Back In Black [PV : Rafeala Maverick]

Cette semaine avait été particulièrement décevante. Toutes les pistes que j'avais découvertes – ces étranges représentantes de la Terre, qui voyageaient entre les deux monde ; cette vieille folle dans sa caravane ou encore les gardiennes, censées posséder des pouvoirs spaces – s'étaient révélées inutiles. Je n'avais aucune autre idée pour espérer partir d'Etiopia, et les répercutions sur mon moral s'en faisaient sentir : tout mon projet de vengeance tombait à l'eau. Depuis que j'étais arrivée ici, je m'étais convaincue qu'un paradis pouvait réellement exister – je l'avais sous mes yeux -, mais je ne pensais pas pouvoir y vivre en paix telle que je l'étais, souillée par cet homme : il fallait que je retourne sur Terre pour tuer Jack, qui m'avait tellement humiliée. Je pensais que je ressortirais changée après cet acte, que je mériterais enfin mon petit éden. Ma vengeance était devenue ma seule et unique préoccupation, une sorte de besoin urgent ; je n'arrivais même pas à imaginer un autre jour avec ce poids sur les épaules. Le simple fait que cet enfoiré puisse encore vivre comme un roi me donnait envie de vomir. Je rêvais chaque instant de ce geste, cet instant où je planterais mon couteau dans son ventre, où je le verrais se tordre de douleur, se vider de son sang ; cet instant où j'exorciserais enfin toutes mes pulsions que j'avais retenues pendant tant d'années, alors que j'étais son esclave, son jouet.


Je pris lentement la direction de la forêt de bambou, l'endroit où j'avais l'habitude de me réfugier
lorsque j'étais déprimée. Je pouvais y pleurer, me droguer, voire me mutiler en paix, sans que personne ne puisse me souler avec de grandes leçons de morale sur l'amour de son corps. La seule chose que j'avais envie pour l'instant, c'était de me souler pour oublier, et savourer ma solitude. Je fis donc un crochet vers le marché, où je cherchais un stand de liqueur qui me satisfasse. Les filles avaient l'air tellement heureuses ici, pourquoi n'arrivais-je pas à me satisfaire de la chance que j'avais d'être tombée à Etiopia ? J'observais des filles chahuter, discuter, marcher d'un pas vif ou rêvasser. Toutes étaient différentes, mais toutes avaient un point commun ; leur lourd passé. Pourquoi arrivaient-elle à l'oublier, à faire une croix dessus, tandis que je ne pensais qu'à cela ?


La météo était maussade, et je m'emmitouflais un peu plus dans mon long manteau de fourrure noire,
avant d'accélérer le pas. Je trouvais un stand qui me paru prometteur, dans un coin du marché un peu moins fréquenté, et fis rapidement mon choix pour une bouteille de vodka. J'allais payer quand j'appercu une silhouette qui me coupa le souffle.


Grand, large d'épaule, c'était impossible. Un homme, ici ? A Etiopia ? Je savais bien que c'était bizarre, un lieu habité uniquement par des femmes... Je décidais de le suivre, ignorant les protestations de la commerçante. Cette façon de marcher d'un pas vif et décidé, ce long manteau noir... Le vent fis bouger une de ses mèches folle de cheveux blonds platine, comme lui... Mon sang ne fit qu'un tour ; je ne sais pas si c'était à cause de ma fatigue, de la luminosité particulière de ce lieu ou encore d'un accès de folie, mais j'en était certaine : c'était Jack, ca ne pouvait être que lui.
Sans réfléchir, je tirais mon coutelas que je cachais habituellement dans mon soutient-gorge et me précipitais, du haut de mes talons aiguille sur lui, comme une furie, une haine pure m'aveuglant totalement.


- JAAAACK ! CONNARD !, hurlais-je en lui sautant dessus, et en frappant de toute mes forces son cou de ma lame, espérant le décapiter sur place – ce qui était totalement ridicule, vu la taille de mon arme.

La jeune cyborg s'était dirigée vers ce qui semblait être un marché après avoir quitté sa jeune amie. Toujours dissimulée sous sa large cape elle se disait qu'elle devait paraître bien étrange mais bon, ce n'était que par "prudence". La jeune femme ayant été tellement conditionnée qu'à présent, alors qu'elle était en sécurité d'après Galatéa, l'esprit de l'ex-militaire était toujours en éveil prêt à tout éventualité et à ce que l'ennemi surgisse dans son dos. L'ironie des choses fut qu'elle n'eut pas si bien pensé...

Alors que Rafaela avançait rapidement, elle entendit alors derrière elle un bruit de pas hâtif... Quelqu'un la suivait et elle en était certaine, mais qui cela pouvait bien être? Une femme au bruit des talons résonnant sur les pavés de la rue. Mais pourquoi la suivait elle? Qui était elle? Rafaela fit un petit mouvement de la tête pour essayer d'entrevoir furtivement sa poursuivante sans que celle-ci ne s'en aperçoive mais cela n'eut d'effet que de faire virevolter quelques unes de ses mèches rebelles.

Ce fut alors à ce moment qu'un cri fit cesser les claquements des chaussures dans son dos pour entamer une course, qui elle en était sur, la visait malgré le nom incohérent. Rafaela se retourna alors vivement se retrouvant alors face à une jeune femme lui sautant dessus une arme à la main. L'esprit de la jeune cyborg ne fit qu'un tour. Elle se retint de frapper son agresseur et ne fit que de se protéger avec son bras dont la chair fut tailladé par le coutelas.

Malgré la rage de son agresseur, le coup de celle-ci manquait de loin la force pour entailler ses muscles bioniques de son bras gauche alors que d'un geste vif elle empoigna par la gorge la personne qu'elle jugeait comme étant son "ennemie", la soulevant alors au dessus d'elle avec un air menaçant sur le visage alors que son oeil d'argent fixait la jeune femme.

Elle avait réprimé un gémissement de douleur à la pénétration de la lame dans son bras mais cela ne s'entendit nullement dans la phrase emplie de haine et de toute l'intimidation dont elle était capable.

-QUI-ÊTES VOUS?! QUE ME VOULEZ-VOUS?!

[HRP: Je sais pas si j'ai été clair. Mais en gros elle a paré le coup en se servant de son bras comme bouclier, ne voulant pas frapper Tessa même par réflexe. Et au moment où elle a paré le coup elle a en même temps choppé Tessa au cou de sa main libre. Note que tu as oublié les règles de rp >. couleur etc]