Euuuuuh... Révélation dans le parc x) ! [PV Gwen]

Mar 25 Juin 2013 - 18:59

J'étais enfin sortie de ce restaurant. Assise contre un mur, la tête sur mes genoux, je soupira. Après ça, il faut que je m’apprête au licenciement. A chaque fois que je repense à le scène, j'ai toujours un peu plus peur que Gwen me déteste. J'ai peur qu'ensuite, elle me fuis, qu'elle s'éloigne de moi... Pourquoi est-ce que j'ai fait cette chose si... si immature ? C'est sur je n'arriverais jamais à avouer à Gwen que je l'aime maintenant. Faut-il que j'aille lui demander pardon ? Je me leva et je commença à marcher. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'éloigna de plus en plus du restaurant. Peut-être parce que j'avais peur de croiser Gwen. Je ne suis pas en train de fuir ! Non ! Je ne veux pas être lâche. Pourtant je veux m'éloigner de plus en plus de restaurant parce que j'ai peur. Peur de sa réaction quand elle me verra. Quand elle sortira avec la fille qui était venue avec elle... Je marche, je marche, je regarde tout de même devant moi histoire de ne pas me prendre encore une fois un poteau. Puis je tombe alors sur un parc. Bon, peut-être que ce parc me fera changer les idées. J'ai toujours aimer les parcs. J'y allais toujours quand je me sentais mal. Je m'assis alors sur une balançoire. J'adore les balançoire. C'est comme si elles me berçaient. Je me balance doucement, et ensuite je me balance plus vite jusqu'à ce que mes petits pieds ne touche plus le sol.

Le problème avec mes petites jambes, c'est que quand la rare fois où j’accélérais sur une balançoire, je n'arrivais pas à m’arrêter. Et là, je suis en train de me rendre compte que je ne peux plus toucher le sol maintenant. Je tends mes jambes comme je peux et ben non. Je ne peux pas me stopper. Je continu de tendre mes petites jambes mais pas moyen. Je soupire. Ça m'énerve quand ça m'arrive ! En plus ça ne m'arrive que quand je ne fais pas attention ! Rah ça me fait rappeler que je suis toute petite. Mais ça me fait aussi rappeler que ma chère Gwen m'avait dit que même si j'étais petit et ben j'étais mignonne. Et ça, ça me fait du bien. Je souris et encore plongée dans mes réflexions je lâcha la balançoire et m'étala comme une grosse crotte sur le sol.Je n'avais pas encore réaliser, et quelques minutes plus tard je commençais à avoir mal.

-AIEUUUUUH

Mon crie avait résonner. Mais qu'elle gourde ! Comme ça tout le monde verra que je me suis crêpée en beauté. Bon ben comme ça au moins, j'avais atterri. Je me releva et décida de m'assoir sans me balancer. Ce sera plus prudent. Je me sentais bien seule. Et la personne qui vient à l'esprit était bien sur Gwen. Quand je repense à son regard, c'est comme si une joie me portait mais en même temps, j'étais triste. Je voulais la voir à tout prix, mais en même temps non. J'espère seulement qu'elle n'a pas décider de me suivre et qu'elle n'a pas vu le moment ou je me suis bien gameler. Je sais que ce n'est pas possible de toute façon. Pourquoi elle me suivrait ? Je baisse les yeux, je me trouve vraiment pathétique sur tout les points.

[Désolée c'est vraiment tout court ! Je me rattraperai au prochain !]

Mar 25 Juin 2013 - 20:34

Euuuuuh... Révélation dans le parc x) ! [PV Gwen] Kayn10

Euuuuuh... Révélation dans le parc x) ! [PV Gwen] G10

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Taiga semble si mal à l'aise en ma présence. Peut-être qu'elle me déteste vraiment. Elle était restée sans voix pendant que je lui avais dis ce que je pensais, je la voyais surprise, figée, incapable de me dire quoi que se soit ni même de bouger, je voyais ses joues devenir rouge, mais j'avais réussis à lui voler un sourire avec mes paroles, elle semblait un peu mieux après ça, et moi je m'étais rassise ensuite, pour reprendre ma place : Celle de la cliente. Parce que même si j'avais brisé la glace, je savais qu'à ce moment là, elle était la serveuse, et moi j'étais sa cliente, donc on ne mélange pas tout. Je voulais simplement lui montrer que même si, en ce moment, je n'étais qu'une cliente comme les autres pour elle, je me souvenais parfaitement de qui elle était, et quand je l'avais vu se sous estimer comme cela, je n'avais pas pu m'empêcher de m'en mêler pour lui donner mon avis, au risque que cela lui déplaise. Mais au contraire, cela lui avait apparemment plu, enfin je crois... Et moi, j'étais de nouveau en face de la jeune femme avec qui j'avais rendez-vous car celle ci devait m'aider à partir d'ici et à rentrer chez moi. J'avais le papier entre mes doigts, j'étais entrain de le ranger en me disant que j'avais ce que je voulais, mais que je n'étais pas aussi joyeuse que j'aurais du l'être... Et là, quelque chose d'étrange arriva.

Pourquoi elle avait ça ? Je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? D'un coup, Taiga m'avait arraché le papier des mains pour le déchirer en morceaux, sous mes yeux, et moi, j'étais figée, bouche bée, incapable de lui demander la réponse à cette question : Pourquoi ? Mon réflexe fut que je me lève d'un coup en faisant tomber la chaise sur laquelle j'étais assise au passage, comme si elle venait de m'agresser, je la fixais, ne faisant pas attention aux paroles de l'autre fille informatrice qui me demandait de me rasseoir. Je ressens la gêne de Taiga, je ressens qu'elle est mal à l'aise, je ressens son embarras, et sa honte. Elle s'excuse, et je n'ai même pas le temps d'en placer une que je la vois fuir. Elle court, elle fuit... C'est moi qu'elle fuit, elle court loin de moi, sans me donner aucune explication. Je veux la poursuivre, la rattraper, et la serrer contre moi. Mais avant ça je dois payer. Je sors mon porte feuille rapidement, je demande la note à une autre serveuse, alors que je n'ai ni finis mon dessert, ni mon thé, mais pour ça n'a aucune importance à ce moment là. Après plusieurs minutes d'attente, une serveuse me fait payer, elle me rend la monnaie, mettant bien trop de temps à mon goût, puis enfin, elle me laisse m'en aller en me souriant, et moi, je pars comme une furie à la poursuite de Taiga car à cet instant précis, tout ce qui comptait à mes yeux étaient de la retrouver.

Je courrais, un peu partout, je ne savais pas vraiment où aller. J'avais fais le tour du restaurant, et je ne l'avais vue nul part. J'étais allé plus loin, j'avais longé les chemins entourés de verdures, sans savoir lequel je devais suivre, j'avais peur de ne pas la retrouver, mais je savais que je devais la retrouver, et vite. C'était important. Pourquoi ? Je n'en savais trop rien... Je voulais surtout savoir pourquoi elle avait déchiré ce papier... Je voulais lui demander pourquoi elle semblait si heureuse après que je lui aie parlé, pourquoi elle devenait si rouge quand je la regardais dans les yeux. Je voulais des réponses à ses questions, même si j'avais peur de ses réponses, je les voulais, à tout prix. Ma respiration devenait lourde, et je sentais que j'haletais, mais je savais que rien ne pouvait détruire ma détermination et ma motivation : J'allais la retrouver, quoi qu'il m'en coûte.

Les minutes filent, tout comme mes pas qui s'enchaînent. Je ne perd pas espoir, même si je commence à fatiguer. Au lieu de me désespérer, ça m'encourage, plus je suis fatiguée, plus j'accélère, je me rapproche du parc, et je commence à chercher dans celui-ci, espérant de tout coeur qu'elle soit ici. Et quand j'entend une crie de douleur, je sens que mon coeur rate un battement. Je me stoppe, comme si la savoir près d'ici me paralyse d'un coup, moi qui été si énergique et motivée. Je racle ma gorge et je me dirige vers d'où vient le cri en reprenant mon souffle, et cette fois je ne cours pas. Je ne sais pas pourquoi, mais je marche et quand je la vois sur le sol, je souris un peu en voulant aller près d'elle pour l'aider à se redresser, mais elle le fait toute seule, comme une grande fille, alors je reste immobile un instant en me rendant compte qu'elle ne m'a pas encore vue, m'adossant à un arbre en face des balançoires. Je ressens sa tristesse et sa solitude jusqu'ici, alors que plusieurs mètres nous séparent. Je finis par prendre une inspiration et je prend mon courage à deux mains pour enfin lui parler, la regardant, espérant qu'elle me regardera aussi.

" Décidément... Tu aimes te retrouver sur le sol.. Mais je sais aussi que tu te relèves rapidement. "

J'avais été taquine. Juste pour détendre un peu l'ambiance et faire descendre un peu la tension et la pression. J'avais l'un de mes pieds contre l'arbre, le pied gauche, ma jambe gauche pliée, mes bras croisés, et je la regardais en lui disant cela. Puis, je me redressais pour me mettre droite et face à elle en m'approchant un peu, car je pressentais qu'elle allait rester paralysée sur la balançoire pour ensuite peut-être essayer de s'enfuir de nouveau. Je lui fis un léger sourire pour la détendre, la regardant dans les yeux une fois que j'étais à quelques centimètres d'elle.

" Je crois qu'il faut qu'on parle... Tu ne penses pas Taiga ? On a surement des tas de choses à se dire. "

Je n'allais pas la forcer à rester si elle ne le voulait pas, alors, pour ne pas la gêner si elle voulait partir de nouveau, j'allais m'installer sur la balançoire à côté de la sienne, laissant un léger silence régner entre nous alors que je levais mon regard vers le ciel en me balançant un peu, sans rien dire, sans la regarder.

Euuuuuh... Révélation dans le parc x) ! [PV Gwen] Vie11

Code © Vivi

Ven 23 Aoû 2013 - 20:40

Il y a vraiment des fois où je me demande ce qu'il me passe par la tête. Et c'est vrai qu'en ce moment je n'arrête pas de me poser cette question simple mais très irritante. Depuis que je suis arrivée dans cet étrange endroit, je trouve de plus en plus de raisons de me demander ce qu'il m'était passer par la tête. Par exemple: "Qu'est-ce qu'il t'es passer par la tête ? Pourquoi tu t'es mise à aimer Gwen ? Pourquoi as-tu déchirée ce papier ? Pourquoi t'es-tu enfuie ?" Je sais que je suis lâche sur certain point. Je n'aime pas ravaler ma fierté. Mais quand on s'écrase contre le sol parce qu'on pense trop à la fille qu'on aime mais qu'on ose pas le lui avouer, il n'y a pas de quoi être fière. J'ai tellement penser à elle que j'en ai oublier ma petite taille qui m'empêche après d'atteinde le sol une fois dans les airs. Essayer d'atteindre le sol en étendant ses jambes est déjà une humiliation en soi, alors si on s'étale sur le sol en guise d'atterissage, c'est vraiment pitoyable. C'est donc pour cela que pour cette fois, je veux bien ravaler ma fierté et me dire pour de bon: "mais qu'est-ce qu'il t'es passer par la tête Taiga ?".

Ma joue contre la terre, je n'avais pas encore réaliser que je venais de tomber d'assez haut en fait. C'est après quelques minutes que je sentais la douleur monter en moi. Quand on a mal, il semble normal que l'on le manifeste. Tout ce que j'ai pu faire c'était de crier, mais je ne pensais pas qu'il allait résonner ainsi. Je me mordis la lèvre et je me releva essayant tout de même de rester digne, même si des personnes sans doute derrière moi devaient bien rire. J'espère que dans ces personnes en question il n'y a pas Gwen qui m'aurait suivie jusqu'ici. Je me rassois et je porte ma main sur ma joue. Je sentais du bout de mes doigts que je m'étais égratignée. Je soupire. Il faut vraiment que je lui avoue, mais pour cela je dois me montrer sous mon meilleur jour... Et là... Ce n'est pas vraiment le moment. Ma joue et mon coeur me font mal et je suis presque en train de pleurer. Il a fallu que je souffre à nouveau à cause d'une fille... Et à chaque fois que je jette mon dévolu sur quelqu'un j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de l'aimer. Pourquoi ? Je ne suis pas assez bien pour elle ? Surement... Colérique, mauvais caractère, petite... Mais enfin la taille ça ne compte pas ! Il ne manquerait plus que ça. Attends ! Peut-être que Gwen ne s'en fiche pas ! Oh non ! Ce n'est pas possible ça ! Dans mes pensées, je me lève et je fais les cent pas autour de la balançoire, tête baissée et la main sur ma joue.

Ce n'est pas possible... Et même si j'ai un mauvais caractère, je peux très bien être gentille ! Oui je peux ! Je déglutis. J'ai tellement peur de me prendre un rateau. Ce sera le premier de toute ma vie. Auparavant, je n'avais pas oser me déclarer à la fille que j'aimais, et voilà qu'en un rien de temps elle avait disparue. Je me rassois sur la balançoire. Je me relève et je refais les cent pas. Puis je décide de me rassoir pour de bon. Ah... Je ne tiens plus en place. Qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que si je ne me déclare pas, je vais finir par le regretter ? Est-ce qu'elle disparaitra loin de moi ? Non je ne veux pas. Mais si je la retiens, elle va m'en vouloir non ? Ma tête ! J'ai mal... Je met mes mains sur mon front, j'ai de la fièvre ? Je suis bouillante en tout cas. Tout ça est très fatiguant. Il faut vraiment que je lui dise parce que je ne peux pas rester comme je suis maintenant indéfiniment. Il faut que je la vois. D'un mouvement décidé je me lève dans l'intention d'aller rejoindre Gwen mais quand j'entendis sa voix résonner dans ma tête je ne pus m'empêcher de sursauter et de tomber sur la balançoire. Je me retrouve assise, scotchée et le coeur battant. J'ai un peu mal aussi, mais je ne sentis presque rien tellement j'étais concentrée sur ma honte.

Et si Gwen avait été là tout le temps ? Comment je vais pouvoir être crédible quand je vais me déclarer. C'est raté... Pourquoi elle m'a suivi ? Parce que j'ai déchirer son papier ? Oh non ! Elle est fachée ? Je déglutis une nouvelle fois. Je me relève et je me tourne doucement en direction de la voix. Je peux la voir maintenant. Malgré le fait que j'ai honte, je suis heureuse de la voir. Je reste derrière la balançoire, mais si j'avais écouter mon coeur je serais déjà en train de serrer Gwen contre moi.

"Décidément... Tu aimes te retrouver sur le sol.. Mais je sais aussi que tu te relèves rapidement."

Je baisse les yeux, je sens une bouffée de chaleur qui monte en moi. Les mains sur mes joues, je ne veux pas qu'elle me voit si rouge. Elle me taquinais ? En tout cas, je sais que ça n'avait rien de méchant. Le ton de sa voix n'était pas glacial. Je la vois s'approcher, et plus elle avançait d'un pas, plus j'étais nerveuse. A quelques centimètres de moi, elle m'annonça que l'on devait parler. J'acquiesça doucement et je la regardais s'installer sur la balançoire d'à côté. Elle ne me regardais pas. Le fait qu'elle ne me regarde pas me fait mal. Je veux qu'elle me regarde, je veux la voir. Elle veut qu'on parle alors, on va parler. Courage. J'inspire à fond, puis je mets en face d'elle. J'étais debout, mais comme je suis petite, j'arrivais presque à la hauteur de Gwen qui elle était assise. J'ai vraiment peur, mais c'est le moment de dire ce que je ressens. Ah... Je suis encore plus nerveuse qu'avant quand j'étais avec Lydia. Comment j'ai pu être autant attirée par Gwen ? J'inspire à fond et je me lance.

"Je suis désolée pour le papier c'est juste que... que... j'étais envahie par le sentiment qui s'appelle la jalousie et..."

Je tremble de partout. Tout ce que j'ai pu trouver comme solution était de détourner le regard. Si je la regarde dans les yeux c'est fichu. Je ne veux pas voir sa réaction qui risque de me faire de la peine. Et d'un seul coup cette situation me fit repenser à la fois ou Gwen m'avait embrassée... Pourquoi avait-elle fait ça déjà ? Sur le coup de l'émotion, je ne me controlais plus. J'ai tout essayer pour rester raisonnable, mais mon coeur à pris le dessus sur la raison. Les yeux écarquillés, je vois ceux de Gwen de très près... Jusqu'à ce que je réalise que j'avais délicatement collées mes lèvres sur les siennes. Sous le choc de mon acte, je n'arrivais pas à me détacher de sa bouche. Les battements intensifs de mon coeur ne cessaient pas, et moi je sentais que ma tête tournait. Avant qu'elle me repousse, je finis par rompre le contact labial. Je la fixais, je ne savais plus où me mettre. Je recula et je mis ma main sur ma bouche. J'avais honte mais il fallait que je m'explique. Je pris donc une bête excuse.

"Je... On est quittes maintenant..."

Je regretta tout de suite ce que j'avais sortit... Je suis vraiment bête... Mais en tout cas, j'espère qu'elle pensera que c'est ma façon à moi de lui dire que je l'aime, même s'il n'y a pas beaucoup de chances... Il vaudrait peut-être mieux que je m'en aille ?

Sam 24 Aoû 2013 - 12:58

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Je ne savais pas vraiment pourquoi elle était si nerveuse, mais je ressentais son angoisse, je ressentais sa gêne, je ressentais sa nervosité, et je ne pouvais que l'observer marcher autour de la balançoire encore et encore comme si elle cherchait à creuser un trou avec ses pieds dans la sable. J'essayais de comprendre pourquoi elle s'amusait à marcher sans un but précis, avant de se rasseoir, pour recommencer ensuite et je comprenais qu'elle était simplement totalement nerveuse et en grande réflexion. Mais à quoi pensait-elle pour être tourmentée ainsi ? Et pourquoi ai-je tellement envie de savoir ce qui lui passe par la tête ? Peut-être qu'elle s'en veut pour le papier, et qu'elle cherche un moyen de s'excuser, mais moi je ne lui en veux pas vraiment pour ça, je veux juste comprendre pourquoi ce petit bout de papier qui ne lui a rien fait du tout a reçu un tel châtiment de sa part. Je veux la réponse à ses questions, c'est pour ça que je m'étais adressée à elle pour qu'elle me remarque enfin, et qu'on puisse discuter calmement. Ma phrase qui était censée la mettre moins mal à l'aise semblait avoir marché à l'envers, car je la vois baisser les yeux, elle semble si déboussolée que ça la rend vraiment étrange. C'est comme si elle avait un total bug. Elle se cache même le visage, comme pour me fuir, et je n'aime pas ça du tout, je n'aime pas qu'on me fuit, ce qui encourage ma marche jusqu'à elle où elle accepte qu'on parle toutes les deux, enfin. J'en ai un peu marre de lui courir après comme si j'étais désespérément accrochée à elle, et la voir fuir commençait à m'agacer. Je ne vais pas la manger, on peut parler toutes les deux sans problèmes !

J'étais maintenant assisse à côté elle, sur une autre balançoire, mes pieds touchant le sol et me balançant très légèrement alors que je fixais le ciel au-dessus de ma tête, restant silencieuse pour le moment. Je ne voulais pas la brusquer, et elle ne semblait pas en état pour avoir une discussion sérieuse avec moi, alors j'attendais un peu pour lui laisser le temps de se calmer, et lui donner une occasion de commencer à me parler, pour voir ce qu'elle avait à me dire. Je ne savais ni à quoi elle pensait, ni ce qu'elle ressentait à ce moment là. Moi, je voulais simplement savoir, avoir les réponses à ces questions, à une question surtout : " Pourquoi ? " La savoir si proche de moi, à côté, ne me mettait pas mal à l'aise, mais j'avais un horrible désir de la prendre dans mes bras, chose que je cachais comme je le pouvais en me retenant du mieux que je pouvais. J'essayais donc de penser à autre chose le temps que Taiga remette son esprit en place, puis je sursaute légèrement en la sentant se positionner en face de moi. Je baisse alors mes yeux qui étaient postés sur le ciel pour les poser sur elle, la regardant droit dans les yeux en me disant qu'elle semble toujours aussi nerveuse.. Tant pis, on fera avec. Son inspiration trahis d'ailleurs cette nervosité qui est bien trop visible.. Mais je l'écoute parler sans faire de commentaire alors qu'elle s'excusait pour le papier, ce qui est déjà une bonne chose, bien que ce n'est pas vraiment ce qui m'amène ici, et la suite de ses paroles me laissent un peu perplexe alors que je ne dis rien pour essayer de comprendre dans mon esprit.. Jalouse ? Elle a bien dit jalouse ? Mais jalouse de quoi ? Taiga ne parlait plus, elle ne me regardait plus, et je ne la regardais plus pendant quelques secondes pour penser à ce sentiment qu'elle disait avoir ressentit alors que je n'étais pas plus avancée. Je n'avais jamais été jalouse, je ne pouvais pas comprendre ce que cela faisait, et ce que ça donnait comme réaction, et je comprenais encore moins ce qui l'avait rendu comme ça. Je relève mes yeux vers elle pour lui poser une question, mais je n'ai même pas le temps d'en placer une que je me fige en voyant son visage très très très près du mien, alors qu'un contact plutôt doux se fait entre mes lèvres et les siennes.. Je ne bouge pas, je suis comme paralysée, et je sens mon coeur battre comme s'il voulait sortir de ma poitrine, alors que la surprise m'avait fait légèrement rosir. Elle se recule ensuite, et elle semble encore plus nerveuse qu'avant alors que je porte une main à mes lèvres en me forçant à reprendre mes couleurs d'origines et mon masque neutre, avant de l'observer, elle est rouge, si rouge, elle est mignonne avec ses joues rouge, je trouve. Ce baiser était plutôt agréable, il m'a donné chaud, bien que je n'en comprend pas vraiment le sens, enfin, je crois que je me voile surtout la face.. Est-ce que Taiga m'aime ? Moi ? Je voyais cette option comme impossible mais depuis quelques minutes je me dis que peut-être que si, mais en entendant ses mots, je comprend bien vite que j'ai du me planter encore, et je soupire en arrêtant de me donner de faux espoirs pour la regarder.

" Ooh, je vois. J'ai cru pendant quelques secondes.. Enfin, comme tu dis on est quittes. Si on en revient au papier, tu étais jalouse que cette fille arrive à m'aider alors que toi tu ne le pouvais pas ? Je suppose que c'est une réaction normale, je ne t'en veux, elle pourra facilement me redire comment je dois faire pour partir d'ici, et maintenant tout semble clair. "

Je ne suis pas satisfaite de cette conversation. Je ne suis pas satisfaite des réponses que j'ai, et j'ai comme un pincement au coeur qui m'empêche de bien respirer, et ça fait mal, bien que mon visage n'en laisse rien paraître, la froideur est devenue une part de moi, c'est quelque chose dont j'ai du mal à me débarrasser, même quand je souris, ou que j'essaye de sourire. J'avais espéré autre chose, je ne sais pas ce que j'attendais, mais j'étais idiote de penser que ça se passerait autrement que comme cela. Comment je voulais que ça se passe au juste ? Je n'en savais trop rien, je ne savais plus vraiment quoi penser, à part que je pouvais partir tranquille maintenant que j'étais sure que plus rien du tout ne me retenait ici. J'eus un léger sourire plutôt triste en fixant le sol, avant de m'adresser à Taiga avec une voix qui semblait assez vide.

" Taiga, approche un peu... "

Sans lui laisser le choix, j'attrapais son poignet dans ma main pour la tirer jusqu'à moi, la remettant face à moi, proche de moi, sans chercher à le toucher d'une quelconque façon, relevant juste mon visage vers le sien pour finalement poser le dos de mon autre main qui ne la retenait pas sur son front, sans brutalité.

" Tu es brûlante, je me demande si tu n'es pas malade.. Tu es si rouge, et tu agis si bizarrement.. Tu sembles nerveuse, tu devrais rentrer pour te mettre sous la couette. "

Je changeais un peu de sujet, pour ne pas que notre dernière rencontre sois trop négative, j'essayais de ne pas lui montrer que c'était plutôt douloureux, ce sentiment qui n'était pas réciproque, et sans même lui dire que c'était surement la dernière fois qu'on se voyait, je continuais de toucher son front délicatement, tenant son poignet dans ma main, en la regardant dans les yeux, sans rien ajouter, rien du tout, et étrangement je me sentais horriblement vide. C'était surement un adieu, un adieu assez étrange.

Code © Vivi

Sam 24 Aoû 2013 - 17:16

Je suis en face d'elle et je m'en veux encore d'avoir fait une chose que je n'aurai pas dû faire. Je l'avais embrassée et le pire dans tout ça, c'est que j'ai apprécier. Je suis folle ou quoi ? Elle me regarde toujours avec son visage neutre. Je pensais qu'elle serait au moins un peu troublée même si elle ne m'aime pas... J'ai si mal. Est-ce que je vais me prendre un rateau ? Là, je ne pourrais plus rien faire, et la retenir ne servira à rien. J'ai honte et j'ai peur. Qu'est-ce que je fais maintenant que je l'ai embrassée ? Il va falloir que je m'explique. Allez ! Il me suffit juste de dire que je l'aime. Courage. J'ouvre la bouche pour enfin lui dire, mais ce qui en est sortit ne me plais pas du tout. J'avais envie de me frapper tellement je regrettais ce que j'avais dit. Pourquoi il a fallu que je trouve cette excuse incensée alors que mon unique but était de lui dire ce que je ressentais. Je dois vraiment avoir un problème en ce qui concerne l'amour. Il faut pourtant que j'arrive à lui dire, sinon elle ne le saura jamais ! Qu'est-ce que je dois faire ? Je la regardais, elle a vraiment le don de me troublée. Ma tête était vide, mais il y avait tout de même une question que je n'arrêtais pas de me poser.

Pourquoi elle me regarde avec ce visage neutre alors que je viens quand même de l'embrasser ? Ce n'est pas rien ! Elle pourrait au moins me frapper ou juste montrer qu'elle est en colère. Je ne sais pas... Le fait qu'elle ne réagis pas me fait encore plus de mal que si elle se serait mise en colère contre moi. Alors elle se fiche vraiment de ce que je suis ? Je baisse les yeux. Je n'ai pas envie de me montrer faible encore une fois. Il faut que je me ressaisisse. Qu'est-ce qu'il ne va pas avec moi dans ma vie sentimentale ? Est-ce que j'aurais un jour la chance d'être aimée moi aussi ? Je ferais des efforts pour être moins caractérielle, alors je voudrais juste que quelqu'un ne voie pas que mes défauts. Cette personne, j'aimerai de tout mon coeur que ce soit celle qui se tient en face de moi. Je l'aime tellement que je pourrais la supplier, mais ce serais vraiment pitoyable de ma part. Et puis elle me trouvera complètement stupide. Comment faire pour que je puisse lui dire sans qu'elle me trouve ridicule ? Je me complique trop... Et je n'ai vraiment pas envie de revivre une nouvelle fois la tristesse que j'ai endurer pour Lydia. Mais elle ne m'aime pas... Comment je vais faire pour rester forte à ça ? Les larmes me montent aux yeux, pourtant il ne faut pas que je pleure devant elle. Pas encore. Ne cligne pas des yeux Taiga, sinon tu t'en voudras toute ta vie. Je regarde le ciel en me mordant les lèvres. C'est une technique à moi qui fait que j'évite de pleurer.

Cette fois mon coeur ne bas pas comme tout-à-l'heure. Il me fait mal plutôt. Je ne peux pas parler maintenant. Ma voix montrera que je suis aux bords des larmes, ce que je veux éviter. Il faut bien que je me décides, sinon, elle partira loin de moi. Et là, je ne pourrais pas le supporter. Pourquoi je suis arrivée ici ? Si j'étais devant le portail je souffrais, pourquoi il a fallu que derrière je finis par souffrir encore une fois. C'est ma punition parce que j'ai été trop exécrable ? Mais si je finis par changer est-ce que j'aurais le droit d'aimer cette fille ? Pourquoi j'ai l'impression que je n'ai pas le droit ? Que je ne peux pas ? C'est compliquée pour moi, et il fallait que ça me tombe dessus. Je réussi à regarder Gwen dans les yeux, en espérant de tout coeur qu'elle dise quelque chose. Il faut vraiment qu'elle dise quelque chose sinon je nje sais pas comment je vais faire pour me remettre en état de parler. Un bon moment passa, et finalement j'avais la chance d'entendre sa voix que j'aime tant.

J'avais tout miser sur ce qu'elle me dirais. Et finalement, quand elle finit de parler, j'avais comme l'impression qu'on m'avait planter un couteau en plein coeur. Gwen ne l'avait pas fait evidemment mais bien mon coeur qui me faisait mal. Elle avait tout compris de travers ! Et elle me dit que pendant quelques secondes elle avait cru autre chose ? Est-ce qu'elle avait d'abord bien compris, mais ensuite, après mon excuse débile elle à tiré cette conclusion ? Alors elle pense que j'étais jalouse parce que je ne pouvais pas l'aider ? C'est tout le contraire ! Je ne veux pas qu'elle parte ! C'est bien pour ça que j'ai déchirer ce papier mais je n'étais jalouse de l'autre fille pour ça, mais bien parce que je ne supporte pas de la voir parler avec quelqu'un d'autre... Elle parlait affaire, mais quand même. C'était une jolie femme et qui sait ce qui aurait pu se passer ! Elle aurait pu tomber amoureuse d'elle... Rien que d'y penser j'ai envie de m'énerver. Je me remémore la suite de ce qu'elle m'avait dit et... Tout semble clair ? Qu'est-ce qu'il semble clair ? Que je veux l'aider à partir et que c'était pour ça que j'étais jalouse ? Gwen... Pourquoi tu ne veux pas essayer de m'aider... Je sais que je ne suis pas toujours très claire mais j'aimerais tellement qu'elle puisse lire en moi et comprendre. Je veux la retenir. Elle n'a pas intêret de me laisser toute seule. Je ne la verrais plus sinon, et ça, il n'en est pas question.

Je la fixe du regard et j'allais lui dire que tout ce qu'elle venait de dire était faux mais elle me dit de m'approcher. Je me demande bien pourquoi elle voulait que je m'approche et j'allais tout de même lui dire ce que je pensais mais avant que je ne fasse quoi que se soit, elle me pris le poignet et me tira vers elle. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Elle m'a juste pris le poignet et je me sens défaillir. En plus, je la vois encore de près. Ses traits, ses yeux, ses lèvres... Je ne pouvais m'empêcher de la regarder. Pourquoi faisait-elle ça ? Si elle ne m'aime pas, qu'elle me rembarre tout de suite. Pourquoi elle me laisse espérer quand même ? Et ce visage neutre il veut dire quoi ? Je suis perdue. Gwen... Je ne sais vraiment plus quoi faire et moi non plus je ne te comprends vraiment pas. J'aimerais pourtant. Je me pers dans son regard et malgré moi, je lui fis le plus beau sourire que je pouvais faire. Même si c'était à sesn unique, même si elle avait tout compris de travers, même si son regard me fait souffrir, je suis heureuse de l'avoir en face de moi. Je suis heureuse de l'avoire rencontrée. Je suis heureuse de l'aimer malgré tout. Je suis heureuse. Et c'est tout ce qui compte.

Mon sourire devint attentionné, et je me demandais bien ce qu'elle pouvait me vouloir. Je le compris vite car elle reprit la parole. Elle s'inquiète pour moi ? Pourquoi ? Le dos de sa main sur mon front, elle me dit que je suis brûlante. Certes... Je m'en doutais. Mais non, je ne suis pas malade. Je suis brûlante parce qu'elle me donne chaud. Je suis rouge parce que j'ai honte. Je suis nerveuse parce que je veux lui dire ce que je ressens. Et je me comporte bizarrement... parce que je l'aime, voilà pourquoi. Ca, j'aurais pu lui dire. Mais je n'y arrive pas. C'est bien ce qu'il me dérange. Je ne veux retourner sous ma couette, je veux rester avec elle et je veux qu'elle reste avec moi. J'ai un comportement d'égoïste, mais je veux qu'elle reste avec moi, et tant pis pour l'égoïsme. Mon regar se fit sérieux, et je retira ma main de son poignet. Je ne souriais plus et j'enlevais au passage la main de Gwen qui était sur mon front avec mon autre main. J'inspirais, c'était l'heure de vérité. Le moment déclaircir tout les malentendus. Le moment dont je n'arrêtais pas de penser depuis que je suis dans le parc. Maintenant.

"Mais je t'aime moi voilà pourquoi je t'ai embrassée, voilà pourquoi j'agis bizarrement, pourquoi je suis nerveuse, pourquoi j'ai déchiré ce papier. D'ailleurs, je l'ai déchirée pour t'empêcher de t'en aller... Je suis jalouse parce que cette fille te parlait et je ne veux pas que tu la regarde alors que je suis à côté voulant que tu ne regarde que moi."

Je sens que mon coeur me lâche. Et pas que mon coeur, mes jambes se plièrent tellement elles tremblaient et je me retrouvais assise sur le sol. Je n'avais pas encore conscience de tout ce que j'avais dit. C'est sortit tout seul. Sous le coup de l'émotion, pour éviter que Gwen ne me comprenne pas je redis de ma voix qui tremblait:

"Je t'aime... Gwen..."

Je regardais mes jambes. Je ne pouvais pas la regarder. Je me releva tant bien que mal et je ne voulais pas plus la déranger. Je lui ais dit c'est ce que je voulais. Maintenant je peux pleurer. Je me retourne, dos à Gwen, et je cligne des yeux. Les larmes qui attendaient que je cligne des yeux coulèrent sur mes joues et je me sentais mieux. Je lui dis tout en continuant de pleurer:

"Je ne veux pas que tu partes mais je ne vais pas te retenir parce que si je fais ça j'agirais sans penser à ce que tu veux toi et ça ce n'est pas vraiment aimer alors... Je vais te laisser tranquille..."

J'essuyais mes larmes mais d'autres coulèrent. J'avais beau essayer de m'arrêter je n'y arrivait pas. En ce moment je pleure beaucoup trop. Je n'aime pas ça. Je me reprend un peu, et je regarde Gwen. Je voulais être polie, alors je la salua de la tête et je me dirigeais vers la sortie du parc, tout doucement. Plus j'avançais, plus mon coeur se déchirait. Je fais un pas, deux pas et je m'arrête net. Je ne suis pas sortie du parc. Pourquoi je ne sors pas ? Pourquoi je reste clouée ? Je voulais avancer et laisser Gwen, à la place, je me suis arrêtée.

Dim 25 Aoû 2013 - 13:58

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Pendant un long moment, j'avais l'impression d'être la seule à parler, enfin pour le peu que je disais. Le silence régnait sur notre conversation, chose qui me rendait plutôt mal à l'aise, mais pas autant que Taiga, bien sur, qui semblait totalement perturbée, à penser encore et encore à on ne sait quoi. Elle ne faisait que me regarder, face à moi, seulement me regarder, moi, et personne d'autre, et rien d'autre, et j'avais parfois croisé son regard que je trouvais assez étrange, et qui m'avait donné un léger frisson dans le bas du dos. Qu'est-ce qui la rendait comme ça ? J'en vins à la conclusion qu'elle était peut-être malade, et quand ma main fut en contact avec la peau de son front je ne pouvais que constater que c'était surement le cas vue la chaleur qui émanait de son corps. Bien que cette chaleur ne semblait pas vraiment négative, comme celle qu'on subit quand on est souffrant, mais ce léger détail ne frappa pas vraiment mon esprit alors que je restais sur ma conclusion de la maladie, sans cesser de toucher son front, sans relâcher sa main, sans rien ajouter de plus. Juste pouvoir la toucher, de façon anodine, sans qu'elle ne se rende compte que la toucher me fait du bien, que ce soit juste un petit plaisir qui resterait secret, car je peux bien me le permettre, après tout, comme c'est la dernière fois que je la verrais, que je la toucherais. J'ai envie d'entendre encore sa voix, et de sentir son odeur, je veux la voir s'énerver, et se mettre en colère, qu'elle me donne tout ce qu'elle peut me donner pour que tous mes sens se souviennent au mieux d'elle. Je veux pouvoir me remémorer dans quelques années cette Taiga avec son odeur, avec sa voix, avec son visage, avec la douceur de sa peau, avec le goût de l'air qu'elle a respiré, et que je respire après elle. J'ai l'impression que ça tourne à l'obsession cette histoire, et j'espère de tout coeur que quand je serais partit d'ici, je réussirais à éteindre ce sentiment qui me brûle de l'intérieur, entièrement, et que je pourrais passer rapidement à autre chose, sans pour autant oublier totalement Taiga.

Je n'ai jamais vraiment été amoureuse, non, jamais. Et je ne pensais pas que ça m'arriverait un jour, je ne me souviens même pas avoir déjà désiré ressentir ces sentiments là pour quelqu'un. Mais maintenant que c'est fait, je ne regrette pas vraiment, j'aurais préféré que ça se passe autrement, et dans d'autres circonstances, mais ce ne fut pas le cas. Je n'avais jamais imaginé pouvoir ressentir un jour quelque chose de si doux, qui rend si bien pour pas grand chose, qui rythme mes humeurs, pouvant me rendre heureuse un moment pour un simple petit mot, et en colère quelques secondes après pour un simple petit geste. Ce sentiment est quelque chose de fort, il peut rendre quelqu'un puissant, heureux, tout comme le rendre faible, et le détruire. C'est aussi un sentiment dangereux, mais le danger ça me connait, ça ne me fait pas peur, et bien que je n'y connais rien en amour, j'avais envie de tenter ma chance, d'essayer, juste pour voir si moi aussi je suis capable d'aimer et d'être aimée, mais il semblerait que la deuxième partie soit plus dure à obtenir. J'ai mal à la poitrine, ça se serre, et ça bloque un peut ma respiration, ça fait mal. J'ai comme envie de pleurer, mais je me sens tellement vide que je suis incapable de faire couler une seule larme. J'ai toujours pensé que j'avais une pierre à la place du coeur, quand il s'agissait d'aimer les autres, mais aujourd'hui je me rend compte que non, que je suis comme tout le monde, que ça me plaise ou non, moi aussi je suis faible face à une personne en ce monde, parce que j'aime cette personne, et cette personne c'est toi Taiga.

Alors que j'étais plongée dans mes pensées, que je réfléchissais, que mon esprit s'embrouillait dans des tas de pensées qui tournent autour de Taiga, je finis par me concentrer de nouveau sur elle après ce long silence qui nous a séparé, alors que nous étions à quelques centimètres l'une de l'autre environ. Mon regard croise le sien, mon regard se plonge dans le sien, et elle me sourit, elle me sourit d'une jolie façon alors que ses yeux qui semblent humides contrastent totalement avec ce sourire. A quoi elle pensait pour sourire comme cela ? .. Je ne savais pas, et comme si elle m'avait entendue, son sourire disparu, et elle prit un air plus que sérieux en repoussant mes deux mains qui étaient en contact avec sa peau, comme pour me repousser d'elle.. Pourquoi cette réaction d'un coup ? Je ne comprend plus, et elle semble vouloir me dire quelque chose, alors je reste concentrée en la regardant, lui offrant toute mon attention. Elle reprit une inspiration pour s'encourager elle-même, ce qui trahissait de nouveau sa nervosité et sa gêne, alors qu'elle finit par ouvrir la bouche pour déballer des phrases que j'entend. Oui je les entend, mais j'en reste figée. Je crois d'abord avoir mal compris, et je la vois perdre pied alors que son regard relâche le mien. Je ne baisse même pas ma tête pour la regarder de nouveau tant que je n'en crois pas mes oreilles, je ne disais rien, je ne savais pas quoi dire, c'était juste impossible, c'était tellement impossible que je n'y croyais pas. J'étais persuadée d'avoir mal compris, mais en l'entend me dire de nouveau qu'elle m'aime, je réalise que depuis le début de notre conversation je comprend tout de travers, mais que cette fois là, j'ai très bien compris ce qu'elle voulait me dire. Je la vois, elle se relève, et je ne réagis pas encore, elle se met dos à moi, alors qu'elle fuit mon regard, elle ne veut même plus me regarder après qu'elle se soit confessée à moi. Mon coeur qui me faisait si mal, semblait plus léger, bien que la douleur n'était pas complètement partit, j'avais tellement du mal à y croire que mon coeur restait sur ses gardes pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Elle se remet à me parler pour me dire qu'elle ne veut pas que je m'en aille, que je quitte cet endroit pour retourner où je vivais avant, et là tout est clair, je comprend tout, et de la bonne façon cette fois. Le papier a été déchiré car elle voulait que je reste auprès d'elle, la jalousie c'était pour cette fille à qui je parlais, sa nervosité, son visage rouge, la chaleur qui envahit son corps, c'est parce qu'elle m'aime. Oui, elle m'aime, je ne peux pas m'empêcher de me le répéter dans ma tête dans que ça me rend heureuse de le penser. Je savais qu'elle pleurait à ce moment là, et quand je vis enfin son visage qui me saluait pour partir, je me sentis enfin capable de bouger et de réagir. La voir commencer à s'éloigner de moi ne pouvait que me faire bouger, après une déclaration pareille, je ne peux pas la laisser partir sans lui dire ce que j'en pense. J'ai failli me mettre à courir, mais quand je la vois s'arrêter avant la sortie du parc, je ne peux que légèrement sourire en me stoppant à mon tour juste derrière elle.

Me voilà dans son dos, entrain d'écouter ses sanglots, comme si je l'avais rejeté alors que ce n'était pas du tout le cas, je n'avais encore rien dis, et elle semblait déjà en morceaux. Cela ne peut que m'attendrir, et je la trouve vraiment adorable et courageuse, je sens mon envie de partir d'ici se faire dépasser par mon désir de rester auprès d'elle et tout ça grâce à elle. Je ne disais pas tout de suite ce que j'avais à lui dire, je voulais profiter de ce moment de silence qui était si agréable comparer aux précédents, alors que je passais lentement mes bras autour d'elle pour l'enlacer, la serrant en collant son dos contre moi, posant mon menton sur mon épaule, comme pour être sure qu'elle ne s'enfuirait pas pendant que je reprenais mes esprits pour pouvoir enfin lui parler. Je respire longuement pour pouvoir sentir son odeur, la serrant contre moi avant de parler avec douceur, sans froideur, sans neutralité, mais avec délicatesse, voir même avec un peu de tendresse.

" Baka.. Pourquoi tu t'en vas en pleurant comme ça après m'avoir dit un truc pareil ? Tu ne veux même pas me donner une chance pour que je puisse te dire que je t'aime aussi ? "

Cette fois tout était dit, il n'y avait plus rien à cacher, on jouait cartes sur table. Je connaissais ses sentiments, et elle connaissait désormais les miens. Je la relâchais doucement, comme pour lui laisser un peu d'air pour qu'elle reprenne ses esprits, avant de prendre son bras pour la mettre doucement face à moi, la regarder droit dans les yeux en lui faisant un léger sourire : Le plus beau que je n'ai jamais fait à mon avis. Puis je pose mon autre main sur sa joue, avec délicatesse, avant de me pencher vers elle pour poser mes lèvres sur les siennes et l'embrasser, pour la troisième fois, et sentir mon coeur s'accélérer. Il n'y a pas photo, ce baiser là, c'est le mieux des trois, parce que celui là, je sais ce qu'il signifie.

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