Une chambre vide pour une petite crêpe party? [ Libre collectif !! ]

Ven 5 Fév 2010 - 20:58

Une douce odeur de vanille s'échappait de la fenêtre de cette chambre vide. Misato préparait la pâte à crêpe, sa spécialité, depuis une petite heure. Elle s'était vraiment appliquée et en avait fait en grande quantité. Elle avait décidé aujourd'hui, quelques jours après la chandleur, qu'elle aurait fété avec toutes les habitantes qui en avait envie, cette magnifique fête. Sa pâte à crêpe était spéciale puisqu'elle y ajoutait des touches de vanilles, qui s'accordait cependant très bien avec le salé comme le fromage ou le jambon.

D'ailleur sur une grande table qu'elle avait faite installé, elle avait posé une dizaine d'ingrédients. Il y avait les habituels, comme le sucre, le fromage, le jambon et la nutella. Mais elle avait rajouté également le sirop d'érable, des morceaux de fraises coupées, des copeaux de chocolat noir, du lait condensé, du citron, du beurre ainsi que du curry et du paprika. De toute façon, elle pouvait aller chercher dans la cuisine d'autre ingrédients si besoin.

Elle avait installé une machine à crêpes gigantesque. Gigantesque? Oui quand même. Il y avait 12 petites plaques. Elle espérait que cela allait suffire. Sinon, certaines se sacrifiraient pour partager leur place. Et puis...Misato n'avait prevenu personne de cette petite fête, mais elle espérait que l'odeur envoutante de vanille s'échappant de la fenêtre et flottant dans l'air du village d'Etiopia, aurait attiré certaine demoiselle.

Ainsi elle s'assit à table et attendit...

Mar 16 Fév 2010 - 22:41

Elouan trainait nonchalamment dans un couloir de l'hôtel, le décors de portes répétitif rendant sa marche languissante. Elle traînait des pieds. Les petites alcôves rectangulaires, accueillant les ampoules électriques, disposées à intervalle régulier et défilant devant ses yeux comme un décors peint de cinémas lui donnait un air ahuri.
Elle stoppa un instant sa marche et attrapa le manche de sa guitare. Elle la plaça à la hauteur de ses yeux et la scruta comme pour s'assurer de son existence. Une vague expression de contentement vint se ficher sur son visage et elle s'adossa au mur le plus proche avant de se redresser presque immédiatement.
Ce mouvement n'était pas prévu. Sa hâte lui fit perdre l'équilibre mais elle leva néanmoins la tête vers ce qui l'avait attiré. Une irrésistible odeur se dégageait de l'une des portes du couloir. Proche d'elle probablement... Le parfum était plutôt fort et elle n'avait rien sentit il y a un instant. Se laissant guider par son odorat, elle tâtonna, le nez collé aux portes. Elle finit par arriver devant la porte qui dégageait l'odeur le plus fortement.

La jeune fille ne pensa même pas à frapper. Peut importe. La politesse n'avait jamais réellement représentée une quelconque importance au cours de sa vie. Elle ne remarqua même pas tout de suite la jeune femme qui occupait les lieux. Elouan considéra un instant la petite pièce réchauffée par les quelques faisceaux lumineux qui traversaient la surface vitreuse de la fenêtre, à moitié ouverte, d'une chambre vide. Ses yeux trouvèrent rapidement l'auteur du festin qui se préparait. Une belle jeune femme aux yeux vermillons. De magnifiques yeux marqués par l'étonnement et reflétant une expression gênante. Comme une sorte de scanner. Elouan ne put soutenir son regard. Il était hors de question qu'elle lise en elle. Elle baissa les yeux, agacée de trouver quelqu'un dans cette pièce qui l'avait tant attirée un instant plus tôt.
Elle risqua un nouveau regard. La jeune femme la fixait toujours. Ses cheveux roses, presque blancs venant se ficher devant ses oreilles avant de rebiquer maladroitement au niveau des pointes. Petite, elle n'avait pas l'air bien forte et son attitude générale exprimait une fatigue plutôt évidente. Un enfant aurait pu la mettre par terre en une seconde.

*merdeeeuh*

Elouan agita la tête. Et croisant les bras dans un air de défit elle s'adressa à la jeune femme.

Je savait pas qu'il y avait quelqu'un.

Elle hésita un instant avant d'ajouter sur un ton envieux.

Euh... ça... a l'air bon...

Lun 22 Fév 2010 - 15:59

Misa se sentit soudainement abattue. A vrai dire elle avait préparé la pâte à crêpe avec tout son cœur. En plus, elle avait préparé la table avec amour et douceur. Et pourtant, cela faisait bien dix minutes qu'elle était seule, assise sur sa chaise, devant sa machine à crêpe pour douze. Elle ne s'était pas servi, évidemment en espérant l'arrivée d'habitante d'Etiopia. Elle allait presque pleuré lorsque quelqu'un entra rapidement dans la salle. Cette personne semblait même ne pas avoir remarqué la présence de Misato dans un premier temps. Elle avait fixé la table comme si c'était la première fois qu'elle en voyait une. Sûrement qu'elle avait été attiré dans cette pièce par ses fines narines ayant humé l'odeur de vanille.

Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule, la jeune fille agit bizarrement et contradictoirement. Premièrement avec un mouvement de recul accompagné de ses bras en croix qui exprimaient bien " Oh mon Dieu, quelqu'un est là. " Deuxièmeme, avec un mouvement de rapprochement, intéressée par l'odeur et vraisemblablement la nourriture.

Misato, tellement heureuse que quelqu'un l'ait trouvé, ne s'interrogea pas sur l'attitude étrange de la demoiselle. Elle se leva d'un bond appuyant ses mains sur la table et faisant basculer la chaise à l'arrière. Elle fixa l'inconnue deux secondes puis attrapa la louche, la trempa dans la pâte à crêpe et forma deux cercles parfaits sur la machines à crêpes. Pendant qu'elle le faisait, elle demanda à l'inconnue :

- Tu en veux ?

Même si sa question était complètement inutile vu qu'elle avait déjà préparé une crêpe chacune. Elle fit alors le tour de la table qui était quand même grand, en attrapant tous les ingrédients qui étaient sur son passage.

- Tu la veux à quoi ? Sucre? Fromage? Jambon? Nutella? Non euh...Citron? Ou peut-être marron?...FRAISE!

Elle n'arrivait pas à s'arrêter, ayant peut être peur que la demoiselle s'en aille lorsque ses phrases seraient terminées. Alors elle la fixa intensément, comme pour lui dire " par pitié, reste ".

Lun 22 Fév 2010 - 16:58

[HRP : merci Misa chan XD]

Elouan était quelque peu intriguée par la réaction de la jeune femme. A croire qu'elle se trouvait dans cette pièce à attendre depuis des heures, désespérant que quelqu'un daigne se pointer. L'instant de silence avait vite fait son bout de chemin. La demoiselle avait presque bondit de son siège, le faisant pratiquement tomber au sol, il s'était en fin de compte stabilisé comme un ballon de basket tournoyant sur le cercle d'un panier.

- Tu la veux à quoi ? Sucre? Fromage? Jambon? Nutella? Non euh...Citron? Ou peut-être marron?...FRAISE!

Ses réactions en aurait fait déguerpir plus d'un... *pas très douée en service. Et pourquoi elle cris comme ça?...* Elouan haussa un sourcil. La jeune femme lui lançait des regards presque suppliants. Elouan évita son regard. Encore cette impression dérangeante. *Tss*

Vous travailler en temps que cuisinière ici c'est ça?... Ouai bah, hum. J'en veux bien mais je suis pas spécialement riche alors ça m'étonnerait que je soit une bonne cliente...

Elouan enfonça nonchalamment les mains dans les poches de son pantalon et soupira bruyamment; regardant la belle tablé avec une envie clairement gravée sur le visage. Elle n'arrivait pas à détourner les talons. Trop attirée par l'odeur attrayante des lieux.

Lun 22 Fév 2010 - 18:47

[HRp : Je peux ? =)]

Shion était toute seule dans sa chambre, ses colocataires l'avaient laissée pendant qu'elle dormait. Elle se dit que prendre le temps de voir qui est dans quelle chambre. ça lui semblait amusant, sur chaque porte était marqué un numéro et les noms prénoms des personnes qui s'y trouvent. Elle parcouru tout le couloir jus qu'elle arrive au milieu, où elle sentait une odeur qui lui était familière. Elle renifla et examina l'odeur : c'était bien l'odeur de crêpes, qui venaient surement de sa cuisine. Elle avança jusqu'à la chambre 17.

* J'avais pas remarqué qu'il y avait une chambre avec mon chiffre préféré.... ça sens bon *

Shion entendait des bruits. Elle toqua alors la porte et ouvrit. Elle vit à se moment là : Elouan, des crêpes, une fille qu'elle ne connaissait pas, des crêpes, plein d'aliments, et encore des crêpes. Elle s'excusa et demanda si elle pouvait entrer.

Ah Elouan ! tu me laisse toute seule maintenant ? xD

Elle lâcha un petit rire et tira un bout de sa langue hors de sa bouche.Elle vit l'autre jeune fille, aux magnifiques cheveux roses qui l'a regardait.

Um.... je peux entrer ?

Lun 22 Fév 2010 - 22:05

[ HRP: Je t'en prie Elouan. xD et Shion, bien sûr que tu peux, c'est un libre collectif! =) ]

La jeune inconnue la pris pour une cuisinière des lieux, et elle ne devait pas connaître la politesse, car elle lui parlait avec un petite pointe de dédain. Du moins, c'est ce que Misato ressenti. Peut-être aussi parce que la plupart des jeunes filles et habitantes qu'elle côtoyait, avaient l'habitude de lui porter respect au vu de son rang. C'est vrai que parfois c'en était énervant et agaçant. Alors elle se dit que cette demoiselle était quelqu'un de bien intriguant et différentes des autres.

Alors que Misa allait répondre, une autre jeune fille fit son apparition. Elle semblait connaitre la jeune fille qui accompagnait Misato dans la pièce. Elle l'appela Elouan puis demanda à pouvoir entrer également. La maire était entrain de réfléchir au prénom de la jeune demoiselle au cheveux orange. Elle n'avait jamais entendu un nom comme ça et se questionnait. D'où pouvait elle venir? Dans quel pays avait-elle été conçus et qui étaient ses géniteurs? Des questions au combien normale pour une maire attentionnée et intéressée par toutes les habitantes.

Misa se précipita vers la nouvelle venue pour lui ouvrir la porte. Elle la tira par la manche de sa jaquette à l'intérieur de la pièce, toujours autant excitée. Elle tira une chaise en arrière, puis une autre, ce qui voulait exprimer " Asseyez vous seulement ". Puis elle prit une troisième louchée de la pâte à crêpe pour la répendre en un troisième petit rond, à côté des deux premier. Comme la machine venait de se mettre en route, il fallait attendre un petit moment pour qu'elle chauffe. Ainsi elle entama la conversation.

- Enchantée, enchantée. Je suis bien heureuse que vous soyez là. Toute cette pâte à crêpe que pour moi n'aurais fait que m'engraisser d'avantage.

Elle sourit et rigola deux secondes. Peut-être pour essayer de mettre à l'aise les demoiselles, Elouan comme l'autre semblant un peu décontenancée. Misato se rendit compte qu'elle avait agit en irresponsable et en vraie enfant. Malgré ses 17ans, elle avait l'habitude d'agir comme quelqu'un d'adolescent voir même de bien plus jeune. Kira, son infirmière tant précieuse à ses yeux, avait l'habitude de le lui faire remarquer. C'est pourquoi elle reprit les choses en mains et commença les présentations dans les règles :

- Je m'appelle Misato. Pardonnez moi d'avoir agit si impulsivement, on me le reproche souvent. Je suis une vraie gamine.

Lun 22 Fév 2010 - 22:59

Shion déboula dans la pièce avant même que la jeune femme puisse ouvrir la bouche. Elouan la regarda interloquée tandis que la petite s'indignait qu'elle l'ai laissé seule.

Ah ouai. Désolée. Tu dormais. Dis, tu me prête de l'argent?

Elouan tourna son visage vers la jeune femme, les crêpes puis de nouveau Shion. Le frémissement de la cuisson s'était accentué et l'odeur avec. Elouan ressemblait plus à un animal en quête de nourriture qu'autre chose.

- Enchantée, enchantée. Je suis bien heureuse que vous soyez là. Toute cette pâte à crêpe que pour moi n'aurais fait que m'engraisser d'avantage.

La jeune femme se mit à rire. L'engraissée?... Elle semblait aussi peu apte à tenir correctement sur ses deux jambes qu'un faon... Misato. La cuisinière "gamine et impulsive", s'appelait donc Misato. *plutôt charismatique pour une cuisinière* Elouan afficha un grand sourire de satisfaction.

Maintenant que la p'tite Shi est là je vais certainement rester héhé. Se tournant vers Misato elle ajouta. Bon elle a déjà évoqué mon nom donc je ne rallongerai pas les présentations mais je suis arrivée il y a quelques heures. Je m'appelle Elouan Soite. Posant une main sur la tête de Shion. Et la p'tite bizarre mais plutôt adorable là, c'est Shion. Je crois bien qu'on est collocatrices.

Elouan lança un regard perçant à la jeune femme. Ce genre de regard de sale gosse des rues étrangement mature qu'elle adorait arborer.

Jeu 25 Fév 2010 - 16:47

Shion fut surprise. Elle n'avait encore jamais rencontrée la maire du village. Elle n'avait même jamais imaginée qu'elle la rencontrerai. Elle s'inclina, semblait toute stressée

Enchantée, Misato-Sama,Enchantée, merci pour l'accueil ! Et Elouan, pourquoi faire, l'argents ?

Elle se redressa et vit la main se poser sur sa tête de suite après s'être présentée à son tour. Elle sourit. Mais fut surprise par la description qu'Elouan lui donnait. Elle pris alors un autre air sur son visage.

Et la p'tite bizarre mais plutôt adorable là, c'est Shion. Je crois bien qu'on est collocatrices.

Hein ? Moi ? Bizarre ??

ça avait l'air d'amuser Elouan. Mais elle lui pardonnait quand même. Elle avança vers Misato, souriante, puis vers les crêpes qui l'avaient attiré vers cette chambre.

Puis-je ?

[HRP : Gomen pour ce petit machin de rien du tout, mais ma mère insiste pour que j'arrete]

Jeu 25 Fév 2010 - 17:35

Elouan Soite et Shion. Voilà comment s'appelaient les deux demoiselles qui étaient rentrées dans la chambre numéro 17 et qui semblaient vouloir rester partager le magnifique repas de crêpe. L'une d'elle semblait savoir le rôle que Misato tenait dans ce petit village. Comment l'avait-elle reconnue? L'avait-elle vue en photo quelque part? Il est vrai qu'une photo d'elle accompagné de sa secrétaire Aya Mikami et de son infirmière Kira Murakumo, était clouée sur un des murs du hall de la mairie. Elle l'avait peut-être vu là. Quand à l'autre demoiselle, elle semblait ne pas avoir compris, ou alors elle ne faisait pas de manière.

Cependant, ce que cette même demoiselle n'avait encore moins compris, c'était que les crêpes n'étaient de loin pas payantes. Elle les avait préparés pour fêter la Chandleur et pour...remercier les habitantes? Oui peut-être. Misato se sentait tellement mieux depuis que d'autres habitantes avaient peuplé le petit village d'Etiopia. Bien sûr, avant elle était heureuse aussi, avec Kira. Mais il lui semblait que le village avait repris de la vie avec la présence des habitantes, venant toutes d'un pays différent.

- Les crêpes ne sont pas payantes mesdemoiselles. Je les ai faites pour vous, pour qu'on fête ensemble la Chandleur.

Misato fit un grand sourie et essuya ses petites mains sur le mini tablier blanc qu'elle avait endossé pour préparer la pâte à crêpe précédemment. Elle tourna la tête vers les trois pitances entrain de chauffer et les retourna sur la plaque, avec une petite palette. Elles étaient bien dorées d'un côté et l'odeur de vanille envahissait toujours plus la pièce.

- Assez vous donc. Vous mangerez bien quelque chose. Il y a plein d'ingrédients.

Misato pris place sur la chaise du bout de table, celle qui était de dos à la fenêtre, ainsi elle pouvait voir les deux invitées et les autres qui arriveraient peut-être en cours de route.

- Shion aussi vous êtes nouvelle? De quel pays venez vous toutes les deux?

Jeu 25 Fév 2010 - 17:52

Enchantée, Misato-Sama,Enchantée, merci pour l'accueil ! Et Elouan, pourquoi faire, l'argent ?

Elouan fronça les sourcils devant le respect que semblait inciter Misato à Shion. Elle resta devant l'entrée à observer avec plus grande attention la jeune femme au regard rouge, ne prêtant pas grande attention à la mine faussement renfrognée de Shion qui s'était déjà dirigée vers une chaise. Apparemment, pas besoins de payer.

- Les crêpes ne sont pas payantes mesdemoiselles. Je les ai faites pour vous, pour qu'on fête ensemble la Chandeleur.
- Shion aussi vous êtes nouvelle? De quel pays venez vous toutes les deux?

Cela confirmait ceci... Elouan ignora les deux questions posées par la belle demoiselle. Elle fit quelques pas dans la pièce, un air interrogateur sur le visage. Une légère brise s'extirpa de la fenêtre entrouverte et s'engouffra dans sa chevelure. Souriante, elle s'approcha de Misato.

"sama" hein?... Dois-je en déduire que vous êtes un peu plus qu'une simple cuisinière mademoiselle Misato?

Son air d'auto-suffisance repris le dessus. Elouan écarta toute la gêne désagréable qu'elle avait ressentit un instant plus tôt face au regard étrange de la jeune femme, attendant une réponse. Qui qu'elle puisse être elle ne briserait pas la grade d'Elouan aussi facilement...

Jeu 25 Fév 2010 - 19:42

Shion d'aperçu qu'Elouan ne voyait pas vraiment qui était Misato. Elle croyait juste que c'était une simple cuisinière, et non la maire du village d'étiopia. Shion pris une crêpe et la tartina de beurre, l'enroula et la savoura. Puis, dès la première finie, elle en pris une dexième, fit pareil et pris le temps de savourer sa délicieuse crêpe.

"sama" hein?... Dois-je en déduire que vous êtes un peu plus qu'une simple cuisinière mademoiselle Misato?

Shion allait cracher le morceau de crêpe qu'elle mâchait. Si Elouan croyait qu'elle était vraiment cuisinière, cela voudrait dire qu'elle ne connait pas assez bien Shion, qui est sa colocataire de chambre. Elle la regarda avec un air infliger et une exclamation se dessina sur son visage.

" Elouan.... ce n'est pas la cuisinière, mais moi, c'est mon travail ! Elle, c'est le maire du village "

Elle émit un petit rire discret qu'Elouan et Misato ne semblaient pas entendre. Et tant mieux dans ce cas. Elle regarda ensuite Misato qui lui parlait.

- Shion aussi vous êtes nouvelle? De quel pays venez vous toutes les deux?

" Non, pas vraiment, ça fait un bon moment que je suis ici "

Son petit sourire qui était affichait sur son petit visage montrait son respect et son admiration pour Misato qui semblait la respecter aussi.

" Vous pouvez me tutoyer "

Jeu 25 Fév 2010 - 20:53

[ Shion tu es déprimée? Qu'est-ce qui se passe? Et toi Elouan...MERCI! J'ai trop des cœurs dans les yeux <3 ]

Elouan semblait n'avoir toujours pas compris. Enfin...elle avait déduit que Misato n'était pas la cuisinière et qu'elle avait un rôle un peu plus élevé. La maire était quelque peu troublée, de penser qu'une habitante ne la connaissait pas. Chose stupide, car elle ne pouvait pas prétendre être connue de toute, étant donné son grand travail et le fait d'avoir deux assistantes parfaites. Elle n'accueillait pas toutes les nouvelles, alors elle ne connaissait ni l'une, ni l'autre.

Shion expliqua très vite, entre deux bouchées de crêpes, et ne laissant pas placer un mot à Misato, que celle-ci était la maire du village. Elle précisa également qu'elle était cuisinière. Cuisinière? Tient cela lui disait quelque chose. Shion...Shion...Est-ce que Kira ne lui aurait pas parler d'une jeune fille s'étant proposé pour prendre les rènes de la cuisine du grand réfectoire de l'hôtel? Oui...elle avait un nom du genre, c'était Shion...

- Yasuoka!

S'exclama Misato. Elle n'avait pas écouter si les deux demoiselles s'étaient parlé entre elles ou si elles lui avaient posé une question. Elle était bien trop perdue dans sa réflexion. Elle était sûre, il s'agissait de cette Yasuoka Shion qui était à présent chef cuisinière de l'Hôtel. Aya lui avait bien dit qu'elle avait des yeux verts magnifique.

- Pardonnez moi, je me suis emportée! Mais c'est bien vous la cuisinière du Réfectoire n'est-ce pas?

Elle attrapa le citron et se rendit compte qu'elle aurait pu amener le beurre de cacahouète. Ce n'était pas sain du tout, mais c'était exceptionnel. Une nourriture exceptionnelle pour une fête exceptionnelle avec des gens exceptionnels.

Ven 26 Fév 2010 - 16:38

Elouan haussa un sourcil. Elle? La maire du village? C'était à se tordre de rire. Comme si un pauvre faon ne tenant même pas sur ses pâtes avait le pouvoir de gérer cet endroit. Elle alla s'assoir sur l'un des sièges présentés. Shion ne lui avait pas dit qu'elle était cuisinière des lieux... Ou peut-être que si en fin de compte... *pfff, m'en souvient plus*. En y repensant, ses gâteaux s'étaient avérés vraiment délicieux. La maire du village semblait aussi heureuse que pouvait l'être un enfant devant une pauvre sucrerie. Elouan fit tournoyer ses couverts sur la table. La jolie toupie improvisée achevant sa course effrénée, elle s'accouda nonchalamment au mince rebord de la tablé.

Et?... Depuis combien de temps gérez-vous cette... Cité. Madame la maire?

Un air désabusé sur le visage elle ajouta:

Excusez-moi de vous le faire remarquer, mais vous ne m'avez pas vraiment l'air d'avoir la force physique et mentale nécessaire pour cette tâche...

Elouan était agacée. C'est vrai que cette jeune femme lui avait semblé étrange dès l'instant où elle avait mis un pied dans cette chambre. Et ses deux yeux, aussi attractifs que des rubis lui glaçait le dos. En y repensant, ce regard lui rappelait l'impression imbuvable qu'elle avait éprouvé autrefois, aux séances chez son imbécile de psychiatre qe sa mère prenait soins de noter sur son calepin gribouillé, bourré de post-it. Ce qu'elle avait nommé le "scanneur visuel". Insupportable.

Dim 20 Juin 2010 - 18:54

Elouan était agaçante. Avec tout le monde. Elle n'essayait pas de mieux connaitre les gens, comme le faisait Shion.

Excusez-moi de vous le faire remarquer, mais vous ne
m'avez pas vraiment l'air d'avoir la force physique et mentale
nécessaire pour cette tâche...

Shion était surprise. Elle manquait vraiment de respect. Et même si Misato n'était pas la maire, même si elle occupait une tâche beaucoup plus facile, ça ne se faisait pas.

* Oh non, Elouan *

Elle s'inclina devant Misato en lui présentant ses excuses à la place d'Elouan.

"Excusez-là, Misato-sama, elle est agaçante avec tout le monde"

Elle ne savait même pas pourquoi elle le faisait. Elle s'était senti gênée devant le maire et ce fut une réaction involontaire. Puis elle répondit à la question de Misato.

" Oui, c'est bien moi la fille du réfectoire. Comment avez-vous su mon prénom si vite sans jamais avoir vu mon visage ? "

Shion imaginait une option. Peut-être que Misato a une photo de chaque villageoise qu'elle place sous des catégories ? Possible.

Elle alla se servir de crêpe et commença à la déguster en y mettant du miel en attendant les réactions des deux jeunes femmes en face d'elle.

Dim 27 Juin 2010 - 14:23

[ Désolée...prit plus de temps que prévu. J'étais en déménagement. T.T Désolée petite Elouan d'amour. J'espère tu as pas trop attendu... ]

Elouan, lorsque Shion avait expliqué que Misato était enfait la maire du village, avait tiré une drôle de tête. Un de ses sourcils s'était élevé plus haut sur son front. Elle avait, de plus, posée une question de manière un peu arrogante, ajoutant sur un ton moqueur un " madame la maire " puis avait fait une remarque désobligeante à la jeune norvégienne.

Misa n'en revenait pas. Il existait des gens qui pouvaient être si impolis rien qu'en utilisant un ton de voix spéciale et une attitude différente. Elle avait equarquillé les deux yeux et en avait laché sa crêpe qui avait fait un gros " PAF " dans son assiette. La confiture qu'elle avait étalé à l'intérieur s'était quelque peu échappée sous le choc, allant finir sur les pans de la belle robe blanche de la maire.

Cette dernière ne savait pas quoi répondre, et ne savait pas comment agir pour essayer de cacher la gêne qu'elle avait. Bien que c'était chose impossible après le laissage-tombage de sa nourriture préférée dans son plat. Heureusement pour elle, se fut la cuisinère que Misato avait reconnu, qui adressa un reproche à Elouan et s'excusant envers elle. La maire ne savait pas comment réagir mais sourit gentiment à Shion, sans osé croiser le regard d'Elouan, même si elle avait posé une question qui en était quand meme une, malgré le ton d'ironie présent dans celle-ci.

C'est alors que Shion s'interessa sur l'origine de la reaction de la maire face à son travail, et surtout comment est-ce que celle-ci avait pu la reconnaitre sans jamais avoir eu affaire à elle auparavant. Misato tripota nerveusement sa crêpe en regardant la table et répondit assez doucement :

- Et bien...mon infirmière m'avait parlé d'une demoiselle qui venait d'arriver et qui avait repris la direction de la cuisine du grand refectoire. Je vous ai reconnu à cause de vos yeux. Elle m'avait dit qu'ils étaient couleur émeraude.

La maire reprit sa crêpe doucement, en remettant la confiture debordant à l'intérieure, et la monta à sa bouche. Elle en prit un petit bout, ne sachant plus quoi dire ni où regarder. Elle resta en silence.