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Une seconde avec la mort, la seconde suivante dans une prison [LIBRE]

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Jeu 11 Aoû 2011 - 20:28
    Non loin de là, il y avait une falaise, qui donnait sur la mer. Amelia se lançait souvent de cette falaise avec son avion, descendant en piqué et remontant, le nez pointant vers le ciel, le corps de Bessie suspendu à la verticale. C'était une sensation géniale, celle de tomber à une rapidité à vous couper le souffle, pour ensuite remonter brusquement et écarter les dangers des lames aquatiques, qui attendaient qu'elle tombe entre leurs doigts gelés ; mon père se souciait pour sa sécurité, et l'a interdit d'y aller. Mais ce soir, la demoiselle était rebelle.

    Le moteur ronronna, comme si Bessie était heureuse de la revoir. Amelia accéléra, et en quelques secondes, tomba de la falaise. L'aviatrice prit les manettes pour remonter ; l'avion ne broncha pas. Son coeur rata un battement ; la mer se rapprochait. Elle n'entendait plus que le bruit des lames, et ne voyait plus qu'un énorme rocher à l'extrêmité pointue émergeant de l'eau agitée. Le rocher se rapprochait, de plus en plus. Amy ne pouvait crier, ne pouvait bouger. Elle allait mourir.

    Souvent, on dit que quand on atteint le stade où nous sommes presque en train de mourir, ou nous donnons notre dernier souffle, on voit toute notre vie défiler devant nos yeux. Les bons et les mauvais souvenirs, les réussites et les échecs ; pour l'adolescente, c'était différent. Elle contempla la vie qu'elle aurait pû avoir ; des voyages incessants, son père à nouveau souriant, des amis ; tout ça, perdu à cause d'une bêtise. Amelia ne versa aucune larme : son coeur était déjà déchiré en morceaux.

    Adieu.

    Le rocher changea imperceptiblement, mais sur le moment Amy ne voyait rien ; ses yeux s'étaient fermés de leur propre accord. Le bruit des vagues et du moteur de Bessie envahit ses oreilles ; le goût du sel et du pétrole se posa sur sa langue.

    Adieu.

    Un bruit de craquement se fit entendre, juste après un bruit familier - une grille qui s'ouvre en grinçant. Les portes du paradis ? Un rire hystérique la prit. Ce n'étais pas possible, puisque le paradis n'existait pas. Amelia ouvrit les yeux ; son coeur rata encore un battement. Le nez de Bessie, cabossé, était écrasé contre un arbre. Les ailes de son avion étaient tordues, mais pas arrachées. L'aviatrice sors de son avion ; où suis-je ?, pensa-t-elle.


    --------------------------

    Amelia sortit de son avion, en tombant, presque. Son coeur battait à tout rompre, et elle avait l'impression que sa tête allait exploser à n'importe quel moment ; comment se faisait-il qu'elle n'était pas morte ? Aucun dégât à part quelques égratignures, et la forte impression de ne pas être dans un rêve. Amy regarda autour d'elle ; tout semblait si réel. Elle toucha un arbre, un caillou ; ses doigts ne passaient pas à travers. Petrifiée sous la peur, la demoiselle alla s'abriter sous une des ailes tordues de son avion rouge, et pleura toutes les larmes de son corps. Elle était vivante - mais à quel prix ?

    Quelques heures s'écoulèrent, sans que personne ne se manifeste. L'étrange fille qu'elle avait vue avant s'était évaporée comme si elle n'avait jamais existé. Amelia se tenait sous l'aile de Bessie, son menton sur ses genoux, les yeux grand ouvert. De petits gémissements échappaient parfois de ses lèvres, et la demoiselle se balançait en avant et en arrière. N'importe qui aurait crû avoir affaire à une folle ; néamoins, Amelia n'était pas folle. Juste terrorisée.

    Dans le noir, des formes semblaient évoluer autour d'elle. Amy ne pouvait les déchiffrer ; une ombre pourrait aussi bien être un cochon qu'une personne, une autre forme ressemblait tantôt à une limace, tantôt à une libellule. Dans la nuit sombre, des bruits d'insectes s'élevaient dans le ciel. Amelia avait horreur des insectes.

    Quand allait-on venir la chercher ?
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Lun 15 Aoû 2011 - 20:35
Après avoir entendu les portes se fermer et avoir était attirée en ce lieu, Kassie n'avait pu s'empêcher de pleurer...


*Ou suis-je? Quel est ce lieu inconnu qui a réussit à m'atirer?*


Kassie se forçant d'arrêter de pleurer, ne pu s'empêcher de repenser à sa famille, son grand-père... Elle n'osait pas regarder derrière elle, derrière ses grilles qui s'étaient refermés et avaient fait raisonner un bruit sourd dans ses oreilles. Comme un bruit de cercueil qui se fermait à tout jamais... Puis elle se retourna brusquement et vu défiler sous ses yeux le visage de chacun des membres de sa famille, sa mère, son père, sa soeur... Son grand-père, et elle se mit a parler:

"-Ou ai-je atterris?
Loin de ma vie et de ma détresse, loin du malheur qui venait de se produire..."

Et le portail disparut immédiatement après ses paroles. Kassie se retourna, le brouillard qui l'entourait commençait a se dissiper et des formes apparurent au loin.
Le soleil commençait à tomber et ne sachant pas ou aller, Kassie alla en direction des arbres les plus proches. Kassie observa tout autour d'elle, mais elle ne vut aucunes personnes vivantes. Après vingt minutes de marches au milieu des arbres, une ombre géante se manifesta devant ses yeux. Kassie avançait prudemment et comprit que cette ombre provenait d'un avion!

*Que fait un avion au milieu de ses arbres?*

La jeune fille se rapprocha sans faire de bruit de la machine et entendit un gémissement provenant du coté de l'aile gauche de l'avion... Kassie aperçut une personne se balançant en avant et en arrière.

*A en juger par la longueur de ses cheveux, je dirais que c'est une fille...*

Quand Kassie voulue s'approcher plus près de cette fille, un papillon surgit de nulle part et la fit reculer brusquement. Une branche se cassa dans le déplacement de Kassie et la fille se retourna...



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Une seconde avec la mort, la seconde suivante dans une prison [LIBRE] Kassiesigna2
Elle accompagne notre vie, souligne nos souvenirs, s'invite dans notre intimité...
L'amour de la musique ou la musique de l'Amour...
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Kassie Rui
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Kassie Rui
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Kassie Rui
Mar 16 Aoû 2011 - 21:03
Aaeru voyait trouble, elle voyait très mal. Pourquoi? Parce qu'une bulle venait de l'emporter. Elle vit un grand portail. Très grand. Avec des écritaux dessus: "Etiopia". Que faisait-elle ici? Elle voulait mourir mais quelque chose l'en empêcher. Après tout. Si ce monde nommait "Etiopia" pouvait la rendre heureuse ce serait pas mal. Mais seulement s'il n'y avait pas de garçons. Elle traversat le portail puis, après avoir traversé le portail, Aaeru vit une fille courir vers des arbres gigantesques. Elle la suivit. Elle aussi semblait d'arriver. La preuve: elle s'enfonçait si loin dans la forêt qu'Aaeru n'en pouvait plus de la suivre. Finalement Aaeru perdit sa trace. Elle marchait quel instant puis se rendit compte qu'elle était derrière la fille qu'elle avait suivie. Un papillon passa tranquillement devant elle. On aurau dit que la fille avait peur des papillons puisque qu'elle recula, fit craquer une branche et pour couronner le tout, elle fit tomber Aaeru qui tomba d'un coup sur sa jolie petite trine fessière. Elle se retenir de crier. Elle vit une deuxième jeune fille qui se retourna. Aaeru posa cette quelque parole:

"Eh! Fait attention! Tu m'as fait tomber!... Bon passont. Bonjour et comment vous vous appelez? Et puis on est où là?"

Les deux jeunes filles ne parlèrent pas puisqu'elle avaient vu une autre jeune fille qui tender sa main pour aider Aaeru à se relever.
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Mar 16 Aoû 2011 - 23:16
La nuit, le seul moment où tout dans cette ville pouvait être tranquille un moment. Le vent soufflant doucement les brindilles malheureuses au sol, laissant les arbres, dénués de luminosité rayonnante, sombres et sinistres. La lune pointait depuis peu son aura blanchâtre sur cette ville, peuplée uniquement de jeunes filles. La forêt était toutefois le meilleur endroit pour l’adolescente devenue jeune femme rebelle dans cet endroit trop merveilleux et féérique. Des furies auraient mieux fait comme ambiance.

Le son produit par le contact des semelles à ses pieds contre le gravier au sol était le seul mouvement d’ondes sonores des environs. Une nuit aussi sombre aurait tôt fait d’effrayer la plus vaillante ou courageuse des habitantes de ce village. Pourtant, elle était là, à l’extérieur, marchant à travers les ténèbres de la nuit pour fuir un sommeil qui ne voulait venir et un ressentiment qui ne voulait partir.

L’adolescente aurait bien aimé rester tranquillement dans sa chambre, après une interminable journée à la discothèque. Son travail lui avait fait passer les jours devant elle sans qu’elle n’arrive à les compter, comme si la notion du temps avait disparue à son arrivée dans cet endroit étrange. Même en notant sur un calendrier les jours passé ici, elle aurait tôt oublié d’en poursuivre la tâche.

Quelques branches lui fouettèrent les bras et les jambes sans toutefois qu’elle ne s’en préoccupe. À quoi bon, ce n’était que de simples brindilles pour elle. Même la froideur de l’obscurité et les frissons que procuraient la forêt cette nuit-là n’arrivaient à la faire broncher. Elle n’avait simplement revêtue, sur le t-shirt blanc qu’elle portait, qu’une veste noire et simple. Son jeans sombre et ses chaussures foncées finissaient rapidement son camouflage involontaire.

Une certaine agitation avait tôt fait d’attirer son attention, malgré son casque d’écoute et une simple mélodie sur les oreilles. Relevant le regard, elle vit aussitôt passer, non pas une, mais deux adolescentes. Malgré qu’elle ait été présente, ni très loin, ses vêtements sombres avaient tôt fait de la faire passer inaperçue.

Les suivant du regard pour ensuite les suivre pour connaître l’objet de toute cette agitation, la jeune femme se rendit rapidement compte qu’un avion avait échoué à travers les arbres. Les deux gamines qu’elle avait alors vu plus tôt s’étaient sans doute, après avoir entendu tout le fracas, précipitées à la recherche de survivants.

Étrangement, lorsque l’on part à la rescousse de quelqu’un accompagné, l’on ne fonce pas directement sur son compagnon. L’ombre de la nuit en déduisit alors que la première n’était pas au courant qu’elle avait été suivit. Elle les vit alors choir bêtement au sol avant de ne venir les rejoindre, plus silencieusement que prévu.

Elle tendit alors la main à l’une des deux jeunes filles étendue au sol, en espérant ainsi l’aider à se relever.


«Eh, mais faut faire gaffe, tu vas te faire piétiner à ce rythme-là... »

Se retournant ensuite vers la seconde jeune fille, elle s’aperçu que celle-ci fixait un point sous l’une des ailes brisées de l’avion. Une troisième adolescente s’y trouvait! Retirant son casque d’écoute de ses oreilles pour le laisser pendre autour de son coup, elle lança à l’aviatrice:

«Dis, tu n’as rien de grave? Tu peux arriver à te lever seule ou tu as besoin d’un coup de main?»
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Mer 17 Aoû 2011 - 0:05
    Ce n'étais qu'un rêve. Pas plus qu'un rêve.

    Amelia cherchait à se convaincre qu'elle dormait. Elle n'avait jamais désobéi à ses parents, elle n'étais jamais montée à l'intérieur du cockpit de Bessie, elle n'avais jamais osé se jeter du haut d'une falaise en pleine nuit, elle n'avait jamais vue ces grilles étranges sur le caillou en pleine mer.

    Elle n'avait rien vu.
    Et pourtant, tout était vrai.

    Le froid mordait à travers sa combinaison d'aviatrice, malgré l'épaisseur. Des frissons montaient et descendaient le long de sa colonne vertébrale, ses dents claquaient. La peur, ou le froid ? À ce stade-ci, on ne pouvait différencier les deux éléments. Amelia était tout simplement en état de choc intensif, marié à la fraîcheur de la nuit. Quand une jeune fille est terrorisée, ce ne sont pas les meilleurs sensations à avoir.

    Après des heures interminables, elle entendit enfin un bruit qui semblait humain... À moins que ce soit un loup ou un ours qui était venu terminer sa vie - sa courte vie de dix-huit ans, sa vie qui était misérable, sa vie à elle. Finalement, elle aurait préféré rester dans cette vie difficile plutôt que de rêver de cet endroit-ci.

    Mais ce n'était pas un rêve.
    Non, c'était un cauchemar.

    Une silhouette se manifesta, une silhouette qui appartenait à un corps humain. Il faisait trop sombre pour qu'Amy fasse la différence entre homme ou femme. De toute façon, elle s'en fichait : tout ce qu'elle voulait, c'était de se réveiller. Ses doigts gantés s'entortillaient, s'enfonçant dans les cuisses de l'adolescente. L'angoisse. La peur. La confusion. Le froid. Tout y était.

    Un craquement sec résonna dans le silence de la nuit, brisant l'atmosphère lourd qui s'y était formé. Un petit cri s'ensuivit, et on entendit deux corps tomber au sol, provoquant une symphonie de craquements. Une voix féminine s'éleva dans les airs, à l'intention de l'autre. On ne parlait pas à Amelia. Personne ne lui parlait.

    Une deuxième voix se mêla à la conversation. Amy n'entendait rien. Les sons étaient déformés, plus faibles ou plus forts que la norme, les mots résonnaient dans un ordre confus à l'intérieur de sa tête. Un mal de crâne prit la jeune perdue, une migraine insoutenable, une douleur entre les tympans. Amela porta ses mains à son front ; un liquide chaud s'y écoulait. Elle ne savait pas que c'était du sang. Elle ne savait pas qu'en temps normal, elle aurait dû perdre connaissance il y a bien longtemps.

    Sentant tout à coup des regards se poser à nouveau sur elle, Amelia leva brusquement la tête, effrayée. Ses yeux dorés s'équarquillèrent, ses pupilles étaient dilatées ; Amy était au bord de l'hystérie. Un gémissement échappa ses lèvres, comme si sa voix n'avait pas été utilisée pendant des mois ; finalement, elle réussit à parvenir à ce qu'elle voulait faire : crier.

    - Allez vous-en ! hurla-t-elle. Laissez-moi ! Vous n'existez pas !

    La jeune demoiselle perdait contrôle. Elle voyait des ombres partout, dansant autour d'elle, se moquant de sa réaction puérile. Ses yeux agonisaient, criant au cerveau d'Amy que ce qu'elle voyait était impossible, mais son coeur prétendait le contraire... Amelia était bel et bien dans un autre monde.

    Et pour l'instant, elle ignorait toujours qu'elle allait devoir y passer le reste de sa vie.
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Jeu 18 Aoû 2011 - 20:40

Naître avec le printemps, mourir avec les roses...
S'enivrer de parfums de lumières et d'azur...
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes...
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles...
Retourne enfin au ciel chercher la volupté...!

Ce papillon avait fait résonner des fragments de poème dans la tête de Kassie, se transportant dans toute sa chair comme un écho qui se transformaient en frissons.


"Eh! Fait attention! Tu m'as fait tomber!... Bon passons. Bonjour et comment vous vous appelez? Et puis on est où là?"

Dans son recul, Kassie avait bousculer une jeune fille à en croire la voie plutôt aigu de cette dernière.

*Que faisait-elle si prêt d'elle?*

A en conclure par ses paroles, elle devait l'avoir suivi dans la forêt. Cette fille ne savait pas ou elle se trouvait, comme elle! Kassie voulu lui répondre et l'aider à se relever quand une seconde fille fit son apparition et tendis avant elle sa main à la jeune fille:

«Eh, mais faut faire gaffe, tu vas te faire piétiner à ce rythme-là... » Cette phrase n'avait pas retenu l'attention de Kassie qui se retourna vers la jeune fille qu'elle avait aperçut au paravent.

Dans tout ce chamboulement, Kassie ne savait plus que faire. Ses filles qui apparaissaient les une après les autres, les frissons qui la parcouraient, la brise du vent sur ses chevilles. Notre jeune allait se rapprochait lorsque la dernière arrivante dit à la fille réfugiait sous l'aile de l'avion:

«Dis, tu n'as rien de grave? Tu peux arriver à te lever seule ou tu as besoin d'un coup de main?»

La jeune fille n'avait pas du tout l'air d'aller bien. Elle tremblait et ses dents claquaient entre elle. Elle venait de porter ses mains à son front. Elle donnait l'impression d'être dans sa bulle, qu'aucunes paroles ne parvenaient à ses oreilles. Puis elle se mit à vouloir parler mais rien ne sortait, puis elle réussit à sortir un cri:

- Allez vous-en ! Laissez-moi ! Vous n'existez pas !

Cette petite rousse, éclairait par un rayon de lune qui traversait les arbres, était désemparait.
Dans son action, Kassie vît que la jeune fille avait du sang sur les mais, il provenait de son front! Elle ne pouvait être que la pilote de cet avion et c'était craché ici. Elle devait être blessait et n'aillant aucun moyen de lui porter secours et ne sachant toujours pas où elle était! Kassie enleva rapidement son haut et se précipita vers elle malgré la peur qu'éprouvait cette dernière. Elle essuya les mains de la jeune fille qui était tétanisée et porta ensuite son haut sur sa tête.


*Que suis-je entrain de faire?* Kassie était aussi terrorisée que l'aviatrice qui elle, venait surement d'échapper à la mort.


Kassie ne pouvait parler. Tous ses sens venaient de se réveiller. Chacun des battements de son coeur raisonnaient en elle, et étaient accompagnés de la brise glaciale qui frôlait son corps, du parfum que la forêt émanait, du gout salé qui lui glissait dans la gorge et, du sang chaud qui arrivait entre ses mains...
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Kassie Rui
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Kassie Rui
Lun 22 Aoû 2011 - 12:59
(Désolée pour le retard)

Aaeru était là, par terre. Du moins, jusqu'à qu'une jeune fille arrive et lui tend une main pour l'aider à se relever. Aaeru aller la lui prendre mais la jeune fille dit une phrase qui ne plaisait pas à Aaeru. Elle lui prit la main tout en la foudroyant du regard, se leva et lui lança:


-Nan mais tu es qui pour me parler comme ça? Tu pourrais dires des trucs plus sympas non? Et d'abord, on e...


Sa phrase fut interrompue par un cri comme quoi elles n'existaient pas. Non mais puis quoi encore? Déjà qu'Aaeru était sur les nerfs et en plus, elle n'existait pas? Mais c'était le monde à l'envers là! Elle s'alla voir la jeune fille rousse avec aux queue-de-chevaux. Elle lui parla d'un ton féroce:



-Non mais arrete de crier! On est toutes dans le même pétrain là! Au lieu de crier, tu devrais te resaisir! Et puis pourquoi ont n'existerai pas? Tu devrais arrêter de crier parce qu'à ce rythme-là, on n'est pas prêts de sortir de là! ...


Aaeru se calma et attendit que la jeune fille rousse arrêtât de pleurnicher pour retourner sur ses pas voir la fille qui l'avait aidé à se relever:

-Merci de m'avoir aidé à me relevait et désolée de t'avoir mal parlé...


Elle se tourna aussi vers les deux autres filles pour faire de même. Aaeru repris son souffle et parla calmement d'un ton le plus gentil possible:


-Bon, je crois qu'on a très mal commencé. Je crois qu'on devrait se présenter non? .... Bon bah je commence: Enchantée je me nomme Aaeru Aezryckum. J'ai seize ans. Je suis au lycée. Et je ne sais pas où on est là. Quelqu'un le sait?

Aaeru n'attendait pas spécialement de réponse. Mais elle aurait aimé qu'on lui réponde tous de même. Ce n'est qu'après qu'Aaeru se soient assise par terre en attendant une réponse, qu'une jeune fille se décida à parler... Qu'allait-elle dire? Aaeru n'est su rien.
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Dim 25 Sep 2011 - 2:28
La gamine au sol prit un certain temps avant de prendre la main qu’elle lui tendait pour l’aider à se relever. Encore une de ses filles qui sont ont trop d’orgueil et pas assez de cervelle pour accepter qu’on leur rende service.
Étonnamment, plutôt que de recevoir un simple signe de remerciement pour lui avoir rendu service, la jeune femme eu droit à tout un dialogue moralisateur sur ses blagues ironiques. À quoi bon obstiner cette gamine, elle avait tout simplement l’air de se balancer de ce qu’il se passait ici. Comment se préoccuper uniquement de son propre nombril alors qu’un avion venait de s’écraser dans les bois quoi.

S’adressant alors à l’aviatrice sans doute, elle n’eut droit à aucune réponse claire, excepté un cri strident leur ordonnant de s’en aller. Évidemment, si elle était sonnée. Assurément qu’elle était sonnée, qui ne le serait pas après une chute aussi vertigineuse? Dans un élan pour aller la rejoindre, la jeune DJ se fit toutefois devancer par la quatrième jeune fille, qui n’avait, jusqu’à présent, pas dit un mot. Elle eu rapidement le réflexe de s’approcher de l’aviatrice pour mettre son haut sur sa tête. Était-elle blessée? Ce ne serait pas une surprise, vu l’état de son engin. Elle devait être tétanisée la pauvre, son aidante n’ayant pas du tout l’air mieux elle non plus. Elles devaient rapidement être conduites à l’infirmerie du village. Il fallait par contre que l’une d’entre-elles puisse aider l’aviatrice à marcher, quitte à ce que la jeune femme la porte elle-même jusque-là.

Sursautant presque à moitié, l’adolescente se retourna vivement face à la gamine qu’elle venait d’aider à se relever. Quel était son problème à cette fille encore? Être aussi malpolie après qu’on lui rendit service, ça passait encore, mais presque insulter quelqu’un en plein état de panique qui était sans aucun doute blessé, ça dépassait les bornes du savoir vivre!


« Tu ferais mieux de te taire pour les prochaines minutes si tu n’as rien de plus intéressant et constructif à dire, est-ce que je me suis bien fait comprendre?, fit-elle, un peu sèchement en lui pointant le bout du nez.

S’avançant alors vers l’avion en morceaux, elle s’accroupit aux côtés des deux autres adolescentes afin de vérifier sommairement l’état de la blessée. Elle avait inévitablement une bonne coupure au niveau de la tête, mais vu l’obscurité environnante, il était difficile de voir si elle n’avait rien d’autre.


« Regarde-moi, fit-elle doucement à l’aviatrice en herbe. Tu crois pouvoir tenir sur tes jambes? Dans le cas contraire, je te porterai jusqu’à l’infirmerie. Ne t’inquiètes pas, il ne t’arrivera rien ici, tu peux me croire. »

Elle en profita pour se tourner vers la seconde adolescente pour s’informer de son état à son tour.

« Et toi, tu n’as rien de grave? Il faut me le dire, je n’ai pas envie qu’il arrive quelque chose à l’une de vous trois alors que vous semblez être toutes des nouvelles... »

D’un geste prompt, la jeune femme retira sa veste et la déposa sur les épaules de l’aidante en ajoutant:

« Il ne faudrait pas non plus attraper froid et finir avec un vilain rhume, même si ton geste, ton amie risque de t’en remercier plus tard, fini-t-elle avec un clin d’oeil amical.

Se relevant, elle se retourna à nouveau vers la gamine à la parole facile. Légèrement découragée de son manque de délicatesse, elle fini par lui répondre.


« Vous êtes perdues au milieu d’une forêt en ce moment. Allez, tu m’as l’air en forme, aide-moi, qu’on les ramène à l’infirmerie en un morceau et qu’on vérifie que tu n’as rien non plus. »

Bon, elle n’était pas énormément bavarde à l’avance, d’avoir à aider trois adolescentes dont une trop bavarde et peu aidante à son goût ne lui plaisait pas tout particulièrement. Elle leur expliquerait, du moins quelqu’un le ferait, où elles se trouvent. Pour l’instant, la seule urgence consistait à soigner les blessées et les laisser se reposer tranquilles.

[Attendez là, c’est moi où y’a vraiment Kassie qui est rendu en soutif? xD]
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