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Une soirée d'accueil [Pv: Adrianna] [hot]

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Mar 25 Oct 2011 - 2:09
L’air du début de soirée était doux malgré une légère fraicheur qui ne me déplaisait pas. La peau nue de mon corps en frissonnait. J’étais passée à l’hôtel, accompagnée d’Adrianna. Il n’y avait pas à dire, cette jolie brésilienne avait le sang chaud et un caractère qui me plaisait bien. Il n’y avait qu’à voir comment elle avait réagit à ma claque sur ses fesses. D’autres auraient rougit, d’autres se seraient offusquer. Mais elle. Elle avait failli me gifler, je l’avais senti. Une vraie lionne. Mais la panthère que je suis va lui montrer qui de nous deux dominera avec le temps. J’en restais persuadée. J’avais parlé de confiance car c’était ce que voulait la plupart des femmes avec les autres. Mais j’étais bien tombée, elle ne semblait pas attendre grand-chose de moi. Peut être juste une nuit ensemble. Ce qui m’arrangeait bien. Après… Je pense que j’oublierai surement son nom… comme toutes les autres. J’étais assez lucide sur le fait que moins tu gardes d’informations sur une personne, moins tu t’attaches à elle.

Je soupirais et reprit le prospectus que j’avais attrapé en arrivant à l’hôtel. Ce village était vraiment fourni en tout. Et les emplois ne manquaient pas. J’avais réfléchi à cela et je me disais qu’une poste de détective privé serait mieux qu’agent de sécurité. Je bosserai ainsi seule même si je devrais parfois donner des coups de main aux réelles forces de l’ordre de la ville. J’avais ensuite regardé sur le grand cahier et constaté que mon nom était bien inscrit pour une chambre. J’avais remarqué aussi le nom d’une autre personne pour le lieu où je vivrais. En consultant un rien le registre, je grimaçais en constatant que toutes les chambres étaient partagées. J’étais donc monté à la chambre 29. Je n’ai pas fait attention au coté de l’espace déjà aménagé mais à celui où attendait mes affaires. Il me fallut quelques heures pour faire de ma partie un lieu à ma convenance. J’avais rangé toutes mes affaires et récupérait une nouvelle carte de crédit avec un nouveau code, prouvant que mon argent était bien à Etiopia maintenant.

Je croyais rêver. Plus jamais je ne repartirai en France, ni ne subirait encore la peine et la douleur. Cela m’allait très bien. Les larmes de joie avait glissé sur mes joues pendant que je prenais une douche bien chaude, les notes de musique provenant de mon Ipod branché sur mes hauts parleurs m’apaisant encore plus. J’avais fini complètement décontracté. J’avais hésité sur quoi faire de ma soirée avant de me souvenir de l’invitation de la brésilienne. J’avais jeté un œil sur l’heure et estimais qu’il n’était pas encore assez tard pour que le show soit fini. J’avais donc attrapé ma veste que j’avais négligemment jetée sur une épaule, n’ayant envie de la mettre. Je portais un de mes hauts habituels, ne couvrant que ma poitrine et la rendant attractive, blanc. Un baggy noir avec un dragon blanc sur la jambe gauche tenait à peine sur mes hanches par un miracle que je ne pourrais expliquer si ce n’est que je songe à mettre des bretelles avec mes pantalons, plus aucun ne tiendrait sinon. Je portais mon ras de cou noir ainsi que mes mitaines en cuir, trop habituée à eux. Mon tatouage noir sur mon avant bras gauche brillait sous la lumière des réverbères. C’était le plus intriguant, cette vipère stylisée. Si on se renseignait un peu sur mon prénom, on saurait qu’Alphard vient de l’arabe et désigne en fait Alpha Hydrae, l’étoile la plus brillante de la constellation de l’Hydre. Et aussi, celle qu’on surnomme la solitaire. A croire que j’étais prédestinée à finir ainsi…

J’arrêtais mes sombres pensées la en me rendant compte que j’étais devant l’entrée du bar. Il avait l’air pas mal et beaucoup de filles étaient dedans apparemment. J’entrais et me faufiler, essayant de garder mon masque froid en place. Je voulais passer inaperçue pour toute les autres. A part la serveuse a qui je m’adressa en m’asseyant dans un coin du bar au comptoir, lui commandant un double whisky. J’attendais ma commande, mon regard passant un peu de partout. J’espérais néanmoins voir ma féline future proie…
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Alphard Sakurazaki
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Alphard Sakurazaki
Mar 25 Oct 2011 - 10:37
Adrianna, après son rapide passage à l’hôtel, avait rejoint la loge qu’elle occupait au Bar. Elle constata que les fleurs qu'on lui avait livrée ne lui convenaient pas. Il faudrait qu'elle passe directement chez le fleuriste pour faire un choix plus juste. Elle aimait être en avance. Le temps de se préparer, se huiler, mettre ses bijoux, elle aurait juste le temps de se concentrer avant d’entrée sur scène. Par curiosité, elle sortit de sa loge pour aller jeter un œil sur la salle depuis les coulisses. Il y avait des habituées, comme tous les soirs.

Son regard s’arrêta sur une silhouette familière depuis peu. L’ex-inconnue du portail venait d’arriver. Alphard… Quel nom étrange décidemment. Il devait avoir une signification. Il faudrait qu’elle le lui demande. Cette fille l’intriguait. Elle l’attirait aussi, même si c’était de ces attirances qui ne durent pas. Ca promettait en tous cas une soirée chaude après le spectacle et, à cette pensée, un large sourire se dessina sur ses lèvres.

La fille qui la précédait terminait son numéro. Elle s’empara de son bâton et quand les percussions retentirent fit son entrée habituelle et très acrobatique. Le numéro se déroula comme prévu, sans hésitation, sans aléas, avec une sensualité sauvage qui attirait le regard de toutes les femmes présentes. Comme chaque soir, elle descendit parmi les tables, afin de donner quelques chaleurs à ces demoiselles, s’amusant de leurs yeux ébahit et de leurs mâchoire décrochées. Elle passa près d’Alphard et l’ignora proprement, un sourire amusé sur les lèvres et un œil juste jeté dans le sien sous la forme d’un défi évident.

Lui faire son numéro aurait été trop facile. Elle était le genre de mouche qu’on attrape autrement. Justement en ne lui ofrant pas ce qu'elle souhaitait mais en l'incitant plutôt à venir le prendre... Elle remonta sur scène, terminant sa prestation dans un style parfait, telle une Artémis surprise dans sa splendide nudité par Actéon. Comme toujours, les applaudissements l’accompagnèrent, lui amenant d’autres fans parmi les nouvelles venues. Elle se précipita sous la douche, mais ne se rhabilla pas. Elle se vêtit uniquement d’un habit de scène équivalent mais propre avant de retourner dans la salle. Ce soir était le soir où elle accordait à certaines un danse privée.

Elle avait d’ailleurs déjà la commande d’une cliente qui l’attendait à la sortie des coulisses. Elle prit le temps de lui parler, aguicheuse et charmeuse à souhait au point de la laisser rouge d’émotion, puis se dirigea vers le bar. Ostensiblement, elle se posta près d’Alphard pour demander la clef de la salle privée à la barmaid et adressa à la brunette un regard qui en disait long, mais sans un mot, encore une fois. Aurait-elle la patience d’attendre ? Ou mieux, la présence d’esprit de la rejoindre après sa danse privée ?
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Jeu 3 Nov 2011 - 18:01
La serveuse me rapportant mon verre m’adressa un charmant sourire. Sourire auquel je répondis par un petit hochement de tête qui lui fit l’effet d’une douche froide. Je n’avais pas envie de me forcer ce soir. J’étais seulement venue suite à cette invitation alléchante. Mais, mon apparence peut amène rendait souvent les filles nerveuses ou les dissuadait de venir me parler. C’était plutôt bien, je n’avais pas envie de parler, ni de me lier avec qui que ce soit. Je posais mon blouson sur le dossier de la chaise et j’attrapais le verre d’une main. Je faisais lentement tourné le liquide dans le récipient, le regardant avant d’en avaler une petite rasade. La brulure de l’alcool dans ma gorge ne me dérangeait plus depuis tout ce temps. Avant, je n’aimais pas boire, ou alors, très peu. Juste un fond d’alcool dilué dans beaucoup de liquide. Mais j’avais eu tellement mal que ce fut presque un salut pour moi. Bon, je savais que j’avais eu une période où je buvais plus d’alcool que de jus de fruit. J’en étais sortie quand je m’étais rendu compte que cela partait bien trop en vrille.

Je sortais la tête de mes sombres pensées au bruit de percussions et mon regard se dirigea vers la scène. Je vis Adrianna faire une entrée fracassante. Il n’y avait pas d’autres mots. Je regardais, hypnotisée comme toutes les autres femmes, la danseuse se déhanchait et virevoltait tel une Amazone. Je comprenais mieux son assurance. Elle devait être très demandée. Elle descendit de sur scène et passa entre les tables, faisant monter la température de certaines en dansant avec elle. Elle passa a coté de moi en me snobant. Enfin, en apparence, car elle me jeta bien un regard rieur. J’haussais un sourcil mais ne dit rien, me contenant d’observer. Je la vis remonter sur scène et finir son numéro, mon regard obsidienne caressant la peau que j’imaginais douce. Une vraie lionne. Mais la panthère que je suis allée se faire un plaisir de lui faire courber l’échine sous mes assauts ensuite.

Je finis tranquillement mon verre, ayant allumé une cigarette au passage. La nicotine entra dans mes poumons, me faisant un effet calmant et presque anesthésiant. Je fumais rarement pour cela. Je la vis revenir, demandant les clés pour la salle privée, me refaisant un regard entendu. Je souriais intérieurement. Elle voulait jouer ? Nous allions être deux à cela. Une fois qu’elle fut partie, je fis un sourire à la serveuse et lui demanda comment faire pour réserver une danse. Une fois les informations reçus, je me dirigeais vers la personne. Je lui précisais qui je voulais réserver et elle me souffla qu’il ne restait qu’une place disponible, la dernière. Je souriais d’autant plus. Je comptais bien prolonger la fin de soirée de la demoiselle ensuite. Je revenais au bar et attendais l’heure dite en regardant d’un œil les autres numéros et en buvant deux verres de plus. Je savais qu’il en faudrait plus pour me coucher. Cela me mettait juste dans un état de langueur dans lequel mes barrières volaient un peu. Je souriais plus facilement, j’étais beaucoup moins de glace.

Quand on me fit signe, je me dirigeais vers la salle, attendant que la cliente parte avant d’entrer. Je parcourais la salle des yeux avant de dire.

-Il me semble que tu as une bonne clientèle. Mais en voyant ton numéro c’est normal.

Je plongeais mon regard dans le sien.

-Bonsoir sinon... Comme tu vois, je suis venue.
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Alphard Sakurazaki
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Alphard Sakurazaki
Jeu 3 Nov 2011 - 21:05
En fait, entre sa cliente habituelle et son dernier numéro privé, Adrianna avait fait salle comble. Mais il est vrai qu'elle n'avait jamais à se plaindre de l'affluence. Son numéro, son charisme, son côté lionne attiraient immanquablement. Évidemment, certaines attendaient toujours un peu plus qu'une danse, mais ici, au sein du Bar, elle n'accordait que très rarement d'autres faveurs. Pour cela, elle se réservait des proies de choix et ce soir, son choix était déjà fait. Elle avait néanmoins promis d'aller boire un verre à l'occasion à deux d'entre elles.

Dans un numéro comme le sien, pour les clientes, le plus dur était toujours de garder ses mains pour soi. Vu ce qu'elle inspirait, en général, il en était qui tentaient parfois de la toucher mais elle les remettait vite à leur place d'un seul regard. Elle ne se vendait pas, elle ne se vendrait jamais et elle choisissait seule celle qui passerait une éventuelle nuit avec elle. S'en s'attacher, sans se prendre trop au jeu. Elle vivait plus pour ces instants où le désir est là, où tout est dans la manière de séduire l'autre et de se laisser séduire. Que ce soit en douceur ou plus sauvagement. Mais se donner entièrement? Il n'en était jamais question. Il faut dire que notre lionne plaçait la barre plutôt haute. Elle aimait les caractères. Qu'ils soient trempés un minimum et que la femme qui lui faisait face ait du répondant. Tant en terme d'intelligence, de charme que de séduction. Et puis ça ne se commandait pas toujours, non plus. Elle se laissait aussi allée à ses instincts.

Elle avait d'ailleurs sentit son excitation grimper et son sens félin gronder en elle à l'idée de se retrouver en huis clos avec celle sur qui elle avait jeté récemment son dévolu. Il y avait quelque chose chez Alphard qu'elle reconnaissait. Comme deux fauves s'évaluent avant de se sauter à la gorge ou de s'étreindre dans une ardeur passionnée. Elle connaissait déjà la conclusion de leur rencontre. Et elle savait que la nuit qui venait aurait une saveur dangereuse et douce à la fois.

Quand la femme qui occupait ses pensées immédiates passa la porte, après qu'elle se soit de nouveau préparée durant les quelques minutes qui séparaient ses danses, elle affronta son regard avec un demi sourire. Elle ne répondit pas au compliment, même si elle se sentit flattée.

"Je vois. On m'a dit que tu avais réservé la dernière danse d'ailleurs."

Elle passa derrière elle en la frôlant pour fermer la salle à double tour. Quelque soit le temps qu'elles y passeraient, elle savait qu'on ne viendrait plus les déranger. Elle fit demi tour. Alphard lui faisait de nouveau face, ayant suivi son mouvement. Elle s'approcha d'elle sans quitter son regard et posa la main à hauteur de sa poitrine, la repoussant doucement vers le sofa, au entre de la pièce, jusqu'à ce qu'elle soit obligée de s'y asseoir.

"Ne bouge pas.." Intima-t-elle.

Elle s'éloigna et les lumières tamisées, dans les tons ocres et rouges, remplacèrent les néons alors que la musique, aux accents mi africains, mi sud-américains s'élevait, dans un roulement de percussions sourdes et douces. Elle revint en exécutant des mouvements souples et sensuels. Les premiers pas d'une danse qui promettait d'être longue. Son regard s'était projeté vers celui, plus sombre, de la nouvelle étiopienne. Le même demi sourire à la fois tentateur et de défi ornait ses lèvres magnifiques. Ses prunelles bleues captaient le reflet enflammé des lampes, ajoutant à son allure féline et sauvage. Plus les minutes passaient, plus elle s'approchait de sa proie, jusqu'à la frôler, écartant ses jambes, car elle, avait le droit de toucher, pour se glisser à quelques centimètres, ondulant de bas en haut, son visage effleurant le sien et ses lèvres passant parfois à quelques centimètres des siennes. Parfois, encore, c'est son ventre orné d'or, ondoyait juste devant ses yeux à la manière des femmes orientales. Elle avait envie de la séduire. De voir le feu embraser l'obsidienne de son regard. Pour s'éloigner ensuite et recommencer la manœuvre.

Restait à voir, si Alphard, mise au courant, bien sur, qu'on ne touchait pas les danseuses oserait le faire. Car contrairement aux autres clientes, même si elle l'ignorait encore, Adrianna lui octroierait tous les droits... ou presque. Il fallait quand même entretenir le jeu...
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Sam 12 Nov 2011 - 23:05
La salle que je contemplais n’était pas différente de celle que j’avais déjà vue. Plusieurs fois, on m’avait offert des danses avec des demoiselles, voulant que je passe à autre chose qu’a ses deux bâtardes qui pourrissaient mon esprit. Le canapé en plein milieu de la salle avait l’air assez confortable, mais il le valait mieux quand on savait que la chaleur allait vite grimper. Je plongeais mon regard obscur dans ces océans indien, le demi-sourire faisant écho au mien. Je remarquais que sa mise en tenue était plutôt pas mal, je soupçonnais qu’elle prenait un peu de temps entre chaque danse pour être présentable pour la suivante. Ce n’était pas courant, certaines préférés enchainaient les danses sans prendre la peine de se réajuster, voulant vite en terminé. Cela lui donnait un bon point, montrant ainsi que chaque cliente avait le droit à quelque chose de particulier. Mais cela ne m’aurait pas dérangé pour ma part. Je l’imaginais bien un rien décoiffé, la sueur coulant sur sa peau et faisant ressortir le côté animal qui me faisait envie. Je décidais de lui donner assez chaud à mon tour pour qu’elle soit dans un état assez proche mais qui exalterait mes sens de chasseuse.

Je la comparais véritablement à une Amazone, femme guerrière habillait de cuir et sachant troublée le cœur de la Déesse Lunaire, sa protectrice, mettant toujours avec grâce et habilité la mise à mort d’une bête ou à feu les sens d’une autre comparse. Il ne lui manquait juste que les peintures de guerre ou un peu d’argile sur la peau pour parfaire l’image que j’avais d’elle. Enfin, j’en avais autant à son service, j’étais de la même nature. Nous étions deux forces naturelles s’affrontant pour mieux s’apprivoiser ou se détruire. Après, seule la suite le dirait. Je la laissais passé à côté de moi en m’effleurant, fermant les yeux et inspirant à plein poumon pour capter son odeur et m’en délecter. Celle-ci me fit saliver alors que ma langue me picotait de vouloir gouter cette saveur à même sa peau pour répondre à la question qui me trottait dans la tête à cette instant. Etait-elle aussi délicieuse qu’elle en avait l’air ? On peut juger un fruit beau de l’extérieur mais il pouvait toujours se cacher un vers ou être pourrie de l’intérieur. Quoique cela ne me semblait pas son cas.

Je me tournais à sa suite et mon sourire se fit malicieux quand je la vis fermer à double tour la pièce. Je me doutais bien qu’elle ne faisait pas cela avec toutes ses clientes. Mais il fallait dire que l’ambiance, mêlée de désir, d’érotisme et de jeux, était déjà installée autour de nous. Nous ne faisions que l’entretenir pour notre plus grand plaisir. Je la vis revenir vers moi, ne bougeant pas d’un iota avant qu’elle ne pose sa main sur moi. Je pouvais sentir la chaleur de sa main me faire bruler un peu plus d’envie. Je me laissais pousser jusqu’au sofa et je m’installais gentiment, commençant à me laisser aller à cette phase de séduction. Elle n’avait même pas besoin de me dire de ne pas bouger, je ne comptais pas le faire. Elle s’éloigna le temps de laisser l’éclairage vif pour une ambiance plus intime et sensuelle. Cela augmenta d’un degré l’atmosphère que je sentais entre nous. La musique retentit, langoureuse et sensuelle, promettant une danse digne des Dieux eux-mêmes. Et la jolie nymphe qui l’exécutait donnait des envies telles que je comprenais parfaitement pourquoi Hadès avait succombé à la folie et enlevait celle qui était devenue son épouse. Quoique je ne voulais pas d’une compagne, ou alors juste pour la nuit. Plus le temps passait ainsi que sa danse se poursuivait, je savais qu’elle ne serait comme mes autres proies. Je me souviendrais d’elle, de son nom, de son odeur si elle se révélait à la hauteur de mes espérances secrètes.

Elle gardé son regard plongé dans le mien, écartant mes jambes pour m’aguicher, parfaite charmeuse de serpent. La partie écailleuse en moi en fut presque hypnotisée et pantelante mais la partie dominante, féline, elle, ne se laissait pas faire et se contentait de la fixer, les flammes du désir montant lentement en moi alors que mes mains restaient sagement posé de chaque côté de mon corps. J’attendais le moment un peu plus propice. Je demeurais toujours sans réaction jusqu’à ce qu’elle recommence à onduler tel une danseuse oriental. Il ne manquait que le rubis au creux de son nombril pour parfaire le tout. Je me redressais un peu et m’approchais, un sourire sale gosse sur les lèvres alors que je soufflais doucement sur la peau de cette fine partie musclé, voyant les premières gouttes salées. Je me redressais ensuite, relevant la tête pour garder cette guerre du clair contre la noirceur alors que mes mains se relevaient, franchissant la distance jusqu’à ses hanches. Enfin, presque. Je n’étais pas près de l’effleurer mais tout de même assez proche pour qu’elle sente la chaleur qu’elles dégageaient sur sa peau. Je connaissais la règle. Je suivais ses mouvements, les quelques effleurements furent plus de son fait que du mien alors que je faisais faire à ces pèlerines un parcours initiatique. Elle put sentir la chaleur se déplaçait de ses hanches à son ventre, explorant doucement, remontant un peu sous la limite des monts doux et recouverts qui appelaient presque à être caresser et vénérer. Je redescendais sur les côtés, passant sur son dos en me levant un peu du meuble pour pouvoir les faire passer le long de sa colonne jusqu’au creux de ses reins. Je me mordillais les lèvres avant de finalement me lever, restant ainsi, presque à un souffle de son corps sans véritablement le toucher, laissant la magie de l’instant perduré avant de murmurer d’un ton plus profond mais néanmoins amusé.

-Une vraie sirène essayant de faire succomber le pauvre marin pour qu’il se jette à l’eau hors de son bateau… Mais penses-tu que cela marchera sur moi ?

Je souriais et rapprochais mon visage du sien, faisant glisser mon souffle le long de sa mâchoire ainsi que sous le dessous de son oreille avant de remonter à celle-ci.

-J’avoue que oui…. Tu offres un spectacle très… intéressant…. Mais presque trop mécanique… Je pense que tu peux mieux faire si tu veux m’allumer….

Un petit défi que je lui lançais alors que je savais au fond de moi que l’incendie était déjà grand. Mais je voulais qu’il soit si fort qu’il ne laisse que des cendres sur son passage. Je voulais la pousser dans ses retranchements jusqu’à l’acculer et mordre sa gorge doré jusqu’à ce qu’elle demande grâce sous mes assauts que je comptais faire perdurer jusqu’au bout de la nuit.
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Alphard Sakurazaki
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Dim 13 Nov 2011 - 0:43
Adrianna trouvait totalement jouissif d'avoir devant elle une femme qui semblait avoir autant de caractère qu'elle. Le jeu sensuel devenait très intéressant. Alphard était attirante, belle avec un regard à vous clouer sur place tellement il pouvait être intense. Elle la fascinait aussi à sa manière froide et volontairement blasée sous laquelle couvait un feu certain. Une partie de la jolie brune récemment arrivée, la brésilienne le sentait, se contenait mais l'autre était déjà entièrement acquise. La chaleur de la pièce fermée avait légèrement grimpée et la danseuse commençait à sentir une légère sueur perler sur son corps parfait. Cela ne fit que s'accentuer lorsqu'elle nota le sourire qui la défiait. Elle aimait cette assurance qui se dégageait d'elle. Elle répondit par le même sourire et frissonna quand elle sentit son souffle contre son ventre. Son sourire s'accentua.

La brunette avait entamé sa propre danse, laissant ses mains dont la chaleur était évidente, se promener à quelques centimètres de son corps. Elle se mordit la lèvre inférieure, sentant son instinct animal s'éveiller plus encore qu'il ne l'était déjà. La tension était palpable dans la pièce où ne résonnait que la musique lancinante. Alphard s'était doucement redressée et elle pouvait imaginer sans trop d'effort, comme un avant gout, les caresses qu'elle pouvait réserver vraiment à un corps comme le sien. Elle était assez maîtresse d'elle même, heureusement, pour se retenir de céder à l'appel qui s'était lever dans son ventre brûlant et dans ses reins attisés par la chaleur de ces paumes habiles. Elles se trouvaient si proches, qu'elle sentait le souffle de la belle sur ses lèvres, notant son léger mordillement des lèvres avant de replonger dans son regard hypnotique. Lorsqu'elle se pencha à son oreille pour murmurer, elle l'écouta avec attention, sans répondre.

Elle ne se sentit pas vexée. La danse ne faisait que commencer et elle savait que l'autre tentait de la pousser dans ses retranchements. Un délice que cette manœuvre qui n'avait rien de subtile mais posait les tenants et les aboutissants de cette soirée à venir. La tenue qu'elle portait, habituelle, de cuir blanc, dévoilait ses formes et une grande partie de sa peau, mais pas entièrement. Quand Alphard revint affronter son regard, elle leva un sourcil légèrement moqueur et se pencha pour effleurer ses lèvres sans les toucher. La musique avait pris un tour un peu plus sensuel encore, plus lent aussi, comme si le temps lui même s'était mis au ralentit. Pourtant les percussion s'étaient accélérées. Jeu des sons pour exciter les sens auditifs et ajouter à l'atmosphère qui se faisait de plus en plus chaude.

Puisque la seule qui n'avait pas le droit de toucher l'autre était la cliente, elle décida d'en profiter un peu. Elle ne le faisait presque jamais, mais elle avait envie de jouer, très chatte devant une souris qui tenait plus du félin à son tour que d'un petit animal apeuré. Ses doigts effleurèrent doucement le ventre libre de sa partenaire de jeu, caresse subtile s'il en est et qui démontrait son expertise de la chose. Ils glissèrent jusqu'à ses reins alors qu'elle poursuivait de manière plus lancinante encore sa danse et elle bougea son bassin pour venir toucher son ventre du sien. Elle se déplia, se cambrant vers l'arrière toujours en contact avec elle et alors qu'une de ses mains s'accrochait aux hanches de sa cliente de choix, elle fit glisser son propre haut, dévoilant sa poitrine sous des dessous rouges proprement affriolants, quasi transparents tellement la dentelle en était fine. Elle n'était plus vêtue, ainsi, que de sa mini jupe en cuir et de ses bijoux, dont ses bracelets de force.

Elle remonta doucement vers sa proie , ondulant le haut de son corps de gauche à droite avec une souplesse longuement travaillée. Sa main libre vint prendre la sienne et la poser sur son ventre comme pour initier une caresse, lui donnant ainsi la permission de la toucher... Du moins tant qu'elle le souhaiterait elle. Elle menait toujours la danse. Puis quand elle estima que c'était suffisant, elle la lui rendit, remontant vers elle pour effleurer encore ses lèvres, son cou et insinuant ses mains sous sa veste, la fit glisser au sol, son œil brillant d'un désir évident. Elle se mit à lui tourner autour doucement effleurant ses épaules, ses bras, ses reins encore, son ventre, de ses mains ou de son souffle lorsqu'elle se retrouvait à croupit dans un mouvement de danse sensuelle. Quand elle repassa, de dos devant elle, elle se colla à Alphard, s'abaissant doucement et ondulant des hanches dans un mouvement presqu'indécent, mais volontaire. Elle s'empara de nouveau d'une de ses mains et la posa sur le haut de sa jupe, sur ses reins, l'amenant à la lui ôter dans un geste facilité par la fermeture en simple scratch.

La demoiselle avait ainsi tout le loisir d'admirer sa chute de reins, parfaite, puis le reste de sa plastique finement musclée et magnifique quand elle lui fit face de nouveau en revenant à sa hauteur. D'un geste sur, elle la repoussa dans son siège et s'éloigna vers le mur contre lequel elle se colla, exécutant toujours sa danse plus sensuelle de minute en minute. Ses mains entamèrent sur son propre corps un semblant de caresses de plus en plus appuyées alors qu'elle fermait les yeux, sa tête roulant de droite à gauche sur le mur recouvert de moquette. Ses doigts se promenaient tour à tour sur son ventre, sa poitrine, l'intérieur de ses cuises, effleurant son intimité même. La musique avait encore pris un tour subtile dans lequel se mêlaient quelques sons de voix haletantes ou gémissantes idéalement posées pour accentuer le pouvoir charismatique de sa propre danse. Elle entrouvrit les yeux, sans s'arrêter et les darda dans les siens, mi-clos toujours, un sourire aguicheur sur les lèvres. Une de ses mains effleura son visage et descendit sur sa bouche , chaque doigt caressant sensuellement sa lèvre inférieure, qu'une langue aguicheuse effleurait ostentatoirement. Puis elle lui tourna brutalement le dos, ondulant toujours son corps contre le mur et ses dessous glissèrent à leur tour au sol, dévoilant son corps magnifique à la lueur des lumière et luisant de l'effort qu'elle venait de donner. Si la souris, fut-elle de glace, ne craquait pas maintenant, elle ne craquerait jamais!
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Sam 26 Nov 2011 - 17:21
Cette fille avait la tentation dans la peau. Je comprenais qu’on succombe facilement entre ses griffes. Si je n’avais pas été moi, j’aurais depuis longtemps sauté sur l’occasion au lieu de me faire féline pour épicer le jeu. Après tout, quel meilleur moyen de prolonger et de sublimer le plaisir qu’un peu de retenue tout en entretenant le piquant de la chose ? Et, question piquant, je comptais bien la fournir pour la soirée. Mais au vu du déroulement, de ses regards, je me doutais bien de comment la soirée aller finir pour toutes les deux. Mon sang bouillonnait alors que ma langue caressait mon palais, geste nerveux que je faisais alors que je n’avais qu’une envie, gouter sa peau mate pour savourer chaque atome délicieux qui semblait en sortir. Je revenais affronter ses mers d’azur avant de frissonner à mon tour, mon sourire ne quittant mes lèvres alors que je voyais son attitude moqueuse à mon égard. Nous savions chacune le rôle que nous jouions dans cette cour de sensation et de tentation. J’eus envie d'happer ses lèvres quand elles vinrent si près des miennes, les effleurant. La rythme de la musique changeant me plut immédiatement tellement il renforçait la chaleur qui s’installait entre nous. Je déglutissais lentement avant de poursuivre la partie.

Je rejetais la tête en arrière quand elle décida d’user de son droit sur moi, retenant un éclat de rire. Oh. La petite chatte savait y faire. C’était plus que sur. Et elle savait où toucher pour donner des envies d’arrêter le match pour seulement initier les plaisirs nouveaux. Mais cela n’était pas le moment. Se retenir, laisser monter la pression jusqu’à ce qu’elle ne soit plus tolérable. Le creux de mes reins avait en sensation son touché alors qu’enfin, ses magnifiques monts étaient mis à ma vue dans une dentelle qui ne cachait presque rien mais sublimait le tout. J’eus un brin la bouche sèche sous cela, mes doigts me démangeant pour aller les honorer. Je les frottais entre eux, serrant brièvement les poings. C’est elle qui décida que je pouvais un tant soit peu la toucher, mettant ma main sur son ventre plat. Je le caressais du bout des doigts, l’effleurant presque, voulant poursuivre le jeu autant que possible, faisant des figures incohérentes sur elle, touchant presque la naissance de ses seins sans pour autant chercher à aller plus loin. Je voulais qu’elle en crève d’envie. Enfin, elle ôta mes doigts d’elle reprenant le jeu. Je me laissais faire, telle une souris prise au piège. Mon manteau alla rejoindre le sol avec plaisir alors que mon corps se tendait, luttant pour rester maitre de lui-même et voulant qu’elle concède la victoire avant tout. Mais plus les secondes défilaient, plus cela devenait dur devant ces caresses insistantes sur les parties sensibles de ma personne.

Encore plus quand elle prit ma main, me faisant défaire sa jupe. Quand sa petite tenue me fut révélée dans son entièreté, j’adressais une prière à Aphrodite. Dans le style « Tu peux aller te rhabiller ma vieille. Tu fais pas le poids face à elle. » Cela devenait de plus en plus bouillant, à la limite de nous rendre frénétique. Mais je savais qu’elle n’avait pas fini avec moi. Je me laissais repousser dans le siège. Enfin, y tombant plus que m’asseyant, je continuais de la dévorer du regard, mon regard obsidienne se promenant sur elle, tel un fer rouge pour marquer sa peau. Je voulais qu’elle sente la chaleur de mon désir pour elle à travers ces deux orbes noirs. Kami-sama ! Je me mordis un peu violemment la lèvre inférieur en la voyant se caresser, les yeux fermés. Ohh que j’avais envie d’être de l’air pour parcourir sa peau à cet instant. Je me retenais à grande peine de me lever d’un bond pour lui faire découvrir ma propre version de sa danse. Et les sons rajoutés n’aidaient en rien mes sens à se calmer. Je fis discrètement sauté mes baskets. J’eut l’impression qu’elle voulait me rendre dingue à sa façon de caresser sa lèvre tout en léchant ses doigts. Je voulais cette langue contre la mienne, la gouter pour en capter l’essence pure, me désaltérant comme un assoiffé au beau milieu du désert. Son attitude n’avait plus besoin d’être aguicheuse. Plus aucune chaine ne retenait la bête, la cage était morte sous les coups puissants pour sortir.

Et c’est ce qu’il se passa quand elle me tourna le dos, se dévêtissant entièrement, m’exposant son être tel le jour de sa naissance. Je doutais que n’importe quelle déesse soit aussi magnifique et sublime. Je me relevais, faisant sauter d’une main experte le bouton sur mon baggy, celui-ci tombant. Je n’eus qu’à en sortir, enlevant au passage les chaussettes. Ce n’était jamais glamour alors autant les enlever hors de vue. Je faisais un chemin vers elle tel le petit Poucet. Le haut blanc fut la dernière chose qui tomba à terre, restant simplement en soutien-gorge noir avec un boxer l’accompagnant de la même couleur. Enfin, je la rejoignis. Mon corps effleura le sien, chaud d’apparence. Mais elle verrait combien je suis bouillante quand je serai plaquée contre. Mes mains effleurent ses hanches, glissant en de lentes caresses puis remontant, juste le temps pour moi d’honorer son épaule d’un léger coup de langue, recueillant une goutte de rosée. Je grondais un peu sous la saveur particulière, aimant ce gout épicé mêlé au seul. Je me décalais le temps de la retourner dos contre le mur, l’emprisonnant de ma personne contre cette surface recouverte de moquette, mes mains tenant ses poignets au-dessus de sa tête comme le ferais des menottes. Je ne laissais que peu de temps à nos regards pour se croiser avant de lécher sa lèvre inférieur de façon ludique avant de profiter de la légère ouverte pour l’embrasser.

Le baiser n’était pas doux. Il était suave, animal, une lutte pour qu’elle reconnaisse la faiblesse de son corps alors que ma cuisse se glissait entre les siennes, se plaquant contre son centre brûlant. J’initiais quelques doux mouvements dessus, aimant sentir la peau douce glisser contre cette fleur chaude renfermant des secrets que je comptais bien découvrir avant de les piller, extrayant l’ambroisie jusqu’à la dernière goutte, jusqu’au dernier râle sortant de la gorge du félin mourant de la petite mort. Après ces baisers délicieux où je me serais bien encore perdue, mes lèvres descendirent doucement après avoir attrapé une des siennes entre elle et l’avoir sucé doucement après l’avoir mordiller. Sa mâchoire fut légèrement parcourut de petit grignotement avant que mon cou ne découvre ma véritable faim. Je faisais en sorte de ne laisser aucune marque trop flagrante, juste quelques-unes de morsures et de léger suçons disparaissant au bout de deux, trois jours. Je découvrais ses clavicules avec plaisir, les couvrant de baisers brûlants, retardant la chose avant de faire une ligne jusqu’à son premier arrondis. Là, je me sentis l’âme d’un grand peintre, prenant mon temps pour découvrir chaque détail pour les repeindre sur la toile de mes souvenirs. Je ne cessais d’alterner les effleurements aux lents coups de langue, effleurant le bourgeon, attendant qu’il fleurisse un peu plus avant de venir ludiquement souffler dessus, donnant un léger mouvement de mon muscle mouillé dessus voulant l’agacer avant de le mordiller doucement, ne voulant faire mal. Mes lèvres se refermèrent enfin sur lui et je lui accordais une attention digne d’Hercule quand il entra dans l’Olympe après ses douze travaux. Mes mains et le reste de mon corps, l’empêchant toujours de bouger alors que j’ondulais contre elle, me frottant telle une panthère en chaleur voulant attiser son partenaire.

Je décidais enfin que le jeu avait enfin assez duré. Je libérais ces mains pour mieux caresser sa peau, la griffer avec lenteur par endroits, comme sur les flancs ou les cuisses. Je passais à son autre saint, le faisant perdre son auréole de gloire par le même procédé que l'autre, consolant l'esseulé par des doigts habiles qui le torturaient sans relâche, ne voulant pas laisser une minute de répits à l'adversaire. J'hésitais quelques secondes sur la prochaine démarche mais remontais finalement ma bouche jusqu'a son oreille, la mordillant avant de sucer le lobe.

-Si belle....

Ma main libre glissa dans son dos, traçant sa colonne par des effleurements ou de griffures légères. L'autre suivit son chemin jusqu’à la fleur éclose, venant flatter les pétales, un gémissement sortant de ma gorge sous la découverte. Je ne caressais que la surface, prenant mon temps avant de faire plonger les aventuriers dans les méandres du dédale délicieux. Le plus épais trouva un pistil qu'il caressa de la pulpe avant de lui infliger quelques douces pressions rotatives avant de l'effleurer, voulant laisser le plaisir la consumer avant de revenir le polir avec ardeur. Les autres avaient trouvés l'entrée du temple du St Graal. Ils en firent doucement le contour, le caressant, un bout d'un voir deux venant parfois juste tester l'entrée, testant les pontours de l'architecture. J'eus un sourire satisfait alors que je revenais embrasser sa gorge, m'enivrant de son parfum. les conquérants n'étaient pas pressés, caressant la séparation avec la deuxième grotte pouvant les accueillir, faisant des effleurements poussés sur cette entrée avant de revenir assiéger celle qu'ils désiraient. Ils la testaient toujours du bout, ressortant bien vite ou, parfois, restant simplement la sans plus qu'une présence appuyée. J'attendais sa supplique avant d'en plonger deux, voir trois selon son état en son coeur.
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Alphard Sakurazaki
Tueuse à Gages Officielle
Alphard Sakurazaki
Alphard Sakurazaki
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Messages : 119

Identité
Age: 26
Origine: France mais japonaise espagnole
Métier: Médiatrice du ZEPHIRE
Alphard Sakurazaki
Sam 26 Nov 2011 - 23:28
Alphard avait beau être résistante, aimer le jeu et retarder le moment où elle se laisserait aller, Adrianna était certaine qu'à un moment ou un autre, elle ne pourrait se retenir de vouloir la posséder. Et elle comptait bien tout faire pour que cela arrive. Cette idée seule, d'ailleurs, l'échauffait passablement. plus, même, que sa danse lascive. Chaque fois qu'elle frôlait la jeune femme, plongeait son regard malicieux dans le sien, elle notait un désir croissant. mais attention, elle n'était pas non plus du genre à allumer le feu pour l'éteindre ensuite, non. Elle choisissait ses proies à bon escient. Se laissant aller à son instinct et à ses propres désirs. Elle avait jeté son dévolue sur la brunette dés le moment où elle avait fait sa connaissance.

Elles étaient semblables sur bien des points. Joueuses, amoureuses des femmes, sensuelles aussi. Car sous son attitude distante et méfiante, Alphard dégageait malgré elle une grâce et une sensualité presque palpable pour une femme comme la brésilienne. Elle était certaine, depuis le début que leur future étreinte serait flamboyante. Peut-être sauvage et rude, aussi, mais totalement volcanique. Autant Adrianna appréciait les femmes douces comme iris, autant elle appréciait aussi celles qui cachaient derrière leur réserve apparente un brasier certain. Cela dit, pour être juste, Iris s'était avéré les deux à la fois et la brésilienne se doutait qu'Alphard pouvait aussi, en terme de délicatesse, s'avérer surprenante.

Aussi mettait-elle tous ses charmes en avant pour se montrer le plus tentatrice et séductrice possible. Personne, jusqu'à présent, lorsqu'elle se donnait ainsi, n'avait su lui résister. Et là encore, elle triompha. Lorsqu'elle l'entendit bouger de son fauteuil, elle su qu'elle avait gagné la partie. La vengeance de la brunette risquait cependant d'être terrible... et totalement jouissive aussi. Elle sentit enfin le corps de sa proie effleurer le sien. Elle soupira d'aise, un sourire évident sur les lèvres. La danse et son appel ostentatoire avait mis la brésilienne dans tous ses états. Elle était donc toute entière prête à s'offrir sans même poursuivre un temps soit peu le jeu du chat et de la souris.

La balade des mains d'Alpahrd sur ses hanches et sa peau lui arrachèrent un frisson. Comme par magie, la musique s'était tue, ne laissant place qu'aux sons nés de leurs gorges, pour leur plus grand plaisir d'ailleurs. Un léger coup de langue sur sa peau qui perlait de sueur lui tira un autre frisson et elle se laissa faire quand la magnifique brune la retourna pour la plaquer contre le mur. Leurs regards se jaugèrent brièvement avant que les lèvres de son amante s'emparent des siennes. D'abord une langue alerte qui caressa sa lèvre avant de venir capturer la sienne, sans vergogne et presque sans douceur. Le baiser était savoureux de sauvagerie latente. D'envies à satisfaire. Elle laissa un léger gémissement résonner dans le silence relatif lorsque la cuisse d'Alphard rencontra son intimité pour la caresser. Il n'y avait nul doute possible quand à son état vu la chaleur humide du lieu.

Elle se cambra légèrement quand après lui avoir sucer la lèvre, elle descendit sur son cou, ses clavicules pour terminer sur sa poitrine. Elle était douée. la brésilienne sentait son souffle se raccourcir, sous sa bouche gourmande qui s'emparait de leurs pointes et elle gémit sous la danse de sa langue et la succion de ses lèvres habiles, de même que sous le traitement infligé par ses doigts experts. Mais Alphard remontait déjà à son oreille. Adrianna frissonna quand elle orna son lobe de ses lèvres. Ce qu'elle murmura lui arracha un sourire, cependant vite remplacé par un soupire de plaisir lorsque sa main, en parallèle de l'autre qui descendait sur sa colonne, entreprit de prendre possession de son intimité.

Imperceptiblement, elle écarta les cuisses pour lui offrir un accès plus aisé et remonta une jambe qu'elle plia et plaqua sur sa hanche, la repliant dans son dos pour la serrer plus encore contre elle. Elle haletait sous la caresse subtile et taquine de ses doigts. Sa perle, sollicitée, gonflait doucement et de légères décharges venaient flirter avec sa colonne vertébrale, allumant ses reins et son ventre déjà brulants. Elle rejeta sa tête en arrière un instant pour accueillir sa bouche revenue sur sa gorge. Ses mains s'étaient posées sur ses épaules et glissèrent pour lui ôter son haut noir avant de venir doucement s'emparer de ses seins. Il n'y avait aucune raison pour que la torture soit unilatérale. Ses doigts vinrent s'emparer de ses sommets , les faisant rouler puis les pinçant tour à tour.

Alphard poursuivait son amusement lent mais elle la laissait faire, de plus en plus haletante. Elle libéra une main pour la débarrasser du boxer qui glissa au sol. Cette même main, comme cherchant à se venger du traitement en cours, se fit, elle, moins hésitante sur la fleur déjà humide de sa victime consentante et après en avoir deviné les reliefs, elle plongea sans hésitation au sein du temple, ne laissant que son pouce, posé sur un bourgeon qui déjà durcissait sous sa pulpe, pour attiser le plaisir de sa partenaire.

Avec un sourire, elle vint affronter le regard de l'autre féline et s'empara de sa bouche avec violence.
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