Sweet sweet party [suite] [ pv : Kura - Sofia ]

Sanaki et Kuraragi étaient arrivées au grand magasin. Sana était devant car Kura ne savait pas où était les magasins, et même si Sana n'y était pas allée, elle avait pu repérer où ils étaient grâce à son boulot d'agent de sécurité.Elle retint un soupir en pensant à son boulot. Il avait beau être utilise au seins d'Etiopia,i l ne s'est encore rien passé de vraiment intéressant... En fait, ça ne servait pas à grand-chose de faire un boulot concernant la sécurité à Etiopia, car, même si il était important, le village était toujours extraordinairement calme, ce qui rendait inutile de faire des rondes à l'infini.

Bref, Sana et Kura étaient devant le magasin. La rouquine ne put s'empêcher de regarder si il y avait des caméras, et, bien sûr, il y en avait pas, c'était absurde, pour un lieu aussi calme, mais être agent de sécurité était tout de même moins absurde.. Enfin, les deux jeunes femmes rentrèrent dans le magasin. Aussitôt, la japonaise chercha du regard un plan, en essayant d'éviter de s'attarder sur les personnes qui se trouvaient dans le magasin. Elle en trouva un, et se dirigea aussitôt vers celui-ci. Elle passa quelques minutes à parcourir de son regard améthyste le plan afin de trouver ce qu'elle cherchait. Ce qu'elle cherchait ? L'étage des vêtements.

Une fois qu'elle le trouva, et là, surprise ! Elle ne trouvait plus Kuraragi dans la marée humaine des Etiopiennes qui parcourait le magasin en recherche de telle ou telle chose... Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas son amie, enfin pas vraiment, car elle était amoureuse de Kura. Une incertitude l'envahit tandis qu'elle redoublait d'ardeur à trouver Kura.

" Kura !" hurla-t-elle, espérant que la jeune femme l'entendrait et la trouverait.

Kuragari marcha à la suite de Sanaki vers le grand magasin où elles espéraient toutes les deux trouver de quoi bien se vêtir. Sur le chemin l'ex-militaire avait l'esprit plein, et pas le moindre vêtement en pensée pourtant ! En entrant Sanaki eu la bonne idée de regarder le plan, puré un plan ! Quelle gourde Kura, pourquoi n'avait jamais t-elle pris la peine de consulter le plan du village et des chambres de l'hôtel ? Dire que durant son service à l'armée elle s'apprenait les plans par cœur, arrivée ici elle a totalement zappé ses habitudes. Etiopia change grandement !

Quel grand magasin, vraiment. Très grand ... Avec, beaucoup de gens ! Elle ne s'attendait vraiment pas à voir autant de personne, et inutile de signaler que l'étage des fringues était bondé de fille ! Un vrai bain de foule aromatisé aux huiles essentiels du "shooping". Kuragari se sentait un peu mal à l'aise dans un tel lieu, heureusement que Sanaki été avec elle... Enfin était. Sanaki ?! Mince alors, Kura se tourna sur elle même, regarda à droite à gauche. Pas de belle Sanaki en vue. Un peu paniquée elle chercha une femme rousse, mais rien. Zut et rezut ! Elle avait paumé son amie, enfin sa très chère amie, accompagnatrice ... En plus avec toute cette foule quel enfer ! Et Kura n'a même pas de portable ... Quelques pensées de paranoïaque lui vénèrent à l'esprit, ça se trouve Sanaki ne l'aimait pas beaucoup et a voulu se faire la malle, ou alors être invitée sans trop demander son avis lui a déplu ... Non non et non.

La jeune femme s'activa pour la trouver quand, un nom lui chatouilla les oreilles, le sien. Ça c'est très subtile !

- J'chuis lààààà ! Hurla-t-elle également.

Cela aussi ça l'est. Mais elle voulait la retrouver, plein de regard se tournèrent vers elle, mais aucun d'améthystes, alors elle fit juste un V avec ses doigts avec un sourire malicieux avant de reprendre son sérieux. Elle se dirigea vers la source de la voix et vit quelques cheveux roux, elle bondit alors devant Sanaki contente de la revoir, un visage qu'elle connait parmi cette horrible foule étouffante ! Pitié qu'un rayon soit moins bondé !! Elle était tellement contente, et un peu profiteuse -beaucoup même- qu'elle sauta également au cou de Sanaki. Heh ! Des occasions comme ça on les prend ! Il faut vite céder à la tentation avant qu'elle ne parte !

- Owi pas perdue ! Je reste collée à toi comme ça je ne me perds plus dans se labyrinthe de vêtement et de foule.

Sans trop demander l'avis de sa belle rousse elle la serra contre elle. Ah ! Moment divin ! Explosion de sensation, elle aurait pu rester des heures ainsi. Et Kura ne fut pas pris de rougissement en la tenant ! Il faut dire que le ton de la plaisanterie aidait pas mal. Après cette accolade, elle lâcha Sanaki avec un peu de regret, mais il y avait trop de curieuse, il faut dire que gueuler dans un magasin ne passe pas vraiment inaperçue. Elle fit un beau sourire à la rousse, en pensant à la prochaine occasion de la prendre contre elle.

- Bon, les fringues ! Tu as une idée de quoi prendre ... Moi pas en tout cas ... Sinon on fait sos vendeuse, numéro gagnant !!


[Je conseille que Sanaki réponde, puis moi ensuite à Soso ! S'il remarque le sujet. xD]

- J'chuis lààààà !

Au moins, Sanaki avait eu une réponse mais, ou ça "là" ? Elle regarda autour d'elle et vit "quelques" personnes se retourner. Sans doute Kuraragi était-elle là, mais Sana ne pouvait pas la distinguer, toujours à cause de cette marée humaine qui commençait à franchement lui taper sur le système. Ce n'était qu'un magasin, alors pourquoi il y avait tant de monde ? Pourquoi était-ce si intéressant de se pavaner dans les rayons et d'avoir une garde-robe de plusieurs kilos si il y avait des vêtements qu'on ne mettait jamais ? Bon ok, il n'y avait pas que ça à Etiopia, et encore heureux, mais pour qu'il y ait tant de monde, il devait y avoir quelques accros au shopping quand même ! Franchement, à quoi se sert de gâcher son argent dans des fringues inutiles ?

Ce raisonnement échappait totalement à Sana, peu importe à quel point elle essayait de le comprendre. *Espérons que ça soit plus came à l'étage vêtements parce que là...* se dit la japonaise, mais elle n'eut pas le temps de finir sa pensée parce que Kura venait de se jeter à son cou, sans doute heureuse de la retrouver. La japonaise rougit légèrement tout en appréciant l'initiative de Kura de s'être jetée à son cou.

- Owi pas perdue ! Je reste collée à toi comme ça je ne me perds plus dans se labyrinthe de vêtement et de foule.

Et Kura se serra encore plus fort contre elle ! La sensation était très agréable pour Sanaki qui ne put s'empêcher de glisser ses mains autour de la taille de Kuraragi, tandis que les rougeurs sur ses joues disparaissaient. Finalement, l'ex-militaire la lâcha et le regret apparut sur le visage de Sana, qui aurait bien voulu que ça dure un peu plus longtemps, mais qui fut bien vite effacé par le magnifique sourire qu'elle reçut en compensation, et qui lui arracha un sourire aussi.

- Bon, les fringues ! Tu as une idée de quoi prendre ... Moi pas en tout cas ... Sinon on fait sos vendeuse, numéro gagnant !!
" Pas trop, mais on verra bien ce qui nous plaira, au pire. Les vêtements sont au 1er étage, on y va ?" demanda-t-elle sans arrêter de faire un fabuleux sourire à Kura.

[ xD Je pense qu'il va le remarquer, il est pas bigleux ]

- A l'étage ... Parce qu'il faut monter des escaliers en plus ? Là, tu vois, je rêve d'un bazooka et ptchouuuu ! Dans la foule ...

Le pire, c'était qu'elle était presque sérieuse ! Non mais c'est vrai en plus, elle avait déjà testé cette redoutable technique, tu souhaites passer, tu es pressée. Il y a au moins tout un quartier pékinois devant toi, il suffit de sortir une mitrailleuse et le miracle se fait ! Telle une nuée d'insecte tous les gêneurs se carapatent plus vite que les sprinteurs américains ! Bon, il faut dire que c'était en zone "hostile" et territoire "ennemi". Ces pauvres filles n'avaient rien fait de mal juste elles faisaient du shooping, aussi nu-nuche soit-elles à s'extasier devant des objets. Kuragari s'avança vers les escaliers, en jetant un regard noir à celles qui les fixaient encore. Sanaki et elle ne sont pas des bêtes de foire non plus ! Regardez elles hurlent dans un magasin regardez ! Mais en attendant il leur avait fallu peu de temps pour se retrouver, agréable moment d'ailleurs, elle avait bien aimé lorsque la rousse avait passé ses mains sur sa taille.

- Je déconne bien sur, mais l'idée y est par contre...

Kura s'arrêta de parler et d'avancer également, elle voulait prendre la main de Sanaki, par simple prétexte de ne pas la reperdre, mais aussi pour profiter. Elle n'avait pas l'air d'avoir mal pris le câlin surprise, et l'avait même apprécié ! Sauf si les yeux de Kuragari lui ont joué un tour, car il lui a semblait qu'elle avait un regret à voir l'ex-militaire la lâcher de ses bras. On a toujours dit, qui ne tente rien, n'a rien ! Donc elle glissa sa main vers celle de Sanaki et pris sa paume chaude et ajouta avec un clin d'œil.

- Pour éviter de nous reperdre dans cette foule.

Peut être Sanaki allait mieux percevoir les sentiments de Kuragari à travers le clin d'œil complice, mais il ne faut pas trop en demander. Disons alors qu'elle prépare le terrain et met des indices évident ... Il reste à voir si la rousse se met sur la défensive ou ne proteste pas, voir va de l'avant ! Et ce serait magnifique ... Enfin, les deux filles arrivèrent à l'étage, il y avait moins de monde, mais qu'on tourne la tête à droite ou à gauche on voyait des petits groupes de personnes. Néanmoins, on pouvait faire dix pas sans esquiver une fille ou nager dans de la foule.

L'expédition commence ! Quels vêtements prendre ! Ils y en avaient des pas mal, mais rien qui attirent réellement l'oeil de Kuragari, rien qui ne lui plu réellement ... Et elle ne se sentait pas de les essayer tous en plus, ni de regarder en détail chaque vêtement, elle ne voulait pas y passer toute l'après midi. Une idée judicieuse serait d'appeler une vendeuse, il doit bien en avoir !

La vendeuse ne se fut pas attendre, ça c'est du service. Elles doivent avoir dans l'oeil un radars spécial qui détecte les paumées ! Mais bon. Bien souvent il leur manque le langage courant. C'est un point de vue un peu moqueur de Kuragari, mais n'ayant pas le gout et l'habitude de faire les magasins, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle cherchait, ni même ce qui lui allait comme habits. Du coup ce que disait la vendeuse lui paraissait bien abstrait. Mais il y avait de enthousiasme ! Ce qui plu à Kuragari, la vendeuse devait surement commencer son travail, et donc avec la fougue des débuts. Ou alors la passion du vêtement. L'ex-militaire fut presque sûre qu'elle n'était pas comme les vendeuses qui cherchent à vous faire acheter n'importe quoi en vous flâtant, même avec un slip sur la tête. Kuragari jeta un coup d'oeil au badge. Sofia.

En tout cas, Sanaki ne semblait pas difficile sur ce qu'elle voulait. Et elle semblait oublier que c'était pour une soirée, et non pour aller se battre ou faire une ronde de garde. Kuragari se promis intérieurement de la sortir de ce cadre dressé. Quand à elle ... Elle ne voulait pas du noir ! Ah ça non ! C'est fini les couleurs de deuil, elle n'allait pas à un enterrement. De l'original, voilà ce qu'elle voulait. Enfin se démarquer. Etiopia était un beau village, mais tristement monotone. Des fantaisies, même à travers les habits, lui permettrait de sortir de cette monotonie. Mais qu'est-ce qui sort du banal en habit ? Sofia est là pour ça.

- Hum ... Je suis bien curieuse de voir vos vêtements hors de l'ordinaire. J'aimerai bien trouver un ensemble fantaisiste dans la forme et couleur, sans pour autant être en fluo hein.

Espiègle, elle lança un regard sur Sanaki, qu'est-ce qu'elle pourrait lui faire comme taquinerie ? Juste pour l'embêter. Kuragari la voyait bien en dos nue, enfin juste parce qu'elle avait envie. Pour elle, Kuragari se rappela après coup qu'elle aimait bien les tuniques. Aussitôt, elle ajouta à l'attention de Sofia :

- Oh ! Si vous avez des tuniques originales je veux bien, je ne sais pas si c'est le vêtement qui me va le mieux ... Mais j'aime bien. Quand à la rousse là, d'un coup de tête Kura désigna Sanaki et s'approcha de la vendeuse pour s'en faire une complice, t'en pense quoi d'un dos-nue ?

Kuragari était passée du vouvoiement au tutoiement, à vrai dire, le "vous" la gonflait. Et la jeune femme devait se sentir vieillie par le "vous". En plus, elle voulait s'amuser, espérant que la vendeuse allait suivre son plan taquin. On dit, qui aime bien châtie bien, pour autant dire la rousse n'était pas péjoratif. Elle n'avait simplement pas su dire "mon amie", car elle ne le pensait pas. Pour aller aux côtés de Sofia, Kuragari avait du lâcher la main de Sanaki, mais ce n'était pas grave, elle la reprendrait tout à l'heure, elle aimait bien faire ça. Sentir le contacte de la main progresser jusqu'à la saisie. Après, c'était bien, néanmoins la sensation était autre.

- Hum ... Je suis bien curieuse de voir vos vêtements hors de l'ordinaire. J'aimerai bien trouver un ensemble
fantaisiste dans la forme et couleur, sans pour autant être en fluo hein.

Sanaki sentit le regard de Kura se poser sur elle, et se demanda ce qu'elle allait bien faire. Sans doute une petite taquinerie, vu son caractère.

- Oh ! Si vous avez des tuniques originales je veux bien, je ne sais pas si c'est le vêtement qui me va le mieux ... Mais j'aime bien. Quand à la rousse là, d'un coup de tête Kura désigna Sanaki et s'approcha de la vendeuse pour s'en faire une complice, t'en pense quoi d'un dos-nue ?

Et voilà ! Sana n'avait jamais essayé de dos-nu, mais elle savait qu'il était possible que ça lui aille bien, et malgré sa pudeur, elle avait bien envie de tenter l'expérience.

Un modèle fantaisiste ? Je vois, je vois. Et votre amie, si je lui trouve un dos nu élégant mais aux couleurs un peu moins chatoyantes, ça vous irait ? Je veux dire, je suis persuadée que j'ai moyen de vous trouver quelque chose de complémentaire.

Quelque chose de complémentaire ? Cela plut aussi à Sanaki. Car c'était un peu la vérité, elle et Kura étaient complémentaires, c'était du moins l'impression qu'elle avait. Quoique, des fois, elle pouvait se lâcher et être comme Kura, voir pire... Mais ça ne lui était encore jamais arrivé, mais elle espérait profiter de cette soirée pour se laisser aller un peu, et montrer qu'elle n'était pas toujours coincée, surtout qu'elle détestait ce côté de sa personnalité. La rouquine ne remarqua même pas le clin d’œil que la vendeuse leur avait adressé.

En termes de tuniques j'ai un large choix, en ce moment c'est sur les tons du printemps, le vert, le rouge et les liserets sont à l'honneur. Promotion sur les ceintures de soie, retouches gratuites ! Permettez ?

La vendeuse se mit à marcher et jeta un coup d’œil à Sanaki et Kura. Elle sourit, prit une mine enjouée, joignit ses mains, en déclarant :

Si c'est pour une soirée on peut aussi tenter dans les thèmes opposés, genre jour / nuit, feu / eau. L'une sage ... et l'autre plus enjouée. Qu'en pensez vous ? En tous cas je me joins effectivement à votre idée de tunique, cela va très bien avec votre silhouette. Pour l'autre robe, et bien, c'est à tenter je dirais. A moins que d'autres idées ne vous viennent ?

En se rendant compte du regard que lui lançait la vendeuse, le regard d'une jeune fille curieuse qui attendait avidement la réponse, la japonaise, légèrement gênée, sourit et répondit :

- Le côté complémentaire me convient très bien, et tant qu'à faire, si je suis dos-nu, pourquoi ne le serait-elle pas aussi ? elle regarda l'ancienne militaire, puis reprit : Mais ça risque d'être un peu compliqué si c'est en tunique... Concernant ma robe, je me disais, avec quelques paillettes ou quelques strass, ça ne serait pas mal...

Sanaki avait décidé de mettre un peu de fun dans ces vêtements, et, même si l'idée venait juste de germer dans son esprit et même si elle savait qu'elle allait être un peu gênée par cet accoutrement, elle était sûre que ça serait mieux ainsi.

Bien bien ! Même si Kuragari n'avait jamais eut de sa vie un intérêt particulier aux vêtements mais simplement des idées flous, la vendeuse Sofia savait transmettre son enthousiasme et passion pour les habits. Elle avait évoqué avec brio la curiosité et l'envie d'essayer des fringues chez l'ex-militaire, et pour dire ! Quel exploit ! Elle qui avant, le matin plongeait une main dans son armoire et jouer à la loterie pour savoir à quoi elle ressemblera la journée. Surtout le "quelque chose de complémentaire" lui fit sourire et donna naissance à une réflexion sur les ensembles d'habits, complémentaire, entre Sanaki et elle. L'idée lui plaisait, et cela se voyait puisqu'elle avait un sourire qui semblait dire : "j'aime cette idée". Le clin d’œil de Sofia dit sourire intérieurement Kuragari, elle aussi ferait bien un clin d’œil à sa rousse sur le mot complémentaire.

La passionnée de vêtement continua son exposé, et pris les devant afin de regarder Sanaki et Kuragari, cette dernière ne compris pas tout de suite l'intérêt de la chose, mais voir dans les yeux de la vendeuse cette lueur d'inspiration lui suffit ! D'ailleurs, l'idée du thème opposé la séduisait ! Que de bonnes idées, la jeune française trouvait Sofia très imaginative et performante dans son domaine. Cette bonne impression favorisera surement d'autres visites afin d’agrandir sa maigre garde-robe. Sofia devait même amusante avec son attitude ! Kuragari souriait et attendait que Sanaki réponde à la question apparemment adressée à elle.

Kuragari couina comme une souris lorsque la rousse évoqua un dos-nus pour elle, avec une expression de visage signifiant : "futée la coquine". C'était l'arroseur arrosé ! Elle guettait une autre occasion pour enquiquiner sa belle, et elle aimait cela, la taquinerie ! La tunique la sauverait surement d'un dos nue, youpi, mais elle n'osa pas demander ce que c'était des strass... Quelle culture limitée ... Elle verrait bien de toute manière !

- Moi dos nue ? Naaaah ! Tunique, c'est bien. Le thème opposée me plait beaucoup ! Enfin l'idée me parait super, pourquoi pas pour Sanaki, vu qu'elle vu des couleurs plus sobre, qu'elle fasse la nuit. Donc avec du noir et gris, la lune il faut y penser, c'est un bel astre. Et je pourrais faire le jour, avec le soleil jaune orangée, et des ton bleu et blanc, le ciel et les nuages.

Finalement, cela se révéla plus amusant et intéressant qu'elle n'y songeait, pour la jeune française faire les magasins c'était une connotation péjorative, il faut dire que la vendeuse était assez unique dans son genre. Elle avait déjà hâte de voir le résulta, en espérant que la vendeuse avait ça en rayon, remarque si elle ne l'avait pas, elle ne l'aurait pas proposé !

Un couinement faisant étrangement penser à une souris survint de la gorge de Kuraragi à la proposition de Sanaki.

- Moi dos nue ? Naaaah ! Tunique, c'est bien. Le thème opposée me plait beaucoup ! Enfin l'idée me parait super, pourquoi pas pour Sanaki, vu qu'elle vu des couleurs plus sobre, qu'elle fasse la nuit. Donc avec du noir et gris, la lune il faut y penser, c'est un bel astre. Et je pourrais faire le jour, avec le soleil jaune orangée, et des ton bleu et blanc, le ciel et les nuages.

Un petit rire vint de la vendeuse, et celle-ci sembla encore plus enthousiaste, ce que Sana avait cru impossible. Puis, Sofia les fixa, l'air plongée dans sa réflexion. Finalement, elle déclara :

Contrairement à vous, votre amie a une carrure qui ne serait pas mise en valeur avec une robe dos nu. Bien que cela aurait pu être tenté, c'eut été un défi amusant. J'aime expérimenter l'inhabituel, c'est une source indémodable d'inspiration, si j'ose dire.

Elle continua avec un regard malicieux.

Donc une tunique aux couleurs vives pour l'une, une robe dos nu aux tons sombres pour l'autre ... intéressant. Alors, nous avons donc

Et sur ce, elle s'en alla dans le dédale d'étagères remplies de vêtements, laissant la rouquine et l'ex-militaire dans un silence religieux, la rouquine ne s'attendait pas à ce départ en trombe et à rester seule avec Kura. Cependant, elle ne lu fut pas longtemps, car Sofia revint aussi vite qu'elle était partie. Avec une tunique, représentant le ciel et l'eau, séparés au niveau de la taille, des fils clairs représentant l"écume, le ciel représentait un coucher de soleil, l'étoile de feu au niveau de l'omoplate droite, avec 2 nuages, longeant du dos jusqu'au flanc. Quelques fils épars ressemblaient à la légère apparition des magnifiques astres de la nuit. Seul problème, le vêtement était un peu trop long, du moins en avait l'air. La vendeuse fit une moue légère.

J'ai eu cette idée en me détendant à la plage, mais j'avais absolument aucune idée et surtout j'avais trop de soie, c'est embêtant je vais devoir retoucher. Il faut dire que je m'étais embarquée sur le thème des dieux égyptiens ... forcément j'avais vu grand. Je me suis donnée beaucoup de mal pour la teinture, j'espère que je ne vais pas l'abîmer.

C'est vous qui l'avez crée ? Impressionnant.

Ah, j'allais oublier. La robe maintenant. Allez hop hop ! Suivez moi !

Elle plia la tunique, puis repartit à nouveau, sans laisser le temps à Sana et Kura de la suivre. Sanaki resta plongée dans la contemplation de la tunique, tout en imaginant la Française avec cette tunique sur le dos. Nul doute que ça lui irait à merveille. La vendeuse revint, avec une étoffe noire brillante cette fois. Elle la déplia, et les jeunes femmes découvrirent une longue robe, une multitude de paillettes pour les étoiles, la lune, d'une blancheur éclatante suivait partiellement le décolleté. L'ouverture au niveau du dos descendaient jusqu'aux hanches. La vendeuse bougea légèrement la robe, et les reflets bougèrent. Elle la replia, puis la confia à Sanaki, et la tunique à Kura, puis déclara :

Vous voulez les essayer ? Il y a une cabine d'essayage juste à l'étage.
A moins que ce ne soit pas dans votre budget, je peux essayer de trouver quelque de plus modeste ...

Sanaki réalisa alors qu'elle n'avait pas regardé les prix, et les regarda. C'était cher, mais elle pouvait largement payer les deux en cas de besoin, car elle n'était pas dépensière de coutume, et avait donc pas mal d'argent.

- Ça me va, j'ai assez d'argent. Puis elle rajouta à l'adresse de Kura : Si tu n'as pas assez d'argent, je peux parer ta tunique.

Sofia, la vendeuse était le modèle même de l'enthousiasme ! Et la métaphore ne s'arrête pas qu'au jeu de mot, incroyable. Soit les clientes devaient être toutes les mêmes et sans goûts originaux, soit cette vendeuse était une boule de nerf concentrée de bonne volonté et d'énergie. Dans les deux cas elle était entraînante ! A l'entente de la réflexion sur sa carrure, Kuragari leva un bras et gonfla son biceps à la manière d'un culturiste, et elle poursuivit sa "démonstration" de force en grognant, bien que son grognement ressemblait plutôt à un rire étouffé. Elle n'eut pas le temps d'approuver leur demande à la vendeuse que celle ci avait déjà disparue entre les rayons à la vitesse de l'éclaire. Kuragari lança un regard amusé vers Sanaki, elle avait l'air complètement sur le cul, il faut dire qu'elle ne devait pas s'y attendre, tout comme elle. Sofia les avait royalement planté, c'était ce qui amusait le plus l'ex-militaire. Elle avait du caractère cette Sofia ! Enfin, le "tête-à-tête" ne dura vraiment pas longtemps, la vendeuse au pas vif était déjà de retour, avec un bel habit plié dans ses bras.

C'est avec son tour de main remarquable qu'elle le déplia, Kuragari fut tout de suite séduite ! L'habit était vraiment magnifique ! Quel travail précis, et .... wahou ! Pas de mot en fait ! Sanki souligna que c'était impressionnant, mais Kuragari pensa que c'était démentiel. Sofia était vraiment une passionnée, la française laissa ses yeux longtemps sur le tissu vraiment beau. Rhâ ! Dommage qu'elle était petite ! Mais non ! Pas le temps, La Sofia est déjà partie, tunique déjà pliée et la vendeuse encore disparue ... Kuragari rigola :

« Quand Swifer passe, la poussière trépasse ! C'est une sur-active celle là, mais sympathique. Tiens, elle revient ! Wahou !»

En effet, le vêtement qu'elle rapportait était vraiment beau. De quoi rendre jalouse toute fashion victime ... Encore faudra-t-il qu'elles s'intéresses aux créations autres que dans un cadre de mode. Mais bon, qui dit sublime, dit chère ... Un oeil discret alla vers le prix. Quand même ! Kuragari réfléchi trente seconde, elle avait combien sur elle déjà ? Pas assez ... La poisse. Sanaki ne sembla pas très gênée par le prix par contre, et lui sauva surement la mise.

« Sana, je n'ai pas retirer de sous ... Mais promis je te rends ce que je te devrais après ! (en nature ! xD) » Puis elle s'adressa à la vendeuse. « Yeah on prend, c'est vraiment du beau travail ! »

Kuragari songeait déjà à Sanaki dans ce vêtement qui lui irait surement à merveille. Elle s'avança et pris la tunique délicatement, le tissu était agréable au toucher, et semblait léger. Depuis combien de temps elle n'avait point mit d'habit autre que des uniformes de militaire ! Whaaa elle ne savait même plus ... En fait, ce qui la réjouissait le plus ce n'était pas l'habit en question, ni l'enthousiasme de la vendeuse qui se transmettait à elle, mais le fait d'être avec Sanaki. Tout simplement. Elle commença a se diriger vers les cabines d'essayages et demanda à la vendeuse.

« Par contre si la tunique est trop longue, je vais avoir besoin de vous pour réajuster. »

« Sana, je n'ai pas retirer de sous ... Mais promis je te rends ce que je te devrais après ! (en nature ! xD) » Puis Kura s'adressa à la vendeuse. « Yeah on prend, c'est vraiment du beau travail ! »

Sanaki, contente de pouvoir aider Kura, suivit cette dernière vers les cabines d'essayage, plongée dans la contemplation de sa robe. Ce vêtement était si beau qu'elle avait peur de faire tâche en le mettant. Il était si doux, en plus... Elle n'avait jamais quelque chose d'aussi doux. Par contre, la tunique irait sans doute à merveille à l'ex-militaire, surtout quand elle serait réajustée, car elle semblait trop grande. Elle releva la tête, sortant de ses pensées en entendant la voix de Kuraragi.

« Par contre si la tunique est trop longue, je vais avoir besoin de vous pour réajuster. »

Pour les réajustements, pas de problème, je peux faire ça sur place en prenant vos mesures, ou bien si vous avez un peu plus de temps je fais les retouches tout à l'heure, comme ça vous avez le temps de continuer de flâner, comme vous voulez. N'hésitez pas à regarder le reste des articles, ceintures, chapeaux, manteaux ... On a des promotions sur les imitations de vison !

Toujours aussi enthousiaste, Sofia dit ces phrases en quelques secondes, avec un ton qui entraînait à être autant enthousiaste, et surtout autant joyeuse.Sana se gratta la tête en se demandant comment c'était possible. Elle poussa un soupir léger et sans doute inaudibles pour les deux jeunes femmes. Elle regarda l'heure. Il était 16h. Elle avaient encore quatre heures devant elles avant de retrouver Minami. Elles avaient le temps, et peu importait pour la rouquine. Elle en parlerait donc avec Kura.

Mais j'allais oublier, mademoiselle, vous souhaitez également essayer la vôtre, ou vous attendez d'abord de voir le résultat sur votre amie ? demanda Sofia, toujours avec cet incroyable entrain, à la rouquine.

- Je pense qu'il vaut mieux essayer en même temps, vu qu'il y a deux cabines, et qu'elles sont libres. Si ça ne vous gêne pas, bien sûr. dit-elle.

Pourquoi si ça ne vous gêne pas ? Car il y avait peut-être une raison si Sofia n’avait pas proposé cette solution. Ou peut-être juste d'une petite étourderie. Enfin, il valait mieux être sûre, et prendre les devants. Bref, Sana s’engagea tranquillement et lentement vers les cabines d'essayages, en se demandant si cette dernière parole n’allait pas être jugée bizarre, tout en espérant que ça ne soit pas le cas.

.. Vous vous êtes connues comment ?

Pourquoi demandait-elle ça ? C'était pourtant le genre de questions qu'on posait à un couple. Un couple... Sana se figea et devint brusquement rouge comme une tomate, et fut heureuse d'avoir le dos tourné, et que les 2 jeunes femmes ne puissent pas voir son visage. Ce n'était pas que ça ne lui plairait d'être en couple avec Kuraragi, au contraire... Mais que le sujet soit abordé si brusquement, et par une personne qu'elle connaissait à peine, et qui, de plus, n'avait pas à s'intéresser à ce genre de choses, et qu'en plus, elle ait mis dans le mille en quelque sorte... C'était cela qui faisait que Sanaki était rouge comme une tomate - enfin plutôt, comme ses cheveux .

Je veux dire ... vous connaissiez ce magasin avant ?

Sana se racla maladroitement la gorge.

- Non, j'en avais entendu parler mais je n'était jamais venue ici... Je suppose, qu'on devrait aller essayer nos vêtements, maintenant.

Et elle s'esquiva en allant dans la cabine d'essayage. Une fois rentrée, elle s'appuya contre le mur en poussant un soupir de soulagement et se regarda dans le miroir.*Je suis vraiment très rouge... Il va falloir que je me calme avant de sortir de cette cabine.* Elle poussa un soupir et commença à se changer.

Kuragari était toujours surprise de voir Sofia débordante d'énergie, c'était pire que les piles duracel !! Elle ne dure ni trois, ni quatre ni cinq plus longtemps, mais au moins dix. Une surprise continuelle de voir la vivacité de la vendeuse certes, mais une agréable surprise, ce n'est pas une mauvaise surprise dans le sens où Sofia serait épuisante à force de sautiller de partout, à parler, à aller comme ça vient, pire qu'une tornade, pire que les cataclysme, plus rapide que l'éclair et la team rocket, la vendeuse ! Bien que Kuragari ne comptait pas vraiment flâner. Sanaki n'eut que le teps visiblement de soupirer avant de se faire attaquer à coup de demande d'essayage, la jeune française aurait bien rit, mais elle craignait que la rousse soit un peu ennuyée de l'omniprésence de la vendeuse. C'est peut être pour cela qu'elle avait soupiré ? Ou qu'elle était fatiguée, ennuyée ... Blasée !

Tout de suite l'alarme chez Kuragari est sonnée ... Elle se soucierait presque, non c'est une certitude, plus de Sanaki que d'elle. Et c'est que cette ... question ! Arriva aussi délicatement qu'un moucheron sur le postérieure d'une vache ! Mais un rajout de phrase corrigea ses paroles, le coup de fouet sur l'arrière train pour chasser l'insecte qui avait déjà eut le temps de laisser sa marque ! Car un détail n'avait pas échappé à Kuragari, déjà qu'elle gardait la rousse à l'oeil pour vérifier si la vendeuse la gonflait, mais là c'était carrément une statue ! Bien qu'elle aille le dos tourné, la française eut presque envie de débarquer sous ses yeux et de faire "coucou, jacques à pas dit de ne pas bouger".

Mais hélas, l'ex-militaire se rendait compte qu'elle même avait les jambes un peu trop attachées à leur position ! Ok elle était soucieuse, elle apprécie Sanaki, mais la ... Ce fut un beau réveille, comme si on lui avait jeté un grand seau d'eau glacée ! Qui réveilla que trop bien ses pensées et souvenirs d'un moment. La rencontre sous la pluie, les bains, les discussions. La rousse rattrapa la question, et s'enfuit dans une cabine. Kuragari, sourit alors à Sofia.

« Faite le mieux ? Je la mets et vous ajustez directement pour un résultat précis non ? Juste je me change et j'arrive ! »

Kuragari ne laissa pas le temps à la vendeuse de trop lui parler, craignant un peu une autre mouche, et elle s'en alla dans une cabine. Par chance elle avait gardé un timbre de voix normal et des joues non rougies. Sans attendre, elle se changea en prenant grand soin à l'habit, pour ne pas le laisser traîner sur le sol. Et elle sortie en faisant un clin d'oeil à la vendeuse.

« Voilà, je vous laisse faire. Pas de soucis pour le temps, enfin pas pour moi. Mais j'aimerai ne pas rester debout une heure non plus, j'ai beau avoir du temps, je n'ai pas la patience qui va normalement avec ! » Et elle se mit un peu à rire à sa bêtise.

Sanaki était déjà changée, mais n'arrivait pas à sortir de la cabine. Elle écouta silencieusement la conversation, en tentant de calmer son cœur qui battait la chamade. Il ne s'était pas passé grand-chose et pourtant, elle n'arrivait pas à se calmer. Elle soupira et se regarde dans la glace. elle n'en voulait pas à Sofia, ça arrivait à tout le monde se tromper. Mais elle s'en voulait à elle pour garder une tête rouge écrevisse, de la même couleur que ses cheveux ! Elle soupira et secoua la tête. On n’allait pas l'attendre pendant longtemps, elle le savait. Elle soupira tout en se calmant. Quand, au bout de quelques minutes, il n'y eut plus une trace de gêne sur ses joues, elle sortir de la cabine.

La robe lui allait plutôt bien. Le décolleté était joli, et ne faisait pas obscène. La robe soulignait ses formes et les mettaient en valeur. Ses yeux violets s'alliaient parfaitement à sa robe ainsi que son teint pâle. Ses cheveux par contre, ressortait un peu, mais ça donnait un résultat original et plutôt agréable à regarder.

- Je ne pense pas qu'il y ait des retouches à faire... Je suis impressionnée, du premier coup d’œil, vous avez trouvé un vêtement qui colle au thème et me va plutôt bien.

Et la surprise était visible sur son visage. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas mis quelque chose qui lui allait si bien, et d'ailleurs ça faisait aussi très longtemps qu'elle n'était pas allée dans un magasin de vêtements. Un peu plus de deux ans maintenant... Elle retint un soupir, ayant conscience qu'il pouvait être mal pris, vu la situation.

- Et, euh... Je suis partie un peu vite tout à l'heure, mais je ne vous en veux pas... Ça arrive à tout le monde de faire des erreurs... C'est juste que j'étais pas très à l'aise.

Sanaki avait entendu Sofia s'excuser tout à l'heure, elle avait donc préférer la prévenir qu'elle ne lui en voulait pas.

Ce fut plus qu'étonnant de voir tout à coup la Sofia, la vendeuse plus énergique que la foudre et plus rapide que la lumière, rendez vous tous dans son magasin, ou on vous jette des raisins ! Bref, voir la vendeuse mécanique comme un robot faisait très bizarre, et cela rappelait à Kuragari la raison de ce blanc, et le gène qu'elle a. Elle resta calme néanmoins, et laissa oeuvrer la vendeuse.... Sanaki n'était toujours pas revenue, soit elle bataillait avec son habit, soit elle n'osait pas montrer le bout de son nez. Et c'est ce qui inquiéta la française ... Elle n'aimait pas son habit ? Non, cette possibilité est à écarter puisque la rousse à beaucoup félicité Sofia. Alors, elle est timide et gênée. Ce qui mis un peu plus mal à l'aise l'ex-militaire. Une fois que la couturière lui signala que c'était fini elle alla se changer en adressant un sourire amicale, pour ne pas que la pauvre vendeuse craigne qu'elle aille tout gâcher.

Dans la cabine elle n'ôta point tout de suite le vêtement, et elle s'assit pour respirer. Lorsqu'elle entendit Sanaki parler, un élan de flux sanguin accouru dans ses veines, et son coeur redoubla de battement. Kuragari faisait attention au timbre de la voix ... C'est pas malin, ce n'est pas ainsi qu'elle va se calmer. Respiration, respire Kuragari, respire. Elle avait soudainement en mémoire comment elle avait connu Sanaki, ce qui était anodin et improbable ... Des tombes ... Elle sauta sur ses jambes et entament le changement, puis Kuragari sortie vite fait de la cabine, habillé de nouveau en civile. Même si elle s'était soudainement hâtée, elle avait fait attention à la tunique et marquage de Sofia. En sortant son regard fut fixé sur Sanaki.

« Wahou ! »

Tel fut le premier mot qu'elle prononça ! Elle posa la tunique sur un support près de Sofia et fit quelques pas vers la rouquine, elle lui prit la main et lui fit faire un tour sur elle-même, comme dans une danse où l'on fait valser son partenaire, afin d'admirer entièrement Sanaki. Tout ce que Kuragari pensait n'aurait pas pu être retranscrit avec des mots. On peut dire par contre qu'elle n'avait que des yeux pour Sanaki, et même si un tremblement de terre avait lui elle ne pourrait que fixer la rouquine !

« Tu es magnifique Sanaki ! »

(mes excuses pour le gros retard ...)

Sofia se retourna brusquement alors que l'autre cliente timide finit par sortir habillée de la cabine d'essayage. Une certaine rougeur se faisait encore voire sur le visage de la rousse, mais ça ne gâchait rien au tableau. La robe lui allait merveilleusement bien. Un peu trop même. Un bref instant, la vendeuse fut perdue dans ses esprits ... elle murmura je vous envie. Mais la couturière se reprit bien vite et dit sur un ton enjoué voire un peu trop fort - peut être pour masquer son propre gêne ? - Im-pec-cable !!! Sublime ! Fantastique ! Y'a pas à dire, c'est toujours mieux une fois portée sur une vraie personne. Les excuses qui venaient d'être émises allaient probablement partir dans le vent avec une transition pareille, il faut dire qu'avec une ardeur pareille on pourrait pardonner presque tout. Enfin peut être.

Sans transition elle se tourna vers la soldate qui avait obéi aux ordres de façon quasi ... martiale. Les retouches allaient être rigoureuses et sans accroc, à l'image de son comportement. Ca intimida un peu la vendeuse, qui repensa à ses fautes diplomatiques. Baissant d'un ton, elle laissa pendre ses bras le long du corps, ces bras, ces mains qui jusque là avaient fait preuve d'une activité permanente et insatiable. Sofia semblait attendre quelque chose. En fait, même si les 2 jeunes femmes étaient extrêmement enthousiastes pour ses produits, l'angoisse de la rétractation à la dernière minute planait au dessus d'elle telle un vautour à l'affut de la moindre errance supplémentaire. Tentant de reprendre un peu de substance, notre cheftaine de rayon enchaina avec une voix rassurante, quasi commerciale: Bon, ben ... je fais les retouches de suite, c'est ce qu'on avait dit je crois ? Allons y alors.

Sofia alterna du regard entre les 2 amies. Kuragari était à présent en extase, à un tel point qu'elle se demanda si elle avait été entendue en fait. Si ça se trouve elle n'avait même remarqué qu'elle venait de lorgner Sanaki, fût-ce t il involontaire de sa part. Cette dernière se laissait entrainer par la militaire qui faisait le tour de la tenue et de celle qui la portait. N'osant pas les interrompre plus, jugeant qu'il fallait qu'elles se laissent encore plus entrainer par le vêtement, elle s'assied en silence et déplia la tunique avec d'infimes précautions, afin de commencer à faire les retouches ...

[Pas grave tu seras fouté par ma main divine !]

Magnifique magnifique, non ! Ces mots ne suffisaient plus pour décrire Sanaki. Kuragari n'avait eu que ce mot, mais ce n'était rien par rapport à ce qui lui explosait dans la tête. Une tornade, une bouffée de chaleur qui attrape son coeur sans prévenir, sans demander ... Magnifique, ah ! Quel piètre mot, et bien faible, mais elle ne connaissait que celui-là. Bien que, un autre mot, ou plutôt d'autres mots, trottaient dans sa tête, des mots ... Les plus doux, les plus forts. Les plus ... Trois mots, sept lettres. Lorsque que la française avait fait tourner Sanaki ils avaient manqué de s'échapper de ses lèvres, mais elle les avait surpris en plein délit, et sans comprendre pourquoi elle leur avait interdit d'agir ainsi, et bridé ce que son coeur voulait hurler. Sans toujours le comprendre, ni sans vouloir le comprendre.

Kuragari, bien qu'écoutant que peu le fond de son âme, ce qu'elle lui hurle, ignorant même ses battements cardiaques qui avait plus que doublé, elle se sentait d'une forme ... Extra ! Presque plus survoltée que la vendeuse tout à l'heure, prête à tout faire, mais il fallait bien sûr se calmer. Alors ses yeux indépendants des ordres du cerveau se contentaient de fixer la rouquine, bien que l'ex-militaire savait ce que cela insinuait, elle voulait prendre une attitude normale, Sanaki était tellement rouge que ses joues devaient lui brûler à cause de l'afflue sanguin. Ouais, il fait chaud là.

Finalement, ses yeux se soumirent à ses envies, et allèrent vers la vendeuse, qui ré-ajustait son habit, mais sa main n'avait pas pour autant quitté celle de Sanaki. Ah ! Faut pas trop en demander, déjà que les yeux ont fini par obéir, il ne faut pas en exiger autant du reste ! Enfin, ce fut vite dit, Kuragari fixa de nouveau sa belle rouquine, elle céda presque à un élan d'instinct qui lui demanda de la serrer dans ses bras. Mais elle n'en fut rien. Elle en mourrait pourtant d'envie ! Son regard retourna à la vendeuse, fort occupée et concentrée sur son travail, Kuragari replongea ses yeux dans ceux de Sanaki, et avec sa main libre elle lui caressa la joue, puis elle remis en place une mèche de cheveux qui avait glissé sur son visage incroyablement rouge.

On ne peut pas toujours résister à l’instinct et l'envie ! Quelque chose, une petite voix, lui disait en boucle : c'est l'occasion, c'est le bon moment, prend-le ! Ah ! Un homme avait dit un jour, il faut céder à la tentation avant qu'elle ne parte. Alors, pour ne pas regretter d'avoir raté ce moment précieux, Kuragari plaça sa tête sur l'épaule de Sanaki et lui murmura ces mots très distinctement ...

« Je t'aime. »

Sanaki restait droite comme un i, ne sachant que faire. Elle avait beau être extrêmement mal à l'aise - elle ne savait plus exactement depuis quand elle était aussi timide -, elle ne voulait pas que cet instant s'arrête. Cette journée était magnifique, par la seule présence de Kuraragi, mais aussi par le fait qu'elle ait serrée celle-ci dans ses bras ou lui aie tenue la main. Et, désormais, elle était le centre d'attention de Kura. Elle voulait absolument en profiter, surtout que ça pouvait s'arrêter à tout moment. Son cœur battait tellement vite, de gêne et de bonheur, qu'il semblait vouloir sortir de sa cage thoracique. Depuis quand était-elle si sensible au moindre regard, au moindre geste de quelqu'un, en l’occurrence l’ex-militaire qui se trouvait en face d’elle ? Depuis qu'elle était amoureuse, depuis qu'elle l'avait vue. Le rouquine avait déjà compris il y avait quelques temps de cela qu'elle était amoureuse, mais alors qu'elle semblai s'y habituer, son cœur lui jouait encore des tours, la rendant ivre de bonheur au moindre regard, au moindre contact avec la jeune femme blonde, qui, à présent, coulait des regards incertains vers la vendeuse en train de faire ses reprise, sans pour autant lâcher la main de la japonaise.
Sana dut retenir un soupir, l'espace d'un instant, à l'idée que cette fabuleuse journée se finisse. Puis, elle se recentra sur l'instant présent, voulant en profiter un maximum; parce que sinon, elle savait pertinemment qu'elle s'en voudrait. La rouquine regarda celle qui l'aimait, plongeant dans ces yeux gris qu'elle adorait autant. Ce gris chaleureux, vif, qu'elle adorait tant. La main de la détentrice des ces yeux gris vint lui caresser la joue. Au début, Sana crut qu'elle avait la main froide, puis elle réalisa que c'était ses joues qui étaient échauffées. Elle savoura ce contact, aussi bref que doux, avant que cette même main vint replacer une mèche rousse derrière son oreille. La japonaise ne dit rien, malgré le fait qu'elle ait envie de parler, d'exprimer ce que représentait Kura pour elle, la profondeur de ses sentiments, le fait qu'elle éprouve plus que de l'amitié. Elle en avait tellement envie, mais avait peur aussi. Peur que ses sentiments ne soient pas partagés, peur d'avoir mal. Elle avait déjà eu mal, auparavant, sinon elle ne se retrouvait pas ici, à Etiopia. Avoir mal, si c'était pour protéger quelqu'un, cela ne la gênait pas, mais là, c'était juste pour assouvir son propre bonheur, qui, selon elle, ne valait pas la peine. Elle se contenterait de ses petits gestes, ses regards, si il le fallait.
La tête de Kuraragi se posa sur son épaule, avec douceur, mais cela suffit pour la ramener à la réalité. Sana sentait le souffle chaud de cette dernière sur son oreille, et elle entendit très distinctement les mots murmurés :

« Je t'aime. »

Son cœur fit un nouveau bond dans sa poitrine, son sang était comme du bonheur liquide, tandis qu'elle réalisait les paroles que venait de murmurer sa bien-aimée. Elle eut un énorme sourire, et serra Kura dans ses bras, sans vraiment réfléchir. Elle était si heureuse, c'était indescriptible, tellement c'était fort. Elle avait envie de faire tout un tas de choses pour exprimer sa joie, mais pour l'instant, une réponse s'imposait.

- Moi aussi... Moi aussi. finit-elle par dire, sa voix représentant la bonheur immense qu'elle ressentait.


[ désolée, désolée, désolée pour ce monstruuuuuuuuuueux retard ]

[oups, je n'avais pas réalisé que c'était àmon tour ... De toute façon je n'aurais pas eu l'occasion. Je profite de mon joujou pour continuer le rp !]



Si elle s'y attendait, ah ça non ! En arrivant au village Kuragari se pensait enfin morte. Avec presque un grand regret, on l'informa sur la nature du village et sa raison d'être. Jamais elle ne put imaginer qu'elle en arriverai là ... La jeune blonde ne saurais dire ce qui la trouble le plus dans cette journée ... La présence de la ravissante Sanaki est la cause de son trouble, certes, mais est-ce le fait que l'ex-militaire se surprenne à exterioriser ses sentiments qui la perturbe ? Le fait que ce coeur devoué et brisé retrouve un éclat et une puissance dans sa poitrine ? Peu à peu, c'est comme si on dépoussièrer quelque chose, et que l'on redécouvrait sa fonction.

La réponse, orale comme corporelle, de sa rouquine provoqua de vives sensations ... Pour la plus part oubliées et noyées dans le passé... Ce n'est que la voix de la vendeuse qui tira Kuragari hors de son état de méditation. À la base elle avait cédée à ses impulsions trop insistantes, sans y refléchir, ni questionner son état. Non, elle ne regrettait pas son action, loin de ça ... Elle s'était juste livrée sur un plateau à l'amour, source de bonheur comme de douleur. Elle ferma ses yeux un court instant, mais suffisant pour qu'elle puisse se redresser, pour détourner le regard de sa tentatrice et quitter ses bras accueillant. C'est avec un sourire qu'elle s'approcha du comptoire en s'adressant avec admiration à la commmerçante :

<< Vraiment beau travail ! J'en suis encore ... Impressionnée ! >>

Kuragari pris dans son sac ce qui avait l'air d'un porte feuille et le glissa dans les mains de Sanaki, il n'y avait surement pas assez, mais au moins la moitié. Au pire un bon tiers. La jeune femme ne voulait pas s'embêter à négocier qui paye, et combien, alors comme ça c'était arrangé !

<< Tiens, y'aura surement pas assez, mais que je participe un peu ... >> Elle s'approcha de Sanaki pour y ajouter quelques mots avec un sourire à la fois malicieux, et à la fois complice : << Puis, je peux te rembousser en nature. >>

Cette journée n'était guère finie, et les deux jeunes femmes le savaient. Et puis, il y avait la nuit aussi ! Kuragari admira une fois de plus les jeunes améthysts de Sanaki, et elle pouvait deviner comment allait s'orienter le reste et fin de cette journée ... En prévision d'une nuit d'autant plus troublée. Non, rien de grivoit ! Juste, surement, de longues discusions. Après le moment d'un bonheur partagé viendra celui de la peine. La peine certes, mais non pas froide comme Kuragari et probablement les autres ont connu, une peine chaleureuse car une personne, infiniment proche, sera là.