Ethereal Dream [PV : Ouz Mama Dijambé et Katarina De Jong] [FINIIIII]

Lun 4 Juil 2016 - 6:04

Insomnie. Encore. Une nuit froide de solitude. Juste après avoir arrêté un nouveau malfaiteur. Les branches des arbres fouettaient les carreaux de sa chambre comme si elles voulaient s'y inviter. Les ténèbres chatouillaient ses joues pâles, tandis que la Lune, seul réconfort, illuminait ses iris saphir. Quelques gouttes de cristal s'écrasèrent au sol une nouvelle fois. Une fois de trop sans doute, car le sol s'ouvrit soudainement sous ses pieds. Plongée dans un tourbillon obscur où tournaient des lumières, Liese s'évanouit, au bord de l'épuisement nerveux.
Lorsqu'elle rouvrit les paupières, ce fut pour découvrir un tout nouvel environnement et un mal de crâne dû à son atterrissage. La nuit l'empêchait de tout détailler. Cependant, elle distinguait des colonnes et quelques sculptures, du moins leurs silhouettes. Il lui semblait qu'un chemin se dessinait.

*Oh b*rdel, est-ce que je rêve ?...Où est-ce que j'ai atterri ?! Bon, ma pauvre va falloir trouver une forme de vie alentour.*

Un peu sonnée elle tenta de se lever mais se heurta à une statue, reculant d'un coup. Elle atterrit au sol, une des œuvres de pierre tombant lourdement sur elle. Rapidement elle se protégea de ses bras, mais la pierre coupa sa peau et l'érrafla à certains endroits. Quelque peu énervée, le regard déterminé, Liese se lança à la recherche de quelqu'un qui pourrait lui confirmer qu'elle ne délirait pas et lui expliquer ce qu'elle faisait là. La femme aux cheveux roses chercha un moment un peu partout mais personne ne semblait se trouver dans les environs. Il lui avait semblé qu'une petite bâtisse se trouvait non-loin mais sa politesse l'empêcha de frapper à la porte. Exténuée après ce voyage et par son manque de sommeil, elle se posa un moment contre un arbre et s'endormi finalement sans s'en rendre compte, le bras en sang. Le vent doux, la lumière de la Lune, le bruissement des feuilles, le hululement du hibou... Tant de choses qui suffisaient à lui faire oublier sa situation. Ah, Liese...

Si l'on s'approchait un peu, on pouvait constater que la pâleur de sa peau reflétait la lumière de l'astre d'argent. Elle portait son long manteau de cuir noir, débardeur blanc moulant en dessous. Son slim gris-noir soulignait la finesse de ses jambes et ses rangers à boucles métalliques laissaient deviner un caractère fort et un esprit pratique. Elle portait des gants de combat noirs renforcés de plaques de métal, assortis à sa tenue. Des plaques militaires avec son nom, prénom, groupe et rhésus sanguin ornaient son décolleté. Ayant été transférée dans cet endroit après avoir épinglé un meurtrier, Liese avait encore une arme sur elle. Un 9mm noir et argent gravé d'arabesques, avec une crosse en bois wengé, chargé dans sa jarretière de combat à sa cuisse. Son arme de service donc.

Tandis que les heures passaient, Liese rêvait en silence. Soudain, des bruits de pas se rapprochant la sortirent de son sommeil. Elle s'éveilla donc sous les premiers rayons du soleil, sur ses gardes comme à son habitude. La nouvelle arrivante tenait son bras contre elle, tâchant de sang son débardeur. Elle avait le regard sauvage des bêtes blessées.

*Pas question de se relâcher ma grande !*

Lun 4 Juil 2016 - 14:00

La petite loge avait eu le temps de bien se remplir en une année et Ouz Mama en avait fait son petit chez elle douillet. Il y avait des masques africains en bois qui ornaient les murs, quelques sculptures en bois elles aussi cachées sur une étagère par des centaines de petits flacons aux contenus étranges et variés. L'œil d'un animal dans un, des dents dans l'autre, des racines ou encore des feuilles d'arbres. Toute personne normalement constituée serait partie en courant et en hurlant par tout ce fatras digne d'un cabinet de curiosité. La vieille dame aimait sa petite loge qui lui rappelait ses origines, sa jeunesse passée depuis des lustres et ce qu'elle était.

D'ailleurs, en cet instant, Ouz Mama était tout bonnement en train de dormir profondément et de ronfler avec un tel degré de décibel que si elle avait été dans la résidence on l'aurait épinglé pour tapage nocturne. A 89 ans, la vieille dame avait quelques soucis d'ouïe et elle n'entendit pas tout de suite la sonnerie qui se mettait en route uniquement lorsqu'une personne passait le magnifique portail de fer forgé d'Etiopia. Elle se retourna en grognant dans son lit jusqu'à ce qu'un bruit sourd ne la réveille en sursaut.

" Qui va là ? " Demanda-t-elle effrayée alors qu'elle était assise dans son lit tout saisissant son bâton de marche, elle avait failli faire une crise cardiaque et son cœur tapait encore fortement dans sa poitrine défraichie et tombante depuis longtemps. Il n'y avait personne dans sa petite loge remplie de tout son fourbit de guérisseuse, ses potions n'avaient pas bougés d'un millimètre, elles étaient toujours étalées aux côtés d'autres bizarreries que seul Ouz Mama affectionnait.

Elle promena son unique œil valide dans la pièce et se recoucha avant d'entendre très légèrement un tintement qui la fit se lever avec toute la lenteur d'une mamie de 89 ans remplie d'arthrite. Elle vérifia la petite lumière clignotante et attrapa son peignoir qui était rangé sur le dossier d'une chaise et son fidèle bâton de marche. Elle se mit en route vers le portail clopin-clopant à cause de sa prothèse à la hanche.

Personne n'était à ce portail, ça devait encore être une jeune qui était pressée, Ouz Mama avait l'habitude, voir des jeunes filles parfois même des enfants qui étaient perdus, certaines étaient en colère ou terriblement blessées, d'autres pleuraient même parfois. Il fallait qu'elle retrouve cette femme et lui explique sa venue ici, puis peut-être qu'elle avait besoin d'une aide médicale ?
Ouz Mama suivit le chemin et remarqua que quelque-chose bloquait le chemin, apparemment une statue en pierre s'était effondrée et avait été réduite en petits cailloux. Ouz Mama s'écarte du chemin pour contourner le petit tas de pierre qui auparavant formait une statue des plus gracieuses, elle ne pouvait pas lever son genou au-dessus pour passer.

Elle n'avait peut-être qu'un œil en état de fonctionnement, mais elle y voyait très bien pour une dame de son âge avancé. Elle remarqua tout de suite des petites gouttelettes de sang sur le chemin, dans l'herbe aussi et se baissa avec difficulté pour venir y mettre les doigts. Il était froid, mais encore liquide signe que c'était frais.

Elle se releva tout doucement, un grand crac dans son dos "Ouille…mes vieux os!" Maugréa-t-elle en passant sa main tordue et ridée dans le creux de son dos, elle y passera un baume en rentrant pour soulager la douleur. Les pantoufles en velours qu'elle portait aux pieds trainaient sur le sol alors qu'elle suivait la piste de sang. Elle se retrouva bientôt devant une jeune femme adossée à un arbre dont le bras était complètement en sang qui la regardait avec des yeux de biches apeurées.

" Bonjour mon enfant " Dit-elle de sa voix grinçante et fluette tout en désignant son bras "ne t'inquiète pas mon petit, tu es en sécurité par ici, mais viens avec moi, je vais t'offrir un endroit plus chaud et plus douillet pour attendre les secours !" Offrit-elle avec générosité et réconfort. Elle tendit sa main à la nouvelle venue "arriveras-tu à te lever ma petite ?" C'était un petit surnom qu'elle donnait à chaque nouvelle arrivante, en dépit de son apparence qu'elle savait repoussante pour les autres personnes, elle se montrait toujours gentille et avenante avec tout êtres qui croisait sa route.

Ouz Mama attendrait que la nouvelle arrivante se lève pour aller vers sa petite loge et y appeler des secours, par chance elle connaissait la personne parfaite pour l'accueillir, charmante et très gentille, qui ne manquerait pas de la soigner avec douceur et elle en profiterait pour lui demander une pommade pour ses maux de dos. Il n'y avait rien de mal à se faire bichonner un peu après tout après la longue vie qu'elle avait vécu, elle le méritait aussi.

" Nous ne sommes pas très loin de ma petite loge mon enfant" Prévint-elle d'un regard inquiet tout en n'osant pas lui demander si elle allait pouvoir marcher jusque-là. La vieille dame frissonna, il ne faisait pas particulièrement chaud en cette nuit, heureusement elle avait un peignoir qui la protégeait un tant soit peu, mais qu'en était-il de cette jeune femme aux vêtements si raccourcit qu'elle se demandait pourquoi elle n'en portait tout simplement pas, la mode de nos jours avait dépassé celle de Ouz Mama depuis longtemps.

Lun 4 Juil 2016 - 19:22

Lorsque Liese aperçu enfin l'inconnue, elle éprouva un sentiment de culpabilité mêlé à un certain soulagement. De culpabilité, car elle comprenait bien qu'elle avait troublé le sommeil d'une pauvre dame âgée, qui en plus de cela avait l'air adorable bien qu'excentrique. Mais la jeune femme n'était pas du genre à s'arrêter aux apparences. Malgré tout elle était soulagée d'apercevoir enfin une autre personne. Aux mots de la vieille femme, notre petite valkyrie moderne retrouva un regard serein et profond, ce regard qu'elle avait lorsqu'elle analysait son vis-à-vis. Elle détaillait chaque ride, l'oeil aveugle, les cheveux fous, le dos arqué, les petits chaussons de velours et enfin la main frêle qui lui était tendue. Elle ne savait pas si elle devait la prendre, car son poids emporterait sans doute la pauvre dame au sol avec elle. Cependant elle se disait que peut-être cela blesserait sa nouvelle connaissance. Aussi, Liese étant sensible aux odeurs, elle avait noté les effluves discrètes d'épices et de bois qui entouraient son aînée. Cela lui rappelait un certain restaurant étranger où elle avait mangé autrefois en compagnie d'une conquête d'un soir.
La femme aux cheveux roses se décida finalement à se lever, serrant simplement la main tendue avant de se redresser en prenant appui sur l'arbre.

"Je suis désolée, ne vous inquiétez donc pas, ce n'est qu'une blessure de rien du tout, j'en ai vu de pires. Comment vous appelez-vous ?"

Elle ne s'était pas encore présentée, quelque peu déboussolée. Bien que son interlocuteur se trouvait être ce qu'elle aurait pu considérer comme ; sa grand-mère un peu folle ? Elle n'en restait pas moins attachante. "Higanbana" constata l'inquiétude dans les yeux dépareillés de la dame, puis le tremblement dû à la température. Des frissons lui avaient sans doute parcouru tout le corps, sous ce peignoir. Souriant pour la première fois depuis son arrivée, la grande femme aux yeux bleutés retira son long manteau de cuir noir pour le poser sur les épaules de la frileuse. Elle laissait donc à sa vue son 9mm dans son étui, sur la jarretière de combat. Mais cela ne l'alarmait pas, elle n'y pensait tout simplement pas, son bras la lançant un peu trop. Pourtant elle trouva la force de sourire et d'avancer avec son interlocutrice, tout en se présentant.

"J'ai oublié de me présenter. Liese Rosarys. Merci pour votre hospitalité. Savez-vous où je me trouve en ce moment ? Je n'ai pas vraiment compris comment j'ai pu me retrouver ici..." dit-elle l'air un peu chiffonnée.

Bien sûr, elle était pressée de pouvoir avoir accès à des soins. Mais surtout, Liese ne savait pas ce qu'elle faisait ici, pourquoi et comment, comment s'appelait cet endroit. Il lui fallait des réponses, au moins pour se sentir plus apaisée.

[Désolée de ne pas écrire autant, je n'ai pas trop d'inspiration concernant ce Rp ^^"]

Lun 4 Juil 2016 - 21:37

Ouz Mama la regarda de son œil noisette alors que la jeune femme minimisait sa blessure tout en se relevant avec néanmoins quelques-difficulté et elle reprit "allons mon enfant, ne faites pas votre fière la vielle demi-aveugle que vous avez devant vous voit bien que vous n'allez pas bien, c'est vous qui avez briser ma statue ? "Demanda-t-elle en se rappelant de cette statue complètement brisée au sol et elle reprit avec un geste de la main comme pour chasser les mouches et un sourire "ce n'est pas grave de toute façon je ne l'aimait pas celle-là, elle me regardait toujours de travers!" Avoua t'elle tandis qu'elle prenaient le chemin à son faible rythme vers sa petite cabane.

L'ancienne ne s'attendait certainement pas à ce que ce petit bourgeon de rose ne lui mette son manteau de cuir bien trop grand pour elle.
" quelle douce attention mon enfant, vous m'avez l'air d'avoir un coeur en or ! J'aurais aimé en croiser plus des comme-vous." Elle jeta un regard sur son arme et s'approcha de son oreille pour lui dire "vous devriez la cacher, je connais certaines habitantes qui prendraient peur à la vue de votre arme!"

" Quel joli prénom, je m'appelle Ouz, mais ici les petites comme les grandes m'appellent Ouz Mama ! Je n'en ai pas l'air, mais je suis la doyenne de ces lieux ma douce enfant!" Fanfaronna t'elle en essayant de redresser le torse ce qui la fit couiner un "Ouch! Dire qu'il y a 60 ns d'ici je gambadais telle un jeune gazelle gracieuse! Profitez donc tant que vous êtes jeune petite chouppette!" Expliqua t'elle tout en lui donnant des conseils.

La petite jeune en question lui demanda ensuite si elle savait où elles étaient et elle répondit "Ah! Ben ça pour sûr mon petit que je sais où nous nous trouvons ?! Vous pensez être perdue, le portail vous a appelé comme nous toutes, mais je vous expliquerais tout! Venez ! Venez!" Bien entendu l vieille dame traînait la patte aussi rapidement qu'elle le pouvait.

Au bout d'un moment, elles arrivèrent enfin à sa petite maison et Ouz Mama ouvrit la porte pour entrer à sa suite. Elle l'invita à s'asseoir et se rendit près du téléphone portable qu'on lui avait donné en cas d'urgence, des numéros pré-enregistrés y étaient entrés et elle n'avait plus qu'à appuyer sur une touche.

"Zut! Sur quelle touche je dois appuyer déjà! Ah! Voilà!" Le téléphone se mit à sonner et quelqu'un décrocha "Ah! Katerina ! Katerina..." Appela t'elle en criant dans le haut parleur.

" Non Ouz Mama, Ici c'est le bureau de la maire!" Répondit une voix à l'autre bout de l'appareil, Ouz Mama se tu interloquée et reprit "comment ça je suis pas à la mer ? Qu'est-ce que vous me racontez là ? Katerina ?" Reprit-elle.

La femme à l'autre bout du fil soupira "très bien Ouz Mama je vous bascule à l’hôpital!" Décidément Ouz Mama ne comprenait pas très bien ce que disait Katerina à l'autre bout du fil et répondit "Non , je n'ai pas besoin qu'on me décapsule un orignal, ça n'a aucun sens ce que vous me racontez là!" La ligne se coupa et Ouz Mama se retourna vers Liese "c'est bon une gentille et jolie infirmière va venir soigner cette vilaine blessure"

Elle fouina sur son meuble où était exposé toute sorte de vieux buibuis et quelques potions à l’étiquette jaunie qui devaient être plus agée que la jeune femme assise sur la chaise de sa kitchenette "tenez mon enfant buvez ça! Cela ne pourra que vous faire le plus grand bien!"

Elle s'assit aux côtés de la femme d'une façon laborieuse et la regarda " alors ça réchauffe! Hein! Une petite goutte d'alcool distillé par mes soins et celui-là c'est pas de la cacahuète de supermarché!"Affirma t'elle en lui souriant d'un air entendu.

" Ici tu te trouve dans la ville d'Etiopia, tu ne risque plus rien, aucun homme n'est accepté par delà le portail ! Il n'y a que de jolies filles de tout âges, de toutes formes, de toutes religion !" Commença Ouz Mama, elle attendit un instant le temps que Liese avale la grosse pilule qu'elle venait de recevoir de plein fouet " Certaines filles arrivent ici plus mal que toi, dans un état pitoyable même, on ne sais pas très bien pourquoi, mais nous sommes appelées par le portail et nous retrouvons sur cette planète. Tu verras c'est difficile à avaler, mais ça passera, nous sommes toutes protégée par une équipe de combattantes menées d'une main de fer par une géante blonde à la force incroyable! Tu m'as l'air robuste d'ailleurs, tu devrais peut-être te présenter, je suis certaine qu'elles t'accepteraient. Nous avons aussi une charmante maire qui se charge de nous rendre heureuse, elle est très intelligente cette dame! As-tu d'autres questions qui brûlent tes lèvres ma petite ?" Ouz Mama s'était lancée dans un monologue et la regardait en attendant sa réponse. D'ailleurs Katerina ne devait pas tarder à venir toquer à sa porte.

Lun 4 Juil 2016 - 23:50

La matinée commençait bien, les premières lueurs du jour léchaient délicatement notre ville bien aimée et j'enfilais une simple robe blanche et mes talons habituels me dirigeant à l'hôpital. Le chemin était agréable à faire accueillie par les doux rayons du soleil, je voyais le bâtiment se dessiner devant moi présageant une autre journée calme auprès des patientes et du personnel médical. Je m'aventurais dans les couloirs et déposait mes affaires dans la salle de repos avant d'attraper mon téléphone de service. Cela faisait quelques minutes que je faisais mes rondes quand mon téléphone se mit à sonner. La mairie m'appelait que pouvait-il bien se passer ? Je m'empressais de décrocher, repensant aux problèmes de santé de notre maire.

" Oui, ici Katarina De Jong, en quoi puis-je vous aider ?" dis-je le plus calmement que possible.

Mais après quelques secondes, je me rendais compte que personne ne parlait ? En examinant de plus près mon téléphone j'observais que c'était un appel transféré de Ouz Mama. Interrogée par le fait d'entendre la voix de notre doyenne à travers le combiner : "c'est bon une gentille et jolie infirmière va venir soigner cette vilaine blessure". Je réalisais alors qu'elle n'avait pas du comprendre ce qui se passait comme d'habitude, mais on lui pardonnait tous cela. Je rappelais la mairie juste après et leur réponse fut qu'une nouvelle personne avait traversé le portail. Elle devait surement être blessée, sinon l'on ne m'aurait pas appelé. J'espérais de tout cœur que ce ne soit pas grave et encore moins que ce soit une autre petite qui avait déjà trop subi pour son âge.

Immédiatement, je prévenais les autres infirmières de mon absence, récupérait mes affaires et... J'en avais presque oublié d'emmener une crème pour Ouz Mama, ses problèmes de santés la faisaient toujours souffrir, une petite crème ne lui ferait pas de mal. Hop, quelques bandages, du désinfectant, de quoi recoudre et des antidouleurs. Autant prier pour que ce ne soit pas une intoxication aux médicaments comme je l'avais fais autrefois. Je partais de l'hôpital et c'est à ce moment là que je regrettais mes talons mit plus tôt dans la journée, pourquoi ne pas penser à mettre des baskets dans mon casier ? Cette pensée me traversa l'esprit pendant tout le trajet que je m'obstinais à faire d'un pas pressé. S'il y avait eu un problème majeur je suis sure que la demoiselle aurait été transporté dans les plus brefs délais à la clinique, mais je ne voulais prendre aucun risque.

Finalement j'arrivais devant la petite bâtisse, elle était toujours aussi rassurante et accueillante, à l'image de la vieille dame après tout. Mon regard se posa sur une statue écroulée sur le chemin menant au portail, j'avais envie de me poser des questions, mais là n'était pas l'heure. D'un geste vif, j’assénais la porte de deux coups signalant mon arrivée.

"Ouz Mama, c'est moi Katarina, vous êtes là ? Vous m'avez appelé un peu plus tôt, il y a un problème avec une nouvelle arrivante ?" demandais-je d'une voix limpide et stressée. Et comme la porte m'était un moment à s'ouvrir je réitérais ma demande. " C'est moi, je viens pour les soins, j'ai tout ce qu'il faut, j'ai votre crème aussi, ouvrez moi, vous m'inquiétez. "

Après avoir fait part de ma présence je me rendais compte que mon insistance était un peu exagérer après tout, il n'y avait que sa canne qui l'aidait à se déplacer normalement et puis elle devait s'occuper d'une blessée. Je me résignais à attendre que la porte s'ouvre malgré mon envie de le faire moi même. Mais j'étais décidée à rentrer si elle ne me répondait pas bientôt ! Après tout la mairie s'était peut être trompée, et si la nouvelle allait bien mais que Ouz Mama était tombée et ne pouvait plus se relever ? Non, j'avais bien entendu parler d'une blessure ! Enfin... Mon esprit partait dans toutes les directions chargé d'une inquiétude tenace, heureusement que je ne possédais pas un cœur fragile.

[HRP : Désolée ça a été recontextualisé en début de matinée car il y avait une insertion d'une autre de tes réponses dans celle-ci Ouz.]

Mar 5 Juil 2016 - 2:30

Malgré qu'Ouz Mama lui avait assuré que les dégâts qu'elle avait causés n'étaient pas graves, Liese se sentait quelque peu responsable et s'empressa de s'excuser poliment.
"Je suis vraiment désolée d'avoir détruit votre statue, je vous ai causé tellement de tracas..." dit-elle embarrassée.
Elles avancèrent ainsi sur le sentier, à vitesse réduite bien entendu. La jeune femme avait donné son manteau à la gardienne des environs et elle se sentit flattée d'être complimentée de la sorte par son aînée. Un sourire se dessina sur son visage malgré la douleur. Elle dit à voix basse : "Je suis flattée merci..." quelque peu gênée.

Quand la vieille femme s'approche de son oreille pour lui dire de cacher son arme, Liese reprend conscience. Elle portait son arme à découvert, ce n'était clairement pas indiqué dans ce genre de situation. Sans dire un mot elle rangea l'arme à sa ceinture, de manière à ce qu'elle soit plus discrète.
Notre ancienne enquêtrice écouta attentivement les conseils d'Ouz Mama tout en arpentant le chemin. Une fois arrivées à la loge, Liese attendait la suite des explications quand la doyenne prit le téléphone. La scène étant plutôt comique, la guerrière se contenta de rire intérieurement, un sourire discret sur le visage. Ce n'était pas méchant, juste qu'elle vivait de drôles d'événements en ce moment et que décompresser un coup sans réfléchir lui faisait du bien. Puis Ouz Mama lui annonça qu'une infirmière serait bientôt là pour s'occuper d'elle. Une gentille. Jolie. Infirmière. Clairement, Liese n'allait pas dire non. Elle commença à se demander à quoi pouvait bien ressembler cette infirmière.

Et pendant qu'elle se questionnait sur la future tête qu'elle verrait, son interlocutrice lui remit en main une sorte de potions qui semblait avoir au moins 100 ans au compteur. Analysant le récipient et son contenu elle arriva à la conclusion qu'on lui proposait de l'alcool fort. Elle eu une moue perplexe un instant avant de finalement écouter l'excentrique. Elle but tout d'un trait, préférant ne pas garder en bouche trop longtemps quelque chose d'aussi fort. Finalement, elle avait plutôt apprécié cet alcool.

"Merci ! C'est fort mais c'est très bon !" répondit-elle en posant la potion vide.

Parmi l'avalanche d'informations qui inondait elle retint une chose en particulier. Des filles. QUE DES FILLES. C'était à la fois une bonne nouvelle et à la fois une mauvaise. Elle reprendrait sans doute de plus belle sa chasse aux conquêtes et ce n'était pas quelque chose qu'elle appréciait chez elle. En réalité, elle ne s'aimait pas et faisait tout pour s'améliorer sur plusieurs points. Celui-ci allait être le plus dur. Préférant apprendre le reste d'elle-même et garder la surprise de la découverte de ce nouveau monde, elle ne posa aucune question à Ouz Mama. Elle retint son conseil de demander à rejoindre une équipe de combattantes, cela lui semblait intéressant, notamment en pensant à ses aptitudes physiques.

On toqua soudain à la porte. Sortie de ses pensées et voyant qu'Ouz Mama ne semblait pas entendre toquer, Liese lui répondit tout en se levant pour ouvrir la porte. Elle avait entendu la voix inquiète et bienveillante de l'infirmière. Elle jeta un coup d'oeil à sa tenue. Son débardeur blanc était foutu, avec toutes ces taches de sang. Après tout elle tenait son bras blessé contre ses abdos depuis un moment déjà. Son flingue était à sa ceinture, plus discret qu'avant mais il se remarquait tout de même. Ses rangers donnaient un indice sur sa forme physique et sa profession...

*Bonjour la première impression....Tant pis. *

Liese ouvrit la porte, silencieuse. Son regard bleu lilas se posa avec surprise sur une jolie petite blonde aux yeux bleus en robe blanche. Vision plutôt agréable qui la motivait à s'intégrer ici. Un peu fatiguée de combattre la douleur, elle essayait de rester digne et lui adressa la parole d'une voix douce et posée.

"Bonjour, je m'appelle Liese Rosarys. Vous êtes donc Katarina mh ? Désolée de vous avoir pressée jusqu'ici en talons..."

Oui, ce détail ne lui avait pas échappé, aussi avait-elle parcouru du regard les belles jambes de la jeune femme.

*Ouz Mama ne m'avait pas menti tiens !* se dit-elle en riant intérieurement.

Elle l'invita à s'asseoir auprès d'elle dans la loge pour lui montrer sa blessure de plus près.

"Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais la statue vers l'entrée m'est tombée dessus et juste avant j'ai eu un énorme choc à la tête. Je n'ai plus mal mais je me suis dit que c'était plus sage de le préciser, on ne sait jamais."

*Qu'est-ce que je déteste avoir l'air faible...*

Liese avait l'habitude des blessures et elle avait conscience qu'un choc à la tête, aussi bénin qu'il pouvait être, pouvait vite dégénérer en autre chose de plus grave. C'était aussi pour cela qu'elle évitait de bouger trop vite depuis son arrivée. L'enquêtrice posa son regard sur le visage de Katarina, le détaillant avec attention pour en mémoriser chaque trait. Elle avait un excellente mémoire visuelle et souhaitait l'exercer, pour se souvenir de chaque personne dans sa vie. Puis elle se plongea dans le regard de l'infirmière, intriguée, attendant d'en apprendre plus sur elle. Quelque part, Liese avait toujours était fascinée par les personnes du corps médical, qui vouaient leur vie aux autres. Elle trouvait que les infirmières avaient un travail difficile et quelques fois ingrat.

*Cette femme doit avoir un certain courage...et elle a fait tout ce chemin en talons...elle devait vraiment s'inquiéter...*

"Ne vous en faîtes pas, j'en ai vu de pires ! Je ne suis pas d'un naturel prudent je dois dire. Cela fait longtemps que vous exercez ?"

Liese souhaitait en apprendre plus sur son interlocutrice. Elle jeta un coup d'oeil à Ouz Mama afin de vérifier si tout allait bien. Puis elle reprit son observation de la nouvelle arrivante.

Mer 6 Juil 2016 - 15:32

Ouz Mama regardait Liese boire son verre quasiment cul-sec * elle a la descente rapide la petite* Pensa-t-elle en souriant largement lorsque tout un coup Liese se leva avant qu'Ouz Mama ne puisse réagir et ouvrit la porte d'entrée. Elle dévoila la jolie infirmière qui était assez gentille pour passer de la pommade sur son dos. Katarna avait l'air essoufflée, mais pourquoi avait-elle couru ?

"Katerina ! Mon enfant, pourquoi donc reste-tu sur le pas de la porte ? Il fallait me prévenir de ton arrivée voyons !" Dit-elle surprise, effectivement, elle n'avait pas entendu l'infirmière toquer à la porte et encore moins signifier sa présence. Ouz Mama n'avait pas pensé à prendre son sonotone, elle aurait peut-être dû.

"Liese, vous êtes blessée, vous devriez vous mettre dans mon lit. " S'inquiéta-t-elle en se levant de sa chaise et en prenant son bâton pour rejoindre Liese et Katarina encore amassées devant la porte.

Elle se tourna vers la jolie infirmière et lui sourit "Katerina, je te présente Liese !" Dit-elle toute fière de faire des présentations qui en réalité avaient été faites juste à l'instant d'avant par Liese.
Ouz Mama prit un air plus inquiète et expliqua soucieuse "elle est blessée à son bras et j'ai préféré te laisser voir, tu as plus d'expériences que moi pour ce genre de chose…ne t'inquiète pas je l'ai anesthésiée avec de l'alcool!" Dit-elle d'une façon évidente avant de désigner le lit avec son index tordu à l'attention de Liese"vas donc te mettre à l'aise chère enfant le temps que Katerina te soignes, ce sera plus confortable que ma veille chaise!"

Elle regarda à nouveau Katerina avant de lui demander "tu auras besoin d'eau chaude pour nettoyer la plaie ?" Questionna Ouz Mama attendant sa réponse avant de dire d'une voix forte "quoi ? Parle plus fort…je n'entends pas très bien mon petit colibri!"

Ouz Mama retourna à ses petites affaires voyant que Katerina s'occupait comme une professionnelle de la jeune Liese. Elle se disait que si la jeune infirmière avai t besoin de quelque-chose, elle lui demanderait en espérant qu'elle l'entende.

[hrp: si vous avez encore besoin de moi MP, sinon je vous laisse continuer votre pv]

Mer 6 Juil 2016 - 16:45

La porte s'ouvrait finalement devant mes yeux, mais... *C'est n'est pas Ouz Maman* Finalement, elle n'avait pas été trop lente pour ouvrir, quelqu'un avait juste ouvert à sa place. Une femme à la silhouette agréable, aux cheveux roses pâles et aux yeux lilas vient m'ouvrir. Elle se présentait promptement *Liese, certainement la nouvelle.* Mais je me focalisais plus sur les blessures de la personne, son bras avait l'air d'avoir saigner la nuit durant et je ne pouvais savoir que d'autre, il fallait que je regarde ça de plus près. C'est alors que la nouvelle évoqua mes talons et combien le chemin avait du être difficile. Alors qu'elle m'invitait à entrer, Ouz Mama se dirigea vers la porte pour me présenter de nouveau la demoiselle. Elle m'invitait aussi à rentrer dans sa petite maison. J'affichais un sourire attendrie par la vielle femme et lui tendait, je glissais quelques mots bien articuler à la dame âgée : "Tiens ta crème Ouz Mama."

Ouz Mama s'empressa de me dire le peu de choses qu'elle savait sur les blessures, proposant à l'arrivante de s'asseoir sur son lit. J'observais calmement la situation, réfléchissant à ce que je devais faire. Pendant ce temps là, la jeune femme était partie s'installer alors que je pensais à la situation. Ouz Mama vient me demander si j'avais besoin d'eau chaude et je commençais à répondre négligement et à voix basse une vague phrase négative. L'expression de Ouz Mama me fit comprendre qu'il fallait que je m'exprime plus fort !

"Non, j'ai ce qu'il faut, merci. Va te reposer, tu as eu une nuit compliquée."

Je rajoutais un joli sourire à la vielle dame avant de retourner m'occuper de la patiente. Ce n'était pas urgent, mais je ne voulais pas la faire attendre plus longtemps que nécessaire. Je m'asseyais près de Liese sur le lit, soulevant doucement son bras pour le regarder de plus près. Pas d'infection, mais il faudrait tout de même désinfecter la plaie.

"Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais la statue vers l'entrée m'est tombée dessus et juste avant j'ai eu un énorme choc à la tête. Je n'ai plus mal mais je me suis dit que c'était plus sage de le préciser, on ne sait jamais."

Des paroles bien censées, notamment car j'apprenais le tragique sort de la statue, mais surtout parce qu'elle avait reçu un choc à la tête et que cela pouvait entrainer des conséquences si elle développait une commotion ou pire un traumatisme. Je me penchais de plus près pour appuyer légèrement sur le haut du bras de Liese, à la recherche potentiel d'une fracture inattendue. Bien heureusement je n'en trouvais pas. Je voulais m'assurer que tout aille bien, alors j'attrapai une stylo faisant de la lumière.

"Suivez mon doigt du regard. Bien. Et maintenant, regardez devant vous, ça risque d'être un peu dérangeant comme sensation."

Je braquais ma petite lampe dans l'un de ses yeux, l'un après l'autre. Après avoir vérifier tout cela, j'estimais qu'elle ne devait pas avoir de dommages au cerveau, mais seulement une bosse ou deux sur la tête. Cela n'était pas plus mal ! Lorsque j'avais terminer mon petit manège, la demoiselle me demandant depuis combien de temps je pratiquais ce métier. C'est le genre de question qui m'ont été de très nombreuses fois poser aux fils des années à travailler avec des patients qui préféraient penser à la vie des autres. Je lui administrai un sourire. Liese se blessait souvent d'après ses dires, ça ne changerait pas grand chose pour le désinfectant que j'allais devoir appliquer. On ne s’habitue pas tellement à ce genre de choses.

"Et bien, cela fait deux ans que j'exerce de ce côté du portail. Et j'avais déjà exercer trois autres années sur Terre. Bon, je vais soigner ce vilain bras, ça va peut être piquer un peu. Mais au moins, vous n'avez pas besoin de point de suture."

Je farfouillais dans mon sac pour en sortir du désinfectant, des gazes et un bandage. Je commençais par nettoyer la plaie en chuchotant un "C'est bientôt fini". Puis j'appliquais les gazes sur la partie à régénérer avant d'entourer le tout par un bandage propre. Je récupérais à nouveau une petite boites dans mon sac, mais ce coup-ci, rempli d'amandes.

"Il faudra que vous veniez faire changer votre bandage demain et on vous expliquera à l'hôpital comment le faire par la suite. Tenez mangez un peu d'amandes, vous avez perdu beaucoup de sang ça aidera. Sauf si vous êtes allergiques aux amandes, dans ce cas, j'irai vous trouver autre chose. Pensez bien à manger du fer ce soir aussi. Il faut bien aider votre corps après tout." dis-je calmement avant de sourire à nouveau.

[HRP : Ca devrait aller merci !]

Dim 10 Juil 2016 - 2:02

Une fois rentrée dans la petite loge d'Ouz Mama, Katarina semblait aussi très préoccupée par cette dernière qui souffrait de mal de dos et papota un peu avec elle au sujet de la blessure, après avoir détaillé le bras de Liese du regard. Rien ne semblait être plus important pour l'infirmière que son devoir envers le peuple. S'asseyant près de la guerrière aux cheveux pastels elle examina son bras avec précaution. Il fallait désinfecter ce dernier. Cependant Liese lui avait touché deux mots au sujet de son choc à la tête lors de son arrivée ici. Tout en discutant, Katarina lui avait vérifié le bras en entier, afin de desceller une éventuelle fracture.

"Suivez mon doigt du regard. Bien. Et maintenant, regardez devant vous, ça risque d'être un peu dérangeant comme sensation."

La lumière passait d'un iris à l'autre, l'illuminant alors pour découvrir un bleu lagon parsemé de faisceaux lilas. Ses yeux réagissaient normalement, le choc n'ayant pas été assez important pour causer de gros dommages. Face au questionnement de la jeune femme aux cheveux roses, l'infirmière eut un sourire. Cela plaisait à Liese, voir sourire cette nouvelle connaissance. Elle avait ce côté doux et appliqué des professionnels qui aiment leur travail. Quelque chose qui ne manquait pas de provoquer de l'admiration chez l'enquêtrice.

"Et bien, cela fait deux ans que j'exerce de ce côté du portail. Et j'avais déjà exercer trois autres années sur Terre. Bon, je vais soigner ce vilain bras, ça va peut être piquer un peu. Mais au moins, vous n'avez pas besoin de point de suture."

Alors comme ça cela faisait cinq années en tout que Katarina exerçait. Décidemment, elle devait véritablement être une personne dévouée. Pas de points de suture, tant mieux. Cela signifiait qu'elle se rétablirait plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensé. La belle blonde se mit à farfouiller dans son sac pour attraper le nécessaire de désinfection. Commençant à nettoyer, elle avait glissé un discret "C'est bientôt fini" à Liese, avant de disposer les gazes et le bandage. La plaie ne la faisait plus souffrir bien que le désinfectant fasse effet. Aussi elle n'eut pas même une grimace.

*Elle est adorable...J'ai de la chance d'être tombée sur Ouz et Katarina...toutes les habitantes ne doivent pas être aussi gentilles et prévenantes.*

"Cinq années en tout ? Vous devez vraiment aimer ce que vous faîtes."

Liese était peut-être ici depuis peu et pas encore bien informée du fonctionnement d'Eden, mais son esprit tournait comme à son habitude et il était peu probable que la vie ici soit très différente de celle sur Terre. Elle avait des tas de terres à explorer, des lieux à découvrir, peut-être une culture différente de celles sur son ancienne planète. Visiblement elle aurait l'embarras du choix concernant ses futures conquêtes. Peut-être même réussirait-elle enfin à se poser ? Perdue dans ses pensées, la jeune enquêtrice releva les yeux sur le visage de l'aide-soignante. Elle lui plaisait, c'était certain. Si elle devait passer le lendemain à l'hôpital, elle espérait que ce soit Katarina qui la reçoive. Puis ; cette femme était devenue un repère à présent.

"Je serai ravie de me rendre à l'hopital si c'est pour vous y retrouver. " dit-elle le regard charmeur.

Délicatement elle prit les amandes et en mangea une, visiblement peu emballée, car elle n'aimait pas vraiment cet aliment. Mais ce n'était pas le moment de faire la fine bouche. Son corps avait besoin d'un peu de bonne volonté de sa part. Et après tout, si c'était pour avoir droit au sourire de la charmante demoiselle ; Liese aurait mangé toutes les amandes d'un coup.

[On clos quand le RP du portail du coup ? =o Si tu veux le clore après ta réponse MP-moi ^^]