YUKI MINAMI

Mer 6 Mai 2015 - 14:18

♬ Petites Informations ♬ ❃ Nom : Minami. ❃ Prénom : Yuki. ❃ Surnom : Yu' ; Agent 069 ❃ Age : 24 ans ❃ Signe Astrologique : Verseau. ❃ Origine : Japon. ❃ Chambre : Seule. ❃ Travail : Militaire. Avant d'atterrir à Etiopia, elle était le Général des Forces Armées Japonaises. ❃ Ce qu'elle aime : Elle aime dormir, manger et se prélasser dans des sources chaudes. Pas fainéante pour autant, sa plus grande passion reste le combat sous toutes ses formes. Elle aime particulièrement les armes blanches. Yui aime également les animaux, avec une préférence pour les chatons et les oiseaux. Et surtout, elle aime les femmes. ❃ Ce qu'elle n'aime pas : La trahison, être en retard, les gens en retard. Le mensonge, la superficialité, les excuses. Qu'on s'attaque à ses proches. ❃ Autres : Groupe Sanguin AB+. Son nom signifie 'Neige du Sud'. Elle a tendance à se présenter en prononçant son nom puis son prénom. ❃ Avatar : Akame Ga Kill (Esdeath) ♬ Parlez Moi De Vous ♬ ღ HISTOIRE : « Raconte moi une histoire, s'il te plait, Yuki-san. - Tais-toi, les secours vont bientôt arriver... - Raconte moi ton histoire, Yuki-san... » Je suis née dans une famille plutôt aisée, à Tokyo. Une fille, quelle disgrâce pour ce père fortuné qui ne rêvait que d'un héritier pour reprendre le flambeau à sa mort. Rejetée en bloc par cet homme que je ne connais que très peu, ma mère a pris soin de moi jusqu'à mes douze ans, plus ou moins. J'étais une petite fille plutôt turbulente et peu respectueuse des règles. On me qualifiait souvent d'emmerdeuse. Néanmoins, j'avais des notes correctes à l'école, surtout en sport. Ma mère s'en est vite aperçue, et m'a demandé si j'aimerais en faire en dehors de l'école. Mon père vit là une occasion de faire de moi, petite sauvage, une femme raffinée à l'avenir. Il décréta que l'équitation ferait partie de mon quotidien dès le lendemain. Ce fut l'une de ses rares bonnes idées. Pour une future jeune fille de bonne famille, il acheta une jument racée, une magnifique jument noire frisonne. Elle s'appelait Kizuna. C'est avec elle que j'ai appris à monter, et que j'ai fais mes premières fugues aussi. Parfois, je séchais l'école et galopais la journée entière dans les champs les plus proches. Et puis, ma mère est morte. J'avais douze ans. Mon père se renferma davantage sur lui-même, tout en continuant à être de plus en plus sévère avec moi. Je fuyais généralement dans les rues. Et puis tu sais, ce ne sont pas forcément des endroits pour des jeunes filles. J'ai vite appris là-bas que la vie n'était pas seulement constituée de cours, de galopades dans les prés et de prises de tête avec ton paternel. La loi du plus fort. Et étrangement, j'ai aimé cette optique. Dans mon esprit, cela sonnait comme tuer ou être tué. C'est logique, après tout. C'est la loi ancestrale qui régit notre monde. Je me suis élevée seule, avec mes poings pour seules armes. J'ai pris des mauvais coups mais j'en ai rendu beaucoup. Et puis, la police m'a mise la main dessus. Mon père en ayant marre de mes fugues quotidiennes, avait fait jouer de ses relations pour me retrouver. J'ai été enfermée des jours entiers, dans la maison familiale. La fenêtre était située trop haut pour que je puisse sauter et les portes étaient toutes gardées par des armoires à glace faisant dix fois mon poids. Mais au fil du temps, j'ai tout de même réussi à déjouer leur surveillance, notamment en dissimulant des somnifères dans la nourriture de mes gardes. Les années passèrent, jusqu'à ce que je sois à l'aube de mes dix-huit ans ainsi. Des journées entrecoupées de cris et de portes qui claquent, de larmes et de jointures brisées sur les murs, les miroirs. Le sang qui tâche le tapis. Les fugues et courses poursuites. Et puis, je l'ai rencontrée. Je n'oublierai jamais ce jour. Elle était belle, cette femme. Je venais de m'évader, et de me battre aussi. On finissait par me connaître dans certains coins du quartier, et je n'avais pas que des amis. Mon arcade sourcilière était entaillée, du sang coulait dans mon œil gauche. Mes poings me faisaient mal et j'avais du mal à retrouver ma respiration. Ils n'y étaient pas allés de main morte, ces petits cons. Et puis, cette femme est apparue dans mon champ de vision et s'est approchée de moi. Lentement, comme pour ne pas effrayer un animal blessé, elle s'est approchée et a commencé à me parler. Elle me parlait doucement. Son nom était Nojiko-san, elle faisait partie de l'armée, mais était en repos. Elle m'avait vue, mal en point et seule dans cette ruelle, cela avait agressé son petit cœur tout fragile de me voir ainsi. Elle me demanda où était mes parents, pourquoi j'étais seule. Et je lui dis. « Mon père est un enfoiré qui ne pense qu'à me marier au premier gosse de riche venu, et ma mère est morte. » De fil en aiguille, elle m'invita chez elle. Me força à y aller, en fait, ne serait-ce que pour panser mes blessures. Et là, mon gars, tout a changé. Je suis entrée et j'ai vu... Elle avait des dizaines de photos, des armes un peu partout. Son uniforme traînait sur la table, un chat dormant dessus. Elle s'est excusée du désordre, riant, entortillant une mèche de ses cheveux noirs autour de son doigt. J'étais fascinée. J'ai observé les photos. On la voyait, cette jolie noiraude, et ses compagnons, riant, buvant, mangeant, ou en mission. Je lui ai demandé pourquoi la police était engagée par des riches pour séquestrer des jeunes filles chez elles, car je n'étais probablement pas la seule dans le cas. Le visage brusquement fermé, elle m'a dit que ce genre de personnes ne méritaient pas d'être nommés policiers. Ils ne protégeaient pas la nation, agissant par cupidité. Elle me dit que la plupart des militaires volontairement engagés l'ont fait pour leur patrie, et rien d'autre. Elle me raconta quelques unes de ses missions en bandant mes mains. Ses yeux brillaient durant son récit, se voilaient lorsqu'un souvenir difficile remontait. Je te jure mon ami, elle parlait avec tant de convictions... C'est peut-être grâce à elle que je me suis engagée à l'âge de dix-huit ans, après avoir fui, encore, le mariage qu'avait organisé mon père. Après, la suite, tu la connais non ? De simple soldate, j'ai monté en grades. Cela fait sept ans que je fais partie de l'armée, cela fait deux ans que j'occupe le poste de Général des Forces Armées. J'y suis parvenue avec énormément de travail, de courage et de volonté. Et tu es pareille. Cela fait six mois que je t'ai sous mes ordres, et j'ai vu en toi la même flamme qui brûle en moi. Je me disais toujours « Tu iras loin, Jade. Tu iras loin. » Il commença à pleuvoir. Yuki serra la main de la blessée, allongée au sol. Elle lui souriait. Jade regarda sa supérieure. Son histoire ressemblait à la sienne, mais finissait mieux. Ses yeux ternes glissèrent sur le corps de son mentor. Sa peau pâle, ses cheveux étrangement bleus, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration saccadée. Elle lui fit un pauvre sourire, et la militaire le lui rendit. Yuki sentit son coeur cesser de battre lorsque la main de sa jeune soldate glissa de la sienne, retombant mollement sur sa poitrine. Sur son uniforme, autrefois si blanc. Désormais si rouge. Tout comme ses autres compagnons. Rouges... Un hurlement monta dans sa gorge, des larmes lui vinrent aux yeux. Elle n'était plus la fillette qui pensait que seuls les forts vivaient. Plus après cela. Elle était la seule debout, sur ce champ de bataille. A ses pieds, les corps de ses soldats et de ses ennemis. Ses compagnons... Uniforme blanc. Uniforme maintenant rouge. Un hurlement de douleur s'éleva sur le champ de bataille alors que la pluie tombait désormais sans retenue. Elle savait que cette mission n'était pas nécessaire. Elle l'avait répété à son chef. Chef machiste qui l'avait envoyé sur les roses. Seul l'appui des autres départements lui avaient permis de garder son poste lorsqu'il était arrivé. Sa soif de pouvoir et de conquête avait mené a un génocide. Yuki repéra une forme crème se mouvoir à l'horizon. A travers ses larmes – depuis quand ruisselaient-elles ? - elle reconnut sa monture. Son cheval, un magnifique hongre arabe de robe isabelle, nommé Yokaï. Elle s'en approcha. Reconnaissant sa cavalière, il se laissa faire, et démarra au quart de tour lorsque Yuki le talonna. Elle s'accrocha fermement à sa crinière, les larmes se perdant dans les crins noirs de l'équidé. Elle ferma les yeux, pour oublier, oublier cette douleur qui lui étreignait le coeur jusqu'à le faire exploser dans sa poitrine. Elle ferma les yeux, sans voir le portail qui lui faisait face, s'ouvrant sur un monde nouveau... ღ PHYSIQUE : Yuki est une jeune femme de taille moyenne, avoisinant le mètre soixante-dix, fermement campées sur de longues jambes galbées, et ne pesant pas plus de 55 kilos. Le corps finement musclé par les longues années d’entraînement, elle est plutôt fière de son physique. Elle a un visage plutôt ovale, aux traits doux. Elle possède de longs cheveux bleus, raides, tombant sur ses reins, et quelques mèches barrent son large front. Sa peau pâle fait ressortir ses yeux bleu nuit, qui eux-même reflètent généralement ses émotions. Elle a plutôt été gâtée pour la nature, jouissant d'un bonnet D et ayant des hanches étroites. Sur son sternum est tatoué une fresque tribale, datant de son entrée à l'armée. Ses habitudes vestimentaires varient beaucoup lorsqu'elle n'est pas en service. Il faut cependant retenir qu'elle apprécie énormément les tenues révélatrices, et n'hésite pas à mettre des tenues affriolantes dès que la situation le permet. En service, son uniforme est constitué d'une tunique blanche aux bords noirs et d'une casquette aux mêmes couleurs. Un katana pend à son côté gauche et de nombreuses armes, à feu ou blanches, sont dissimulées partout sur elle, aussi bien dans les poches de sa tunique que fixées sur la cuisse. ღ CARACTÈRE : Yuki est une femme aimante et chaleureuse malgré son apparence, plutôt froide et distante. Certains diraient même un peu trop chaleureuse. En effet, ce n'était un secret pour personne dans son ancien escadron : Elle aimait les femmes et le montrait ouvertement. Certains, pour rire, l'appelaient Agent 069. Plutôt aguicheuse et « miss pieds-dans-le-plat », elle est plutôt du genre directe avec les femmes, leur faisant des avances dès qu'on lui en laisse l'occasion. Coureuse de jupons, elle préfère les relations d'un soir à s'engager, aimant trop sa liberté pour s'enchaîner avec quelqu'un pour quelques mois ou quelques années. Lorsqu'elle est de service, elle devient bien plus sérieuse, ses pensées focalisées sur sa mission. Elle est très protectrice avec les soldats sous son commandement et ses coéquipiers, au point de risquer sa vie pour le petit bleu qui vient de rejoindre son escadron. Ce qui ne l'empêche pas de lâcher quelques blagues salaces. Autrement, elle est gentille, trop honnête pour son propre bien, et surtout très spontanée. Sous ses airs de je m'en-foutiste, elle est très sensible et dissimule un coeur tendre, blessé par le passé. Elle est à l'écoute des autres, mais de très mauvais conseils. Impulsive, Yuki aura tendance à vouloir casser la figure à quiconque lui tape un peu trop sur les nerfs. Selon sa politique, tout se règle par un coup de poing ou un duel. Toutefois, elle cache sous cet air bourrin une vive intelligence, pleine de malice. ✪ CODE : VALIDE PAR KASSIE