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Fall like an angel ( Libre )

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Ven 3 Aoû 2012 - 11:23

Mon corps en cet instant est d'une lourdeur sans pareil. Je ne sent plus rien depuis le moment où ma tête a heurté ce rebords. Même le sang qui coule le long de mon front ne se fait pas ressentir par mon corps. Je suis comme anesthésié et je tombe... La chute se fait longue, pourtant, l'immeuble n'est pas immense. Dix étages ni plus, ni moins. Que se passe-t-il ? Est-ce ça « mourir » ? Cette sensation de légèreté est unique. Je pourrais presque dire que c'est « agréable ». M'enfin, mourir, pourquoi devrais-je mourir ? Sûrement parce que je désire rejoindre mon frère, après tout, il est mort là, mais il ne méritait pas ça, loin de là. Il n'avait même pas la majorité. Il était trop jeune pour mourir. Il méritait de vivre. Allongé dans ce blanc, tout autour de moi est neutre. Une couleur aveuglante. Je ne sent plus ce sentiment de plongé. Juste une sorte de latence. Je suis allongée ici puis c'est tout.

* Kushina ? *

* …. Q... Qui est là ? *

Doucement, j'ouvre les yeux dans cette illusion qui se forme dans mon esprit refermé sur lui-même. Une ombre se dessine devant moi. Une ombre que je reconnais immédiatement. Enfin... Peu de temps se sera écoulé jusqu'à le retrouver, mais bon, ce court laps de temps est déjà trop pour moi. Devant moi, l'ombre de mon frère se créait. Celui-ci semblant avoir la capacité de pouvoir parler, mais a-t-elle la capacité de me toucher ? Je vais tenter le tout pour le tout. Mon corps se redresse dans cette énorme étendue de blanc, puis j'avance vers cette ombre. Mes bras se font tel des grappins, entourant l'ombre, puis je ferme les yeux. Puis là... la tristesse m'envahit. Mon étreinte se ressert, mais rien ne stop mes bras, ils traversent l'ombre. Ainsi donc, ce n'est qu'une illusion devant moi ? Je ne peux même pas le serrer dans mes bras comme le frère qu'il est ? Pourquoi le destin est si cruel de me narguer ainsi ?

* T.... Taito... *

* Kushi.... Soit forte... Oublie pas qui tu es... *
* M... Mais et toi ? *
* Moi ? Je suis mort... Je n'y peut rien. Dans la vie il y a les faibles et les forts. Quand dans une famille il y a des deux, alors le fort doit vivre pour le faible. Du moins, c'est c'est ce que je pense. *
* Mais Taito... J... Je peux pas vivre sans toi, je veux dire, sans ton sourire, sans tes bras... C... Comment faire ? *
* Ne m'oublie pas tout simplement, voilà la solution. Imagine que je te regarde toujours, que je suis proche de toi. Puis voilà, tout ira bien, tu es Kushina Yuri... L'élément fort de la famille, alors sourit pour moi. *
* …. J...* Je prenais une grande respiration pour alors lui dire, le ton confiant. * Bien.... *

Alors que l'ombre me prenait dans ses bras, les siens traversant mon corps, j'ouvrais les yeux, laissant la pièce et l'ombre disparaître. Adieu blanc pur, bonjour couleurs de la vie. Je m'éveillais dans ce monde, étant tombé de ce portail sans le savoir. Le sang ayant stoppé de couler, mon visage était souillé à moitié par ce liquide carmin. Depuis un moment, j'étais allongé, mais je sentais lors de mon réveil comme une sorte de présence.

«  .. I... Il y a quelqu'un ? »
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Jeu 9 Aoû 2012 - 0:36
La forêt...un monde, ayant ses propres codes, ses propres règles, plusieurs coeurs qui en faisait sa source, son souffle qu'était le vent, le bruissement des arbres qui murmurait ses paroles. La terre noire et nourricière, la sève qui trans mettait la vie, les bruits des animaux qui en faisant l'âme. Tala le ressentait chaque jour, à chaque instant, la forêt faisait un tout d'on elle était un fragment, l'été c'était installé et son domaine chantait une autre mélodie.

Au bord de l'entendu aqueuse dans lesquels baignaient plusieurs les arbres, Tala c'était allongée pour une petite sieste, Kosumi qui avait tout d'un jeune loup maintenant lui servait d'oreiller. La petite dernière qui ne devait pas plus vieille que kosumi s’appelait Nokomis, son pelage blanc et ses yeux d'un ambre très clair collait parfaitement à son prénom qui signifiait fille de la lune. Elle était venu un matin sortit de nulle part et Kosumi l'avait de suite prit en affection. La gardienne l'avait accueillit et formait une sorte de meute improvisée. Blottit contre son flanc, Nokomis releva la tête qu’elle avait poser sur son ventre et tendit les oreilles, Kosumi fit de même. Ce fut au tour de Tala d'ouvrir les yeux, elle venait de ressentir une sensation anormale, ce fameux sixième sens énigmatique qui lui faisait pressentir que quelque chose était arrivé à etiopia. Ou plutôt à quelqu'un, en temps normal ce genre d’afflux ne se produisait pas quand des nouvelles venues franchissait le portail, sauf quand...la rescapée était mal en point.

'' Kosumi, Nokomis partez devant ''

Les deux loups se relèvent de concert pour courir direction la sortit de son domaine, Tala était la gardienne de la forêt, de ce faite, elle ne la quittait presque jamais. Pour lui faire quitter son domaine, il fallait soi t une solide raison soit une envie de sa part. La louve noire ce leva alors à son tour, elle n'aurait pas le temps de se changer, elle portait un haut de bikini noir et comme tout pantalon, des guêtres typiques de ceux amérindiens qui laissait voir son bas de maillot de bain. Ses rubans blancs qui emprisonnaient les mèches qui encadraient son visage étaient décorés de plumes de faucon, Tala ne se posa pas plus de question sur sa tenue et fila à la suite de ses loups.

Kosumi et Nokomis filait bon train, et arrivèrent rapidement en vue du portail, humant l'air il avait sentie de loin l'odeur du sang. Le loup brun intima à la petite louve de ne pas approcher plus et s'avança prudemment vers le corps allongé. Kosumi renifla la personne, beaucoup d'odeur se mélangeait dans son museau mais en reconnaissait chacune. La louve blanche estimant le danger potentiel passé, elle trottina vers la personne et ce mis à renifler la plaie pour ensuite la lécher doucement. Nokomis était une louve des plus gentilles, une boule de tendresse qui ne montrait jamais les crocs, qui ne faisait apparemment pas la différence entre les humains et les siens. Kosumi la fit brusquement reculer de la tête, la jeune femme venait de bouger et de formulez une phrase. Par prudence, le loup brun dévoila ses crocs et grognait légèrement, c'est à ce moment que Tala venu vers la jeune femme en faisant reculer son loup.

'' Tout doux Kosumi. Mademoiselle ? Sa va ? ''


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Tala Valerius
Âme, Corps et Esprit d'Etiopienne ♞
Tala Valerius
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Genre IRL :
  • Féminin

Age : 34
Messages : 82

Identité
Age: 21 ans.
Origine: Indienne.
Métier: Eclaireuse du ZEPHIRE
Tala Valerius
Ven 10 Aoû 2012 - 16:16
Tomber, voilà une chose qui est étrange, voir même agréable. Un sentiment où le froid se fait tellement mordant qu'avant la brûlure on sent une douce chaleur nous envahir. Respirant calmement, je reprenais mes esprits. Finit le doux rêve, l'absence partielle. Je revenais à ce monde réel qui allait être un nouveau. Je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer, mon corps se jugeant mort, mais non, je ne l'étais pas. Mon corps était bel et bien vivant. Là, réel, en vie. Mon souffle encore faible, mais au fond, ce n'était pas plus mal. Je semblait réapprendre à respirer, telle la première fois quand on est bébé. Je reouvre les yeux pour alors apercevoir comme une ombre. Dès lors, un bruit se fait entendre. Un canidé qui plus est. Sans ajouter quoi que ce soit, une voix féminine se fait entendre par la suite, calmant le loup visiblement sur ses gardes. Je suis encore dans les vapeurs, mais je peux répondre à sa question.

«  J... je vais … Bien ? O... Où suis-je et aussi... Qu'est-il arrivé ? »


Bonne question, car à part me rappeler de la mort de mon frère, je ne me souvenais plus de la cause. Pourquoi ais-je ce sentiment de souffrance sans que je sache pourquoi ? Je me frotte la tête voyant par la suite mes doigts maculés de sang. Aie... Du sang, je sent comme un tambour frapper ma tête, comme si on hurlait dedans. Je pose par instinct mes mains sur mon crâne pour les faire cesser, mais en vain. Je plisse les yeux, souffrant. J'ai mal.. Mais pourquoi ?

«  … J... »


Dur à avouer ? Oui. Mais bon, il faut d'abord que je sache où je suis. Comment ais-je échappé à cette chute ? Puis où est l'hôpital. Tant de questions... Je ne savais pas par où commencer. Peut-être devrais-je aller me soigner avant toute chose, après tout, le sang coule encore légèrement.

«  J... Je crois que j'ai perdu la mémoire... »


Voilà une révélation des plus ennuyante pour moi du moins. Je me sentais comme avec un manque en moi. Quelque chose manque dans ma tête, je me sentais comme un puzzle où il manquait des pièce. Idiot n'est-ce pas ? Pourquoi c'est les conséquence de cette chute visiblement.
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