Deuxième pas vers l'inconnu, se faire expliquer tout ce qui se passe. [ Misato ]

Ven 18 Juin 2010 - 4:30

Voyant que les autres ne bougaient pas et que Lys était déja partie au loin... Marilou n'hésita pas à entrer dans la mairie. Elle avait tant de questions, elle devait absolument se faire expliquer ce qui venait de se passer. Passée de l'autre côté de la porte, un sentiment de peur l'envahit. Comme plus tôt, elle se mit à repenser à Emilie et à toutes ses copines. Elle regarda un peu autour d'elle à la recherche du bureau de la mairesse. Il y avait sur cet étage que de nombreuses plantes un peu partout, une porte se dirigeant vers les toilettes, un long couloir menant à une autre porte et au milieu de la place, un escalier. Les yeux pleins d'eau, elle décida de monter. À chaque marche, elle pensait à un souvenir. C'était difficile d'avancer... mais elle ne pouvait pas reculer. S'il fallait qu'elle vive ici, il fallait qu'elle sache comment ce monde fonctionne. Il fallait surtout qu'elle trouve le moyen d'aller chercher Émilie. Rendue à la dernière marche, un autre couloir était là. Ressemblant à celui du rez-de-chaussée, mais plus petit, avec plusieures portes, à droite. Il y en avait quatre. La première, c'était écrit '' Aya Mikami, Secrétaire '', sur la deuxième '' Misato Okazaki, Mairesse '' et sur la dernière, '' Kira Murakumo, Infirmière ''.

* Ah voilà, j'y suis. Le bureau de la mairesse. Je me demande bien à quoi elle ressemble. Je m'inquiète surtout aussi des réponses que j'aurai à mes questions. J'ai tellement peur. Pour une fois, je me sens si innocente. Ce n'est pas moi ça... on dirais que... cette aventure m'anéanti peu à peu. Je ne suis plus vraiment moi-même... Bon, je ne resterai pas là à me morfondre ! Marilou Leblanc, reprends tes esprits bon sang ! *

Marilou cogna alors à la porte du milieu et attend une réponse.

Dim 20 Juin 2010 - 19:41

Misato sourit. Elle avait son index posé à côté de sa bouche et elle le tournait machinalement dans tous les sens, tournant sa tête à droite, puis à gauche, avançant son buste contre le bureau, le reculant, clignant des yeux et rigolant à certaines reprises plutôt fort. Mais...qu'est-ce qui lui faisait être de si bonne humeur?

* Ah cette Kira. Tellement drôle. Elle essayait de s'enfuir alors que la petite grenouille que j'avais mis dans son pul essayait juste de lui faire un bisous de prince charmant. Sa tête est tellement dôle. Quelle grimace. Hihihi *

Misato se pencha en arrière, mettant un bras sur sa tête et rigolant tellement fort que les oiseaux se trouvant sur l'arbre devant sa fenêtre s'envolèrent appeurés. La maire regardait les photos de son enfance. De la sienne et de celle de son âme soeur, la belle Kira, qu'elle adorait appeler Killer. Cela ne faisait pas longtemps, les deux demoiselles s'étaient embrassées...et...cela avait été comme une révélation pour Misato. C'était elle. Et cela avait toujours été elle. Comment n'avait-elle pas pu le remarquer avant. Kira était celle qui lui fallait, celle qui était liée par le fil rouge à la personnalité folle de Misato.

La jeune Norvégienne arrêta de rire et fixa le plafond en rougissant quelque peu en repensant aux si belles paroles de son amie. Cependant elle est très vite interrompue, lui permettant de revenir sur terre, en entendant quelqu'un battre à la porte. Elle se rassied alors vivement, commençant à s'inquiéter.

* Et si c'était Kira? Oh non...Mais...comment je suis habillée ça ne va pas. Et ma tête?? Comment est-ce que je suis?? *

Elle passa ses doigts sur son visage comme si ils pouvaient la guérir de quelque chose, puis décida de se lever en tremblant quelque peu. Elle avança doucement vers la porte et arrivée devant elle, elle passa ses deux mains sur le bas de sa jupe, comme si elle voulait la déplier. Elle toussota un petit peu et ouvrit la porte, un grand sourir au lèvre, le coeur palpitant.

C'est alors que...surprise...elle tomba nez à nez avec une demoiselle qui ne ressemblait pas du tout à Kira. Cheveux noirs, plutôt court, lisse. Lunette serieuse sur le nez, yeux de couleur profonde...Et son corps était bien plus mûre...Son amie Kira avait une apparence beaucoup plus tendre, douce et frêle. Alors, elle qui avait redressé le torse pour faire bien si c'était sa copine, se relacha en continuant de sourire et elle dit :

- Bonjour. Puis-je vous aider?

Lun 21 Juin 2010 - 3:32

Quelques minutes passèrent et la porte était toujours fermée, mais il y avait du bruit à l'intérieur. Peut-être que la mairesse était occupée, et c'est comprenable, à diriger une ville aussi bizarre que celle-ci. De l'autre côté de la porte elle entendit un toussement, quelqu'un allait enfin lui répondre. Et comme dit, la porte s'ouvrit. À sa grande surprise, Marilou, qui pensait voir devant elle une personne plus agée, se retrouva plutôt devant une fille plus jeune qu'elle. Celle-ci était plus petite, cheveux longs roses et... avait des yeux rouges.

* Sûrement teinture et verres de contact ! voyons ! C'est impossible sinon... quoique avec cette ville mystérieuse je devrais pas parler trop vite... C'est elle la mairesse ? Bah non c'est impossible... elle a quoi... 16-17 ans ? Cette ville commence vraiment à me faire peur. * pensa Marilou.

'' Bonjour, puis-je vous aider ? ''

'' Euh... Bonjour. Bah en faite... j'viens d'arriver... et j'comprend pu rien. Donc j'crois être à bonne place pour m'faire expliquer tout c'qui s'passe... et peut-être que t... vous pourriez répondre à mes questions. '' ( C'est normal toutes ces '' fautes '' c'est le language québecois! )

* Petit Silence avant de rajouter *

'' Ah euh... J'm'appelle Marilou Leblanc, désolé, j'suis tellement sous le choc que j'allais oublier d'me présenter. C'est vous la mairesse ? ''

Elle fit un signe de la main demandant si elle pourrait entrer. Marilou voulais s'assoir. Si elle restait debout pendant que la jeune fille répondait à ses questions, elle tomberait sûrement sur le cul. Il fallait maintenant qu'elle se prépare à avoir tout un choc, car la mairesse pourrait avoir des réponses qui ne plairait pas du tout à Marilou.

Dim 27 Juin 2010 - 19:13

Surprise. Derrière la porte, ce n'était pas Kira. Il s'agissait d'une demoiselle habillée de façon plutôt classe, qui s'abinait parfaitement avec sa coupe de cheveux et ses lunettes carrées. Elle se présenta rapidement, en parlant avec certaines fautes bizzares, puis après avoir fait un geste de la main entra et s'affaissa sur un canapé dans le bureau. Misato pendant ce temps était restée figée devant la porte, toujours une main sur la poignée, à fixer une personne qui devait se trouver dans le couloir mais qui ne s'y trouvait plus. Elle secoua sa tête de droite à gauche pour se reprendre et referma la porte doucement pour se diriger dans son bureau et se poser sur sa chaise à roulette, en face de la demoiselle.

- Je suis Misato Okazaki. La maire de ce village oui. Enchantée.

Elle se pencha un petit peu en avant en souriant légèrement. Elle aperçut les photos de Kira sur son bureau alors elle rougit un petit peu, et d'un geste de la main maladroit elle les poussa dans un coin de la table, sous un livre. Puis elle fit un petit toussotement.

- Vous avez dit...que vous venez d'arriver..et que vous ne comprenez rien. Et donc...vous avez besoin de poser des questions?

Misato répétait ce qu'avait dit la demoiselle pour faire serieuse dans son travail. D'ailleur elle croisa les jambes et posa ses bras sur les accoudoirs, se concentrant un peu trop sur la demoiselle. Comme si elle n'avait jamais eu à faire à ce genre de personne. Il était en effet normal, pour toutes les Etiopiennes, d'être passées une fois dans leur vie dans le bureau de Misato et de s'être interrogée sur l'origine de leur présence ici ainsi que sur le fonctionnement de ce village bizzare.

Jeu 4 Nov 2010 - 4:49

Marilou s'assit donc sur une chaise. La jeune fille devant elle avait l'air sérieuse, assise bien confortable, comme si elle aurait l'habitude de ce genre de situations. Elle regarda autour d'elle, rien de très particulier, un bureau comme les autres, avec des chaises, quelques petites décorations. Mais bon, elle n'était pas venue pour parler de la déco.

Elle semblait trembler. Ses mains devenaient moites et molles. Elle sentait que rien ne voudrait sortir. Tant de questions qui étaient posées dans sa tête en même temps. Comment devait-elle prendre le fait qu'elle soit dans un autre monde ? Ce n'est pas un rêve, elle est vraiment là. Et comme elle a pu constater, elle ne peut pas en sortir. Elle prit une grande inspiration, pour ensuite se mettre à parler.

'' Donc eum... J'suis arrivée ici, J'sais pas où je suis, J'sais pas non plus pourquoi je suis là, Si j'pourrai retrouver mes affaires et surtout revoir ma meilleure amie. ''

Elle sortit tout d'un trait. Comme une mitraillette... PAN PAN PAN...

'' Emilie, pauvre elle, elle m'attendait. Elle doit se faire du soucis pour moi, pensant qu'il m'est arrivé un truc... elle s'est surement mise à ma recherche et s'est elle-même perdue ''

Marilou se mit à pleurer, les mains sur le visage. Dans sa tête elle avait encore l'image de son amie, l'esprit ailleurs, assise sur le sofa. Elle n'a même pas eu le temps de lui donner un dernier câlin. Ensuite lui vint l'image d'un vieux pervers qui aurait pu essayer de la violer dans son état. Elle se releva les yeux, se mit à genoux devant Misato et lui dit d'un ton urgent

'' Il ne faut pas la laisser là-bas ! Qui sait ce qui aurait pu lui arriver ! Il y a peut-être même un gros dégueulasse qui est entrain de profiter d'elle en ce moment ! Allons la chercher ! ''

Marilou était maintenant prise de panique. Rien ne pourrait lui enlever les images qu'elle avait. Elle ne pouvait pas penser à autre chose.

[ Désolé c'est court >.< et désolé, la réponse fût... lente .__. Mais bon, je ne travailles plus donc j'ai le temps maintenant. ]

Jeu 4 Nov 2010 - 13:09

Misato resta sur sa chaise, assise telle une mairesse d'un grand village ayant un rôle énormément important à tenir. Elle souriait en hochant la tête à chaque fin de phrases de la demoiselles et parfois, fermait même les paupières en guise d’acquiescement plus profond. Mais lorsque Marilou Leblanc commença à parler d'Emilie, visiblement une amie très chère, et qu'elle se mit les mains sur le visage, sûrement parce qu'elle voulait cacher ses larmes, Misato se sentit un peu en détresse. Et décroisa les jambes. Elle approcha légèrement son corps du bureau et tendit lentement les bras vers elle, comme si elle voulait essayer de la rassurer. Mais alors que ses mains, paumes en avant, étaient presque arrivée sur la chemise de la nouvelle arrivante, celle-ci se leva en un bon, vint se mettre à genou devant Misato, et lui fit une demande presque implorante, les yeux tout brillant et plein d'espoir.

La maire resta figée dans son ancienne position, le corps tourné vers le siège où était assis précédemment la demoiselle, les bras tendu par dessus son bureau, ses seins frôlant le meuble. Elle tourna juste la tête, et regarda la demoiselle à ses pieds. Elle cligna deux fois des yeux, puis elle se débloqua et se retourna entièrement face à Marilou. Elle poussa sa chaise en arrière avec ses fesses et descendit lentement sur ses pieds pour se retrouver dans la même position que son interlocutrice. Elle lui prit alors les mains.

- Prenez votre temps et calmez vous, vous voulez bien?

Elle sourit amicalement en penchant la tête sur le côté. Puis elle reprit la parole.

- Vous êtes à Etiopia, village pour femme. Vos affaires sont quelques part dans mon bureau. Vous pourrez être nourrie et loger ici, ainsi que vous trouvez un métier si vous le désirez. Par contre...concernant votre meilleure amie...

Elle se releva en tirant par les mains la demoiselle.

- Nous ne pouvons pas aller la chercher. Il nous est impossible...de quitter le village...Par contre...j'ai des contacts...de confiance. Si vous voulez...je peux leur passer un coup de fil...et ces personnes iront s'assurer que votre amie va bien.

Misato ne savait pas quoi faire, pas comment réagir sans faire peur à la demoiselle, ou lui faire pitié, ou honte. Elle savait qu'elle était toute puissante sur Etiopia, mais...c'était le seul endroit où elle pouvait s'assurer de la sécurité et du bon ordre. Grâce notamment à ses fidèles élites, gardiennes, agentes de sécurité et représentantes du conseils. Mais sur la terre...elle ne pouvait...avoir un quelconque pouvoir...