Une lolita dans la ville. [Misato]

Lun 28 Juin 2010 - 22:04

[Suite de la visite continue ]

-Ah misère...

Bientôt, je savais que je pourrai m'installer et enfin me vider les esprits. Sur ma chaise, j'entendais que la mairesse veuille bien me rencontrer. Je devais lui demander une chambre et récupérer mes nombreux objet personnelles. Mangas, animes, romans, objet de collections... Où allais-je bien pouvoir mettre tout ça et surtout, où ce trouvaient-ils donc?

Hum? Ah oui, vous trouvez que j'ai coupé court après mon au revoir avec Nao. Bien dans se cas, je peux bien vous décrire ce qui s'est passé.

Après qu'elle m'est remis le cahier, elle me salua et partie de son côté. Moi, je la regarda partir, elle et mes espoirs de partager mon coeur avec le sien. Quel effet mon poème lui avait-il fait? Aucune idée mais le simple sourire de Nao et le fait qu'elle semblait heureuse était comme une douce pommade pour adoucir ma douleur. Je ne vous mentirais pas, quand elle fut hors de porté, le barrage qui contenait le flot de mes sombres émotions rompis. J'ai senti de chaudes larmes glisser sur mes joues. Ma respiration était saccadée tellement que j'avais de la difficulté à reprendre ma respiration.

C'était étrange car il ne s'agissait pas de tristesse pure mais un mélange étrange plusieurs sentiment. Il y a avait de la tristesse oui, mais aussi une certaine joie. Pourquoi une joie, étais-je folle. Oui mais ce n'était pas pour ça, c'était son sourire. J'ai pu voir enfin son sourire naturel.

«Les amours partes mais les amis restes.»

Voilà d'autres paroles de mon chère parrain. Avait-il raison? Certainement et ce même si mon coeur me disait le contraire.

Alors, voilà, une centaine de larmes plus tard, j'étais sur une chaise, là à attendre pour parler à la mairesse de ma nouvelle ville.

Ven 2 Juil 2010 - 23:56

Ce matin Misato s'était sentie mal. Une boule au coeur, des vertiges, des spasmes. Elle restait au lit en espérant que ça passe, mais rien. Elle souffrait toujours plus. La peur de mourir la prit tout d'un coup et elle décida de réagir. Elle pris son téléphone et essaya d'appeller Kira. Après plusieur coup cela repondit enfin. Misa était rassurée mais il lui était cependant difficile de parler, et sous la panique, la jeune infirmière n'avait rien compris. Alors elle se calma, toujours le coeur serré, et son amie lui expliqua quoi faire.

La voilà qui courrait dans les escaliers de la mairie. Elle devait aller dans son bureau, prendre une sorte de machine qui se trouvait dans le dernier tiroir de son bureau. Ensuite attaché les cables bleu à cette machines, et les extrémités, les cables rouges, devait être pincé sur le haut de sa poitrine. Après cette démarche faite, elle devait allumer cet engin et s'envoyer une decharge de 220 volts. Et tout ça, il fallait qu'elle le fasse, un liquide jaunatre dans la bouche.

C'est pourquoi elle arriva devant son bureau, croisa une jeune fille, et n'eut pas vraiment le temps de la saluer. Elle lui fit un sourir stressé et douloureux et laissa la porte ouverte, comme pour l'inviter à entrer. Elle fouilla son tiroir, trouva la machine et fit exactement ce que Kira lui disait au téléphone. Elle ne fut pas le moin du monde gené d'enlever sa chemise pour se pincer le haut de son corps avec les cables rouges. Elle souffrait tellement qu'elle ne pensait vraiment à rien d'autre qu'à s'envoyer cette décharge. C'est pourquoi elle n'hésita pas un moment. Tout d'un coup elle allait mieux. Elle souffla péniblément dans le téléphone, et Kira fut rassurée, alors elle raccrocha. Elle reboutonna sa chemise blanche doucement, toujours un peu choquée par ce qu'il venait de se passer. Lorsqu'elle eut finit elle regarda devant la porte et dit à la jeune fille :

- Bonjour. Entrez seulement. Je peux vous aider?

Sam 3 Juil 2010 - 1:58

-Ehhh...

Cette fille était donc la mairesse? Quand je l'avais vu passer comme en flèche à côté de moi, je n'avais pu voir que sa chevelure rose. Pendant une seconde, je crue qu'il s'agissait de la secrétaire ou du moins la stagiaire. Non, la façon dont elle m'invita, j'ai su que j'avais la dirigeante de la ville devant moi.

Encore un peu nerveuse par la situation, je me suis avancée dans son bureau sans pour autant m'assoir. Par politesse j'ai retiré mon chapeau et j'ai baissé la tête question de la saluer mais encore une fois, mes cheveux m'ont recouvert le visage.

«Zut, je vais jamais m'y faire...»

-Je me nomme Lilicia Aqua. Dis-je en me recoiffant. Je... eh... je viens d'arriver ici. On m'a dit de venir ici pour récupérer mes affaires et pour me trouver un endroit où habiter. Je dois vous avouer que je suis quelque peu... comment dirais-je... dépassée par les évènements cependant...

Dim 4 Juil 2010 - 19:05

Misato reprenait sa respiration calmemement. Elle n'avait jamais vraiment eu à faire à une situation du genre seule. Kira, son infirmière, avait toujours été là pour elle. D'ailleur, cela faisait maintenant un an que Misato avait eu cette terrible maladie qui l'avait malheureusement plongée dans une sommeil profond durant deux longs mois. Mais c'était du passé. Et l'infirmière qui était restée à son chevet cette année là, était maintenant la compagne de la maire.

Lorsque la jeune inconnue s'inclana poliment en guise de salut, ses cheveux lui recouvrirent entièrement la tête, voir même un grand bout de son corps. Ils étaient vraiment longs. Misato fit un petit sourire lorsqu'elle la vue génée, se recoiffer en se présentant. La jeune fille, comme presque toutes les nouvelles arrivantes, était perdue et ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait. C'était tout à fait normal.

- Bonjour Lilicia. Je suis Misato, la maire de ce village.

Elle se leva pour la saluer, mais se rendit compte que son coeur n'allait pas encore parfaitement bien pour qu'elle reste ainsi longtemps et invita donc, d'un geste de la main, la demoiselle à s'asseoir en face d'elle dans la chaise en bois. Elle s'assit à son tour, plaçant une main sur sa poitrine, geste complètement inutile qui n'allait pas la faire se sentir mieux. Elle respira un bon cou fixant le plafond puis redirigea son regard envers la demoiselle aux longs cheveux bleux.

- Si cela ne vous gène pas, regardons d'abord pour votre chambre. Vos bagages ne sont toujours pas arrivés.

Misato sortit alors la feuille orange de la répartition des chambres et passa son index gauche, par habitude, sur la liste des pièces vides, ou semi-occupée.

- Préférez vous une chambre seule? Ou accompagnée d'une ou deux collocataires?

Elle leva la tête, ses épais cheveux rose aux reflets blancs tombant rapidement sur le bureau. Elle n'avait pas vraiment donner d'explication à Lilicia. Peut être parce qu'elle avait tout simplement oublié, au vu de l'incident qui venait de se produire, ou peut être était-ce parce qu'elle avait pensé que la personne qui l'avait conseillée de venir dans le bureau, lui avait déjà expliqué le fonctionnement d'Etiopia...