présentation à la chef du village^^

Lun 7 Juin 2010 - 12:35

Arcueid arriva un peu essoufflée en haut des escaliers et s'accorda un instant pour laisser les battements de son coeur se calmer. Entre la faim et la fatigue, son corps commençait à faiblir et elle songea qu'elle avait intérêt à se ménager si elle ne voulait pas tourner de l'oeil.

De là où elle se trouvait, elle surplombait le hall majestueux de la mairie. Elle se pencha par dessus la rambarde, frissonnant au contact de la pierre froide contre ses paumes, et laissa son regard plonger en contrebas, errer sur les formes géométriques des dalles du sol, remonter le long des tiges des plantes qui égayaient la pièce. L'ensemble dégageait une impression de solennité tout en restant chaleureux. Un curieux mélange...

Elle tenta sans conviction d'arranger un peu les plis de sa robe encore humide et passa les doigts dans ses cheveux pour les remettre en place avant de les attacher en demi-queue avec un ruban pris dans une poche. Elle songea qu'elle aurait dû, au moins, prendre des habits de rechange et des accessoires de coiffures en partant de chez elle. C'était trop tard à présent ; il ne lui restait plus qu'à espérer qu'on pourrait lui prêter ici les objets nécessaires en attendant qu'elle trouve un travail... Elle ne savait même pas où elle allait loger ce soir, ni comment elle pourrait manger...

Arcueid sentit qu'une vague de désespoir était sur le point de la submerger et secoua brusquement la tête pour la chasser et se remettre les idées en places, défaisant au passage sa coiffure sommaire. Quelques mèches s'échappant du ruban vinrent lui effleurer les joues et elle les glissa derrière son oreille. *Voyons le côté positif des choses : au moins, il ne neige pas ici et il fait même presque chaud...*

Arcueid inspira profondément pour se donner du courage, comme avant de plonger, et se retourna. Face à elle se trouvaient 3 portes portant chacune une inscription : Aya Mikami, secrétaire ; Kira Murakumo, infirmière et Misato Okazaki, maire. Elle resta indécise un instant avant de frapper résolument à cette dernière porte.

*J'imagine que je devrais d'abord passer par le bureau de la secrétaire avant de déranger la maire... mais là j'ai faim, j'ai froid et je n'ai pas DU TOUT envie d'attendre. Au pire, je me ferai jeter et il sera toujours temps à ce moment-là d'aller voir la secrétaire...*

Mar 8 Juin 2010 - 12:00

Un rayon de soleil vint caresser la joue de la douce Misato qui s'était assoupie sur son bureau. Elle s'était levée tôt, en ce matin de printemps, car elle devait s'occuper de la future remise des diplômes qui allait avoir lieu dans quelques semaines. Mais elle n'avait pas assez dormi, et le chant des oiseaux l'avait bercé jusqu'à ce que son visage s'appuye contre le bois frais de sa table de travail. Elle remua le nez plusieur fois, passa sa langue sur ses lèvres pour les déssecher et se releva lentement, une sorte de sourire béat aux lèvres. Les yeux toujours fermés, elle se pencha en arrière sur sa chaise à roulette noir, et étira ses bras le plus haut qu'elle pouvait, pour essayer d'étendre son corps et de se reveiller gentiment.

C'est alors qu'on frappa à la porte, et, comme elle ne s'y attendait pas, sursauta faisant basculer sa chaise en arrière. Elle se retrouva alors les quatres fers en l'air, une grimace sur le visage. Elle se caressa lentement le popotin en essayant de voir si elle n'était pas blessée ou si elle était encore en vie et se dirigea à quattre pattes vers la porte de la pièce. Toujours au sol, elle tendit une main vers la poignée et l'ouvrit difficilement, laissant apparaitre derrière elle une jeune fille au teint clair, presque tout autant que le sien. Elle avait de magnifique cheveux gris aux reflets neige qui semblaient flotter au son du vent. Elle resta ainsi, assise sur ses fesses, ses deux jambes pliées ouvertes sur le coté, et ses deux mains au sol, telle un petit chien qui attend sa nourriture.

Puis, en reprenant ses esprits, elle sourit génée et pris appui sur le mur pour se relever sans trop de mal. Elle fit une petite grimace accompagné de petit gémissement attendrissant pour se retrouver enfin debout, sur le côté de la pièce, permettant ainsi à l'inconnue d'y pénétrer à son tour.

- Bonjour. Vous êtes nouvelle? Que puis-je faire pour vous?

Mar 8 Juin 2010 - 17:41

La porte s'ouvrit sur... rien. Un instant décontenancée, Arcueid se demanda si c'était dû à la même sorte de magie que celle qui l'avait transportée jusqu'ici, puis elle baissa les yeux et sursauta en découvrant une forme humanoïde à ses pieds, baignée dans la lumière qui pleuvait à flots dans la pièce. A y regarder de plus près, elle réalisa que c'était une jeune fille. Presque une enfant en fait ; Arcueid ne lui aurait pas donné plus de 15 ans à voir ses membres frêles, son air mal réveillé - elle avait encore des marques sur la joue - et ses longs cheveux rose, sans doute teints. Il y eut un instant de silence durant lequel elles se dévisagèrent, visiblement aussi surprises l'une que l'autre, puis la jeune fille se redressa et lui demanda :

- Bonjour. Vous êtes nouvelle? Que puis-je faire pour vous?

Sa voix était plus grave que celle qu'Arcueid s'attendait à entendre. Ou plutôt, plus posé, sereine. Une voix qui la faisait paraître beaucoup plus vieille que son âge.
Elle s'écarta pour la laisser entrer et Arcueid pénétra dans la pièce. Elle balaya des yeux les sièges moelleux avec envie, s'arrêta un instant sur le bureau encombré de dossiers, avant de se tourner à nouveau vers son interlocutrice.

- Oui je viens d'arriver, même si je ne sais pas très bien où je suis...

Elle remarqua seulement à cet instant, à présent qu'elle n'était plus à contre-jour, que la jeune fille avait les yeux rouges. Arcueid écarquilla les yeux malgré elle ; c'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un ayant des iris de cette couleur. Son frère lui avait dit une fois que les gens que le démon possédaient mettaient au monde des enfants aux cheveux blanc et aux yeux rouges mais elle ne l'avait jamais cru... Est-ce qu'elle était censée avoir peur? La jeune fille semblait de constitution trop fragile pour représenter un quelconque danger... Et puis elle la regardait avec une sorte de bienveillance, comme le berger qui voit un mouton s'ajouter à son troupeau.
Arcueid décida de se montrer sincère:

- Je me suis enfuie de chez moi et je suis arrivée ici, je ne sais pas bien comment... Je ne peux pas revenir en arrière, pour différentes raisons...
*par exemple parce que le portail s'est volatilisé mais si je dis ça elle va me prendre pour une folle*
-...et donc j'ai pensé à demander l'hospitalité à la chef de ce village, au moins pour ce soir... Je suis prête à travailler en échange.

Arcueid se souvint soudain qu'elle avait frappé à la porte portant la mention "maire" et regarda machinalement autour d'elle, à la recherche d'une autre personne. Dans son village, le chef était un vieillard à l'air sévère et que tout le monde craignait un peu. Cette gamine ne pouvait tout de même pas être...?

- Excusez-moi mais... Est-ce que vous êtes Misato Okazaki?

Ven 18 Juin 2010 - 18:40

La jeune fille était entrée gracieusement dans la pièce. La sorte de toge qu'elle avait lui allait extrèmement bien et s'accordait avec son ton de peau clair. Ainsi, ce vetêment avait legerment flotté lorsqu'elle avait bougé, et cela lui avait donné un air angélique à cet instant. Peut être aussi parce qu'elle parlait gracieusement, et que ces fines mains semblaient suivre le rythme du vent. Cependant, malgré son attitude noble et polie, elle semblait perdue. En effet elle regarda quelque fois derrière Misato alors qu'elle lui expliquait qu'elle était arrivé par hasard.

D'ailleur, la jeune Maire sourit légèrement lorsqu'elle entendit que l'inconnue était prête à travailler en échange. Venue de sa bouche cela sonnait attendrissant. Comme si elle était arrivée dans une tribu de gens inconnus, et que pour avoir l'hospitalité, comme elle n'avais pas d'argent, elle aurait travaillé. Il n'y avait un je ne sais quoi de timide et de doux dans sa voix. Oui vraiment, cette demoiselle semblait être issue d'une famille riche et pourtant elle se comportait si...si...si tendrement et comme si...si elle ne...ne vivait pas dans le même monde que Misato.

- Excusez-moi mais... Est-ce que vous êtes Misato Okazaki?

La jeune norvégienne qui était dans ses pensées, sûrement les yeux brillants et le regard perdu dans le plafond entrain de s'immaginer la vie que la demoiselle ressemblant à un ange aurait pu avoir avant d'arrive ici, reprit ses esprits. Elle ne s'était pas présentée, certes, mais elle avait pensé que c'était inutile, comme il y avait son nom sur la porte. Mais...c'était vrai que pour la politesse, elle aurait quand meme du s'incliner et donner son idendité.

Elle pensa que ce n'était pas trop tard de le faire alors elle referma la porte derrière elle, et avec une marche lente telle un zombie, se dirigea vers son bureau. Elle n'était pas encore tout à fait reveillée. Elle mis une de ses mèches de cheveux derrière son oreilles et s'appuya avec les main sur son bureau pour se pencher légèrement.

- Je suis Misato Okazaki, la maire de ce village. Pardonnez moi de vous avoir manqué de respect sans m'être présentée. Je suis...encore un peu endormie.

Elle se gratta l'arrière de la tête nerveusement, pour essayer de se faire pardonner, puis elle se laissa tomber lègerment en arrière, en croyant y trouver sa chaise. Cependant, alors qu'elle était tombée et avait fait renversé son siège, elle avait oublié de le remettre à sa place, ayant rampé jusqu'à la porte pour répondre à la demoiselle. C'est ainsi qu'elle était sur le point de tomber une nouvelle fois...

Sam 19 Juin 2010 - 13:12

La jeune fille referma la porte derrière elle et Arcueid lui emboita le pas quand elle se dirigea vers son bureau d'une démarche un peu mécanique, comme si tous ses membres étaient lourds. Elle s'appuya d'une main sur le bureau et se retourna vers elle en souriant :

- Je suis Misato Okazaki, la maire de ce village. Pardonnez moi de vous avoir manqué de respect sans m'être présentée. Je suis...encore un peu endormie.

Endormie? eut le temps de songer Arcueid. Mais il doit être au moins midi ici si j'en crois la position du soleil...? Puis tout se passa très vite : la jeune maire se laissa tomber en arrière à l'endroit où aurait sans doute du se trouver un fauteuil, Arcueid engloba d'un même coup d'oeil la chaise renversée et l'angle d'une étagère qui se trouvait sur le trajet de la chute probable de Misato puis bondit.

- Attention !

Saisissant la jeune fille par le bras, elle la rétablit sur ses pieds et elles se retrouvèrent nez à nez, leurs visages à quelques centimètres. Arcueid écarquilla les yeux et pensa fugitivement que la maire avait du manger quelque chose à la menthe avant de faire brusquement un pas en arrière, gênée. Une douleur fulgurante lui mordit la hanche et elle grimaça en réalisant qu'elle s'était cognée au bureau en bondissant pour rattraper Misato.

Et ça n'avait pas eu pour conséquence que la douleur qu'elle ressentait : les piles de dossier qui penchaient déjà dangereusement s'étaient écroulées et deux d'entre eux s'étaient même ouverts pour répandre à terre leur contenu, un mélange de feuilles et de photo. Alors qu'elle se penchait en s'excusant pour les ramasser, sa manche accrocha la pointe d'un crayon reposant dans un jolie petit pot en compagnie de ses congénères et qui s'empressa d'aller rejoindre les dossiers éparpillés sur le sol avec un bruit de cliquetis.

*Bravo Arcueid, quelle belle entrée en matière, délicate et distinguée...*

Se sentant complètement gauche et ridicule, elle s'agenouilla et entreprit de ramasser les feuilles à terre. Certaines étaient même allées se loger sous le bureau. Elle en fit un petit tas et ne pu s'empêcher d'y jeter un regard curieux. "Diplôme de.." lut-elle du coin de l'oeil. Chaque feuille était accompagnée de la photo d'une jeune fille en uniforme, fixée à l'aide d'un trombone.

Mer 23 Juin 2010 - 11:13

Tout se passa très vite. Un cri, une main, des yeux très proches, une odeur de vanille, un visage rougissant, un pas en arrière, un silence...Misato n'avait pas très bien compris ce qu'il venait de se passer. Oui...décidément elle était encore totalement endormie. Qu'est-ce qui lui avait pris de faire nuit blanche cette nuit aussi? Mais enfin, elle devait s'occuper de rattacher toutes les photos aux dossiers correspondant et...comme elle était curieuse elle avait fini par regarder non seulement les photos officielles, mais également TOUTES les autres photos du campus.

Enfin bon. Ce qui était sûr c'est qu'elle était encore debout alors qu'elle avait voulu s'asseoir. S'asseoir? C'est alors que vaguement elle se souvint qu'elle était tombée à terre il y a quelque minute et que sa chaise avait sûrment du rester au sol n'importe comment. Enfait, la demoiselle se tenant en face d'elle lui avait sauvé la vie d'une blessure grave certaine. Alors que Misato allait la remercier avec un sourir digne de Morphée, la déesse du sommeil, elle se rendit compte qu'un tapis blanc recouvrait le sol de son bureau. Un instant elle se demanda si elles étaient retournées en hiver, mais elle compris alors qu'il s'agissait de ses feuilles. Les feuilles de la remise du diplome !

Elle resta bouche bée. Encore plus lorsque la nouvelle, tellement génée par tout ce qu'elle venait de faire, se pencha en avant en s'agrippant à un des crayons de la trousse du bureau qui s'écroula également au sol. Misa ne cligna même pas des yeux. Elle resta droite comme un piquet, à observer la scène et laissant la demoiselle ranger toute seule les feuilles. Elle était totalement silencieuse lorsque...

- Ahahahahahahahahahha. Belle...belle...hihihi...belle performance...ahahha....Hihihi.....Normalement c'est...ihihihi....normalament....ahahha....c'est moi qui....hihihi....fais.....ahaha....tomber...ce genre de.....hihihi chose et....et qui....hihihi....

Misato n'arrivait plus à se reprendre et était pliée en deux. Une main s'appuyant sur son bureau, et l'autre accompagné du bras allant s'appuyer sur son ventre, sûrement à cause d'un point qui était apparu à cet endroit lorsqu'elle avait commencé à rigoler. Il était vrai que la mère était quelqu'un de maladroit et de gaffeux. La preuve, elle était tombée de sa chaise en entendant frapper à la porte et avait failli mourir en tombant en arrière sur une chaise inexistante.

Son attitude n'était peut être pas digne d'une maire, mais elle ne pouvais pas s'empêcher de penser qu'elle avait trouvé quelqu'un autant gaffeur qu'elle. Une nouvelle compagne de jeu? Qu'elle âge avait-elle donc? Et de quel pays était-elle? C'était quoi son nom déjà? Misato contourna le bureau et en essayant d'arreter de dire tendit une main à la demoiselle au sol, l'aidant ainsi à se relever.

- C'est quoi ton nom??

Mer 23 Juin 2010 - 14:24

Arcueid était à genoux sous le bureau pour réunir les dernières feuilles qui avaient glissé le plus loin quand la maire laissa échapper un énorme éclat de rire, totalement surprenant venant de cette frêle jeune fille. Arcueid sursauta, manquant de se cogner la tête au bureau et s'extirpa à reculons de sous le meuble, le visage en feu. Elle se sentait suffisamment bête sans que Misato ait besoin d'en rajouter !

Entre deux éclats de rire, la maire tenta de lui communiquer quelque chose et Arcueid cru comprendre que le coté hilarant de la scène venait apparemment du fait qu'elle avait reproduit un accident qui arrivait régulièrement à Misato. Ah bon... Mi-vexée, mi-gênée, Arcueid tapota le petit tas de feuilles par terre pour l'égaliser. Elle n'était pas habituellement si maladroite mais les circonstances l'avaient rendue nerveuse : arrivée dans un lieu improbable, elle s'était retrouvée à prendre en charge une inconnue qui avait l'air encore plus perdue qu'elle, et à présent elle faisait face à une autre inconnue qui pouvait décider de son sort sur un caprice, étant la chef du village. Il y avait de quoi stresser non?

L'adolescente avait du sentir sa gène car elle se reprit et contourna le bureau pour s'approcher. Tout en lui tendant la main pour l'aider à se relever, elle demanda :

- C'est quoi ton nom??

*Ah bon, on se tutoie?...* Arcueid réalisa qu'elle ne s'était effectivement pas présentée, prise de court par l'aspect juvénile de la maire... *et le fait qu'elle soit venue m'ouvrir à quatre pattes aussi*. Elle accepta la main que lui tendait l'adolescente et celle-ci l'aida à se relever avec une facilité surprenante. Ses doigts étaient fins dans les siens - Arcueid avait la sensation de serrer une main d'enfant - et pourtant elle possédait une force inattendue. Elles se retrouvèrent à nouveau face à face et Arcueid croisa un instant les yeux rouges qui l'enveloppaient d'un regard bienveillant avant de lâcher sa main en reculant pour laisser entre elles une distance polie.
Elle posa les diplômes et les photos sur le bord du bureau et se racla la gorge :

- Je m'appelle Arcueid Abe, je viens de Russie...

Elle hésita un instant avant d'enchaîner, renouant avec sa demande originelle et la raison de sa présence ici :

- Je viens d'arriver dans ce village et... heu... on est où exactement?... Enfin, de toute manière, j'ai besoin d'un toit pour cette nuit, est-ce que vous connaissez quelqu'un qui pourrait m'accueillir...?

Arcueid se souvint soudain qu'elle n'était pas arrivée seule et que Nahiro l'attendait dans le hall.

-...nous accueillir je veux dire... Je suis arrivée ici avec... heu... une amie.

Ce n'était pas vraiment le cas mais elle estima que son histoire avait déjà l'air assez confuse sans qu'elle l'embrouille encore.
Elle entortilla nerveusement l'un des rubans de sa robe autour de ses doigts en attendant la réponse de la maire.

Dim 27 Juin 2010 - 19:41

Misato se retenait. C'était difficile pour elle mais elle faisait de son mieux. En tendant sa main à la demoiselle à terre, elle avait la bouche très tendue, prête à exploser. Puis, celle-ci se leva avec grâce et reposa les feuilles sur le bureau en se présentant. Elle s'appelait donc arcueid et venait de Russie. C'était étonnant...Misato l'aurait plutôt vue Grecque. En effet...peut être que c'était à cause de son habit qui ressemblait à une toge, ou alors à son teint si frais. Mais ses cheveux blancs étaient plutôt typiques des pays froids. Misato elle-même en était une preuve. Alors elle sourit encore et écouta la suite.

- ... nous accueillir je veux dire... Je suis arrivée ici avec... heu... une amie.

Ainsi, la demoiselle ici-présente était arrivée avec une autre jeune fille qui avait apparemment disparu. La maire s'inquieta tout d'un coup et alla ouvrir la porte de son bureau pour voir si elle avait malencontreusement fermé la porte au nez de quelqu'un. Elle se pencha en dehors de son bureau mais ne vit personne. Alors elle referma la pièce et revint à sa place d'origine. Arcueid ne savait pas où elle se trouvait, ce qui était tout à fait normal. Comme toutes les habitantes d'Etiopienne, elle était arrivée ici par hasard et ne pouvait pas comprendre de quoi il s'agissait si elle n'avait jamais entendu la légende.

- Et bien...tu es à Etiopia. Un village de femme. Toutes gentilles au passé pas forcément très glorieux et heureux...

Elle s'assit dans la chaise qu'elle remonta et montra une chaise en face d'elle sur laquelle Arcueid aurait pu s'assoir. Puis elle attrapa un stylo qu'elle placa derrière son oreille, et elle croisa ses jambes en appuyant ses bras sur l'accoudoir.

- Tu...Enfin...toi et ton amie...vous allez rester ici...pour toujours. J'espère que...tu n'es pas trop deçue. Tu verras...le village est sublime. Et il y a tout ce que tu veux ici. Si tu étais étudiante, tu peux continuer tes études, mais tu peux aussi travailler ou ouvrir ta propre entreprise. Pour te loger il y a un hotel, dans lequel toutes les habitantes vivent. C'est...c'est très grand et très chaleureux.

Misato continua de sourir et s'avança de son bureau.