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Elle ne viendra pas... [suite - Adelaïde & Kassie] - CHAMBRE de

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Mar 13 Aoû 2013 - 1:17
On vient d'ici : https://yuri-etiopia.1fr1.net/t2745-elle-ne-viendra-pas-libre#44067

La chambre est telle que je l'avais laissée à mon départ, mon bureau est toujours aussi désordonné, des vêtements, que je n'ai pas ramassé depuis mon arrivée ici, prolifèrent joyeusement sur le sol comme le feraient des mauvaises herbes. Si j'avais su que je ramènerai quelqu'un, j'aurais mis un peu d'ordre mais comment aurais-je pu prévoir qu'une invitée me raccompagnerait ?
J'invite Adelaïde à rentrer et lui indique la direction de la salle de bain où elle pourra se débarrasser de ses vêtements trempés.

- Cette porte là, c'est la salle de bain, je t'apporte des vêtements de rechange.

Je passe de l'autre côté de la pièce où se trouve mon armoire. Mes vêtements sont bien entendu trop grands pour elle, mais je déniche un vieux t-shirt qui devrait faire l'affaire, ainsi qu'un short de sport. Ce n'est certes pas d'une très grande classe, mais c'est tout ce que je peux lui offrir.

- Prends ça, je me procurerai d'autres vêtements en attendant que les tiens arrivent.

Ce faisant, je pose les vêtements juste à côté de la porte. Puis, me rappelant la promesse faite tantôt, je me rends dans le petit coin qui fait office de cuisine pour y préparer du chocolat chaud.
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Mar 13 Aoû 2013 - 18:19
Adelaïde suivait Nanaho sans un bruit, sans cesser de regarder tout autour d'elle les passants, les grandes personnes qu'elles croisaient sans les toucher. Ce qui l'a surpris de premier abord, c'était l'absence total d'homme. Ce qui arrangeait plutôt bien la petite fille, qui ne souhaitais plus en voir un seul de toute sa vie. Plus jamais elle ne pourrait faire confiance à un homme. La race masculine était sa plus grande crainte en quittant le pensionnat pour jeune fille. La voilà rassurée.

La ville était grande, pleine de lumière même par ce temps pluvieux. Les femmes allaient et venaient, un sac ou un parapluie sur la tête. La scène faisait rire la petite Adelaïde qui en oubliait presque l'absence de sa sœur. Elle sentait qu'ici, sur Etiopia, elle pourrait refaire sa courte vie, sans attache. La joie la transportait déjà en imaginant son avenir qu'elle imaginait sans un nuage. Ne lâchant pas la main de la jeune femme à ses côtés, Adelaïde pénétra dans la chambre d'hôtel de Nanaho.

La petite aimait l'atmosphère de la chambre. Des vêtements traînaient par terre, ce qui rassura Adelaïde. Au moins, Naho était aussi désordonnée qu'elle-même.
D'un geste de la main, elle montra une porte blanche à la petite :

- Cette porte là, c'est la salle de bain, je t'apporte des vêtements de rechange. 

Adelaïde vint de se rappeler qu'elle n'avait pas pris un seul vêtement avec elle. Tout était rester au pensionnat. Sous le coup de l'émotion, elle était juste partie avec la sacoche de la vieille femme, et n'avait même pas pensé à emporter ses maigres possessions. Avant d'avoir le temps de réagir, Nanaho avait posée devant la porte quelques vêtements dont se saisit la petite fille :

- Prends ça, je me procurerai d'autres vêtements en attendant que les tiens arrivent

- Avant qu'ils arrivent ? Mais je n'ai que ça !

Adelaïde s'amusait beaucoup avec cette femme. Elle lui lança un signe de la main avant de s'engouffrer dans la salle de bain :

- A tout de suite !

C'est vrai. La petite fille avait toujours portée l'uniforme de son pensionnat. Elle en avait un de rechange, et quelques culottes, mais c'est tout. Elle voulait faire honneur à sa tutrice, et refusait de porter autre chose. Si bien qu'elle ne lui avait rien acheté d'autre. Adelaïde ne voulait pas trop profiter de l'hospitalité de sa nouvelle amie. Elle enleva très vite sa robe et enfila le short par-dessus sa culotte mouillée et passa par-dessus le grand t-shirt qui lui arrivait presque aux genoux, tandis que le short noir les couvrait. La tenue était plutôt confortable. Avant de sortir de la salle de bain, la petite remit sa sacoche et vérifia que l'argent dedans n'ai rien. Elle découvrit avec stupeur que les habituels billets verts s'étaient changés en papier doré. Elle lut sans difficulté l'inscription jaune dessus : L'étio. L'enfant qu'elle était ne se préoccupa pas trop de tout ça et remit l'argent dans la sacoche, pour ouvrir la porte d'un coup.


Adelaïde sortit de la salle de bain, et sentit l'odeur du chocolat chaud fumant. Elle n'hésita pas une seconde à pénétrer dans la cuisine, suivant l'appel du chocolat. Elle s'assit sur une chaise autour de la table, et saisit la tasse sur la table avec ses deux mains. Après avoir goûtée deux gorgées, elle cria presque :

- MERCI NANAHO !!!

Avant d'en avaler le reste de la tasse, tout en dégustant le liquide chaud et sucré couler dans sa gorge.
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Jeu 15 Aoû 2013 - 4:12
[Je viens juste de remarquer que tu choisissais la musique en fonction du contexte xD]


Si j'avais su qu'aujourd'hui je m'improviserai babysitter, j'y aurais sans doute réfléchi à deux fois avant de sortir de ma chambre, mais ce n'est pas si mal que ça finalement, c'est même plutôt amusant. Je n'ai pas vraiment à me plaindre de la fillette qui a suivi mes ordres sans protester même si elle ne les comprenait pas forcément, ou peut-être est-ce la promesse d'un chocolat chaud qui l'avait rendue aussi docile. La pensée fugitive que je ferais une bonne mère m'effleure l'esprit, mais je la repousse aussitôt, à Etiopia avoir des enfants est un luxe que l'on ne peut pas s'offrir. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais est-il possible de concevoir un enfant à Etiopia ?
Je m'égare, l'enfant qui devrait occuper toutes mes pensées pour l'instant, c'est Adelaïde, inutile de penser aux enfants que je pourrais avoir moi-même si cela m'est permis un jour. Enfant qui se demande où diable peuvent se trouver ses affaires.

- Le reste de tes affaires est arrivé en même temps que toi par des moyens... magiques ! Il faut juste que j'aille les chercher à l'accueil.

Je suis passée par la même chose alors je peux le lui affirmer sans l'ombre d'un doute. Je la laisse se changer tandis que je m'occupe du chocolat chaud dont le fumet délicieux envahit bientôt la pièce. Cela faisait longtemps que ça n'avait pas été aussi animé dans cette pièce, n'ayant pas eu d'autre invitée qu'Adelaïde ma chambre était restée froide et triste sans une présence pour l'égailler. Cette gamine est une source de bonne humeur qui suffit à donner à cette pièce lugubre une atmosphère de fête. Cette dernière sort de la salle de bain avec ses nouveaux atours guère reluisants, mais qui ont au moins le mérite d'être secs. Elle-même s'en accommode très bien et me remercie d'une voix retentissante.

- Mais c'est qu'ils te vont mieux qu'à moi ! je m'exclame d'une voix faussement consternée en la regardant de haut en bas.

Je lui ébouriffe les cheveux et lui sert une tasse de chocolat. Demeure le problème de ses affaires et surtout celui de la chambre où elle dormira. L'idée qu'elle se retrouve seule ou rejoigne de parfaites inconnues ne me plait pas. Elle vient peut-être de subir un choc alors il ne serait pas très judicieux d'en rajouter en la forçant à assimiler des visages nouveaux, ce serait déjà bien qu'elle digère les informations que je m'apprête à lui donner sur le lieu où elle se trouve. Ça fait beaucoup de choses auxquelles réfléchir. Je décide de parer au plus urgent et de m'occuper de ses affaires, mais je ne peux pas la laisser seule, on ne sait jamais quelles idées farfelues peuvent traverser l'esprit d'une enfant aussi jeune. Je lui prends le visage avec mes deux mains et la force à me regarder dans les yeux pour m'assurer qu'elle comprenne bien ce que je vais lui dire.

Je vais te laisser seule cinq minutes pour prendre tes affaires, tu me promets d'être sage ?

L'instant suivant je me relève et lui lance un dernier regard par dessus mon épaule avant de sortir. J'ai fait à peine quelques pas que je regrette déjà de l'avoir laissée livrée à elle-même, et si elle choisissait ce moment pour craquer ? Si au moins je pouvais demander à quelqu'un de veiller sur elle pendant que je me charge de ses affaires... Au moment où je formule cette prière, une personne émerge dans le couloir comme si une quelconque divinité m'avait entendue et l'avait mise sur mon chemin. Je me précipite sur elle et lui explique la situation sans interrompre mon débit de parole, pour ne pas lui laisser le temps de refuser.

- Excuse moi, je peux te demander un service ? J'ai laissé une petite seule dans ma chambre, elle vient à peine d'arriver à Etiopia et j'ai peur qu'elle fasse une bêtise pendant mon absence. J'en ai pour cinq minutes, le temps que je récupère ses affaires et lui trouve un endroit où dormir. Elle s'appelle Adelaïde, ce n'est pas une enfant difficile, je suis sûre que tu vas l'adorer. Merci beaucoup !

Ni une, ni deux, je la pousse dans la chambre et détale en direction de l'accueil.
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Jeu 15 Aoû 2013 - 12:59

Comme Kassie était heureuse! Elle venait d'acheter ce qu'il manquait à son armoire secrète: de nouveaux bonbons. Puisque durant sa rencontre avec Hana, elle s'était retrouvée sans aucune sucrerie dans son sac, chose impensable. Mais cette foi-ci, la jeune fille avait vu en grand et choisi un énorme assortiment de couleurs; dragibus multicolores, bonbons piquants et toutes autres sortes de confiseries pleines de colorant, sans oublier quelques sucettes artisanales. Quelle avait même commencé à déguster. *Suculente!* S'écria-t-elle en redécouvrant le goût de la pastèque sous cette forme originale. Sans compter que plutôt que de s'acheter des popcorns au cinéma, ses bonbons aux parfums magiques qui duraient plus longtemps lui convenait parfaitement. Et si Kassie allait faire un tour au cinéma cet après-midi? Cela fait très longtemps qu'elle n'y est pas allée et elle a une bonne réserve de sucreries pour tenir le coup. Elle y réfléchira après avoir rangé son trésor et s'être posée dans sa chambre.

Mais l'aventure ne s'arrête pas la puisqu'elle s'était achetée une fleur! A vrai dire Kassie aime se faire plaisir et s'acheter une fleur de temps en temps en était un. Aujourd'hui, Kassie avait jetée son dévolue sur une orchidée bleue qui n'aurait pas pu lui échapper. Une orchidée, toute simple, longue durée, mais bleu alors évidemment que le choix penchait déjà en sa faveur, mais si Kassie s'en occupée bien, elle pourrait la garder très longtemps!! Et cette idée lui plaisait, à défaut d'avoir un animal de compagnie, Kassie avait choisi les plantes: plus un loisir qu'une passion, mais cela ne posé pas de problème.

Tous les sens éveillaient par la senteur, le goût et la belle vu de ses achats, Kassie était sur le chemin du retour. Tout en continuant de manger sa sucette qui rétraicissait à vu d'oeil. La jeune fille monta les escaliers pour rejoindre enfin sa chambre et se poser un peu. Mais apparemment, le destin, la trouvant trop capricieuse lui mis une jolie fille en travers de sa route.

Quel débit de parole! Cette fille semblait pressée et elle était en train de.. Me confier une tâche? Faire du babbysitting, oulala, Adelaïde? Une enfant? Une nouvelle arrivante à Etiopia et elle allait lui récupérer ses affaires à l'accueil. Kassie lâcha un petit "Oui d'accord.." alors que la femme venait de la projeter tel que l'une des pétales de son orchidée se retrouva au sol.

Kassie se retourna alors. L'enfant, Adelaïde, se trouvait la, seule à attendre, sa mère? La femme que Kassie avait croisée lui semblait jeune quand même et connaissait déjà le lieu. La petite fille l'intriguée. Arrivée si jeune sur cette île, quelle catastrophes, Kassie ne pensait pas que l'on pouvait être si mal, si tôt et s'en rendre compte comme elle, si elle s'en rendait compte.. La petite ne semblait pas avoir peur, heureusement! La gentille femme avait parlé à Kassie avec une voie portante alors Adelaïde avait du tout entendre. Elle ne semblait pas bouger. Une petite tension se faisait sentir alors que Kassie continuer de manger sa sucette, elle aimait beaucoup jouer avec les enfants mais pour ce qui est de savoir en être vraiment responsable... La babysitteuse éphémère espérait que l'autre fille reviendrait vite.

La seule chose que Kassie pouvait faire était de lui proposer un bonbon, mais si elle ne l'acceptait pas? Car vu la bonne odeur qui demeurait dans la pièce, Adélaide à déjà était servit. Mais elles ne pouvaient pas rester à rien faire.

"Je viens de m'acheter plein de bonbons en me baladant dans la ville, tu en veux?" Dit-elle en ouvrant son précieux sac.
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Kassie Rui
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Sam 17 Aoû 2013 - 19:27
L'agitation autour d'elle amusait Adelaïde. La façon qu'avait Nanaho de presser les joues de la petite fille lui rappelait les jolies filles du collège qui jouaient des fois avec elle. Avec son visage rond et ses grands yeux, la rouquine était parfaite pour faire le bébé quand elles jouaient au papa et à la maman.

Bien sûr qu'elle pouvait rester seule cinq minute, non mais ? Ça l'amusait de voir la jeune femme courir dans tous les sens pendant que la petite hochait la tête pour acquiescer silencieusement, tout en riant intérieurement. Elle lâcha sa tasse dans la confusion, qui se brisa par terre, ce qui dut renforcer l'inquiétude de Nanaho. C'est sûrement ça qui la poussa à inviter une inconnue dans l'appartement.

Adelaïde regardait la nouvelle arrivante avec des yeux ronds. Qui était-elle ? En tout cas, elle l'a trouvait très jolie. Elle la trouvait rigolote à sa façon de s'habiller et ne pouvait s'empêcher d'admirer ses longs cheveux noirs. La belle jeune femme se pencha vers elle pour lui tendre des bonbons. La petite fille se retint de jeter un œil vicieux vers la poitrine de la jeune femme et leva un bras pour dire, avec une voix forte :

- Je veux bien ! Merci beaucoup !

Avant de plonger sa main dans le sachet de bonbon et d'en ressortir une poignée de dragibus qu'elle mit dans sa bouche, tout en appréciant l'explosion de saveur et de couleur qui se déversait dans sa bouche. Tout en essayant d'articuler, elle s'adressa à la jeune femme :

- Ch'est trop trop bon !


Une fois les bonbons avalés, elle s'accroupit par terre et interrogea la jeune fille :

- Comment tu t'appelles ?
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Lun 19 Aoû 2013 - 21:34
Je ne perds pas une minute pour rejoindre l’accueil, sachant Adelaïde seule avec cette parfaite inconnue qui a sûrement d’autres obligations mais n'a pas eu d'autre choix car dans ma précipitation je ne lui ai même pas laissé le temps de protester. C’était sans doute culotté de ma part de la mêler à tout ça mais avais-je une autre solution ? Je ne suis pas pessimiste, mais avec une jeune enfant qui ignore la notion de danger, le pire peut se produire. Il suffit qu’elle ait l’idée d’ouvrir un tiroir pour qu’elle en sorte un couteau aiguisé et se blesse sur son tranchant qui s’enfoncerait sans difficulté dans sa chair tendre. Ma cuisine n’est pas un atelier de boucher mais lorsqu’il s’agit d’un enfant, le danger peut prendre tellement de formes différentes. C’est la peur au ventre que je débouche dans le hall et me dirige vers le comptoir où officie une jeune femme à qui j’expose mon problème. Ce n’est sans doute pas la première fois qu’elle est confrontée à ce cas de figure puisqu’elle ne trahit pas la moindre surprise lorsque je lui explique celui d’Adelaïde.

- C’est courant que des jeunes enfants arrivent à Etiopia, en général on les place dans une garderie où ils sont pris en charge jusqu’à ce qu’ils soient en âge d’avoir leur propre chambre... Il existe une autre solution, mais il faudrait que vous vous occupiez vous-même d'elle pendant une période indéterminée.

Elle me propose donc de renvoyer Adelaïde dans un lieu qu’elle ne connaît pas en compagnie de parfaites inconnues ou d'en prendre la responsabilité. J’éprouve un pincement au coeur à l’idée qu’elle puisse s'en aller alors que je commençais à peine à apprécier sa compagnie. Et par dessus tout sa présence m'a donné le sentiment d’être utile à travers des gestes aussi simples que faire du chocolat chaud. En fait, avant son arrivée, mon quotidien s’était résumé à quelques mots : manger, dormir. La vie n’a plus rien à offrir à quelqu’un qui n’en attend rien et tel était mon cas. Cet état d’esprit n’était que trop favorable à une dépression qui gagnait du terrain de jour en jour sans que je fasse quoique ce soit pour entraver son avancée. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il a suffit qu’une petite fille entre dans ma vie pour que je réalise à quel point j’allais mal. Je suis décidément trop irresponsable pour m’occuper de cette enfant, elle serait entre de bien meilleures main dans une garderie. Percevant mon trouble, la femme de l’accueil me propose gentiment de reporter ma décision au lendemain.

- Après tout, rien ne presse, vous m’avez l’air d’une personne de confiance alors je ne vois pas d’inconvénient à vous la laisser. Ce n’est pas la procédure ordinaire mais le sort de cette petite a l’air de vous tenir à coeur.  

Je la remercie et lui promets de lui transmettre ma réponse le lendemain, les bagages de la petite en main, je ne vois plus aucune raison de rester. Le temps d’entrer dans l’ascenseur et d’en sortir moins d’une minute plus tard, je me sens beaucoup mieux. Cette soirée promet d’être enrichissante, et il y a des chances pour que j’en sorte meilleure le lendemain. Il faut encore que j’explique le plus simplement possible à Adelaïde ce qui vient de lui arriver et à quoi elle devra se préparer pour l’avenir, rien de bien délicat puisque les enfants ont des capacités d’assimilation bien supérieures aux adultes. Ensuite, si le coeur lui en dit, je l’emmènerai faire un tour d’Etiopia, je lui ai après tout promis et une promesse est une promesse. Voilà qui sort de l’ordinaire pour quelqu’un qui se contentait d’attendre que les choses se passent en étant aussi active que peut l’être une larve. En approche de la chambre, des rumeurs de voix me parviennent, signe que la personne que j'ai croisée dans le couloir remplit son office. Qui que soit cette fille, elle a choisit de ne pas se défiler, j’ai donc eu raison de me fier à elle et lui en sait gré. J’ouvre doucement la porte de la main qui ne soutient pas la lourde valise contenant tout ce qui reste de l’ancienne vie d’Adelaïde. Une délicieuse odeur de confiserie me chatouille les narines alors que j’entre en jetant un rapide coup d’oeil dans la cuisine où l’enfant se trouve en charmante compagnie. Lorsque je l’ai prise d’assaut dans le couloir, je n’ai pas pris la peine d'examiner cette personne, je prends cette fois tout mon temps pour la détailler et constate qu’elle n’est pas seulement serviable mais aussi jolie. Je réalise soudain avec une grande gêne que ma chambre n’est pas rangée.

- Merci beaucoup de vous être dérangée, je ne savais pas quoi faire et la laisser seule ne m’enchantait pas plus que ça... Vous pouvez vous en aller si vous voulez, ou pour vous remercier je peux vous faire une tasse de chocolat chaud !

Je fais cette dernière offre sur une inspiration, je ne pouvais tout de même pas la laisser partir sans lui avoir offert un gage de ma gratitude, en l’occurence un modeste chocolat chaud. Si seulement un chocolat chaud pouvait résoudre aussi facilement tous les problèmes existant sur terre... enfin sur Etiopia. Puis je remarque par terre les débris de ce qui devait être une tasse, celle que j’avais donnée à Adelaïde.

- Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?
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Mer 21 Aoû 2013 - 15:31

La petite fille regardait les bonbons d'un air suspicieux avant de se jetter dessus avec enthousiasme! Ouf, Kassie était soulagé d'un poids, mais qui pourrait résister à des bonbons sérieusement.. Mais il ne faut pas les accepter de n'importe qui non plus au risque de voir de nouvelles couleurs. Kassie arrivait à la fin de sa sucette dont le bâton de bois se faisait de plus en plus sentir alors qu'Adelaïde vient de remplir sa petite bouche de dragibus. *Elle est trop mignonne!* pensa Kassie avec le sourire. Et cette vision lui rappela brièvement un matin, ou par gourmandise, Kassie et sa petite soeur étaient allées s'acheter des bonbons et c'est alors que la gamine s'était remplis la bouche de petits schtroumpf!
Adelaïde se mît par terre et demanda à la jeune femme son prénom qui lui répondit sans tarder.

"Moi c'est Kassie! Et toi tu as l'air d'apprécier mes bonbons" répondit-elle en rigolant.

Kassie rechercha deux grandes langues de chat et en passa une à Adelaïde pour qu'elle s'amuse avec!

"Attention, sonner l'alerte nous sommes envahis par des gentilles petites filles!" s'exclama Kassie tendis qu'elle brandissait tout haut sa confiserie tel une épée contre l'arme adverse. Il ne faut pas s'amuser avec la nourriture, mais cette envie tellement gamine lui plaisait et lui donner un grand sourire enfantin! Dans toute cette folie il était possible qu'une mèche rebelle soit apparue mais qu'importe; Kassie s'éclatait et on l'aime comme elle est, ou on l'aime pas.
Tandis que les deux filles s'amusaient, voilà que la femme active refît son apparition et la remercia. Kassie se retourna dès qu'elle entendit cette douce voix contre la rapide et stressée de tout à l'heure. Qu'est-ce qu'elle était grande et mince... A vraie dire Kassie ne rencontrait que de très grandes filles, mais il en existe bien des plus petites puisqu'elle était là. Néanmoins, elle semblait avoir un visage plus fin et beaucoup plus gracieux que les précédentes.. Mais heureusement qu'elle n'a pas sauter une nouvelle foi sur Kassie pour obtenir quelque chose sans lui laisser le temps de répliquer, car si elle était tombée sur une autre.. Rien n'aurait été aussi facile!Et voilà que cette femme lui propose de s'en aller alors que Kassie avait prit plaisir à garder pendant ces quelques minutes la petite? Oh non alors, elle ne pouvait qu'accepter son chocolat chaud.

"C'est un plaisir vous savez, Adelaïde est de très bonne compagnie et je me fais une joie d'avoir croisé votre chemin tout à l'heure! Donc si ça ne vous dérange pas, je prendrais bien un de vos chocolat chaud."

Mais Kassie avait oublié quelque chose, du moins elle n'avait pas eu le temps de remarquer la tasse cassée au sol! Un peu prise de panique vu la réaction de notre hôte, voyant que cette dernière était quand même préoccupée et chargée par les bagages de la petite, elle se précipita au sol pour nettoyer tout ce raffut et s'excusa.

"Oh pardonnez-moi, je n'avais pas remarqué ces morceaux de verres qui auraient pu blesser quelqu'un ou pire la petite, je nettoie ça de suite, encore pardon!"

Comment avait-elle pu louper ça?! Même si Kassie ne connaissait pas cette femme, elle lui avait accordé sa confiance et une responsabilité malgré elle, et s'il était arrivé quelque chose lorsque Adelaïde s'est assise par terre ou si elle avait marché dessus?
Kassie s'en voulait et commençait à rougir de gêne.
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Kassie Rui
Sam 24 Aoû 2013 - 9:10
Adelaïde s'amusait beaucoup à jouer avec Kassie. Un nom qu'elle trouvait amusant à prononcer, et aussi beau que le corps de la jeune femme. Elle n'eut pas beaucoup de temps pour jouer à l'escrimeuse avec des langues de chat, puisque Nanaho réapparut en trombe dans l'appartement aussi vite qu'elle était partie, tenant à la main un sac de toile aussi grand qu'une valise qu'elle déposa dans l'entrée.
La petite fille écarquilla les yeux aussi grand qu'elle le pouvait en le voyant. Elle n'imaginait pas avoir autant d'affaire. Dans le pensionnat où elle vivait avec Madame la directrice, elle n'avait besoin que d'un uniforme de rechange et quelques affaires de papeterie pour suivre les cours. Elle restait perplexe devant un si grand sac, qu'elle ne connaissait d'ailleurs pas.

Nanaho commençait à repréparer du chocolat chaud pour Kassie quand elle vit les débris de tasses au sol qu'elle s'empressa de ramasser avec l'aide de la jeune fille. Adelaïde rit intérieurement de voir qu'elle ne se faisait pas gronder. Elle n'avait pas l'habitude de faire des bêtises, mais l'envie pourrait lui reprendre dans ces conditions.
Pendant que les deux femmes s'affairaient sur le carrelage, la petite fille se mit à genoux pour ouvrir le grand sac.


Dedans, elle trouva son éternel cartable en cuir contenant ses affaires scolaires et son uniforme de rechange. Mais ce devrait être tout. Pourtant, sous le petit sac se trouvaient quantité de vêtements et de jouets qu'elle n'avait pas vus depuis des années. Adelaïde avait quitté précipitamment la maison après le drame, sans penser à emporter quelques affaires, avant d'arriver au pensionnat pour jeune fille de Madame la directrice.
En fouillant un peu dans le sac, elle trouva des pantalons, des robes bien trop petites, mais qui lui rappelèrent tant de souvenirs. Des vieux jouets, des cartes à jouer, une ou deux peluches. Elle fut étonnée de retrouver Lapinou, un gros lapin bleu qu'elle n'avait plus vu depuis son enfance. Elle le serra contre sa poitrine. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle ne voulait pas alerter les deux demoiselles de la pièce, alors la gamine se contenta d'un reniflement sonore.

Tout au fond du sac, Adelaïde trouva un objet inconnu. Un gros livre rouge avec une reliure cuir, sans inscription ou décoration dessus. Sur la tranche, elle pouvait lire : «Contes pour enfants ».
Sa mère lui lisait parfois quelques histoires avant que la petite s'endorme, quand elle avait à peine quatre ou cinq ans. Maintenant, elle savait lire bien sûr, mais le souvenir de son enfance gâchée par son père lui faisait mal au cœur. D'un geste vif, la petite fille ferma le sac, et ne sortit que ses affaires d'écoles, son uniforme de rechange et Lapinou. Elle était sûrement trop grande pour dormir avec un doudou maintenant, mais qu'importe.

Des souvenirs lui revinrent en mémoire. Tout ce qu'elle aurait voulu oublier.
Adelaïde voulait retrouver Hilde.
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Dim 25 Aoû 2013 - 0:08
[Désolée c'est pas terrible en fait... J'avais pas trop d'inspi, je me rattraperai plus tard ^^"]

A mon arrivée dans la pièce, je trouve les deux jeunes personnes engagées dans un duel dont les armes sont ni plus ni moins que des bonbons. Cette vision m'arrache un sourire attendri, tant elle est puérile. De toute évidence, la jeune femme savait y faire avec les enfants, elle semblait elle-même être retournée en enfance, chose qui la rendit adorable à mes yeux. Sa méthode était bien meilleure que la mienne, au lieu de la mettre devant le fait accompli comme moi je l'avais fait, elle l'avait distraite et visiblement, c'était très efficace. Mais tôt ou tard il lui faudrait faire face à la réalité, on ne pouvait pas retarder ce moment éternellement et tous les bonbons du monde n'y changeraient rien. Au moins était-elle maintenant dans de bonnes dispositions, je pouvais au moins être reconnaissante à cette jeune femme pour m'avoir considérablement facilité la tâche. Je me tourne ensuite vers Adelaïde, laissant tomber sur le sol la lourde charge que j'ai dû transporter depuis l'accueil, heureusement que l'hôtel dispose d'un ascenseur sinon je n'y serai pas arrivée.

"Tout ça est à toi, tu ne voyages pas léger dis-donc !"

L'incident tasse est heureusement sans gravité, enfin sauf pour la tasse qui, elle, ne s'en remettra pas. Ma réaction a peut-être été un peu excessive, d'ailleurs depuis que mon chemin a croisé celui de cette petite fille, je n'ai pas cessé d'agir de façon disproportionnée. Il va falloir que je me calme ou je risque d'avoir des cheveux blancs ! En faisant de grands gestes de la main, ma façon à moi de tranquilliser la jeune femme qui s'affole à la vue de la tasse brisée, je m'efforce de dédramatiser les choses. Après tout ce n'est qu'une tasse ! Inutile aussi de gronder Adelaïde pour quelque chose d'aussi futile, elle ne l'a sans doute pas fait exprès et de toute manière, je n'attachais aucune espèce d'importance à cette tasse que je n'avais pas touché avant que je ne m'en serve pour le chocolat chaud.

"Aucune importance, ce n'est qu'une tasse, pas une arme de destruction massive ! Par contre fais bien attention en les ramassant... euh... Pardon, c'est idiot mais j'ignore encore ton nom."

Le tutoiement est venu tout naturellement, j'essaie de mon mieux de la rassurer car elle réagit comme quelqu'un qui a commis un crime capital alors que c'est loin d'être le cas, loin de là. Elle a été suffisamment généreuse pour m'aider alors je vois mal comment je pourrais lui en vouloir pour si peu. Son attitude a le don de m'attendrir davantage, je sais maintenant que j'ai affaire à quelqu'un de consciencieux et qui se soucie autant du bien être d'Adelaïde que moi. Et comme elle a accepté ma proposition de chocolat chaud, il me semble que notre rencontre ne s'en tiendra pas là, chose dont je me réjouis car sa présence m'est agréable. Et pour ne rien gâcher, elle est aussi jolie et pétillante, elle a le genre de présence qui me donne parfois envie de sortir mon crayon pour dessiner avec frénésie, comme à chaque fois que je vois quelque chose qui accroche le regard. Une fille comme elle est donc une friandise de choix pour l'esthète que je suis, peut-être la dessinerai-je plus tard, quand la nuit sera bien avancée car ce moment est toujours propice à l'inspiration.
En dehors de la tasse cassée dont je nettoie les débris que je manipule avec précaution avant de les jeter, je remarque aussi la présence d'un sac de bonbons appartenant sans doute à la jeune femme, ils ne pouvaient pas mieux tomber, je ne connais pas de meilleur accompagnement avec un chocolat chaud même si un brossage de dent draconien sera de mise après un tel festin. Elle avait sans doute prévue de les manger seule ou avec dieu sait qui, je m'en veux un peu de l'avoir forcée à en partager avec une petite fille qu'elle ne connaissait pas quand je l'ai l'embarquée de force dans cette histoire de fou.

M'étonnant du mutisme d'Adelaïde, je me tourne vers elle pour voir ce qu'elle fabrique. Le sac est ouvert devant elle et déborde littéralement d'affaires qu'elle retire au fur et à mesure en les considérant d'un air étrange, presque comme si elle les redécouvrait. Je m'agenouille auprès d'elle et l'accompagne dans ses fouilles. A un moment, elle en sort un lapin en peluche qu'elle serre contre elle, je ne peux m'empêcher de sourire devant ce geste que tant d'enfants avant elle ont reproduit. Mais au fur et à mesure qu'elle explore le contenu de ce sac, elle m'a l'air de plus en plus triste. Je suis complètement désarmée face à ce chagrin qui me broie le coeur et ne sais quoi faire pour lui rendre sa bonne humeur. Je cherche dans les yeux de Kassie une réponse car moi-même je ne sais pas quoi dire ni que faire. Finalement, elle arriva au bout de son exploration pour tout remettre à l'intérieur du sac en exceptant son uniforme d'écolière et son cartable, ainsi que son doudou. Mais sa tristesse elle, ne s'est pas envolée, il suffit de regarder son visage qui n'arbore plus aucun sourire. Sans réfléchir je me rapproche d'elle et la serre dans mes bras, ne trouvant rien à dire pour alléger son fardeau.

"Eh là, qu'est-ce qui est arrivé à ton sourire, je ne le vois plus ? Tu sais quoi ? La dame à l'accueil m'a dit que je pouvais te garder avec moi alors on va avoir beaucoup de temps devant nous pour faire plein de choses amusantes !"


Je me surprends à sourire à la perspective de passer du temps avec Adelaïde. Mon sourire va d'Adelaïde à Kassie, et je me rappelle soudain ma promesse de lui faire un chocolat chaud. Heureusement, il en reste assez pour remplir une autre tasse de ce liquide à la texture riche et onctueuse que je sers sur la table en la dirigeant vers Kassie.

"J'espère que je ne t'ai pas accaparée alors que tu t'apprêtais à faire quelque chose d'important. C'est une maigre compensation, mais ce chocolat vaut largement le détour, n'est-ce pas Adelaïde ?"

M'adresser à elle n'exige pas autant d'effort qu'en temps ordinaire lorsque je m'entretiens avec quelqu'un, j'ai tout de même conscience que ma voix est sans doute trop guindée en comparaison du ton maternel que j'emploie avec Adelaïde. Que faire maintenant ? Je pourrais poser des questions à Adelaïde sur l'endroit d'où elle vient ou lui parler à Etiopia mais sa réaction en découvrant le contenu du sac me laisse penser que ce n'est pas une très bonne idée, et en ce qui concerne Etiopia, je préfère attendre qu'elle formule elle-même le désir d'en savoir plus. Tout d'un coup la fenêtre de ma chambre s'ouvre avec fracas et laisse entrer une bourrasque en éparpillant les feuilles qui se trouvent sur mon bureau et envahissent bientôt la pièce. Mes croquis, mon nouveau projet, tout risque de s'envoler par la fenêtre réduisant à néant tout mon travail. Je me lève aussitôt et tente tant bien que mal de refermer la fenêtre avant que la totalité de mes feuilles ne soient aspirées. Par bonheur, beaucoup jonchent la pièce et n'ont pas eu le temps de s'échapper. Je n'ai pas envie que l'on regarde mon travail avant même qu'il ne soit achevé, il s'agit surtout d'esquisses partielles de nouveaux personnages et de paysages inspirés d'Etiopia pour un manga que j'ai l'intention de dessiner.
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Mer 4 Sep 2013 - 16:49
(Désolé du texte brut car je l'ai écris sur mon petit téléphone. Mais encore plus du retard pardonne moi!! >.<)

Aucun morceaux brisés n'aura été épargnés !  Kassie avait fait attention de bien avoir fais son travail et avait la conscience tranquille même si ce n'était qu'une tasse et qu'il ne fallait pas qu'elle soit mal à cause de ça Comme Nanaho l'a dit.
Kassie ne souhaitait pas faire mauvaise impression et ne voulait encore moins causer plus de soucis aux filles..  Adélaïde était plongé dans son passé proche et ses souvenirs alors que Nanaho ne savait pas comment réagir et regardait Kassie comme pour lui demander de l'aide, mais elle ne savait pas comment supprimer la tristesse outre essayer de la combler avec du bonheur. Avec une réaction toujours respectable pour le peu de temps que Kassie avait rencontré son hôte, cette dernière prit la petite dans ses bras et la reconforta. Apparemment, Adélaïde pourrait vivre avec Nanaho. Ce serait génial pour l'enfant qui semble déjà apprécier sa compagnie et lui faisait confiance. Qui dit grande responsabilité comme celle-ci dit grand coeur. Nanaho venait de gagner beaucoup de points au yeux de Kassie !  

Peut-être même, si tout le monde était d'accord, elle pourrait explorer Etiopia ensemble. Kassie adorait partir faire des escales un peu partout sur l'île, explorer des recoins, se plonger dans un livre sous un arbre et entendre une mélodie.. Se détendre au sources chaude et se rendre compte que l'on est pas seule.. Ou encore vouloir faire la gamine dans un parc d'attractions et se faire signaler que l'on est bruillante.. Quel bonheur pour Kassie et c'est pour cela qu'elle aimait la vie! Néanmoins jamais Kassie était partie se balader en compagnie d'une amie, elle s'en faisait de nouvelle lors de ses balades solitaires.. C'est pour cela que Kassie était prête à s'investir s'il le fallait pour la petite Adélaïde!! Elle s'avança donc plus près des filles et dit à Nanaho:

" Tu sais, Si tu as besoin de quoi que ce soit pour la maison ou si tu veux que je fasse babysitting pour t'aider à te reposer n'hésite pas à venir me voir!"

Puis elle continua en souriant: " Et en plus on pourrait se faire des sorties toutes les trois! Je suis sûre qu'on s'amuserai bien!"
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Kassie Rui
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Kassie Rui
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Kassie Rui
Jeu 5 Sep 2013 - 13:01
Devant tout ce beau monde qui s'activait pour elle, Adelaïde ne put réprimer un petit sourire joyeux. Après tout, le passé était loin derrière elle, et la petite n'avait plus à s'en préoccuper. Tout lui portait à croire qu'elle serait heureuse dans ce pays inconnu, même sans Hilde ou Madame la directrice. Oui, le bonheur lui tendait littéralement les bras, ceux de Nanaho, dans lesquels elle n'hésita pas à s'engouffrer. La chaleur réconfortante des bras de son hôte annihila vite la tristesse qu'elle pouvait ressentir à l'évocation de son lourd passé.

"Eh là, qu'est-ce qui est arrivé à ton sourire, je ne le vois plus ? Tu sais quoi ? La dame à l'accueil m'a dit que je pouvais te garder avec moi alors on va avoir beaucoup de temps devant nous pour faire plein de choses amusantes !"

À l'idée de passer plus de temps avec la jolie Nanaho, la petite fille sut bien vite que ses pensées se retrouvaient avérées. Elle serait heureuse ici, dans ce pays où il n'y a pas de femmes. Dans ce pays où tout semblait possible, dans cet endroit qu'elle ne connaissait pas. Elle brûlait de le découvrir, d'en explorer chaque parcelle, en compter les brins d'herbe.
Adelaïde sourit, et fixèrent les yeux de Nanaho, ceux qui lui promettaient un avenir meilleur.

"J'espère que je ne t'ai pas accaparée alors que tu t'apprêtais à faire quelque chose d'important. C'est une maigre compensation, mais ce chocolat vaut largement le détour, n'est-ce pas Adelaïde ?"

La petite avait sauté sur ses pieds, la peluche toujours en main pour s'écrier :

« Oh que oui ! »

Le langage qu'elle utilisait paraissait peut-être archaïque mais c'était celui que lui avait appris Madame la directrice, et de ce fait, elle y tenait. Adelaïde voulait que Kassie reste un peu elle aussi. La grande jeune femme était tout particulièrement amusante à ses yeux et elle voulait la connaître un peu mieux. Cette dernière s'adressa justement à Nanaho :

" Tu sais, si tu as besoin de quoi que ce soit pour la maison ou si tu veux que je fasse babysitting pour t'aider à te reposer n'hésite pas à venir me voir!"

La petite ne put s'empêcher d'ajouter :

« Oh oui, reste encore un peu ! »

" Et en plus on pourrait se faire des sorties toutes les trois! Je suis sûre qu'on s’amuserait bien!"

« Youpi !!! »


Mille idée se bousculaient dans sa tête. La plage ? Le parc d'attraction ? La piscine ? L'exploration ? Tant d'activités qu'elle pourrait faire avec les deux demoiselles !
Adelaïde bondit de joie dans toute la pièce, en projetant Lapinou au sol, avant de s’apercevoir que Nanaho s'était éclipsée. Elle était partie en trombe dans sa chambre/atelier pour rattraper au vol quelques feuilles de papier. Adelaïde tenta de l'aider tant bien que mal en attrapant délicatement quelques feuilles à la volée, en tentant de les abîmer le moins possible. Avant de les rendre à Nanaho qui semblait soulagée, elle y jeta un petit coup d’œil, et des étoiles brillèrent dans ses yeux.

« Des mangas! »

Nanaho était devenue une déesse à ses yeux.

« Tu dessines des mangas ? C'est toi qui as fait ça ? C'est trop génial !!! »

Et comme si un bouchon s'était débloqué, elle posa toute une série de questions qu'elles se posaient depuis bien longtemps :

« On va où après ? Tu me fais visiter ? On est où ici ? Explique-moi ! »
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Jeu 5 Sep 2013 - 23:39
L’atmosphère s’était considérablement assombrie à mesure que la gaieté d’Adelaïde s'envolait. Je réalisai alors que l'ambiance générale dépendait de son moral et qu’il fallait le préserver par tous les moyens. La prendre dans mes bras me paraissait être la meilleure chose à faire et de toute manière, j’en avais très envie. La vitesse avec laquelle sa bonne humeur se rétablit me sidéra, je ne pensais pas que mes paroles auraient eu un effet aussi fulgurant. Mais peut-être que je me trompais et que cette enfant était capable de mettre tous ses soucis de côté pour ne se concentrer que sur le positif, une qualité admirable qui me serait utile. Kassie compléta notre cercle, à nous trois nous devions ressembler à une véritable famille, quelque part n’était-ce pas un peu le cas ? Nous pouvions compter l’une sur l’autre et nous nous apprécions, du moins, j’étais sûre que ce serait le cas d’ici peu. Kassie m’assura de son soutien, chose qui m’alla droit au coeur. L’émotion était telle que mes yeux s’embuèrent et j’eus pendant un instant la certitude que ce jour était peut-être l’un des plus heureux de toute ma vie.

- D’accord, et compte sur moi pour te demander ton avis la prochaine fois !

Je ne regrettais plus du tout d’avoir embarqué Kassie dans cette histoire, c’était peut-être le destin ou une belle coïncidence, toujours est-il que si je n’avais pas pris l’initiative de lui parler nous n’en serions pas là. C’était peut-être le début de quelque chose de merveilleux, je n'avais aucune idée de ce que l’avenir me réservait encore comme agréables surprises mais pour le moment je préférais me concentrer sur le présent déjà bien au-delà de mes attentes.
Adelaïde était complètement emballée à l’idée de visiter Etiopia, il y avait tant de choses à montrer qu’une sensation de vertige me tourna la tête.

Sur ces entrefaites la fenêtre s’était ouverte avec fracas, s’en était suivi la débâcle qui avait projeté les feuilles un peu partout dans la pièce. Je m’étais précipitée pour les ramasser bientôt accompagnée d’Adelaïde qui poussa de grands cris enthousiastes à la vue des dessins.

- Ce ne sont que des jets, bredouillai-je, tu aimes vraiment ?

Je n’étais pas très fière de ces dessins, ne reflétant pas encore ce que j’avais dans l’esprit. Des choses me trottaient dans la tête sans que je sois capable de les restituer fidèlement, c’était frustrant au possible mais avec de la persévérance je finissais toujours par être satisfaite de mon travail. Or depuis mon arrivée à Etiopia, je piétinais, mes dessins n’atteignant pas le dégré de perfection auquel j’aspirais. Voir mon travail salué avant même son achèvement me redonna un regain de motivation. J’étais si heureuse que j’allais même jusqu’à planter un baiser sur la joue de la fillette. Une salve de questions jaillit ensuite de la bouche de la fillette, j’estimai qu’il était temps de tout lui expliquer. Avec un regard entendu vers Kassie, j’entamai mon recit de façon à le simplifier autant que possible.

- Tu te trouves à Etiopia, une île où ne vivent que des filles. Elle ne se trouve pas sur terre, c’est comme un monde secret tu vois ? On y accède par un portail, celui que tu as vu, tu devais être malheureuse quand il t’est apparu, car ce monde est une sorte de refuge pour des filles qui n’ont pas eu la vie facile. Ici tu es sûre d’être heureuse, en tout cas je vais m’assurer que ce soit le cas…

Il me restait à dire encore une chose, qu’il n’existait pas de retour possible. J’ignorais si tel était son désir, en ce qui me concernait, j’étais très bien ici mais ce n’était pas forcément le cas de tout le monde. J’avais eu des regrets, du moins au début, ils étaient aujourd’hui de l’histoire ancienne.

- Bon, si tu as fini de ranger tes affaires, je te propose de démarrer la visite !
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Sam 7 Sep 2013 - 19:50
Quelle ambiance amicale! Cela faisait bien longtemps que Kassie n'avait pas ressentit une telle chaleur dans son coeur; c'est un plaisir pour elle de voir passer par tous leurs états ses deux nouvelles amies avec qui elle risquait de former un groupe de choc. Des frissons de joie lui parcourraient presque le corps des pieds jusqu'à la racine de ses cheveux.. Quelle sensation exquise provoqué par le bonheur!


Demander son avis? Kassie serait tellement heureuse de passer du temps avec Adelaïde et Nanaho qu'elle accepterait de faire presque tout ce que ses amis lui demanderaient sans broncher!


Mais quelle pluie de feuille.. Des tas de brouillons dessinaient au crayon, des croquis, des planches.. Comme l'a déjà précisé Adelaïde, notre hôte nous a incontestablement caché ses talents d'artiste! Serait-ce un passe-temps pour elle ou est-ce que Nanaho travaillait dur dans ce sens pour gagner sa vie? Quel stress ce doit être d'être mangaka, comme écrivain d’ailleurs vu le travail qu'il faut fournir en plus de la fatigue qui ne se comble jamais; car dès que l'on fini d'écrire un livre et que notre éditeur le publie, c'est ce moment la qui est le pire.. Vous devenez célèbre et devais tourner de salon en salon.. Nanaho était bien sur modeste, "Ce ne sont que des jets" dit-elle; vu les détails de précision qui se trouvaient sur le peu de dessin que Kassie avait pu entrevoir ou sur la seule feuille qu'elle ait pu ramasser, on ne pouvait qu'admirer son incroyable Talent! La jeune fille pensa alors à une de ses vielles amies qu'elle avait laissé sur terre.. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien dessiner! Même que déjà, dans les premiers jours ou elle s'étaient rencontrée, (alors que Kassie s'était mise à fouiner dans l'agenda qui se trouvait sur le bureau de son amie), Elle pu dès l'or observer avec ses grands yeux un magnifique portrait qui lui était sortie de la tête comme par enchantement.. Quelle magie! C'est pourquoi Kassie ne pu s'empêcher de vouloir elle aussi un portrait d'elle..Fait en même pas quinze minutes et "bas de gamme". Quelle beauté déjà, ce don du dessin qui était souvent la conséquence d'un travail acharnait fasciné vraiment Kassie qui savait tout juste copier des mangas déjà parus... Peut-être qu'un jour elle demanderait aussi à Nanaho de réaliser un portrait!

Les compliments faisant toujours plaisir, Kassie sourit en direction de Nanaho qui embrassait l'enfant comme une mère à qui l'on venait de dire qu'elle était la plus belle. Cette scène est tellement mignone! Néanmoins la réalité ne semblait pas être à l'honneur jusqu'au moment ou, prise de conscience, Nanaho prit l'initiative de raconter une partie des conditions qu'Adelaïde avait, malgré elle, adopté à son arrivée à Etiopia... Kassie ressentait une petite pression et quand le moment sera venu, elle serait prête à aider Nanaho à tout raconter à la petite.

"Et moi aussi je serais la si tu veux! On pourra aller acheter des bonbons de temps en temps!" Dit Kassie pour continuer en chuchotant en direction d'Adelaïde "Mais en secret hein, je ne voudrais pas que Nanaho me gronde si je te fais manger trop de cochonneries!"

Il était maintenant l'heure de la visite et, ne sachant pas trop ou se mettre, Kassie rassembla ses affaires dont son orchidée qui n'avait pas perdu de sa splendeur et se dirigea vers la porte.

"Je suis heureuse de vous avoir rencontré et je vais rentrer à ma chambre, si vous voulez que l'on sorte ensemble n'hésitez pas à venir me prévenir, je suis à la chambre numéro 23!"
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