Entretien avec une sorcière [PV Cassandre] [Event courage]

Lun 6 Oct 2014 - 17:25

Depuis plusieurs semaines, Ayako n'avait eu de cesse de regarder avec intérêt les multiples affiches bariolées collées sur les grilles tout autour de la cour principale sur laquelle donnait le portail de son lycée: légèrement défraîchies, elles annonçaient avec un luxe de slogans pleins d'emphase la tenue prochaine d'une grande foire dans le parc d'attraction situé en périphérie de la ville dans un quartier où la jeune femme n'avait encore jamais mis les pieds. Séduction d'une fête à la fois enfantine et bien concrète comparée aux satisfactions parfois plus éthérées que pouvait conférer la vie quotidienne à Étiopia, toujours prise pour ses habitantes dans une étrange comparaison entre leur vie passée et la chance ou le soulagement qu'avait représenté pour elles l'arrivée dans ce curieux sanctuaire où leur existence, tout en prenant un nouveau départ, ne différait pas vraiment ce qu'elles auraient pu connaître si elles avaient été heureuses sur Terre...

Cependant, alors qu'Ayako s'était finalement décidée à se rendre au parc d'attractions plusieurs jours après que cette grande foire y ait commencé, plus aucune pensée vaguement philosophique de ce type ne hantait son esprit: vêtue d'un simple jean et d'un très long tee-shirt coloré, elle s'était habillée avec sobriété dans le but d'être au maximum libre de ses mouvements dans toutes les attractions possibles - et comme la plupart des adolescentes qui attendaient avec elle de retirer leurs tickets aux caisses du parc, elle voulait tout essayer: non seulement grand-huit et palais du rire, mais aussi stand de tir et pêche aux canards pour qui sait rapporter peut-être dans sa chambre un drôle de bibelot qu'elle pourrait montrer à ses amies ou sa colocataire comme un véritable trophée.

"Une entrée pour lycéenne, s'il vous plaît!"

Tandis que l'employée de caisse lui tendait son ticket avec un grand sourire, Ayako elle-même rayonnait - il faut dire qu'elle se sentait particulièrement heureuse de constater quel genre de public la foire drainait autour d'elle, après avoir été habituée aux fêtes foraines rurales et microscopiques de son district en banlieue de Kyoto qui semblait surtout représenter une bonne occasion pour les jeunes hommes célibataires de montrer l'étendue de ce qu'il considéraient comme leurs forces et leurs talents afin de dénicher une petite amie auprès des lycéennes joviales et si possible un peu émêchées qui s'y rendaient également en bandes pour les observer. Rien de tel ne pouvait cependant bien entendu se produire à Étiopia, et les couples formés ou naissants de jeunes femmes qu'Ayako voyait circuler tout autour d'elle ne lui inspiraient que le sentiment chaleureux de se trouver au milieu d'une foule à la fois paisible et enthousiaste et qui était venue avant tout pour s'amuser et profiter de l'atmosphère entraînante qui émanait des allées bruissantes de monde du parc saturé de stands et d'attractions en tous genres. Des cris tour à tour joyeux, effrayés ou enivrés résonnaient ici ou là, avant de se perdre dans le tumulte des hauts-parleurs et de la musique amplifiée - des guirlandes de lumières bleues, jaunes, rouges ou orangées illuminaient au hasard des enseignes le désordre des activités proposées, se reflétant dans un coin sur les mille miroirs déformants d'un palais des glaces ou encore sur le globe gigantesque d'une barbe à papa rougeoyante et point encore entamée.

Ayako, même ou peut-être parce qu'elle était venue seule, ne perdit pas son temps: elle tira aux fléchettes suffisamment correctement pour gagner un âne en peluche qu'elle fourra immédiatement dans son sac à main tout en prenant bien soin de laisser sa tête dépasser - on ne sait jamais - ; puis, affrontant sa peur innée du vide, elle sauta à l'élastique du haut d'un étroit promontoire en ferraille tout spécialement aménagé pour cet exercice - après quoi elle engloutit deux glaces à la fraise et un beignet pour se remettre de son exploit, en attendant son tour aux auto-tamponneuses où prenant bien soin de ne jamais percuter qui que ce soit, elle tourna comme une folle sur le plateau en essayant d'atteindre la vitesse maximale autorisée sur son petit véhicule. Enfin, elle ressortit trempée d'un parcours sur l'eau dans des bûches en plastiques avec une chute finale d'une quinzaine de mètres. La nuit était déjà tout à fait installée et un vent glacée se glissait sous son tee-shirt tout le long de son dos mouillé: et comme la jeune lycéenne n'avait aucune envie d'attraper froid, elle se dit qu'il était largement temps de rentrer.

Toutefois, c'était là chose plus facile à décider qu'à effectivement mettre en pratique, car le parc était immense et Ayako avait la tête un peu trop fatiguée et retournée pour pouvoir instantanément retrouver le chemin rigoureusement inverse de celui qu'elle avait suivi depuis son arrivée: insensiblement, elle se mit à dériver le long des attractions et des stands jusqu'à la limite nord du parc, la plus profonde, où se trouvaient rassemblées les caravanes des foraines - à leur approche le tumulte du parc s'apaisait, et on sentait même s'échapper d'à travers certaines fenêtres ou écoutilles entrouvertes le parfum familier de tel ou tel repas sur le feu. Ayako, épuisée, décida de s'asseoir un instant sur une sorte de petit banc pliable en plastique blanc à côté de l'un des derniers kiosques à friandises qui jouxtait ces résidences provisoires, et son regard s'attarda sur une jeune femme grande et robuste, aux beaux et longs cheveux bleus-de-nuit, qui semblait de même chercher son chemin et qui, après une très courte hésitation, vint s'asseoir auprès d'elle sur ce qui constituait la seule place assise à au moins dix minutes à la ronde.

Timide mais polie, Ayako la salua de la main à la façon japonaise, et s'apprêtait à lui adresser la parole lorsque soudain une ombre immense les engloutit toutes les deux. C'était une forme étrange, un profil brisé de vieille femme au nez anguleux dont seule cette partie du corps dépassait d'une épaisse robe en laine à capuchon noir, tandis qu'elle portait des baskets trouées sur des collants roses de même facture. Sa voix était digne de celle des sorcières dans les contes de fées:

"Alors comme cela on s'assoit sur mon banc... ouh! C'est-y pas malheureux... deux petites biches égarées! Ça veut pas dire qu'ils faut manquer de respect aux anciennes..."

Les deux jeunes femmes eurent beau protester, l'apparition s'assit juste entre elles et sans plus de cérémonie, leur saisit brusquement le poignet:

"Taratata, des excuses, on en a toutes... et puis ce n'est pas prudent de courir les rues aussi tard le soir, même si l'une de vous deux me semble plus solide que l'autre! Bon, montrez-moi vos mains... Oulala, oulalalala... Il semble qu'Étiopia ne soit pas un endroit si tranquille qu'on le dit, du moins pour les histoires de cœur!"

Un rire tonitruant secoua soudain toute l'étendue de ses dents jaunes:

"Bon, vous pouvez vous en allez... mais quand même, vous méritez un petit châtiment! S'asseoir sur MON banc, le mien propre, celui que je trimbale de fête en fête... Tenez, voilà pour vous!"

Dans un geste aussi surprenant qu'irréel, la vielle femme sortit du décolleté de sa robe en laine une large bougie pratiquement semblable à un cierge et, l'allumant et l'entourant d'une sorte de papier kraft, elle posa les mains des deux jeunes femmes assises auprès d'elle à sa base, tout en les regardant d'un air espiègle voire franchement mauvais:

"Ça, c'est une bougie magique, hé oui mesdemoiselles! Elle vient du cinéma d'Étiopia, et si elle n'y retourne pas sans s'être éteinte, malheur à vous deux... pas besoin de vous parler du Jardin des Âmes, hein? Allez maintenant, ouste!"

Les deux jeunes femmes se levèrent et déguerpirent en direction des attractions sans demander leur reste; et ce n'est qu'une fois revenues dans leur pleine lumière, alors que la flamme de leur bougie tremblotait en se reflétant sur la peau de leurs visages rapprochés, qu'elles osèrent enfin de nouveau se regarder...

Ven 10 Oct 2014 - 6:36

Qu’elle drôle de femme celle-là...Oh en passant, tant qu’a y être, moi c’est Cassandre et...Que je suis impolie, donne-moi deux secondes.

Prend-la le temps qu’ont rapporte cette pseudo chandelle magique, d’accord?

Mar 14 Oct 2014 - 19:38

Encore toute sonnée du discours un peu délirant qu'elle venait d'entendre, Ayako ne savait plus où donner de la tête; elle accepta de bon cœur la veste dont Cassandre avait entouré ses épaules, sans toutefois bien réaliser de quoi il s'agissait. Elle ne grelottait plus de froid, c'était un fait: et cependant, elle ne pouvait retenir tremblements et sueurs froides alors qu'elle se répétait mentalement la malédiction dont les jeunes femmes venaient de faire l'objet, sans aucune raison apparente. Si elles avaient su à qui appartenait ce banc, pour sûr elle ne s'y seraient jamais assises! Jamais de la vie! La jeune japonaise n'avait alors aucune autre idée en tête que celle de se reposer un instant avant de reprendre son chemin pour rentrer chez elle - avec cette petite nuance qu'elle s'était bel et bien perdue dans les multiples allées de ce parc immense où la grande fête foraine était organisée.

"Je... je suis Ayako, enchantée de de... de faire ta co... coconnaissance!"

Sans lâcher de sa main droite la chandelle vacillante qu'il n'était désormais plus question de négliger, Ayako en profita pour gratter vigoureusement sa cheville, largement éraflée au niveau de ses bottines du fait de la course improvisée qu'elle avait dû avec Cassandre conduire suite aux imprécations de la vieille femme. Sitôt acquittée de cette tâche primordiale, elle se releva vers celle qui était désormais sa partenaire dans cette affaire pour la remercier d'une voix étranglée:

"Merci... merci pour la veste! Tu n'auras pas froid de ton côté?"

La jeune japonaise regardait tout autour d'elle d'un air effaré, qui n'avait rien à voir avec la sincère reconnaissance qu'elle éprouvait vis à vis du geste de Cassandre, car il lui semblait sentir ses os transis percé des puits de fraîcheur inhumaine à travers sa peau... Ils étaient loins, les cris de joie naïfs qu'elle avait poussé en descendant cette grande chute d'eau quelques heures auparavant, munie de son bel âne en peluche! A présent ce dernier, les oreilles retroussées, paraissait aussi ahuri qu'elle; et bien que la chandelle qui lui avait été confié à elle et à Cassandre possède réellement quelque chose de magique - elle ne s'éteignait pas à la faveur de la forte brise qui soufflait en ce début de soirée -, la jeune japonaise se sentait davantage en train de vivre un cauchemar qu'un conte de fée. Néanmoins, la présence auprès d'elle de Cassandre, qui lui semblait à la fois plus sereine et moins paniquée, la rassurait quelque peu; c'est pourquoi elle ne put s'empêcher de dire d'une façon naïve:

"Tiens, je suis bien contente que nous soyons au moins toutes les deux... Quelle frousse à cause de cette sorcière! Pourtant elle n'avait pas l'air si méchante... mais comment pouvait-on savoir que c'était son banc? Je n'aurais jamais voulu faire de la peine à une vieille dame..."

Devant elle, la flamme de la chandelle vacillait, comme si elle était sur le point de s'éteindre - Ayako en eut presque un coup au cœur, alors qu'elle rétablissait avec son interlocutrice l'équilibre précaire qui permettait à la bougie de se tenir droite, sans laisser trop de cire couler sur leurs mains - et à vrai dire, les mains de la jeune japonaise était déjà couverts de petits cercles rouges qui signalaient les milles petits foyers de brûlure que cette dernière avait déjà causés.

"Sais-tu où se trouve le cinéma? A vrai dire, je n'y suis jamais allée..."

Mer 15 Oct 2014 - 19:24

"Quelle galanterie inutile, le plus important est de ne pas avoir froid dans le dos..."

Entretien avec une sorcière [PV Cassandre] [Event courage] Sorciy10

L'apparente vieille femme suivait et observait de loin les deux jeunes filles qui ont accepté de se laisser enrôler dans cette quête sans se poser de questions. Un sourire sadique aux lèvres, la sorcière se demandait quelle direction allait être choisie. C'est ainsi qu'un rire diabolique se mit à raisonner dans les bois, non loin des rires joyeux du parc d'attraction.

"Niahahahahah ahahahah ahahah ahah ah a..."

Au plus grand bonheur de l'horrible sorcière, les deux jeunes filles venaient d'emprunter son chemin favoris en cette période de l'année. Pour leur plus grand malheur !

Dans un éclair de magie, la sorcière disparue. Il se mit alors à pleuvoir des morceaux de papiers aux allures brûlées sur la tête des deux jeunes femmes. Tous portés la même inscription.

" Vous avez choisi de jouer: Ne ratez pas votre parade !

1) Fuyez pour prendre votre courage à deux pieds.
2) Ne fuyez pas et prenez votre courage à deux mains."

... Les papiers avaient en réalité dessiner le chemin à suivre ...

~ La vieille reviendra vous hanter dans quelques posts ! ~

Mer 22 Oct 2014 - 7:31

Une connaissance de plus a ajoutée au faible nombre de personne qu’elle connaissait dans ce nouvel environnement. Elle était jolie, même beaucoup trop. Cette femme devait être prise, se disait-elle avec amusement. Un jour son tour viendrait, comme tout le monde. Alors que la demoiselle s’inquiétait pour elle, puisqu’elle venait de lui prêter sa veste, elle se contenta de secouer faiblement la tête en souriant. Alors que cette jolie jeune femme prenait parole, Cassandre observait cette étrange chandelle résister sans peine aux vents qui les frappait. Il y avait vraiment quelque chose qui se tramait avec cet objet. Bref, alors qu’elle allait répondre a Ayako qu’elle était dans le même bateau qu’elle, ne connaissant pas du tout le chemin, quelque chose se produisit, la rendant encore plus stupéfaite et confuse de la situation. Plein de morceaux de papier tombèrent dans une direction bien précise. L’un des morceau tomba dans les cheveux de la pompière et elle l’attrapa, le lisant. Il était cependant évident que les deux femmes allaient apporter la bougie a l’endroit ou elles devaient l'apporter.

- Et bien, je crois que l’ont devrait suivre les papier, ils ne doivent pas former ce chemin étrange pour rien…

Sentant la cire de l’objet qu’elle tenait lui pincer faiblement la peau, elle remarqua que la main de sa partenaire dans cette étrange aventure s’en était prise une sacrée tonne, étonnée. Habituées a la douleur et aux brûlures, ce genre de chose ne dérangeait pas vraiment Cassandre, elle finirait même par ne plus le sentir car cette sensation de brûlure lui était que bien trop familière.

- Si tu veux, je peux mettre ma main au dessus. Comme ça, la cire tombera surtout sur ma main et non sur la sienne. Je suis habituer de me brûler les mains, ce n’est pas un problème…

Elle lui offrit un petit sourire, presque charmeur sur le coup, malgré que toute les deux, c’était engouffrée dans cette route hantée vers un lieu dont elles ignoraient le chemin et surtout, les conséquences qui allait avec leur décision d’accepter cette étrange quête. Voyons voir ce qui les attendait a présent, mais très peu pouvait battre la laideur de cette vieille femme, ça, c’était sûr...

Jeu 23 Oct 2014 - 21:02

Ayako avait été très touchée par la proposition de Cassandre, qui avait remarqué que la cire s'écoulant du haut de la chandelle la brûlait à intervalles réguliers; et pourtant dans le même temps elle aurait bien voulu refuser poliment l'aide que lui proposait la jeune femme qui était en quelque sorte devenue sa coéquipière dans cette affaire, car elle ne voyait aucune raison de laisser cette dernière souffrir à sa place des désagréments causés par la situation aussi absurde que merveilleuse dans laquelle elles se trouvaient embarquées - et ce quand bien même elle se trouvait sans doute être moins robuste et plus vulnérable que son interlocutrice, qui devait par ailleurs avoir sans doute quelques années de plus qu'elle.

Manœuvrant donc la chandelle de manière à la conserver au maximum de son côté alors que toutes deux cheminaient selon le tracé matérialisé au sol par les petits papiers lancés par la vieille, elle tenta de s'excuser en ces termes:

"Merci beaucoup, mais ne t'inquiète pas, j'ai les mains solides... je fais beaucoup de couture et... ahhhhh, la bougie!!!"

Alors qu'elle était en train de s'adresser à Cassandre, Ayako n'avait pas remarqué qu'elles étaient en train de longer un vieux manège à l'ancienne, une sorte de grand carrousel scintillant où des petites filles aux yeux écarquillées chevauchaient sous la surveillance bienveillante de leurs mères restées sur la terre ferme de grands chevaux de bois colorés, dans un tumulte indescriptible mêlant la mélodie insupportable et répétitive qui s'échappaient des hauts-parleurs de la cabine du forain et leurs rires étouffés augmentant à mesure que la vitesse de rotation de l'attraction s'accélérait.

Or depuis deux tours déjà, une fillette en doudoune rose lorgnait vers la bougie qu'elle sentait si proche de ses petites mains qu'elle n'aurait qu'à les tendre pour s'en emparer; ce qu'elle ne manqua pas de faire au troisième tour alors qu'Ayako distraite était en train de parler... entraînant sa chute du cheval sur lequel elle se trouvait, et pratiquement celle de la bougie au sol lorsque au dernier moment les deux jeunes femmes, prises d'une sorte de réflexe qu'elle n'avait absolument pas rationnellement anticipé, se donnèrent les deux mains en tendant les bras pour former une drôle de cuvette qui recueillit à la fois la petite effrayée et la chandelle vacillante, dans un équilibre d'autant plus précaire que l'enfant faisait bien plus d'une dizaine de kilos et que dans le cas d'Ayako du moins, la lycéenne n'avait pas vraiment l'habitude de supporter une telle charge...

Se cramponnant aux mains de Cassandre dans lesquelles, bien involontairement, elle avait tendance à enfoncer ses ongles soigneusement dessinés jusqu'au sang, elle lui dit d'une voix essoufflée:

"Il faut la faire descendre... je.. je n'arrive pas à la porter, et la bougie va tomber!"

En regardant brièvement au-dessus de l'épaule de sa compagne d'infortune tandis qu'elle essayait tant bien que mal de respirer, Ayako remarqua que le manège était tout près de la sortie du parc d'attraction selon la voie qu'indiquaient les petits morceaux de papier - et que sans cet incident inattendu elle et Cassandre seraient sûrement déjà en ville, en route vers le cinéma qu'elles auraient probablement rapidement trouvé. Cette pensée poussait la jeune fille au bord des larmes, tout autant que le sourire joyeux de la fillette qu'elles avaient rattrapée in extremis et qui, dans le berceau de fortune formé par ses bras et ceux de Cassandre semblait se lover avec une indifférence certaine pour l'effort que cela représentait...

Mer 5 Nov 2014 - 20:48

Ne me fait pas cet air, c’était très dangereux ce que tu as fais, tu aurais pu te faire mal.

C’était un accident, mais votre fille va bien, calmez-vous. En fait, elle a tenter de s'agripper a nous alors qu’elle allait tomber du manège, ne vous en faites pas, elle a été chanceuse.

J’aurais tellement eu l’envie de lancer la petite dans la gueule du loup, mais ont a pas le temps. Elle tiendra sans doute une leçon tout de même et qu’elle se compte chanceuse que j’ai été gentille, haha…

Ven 7 Nov 2014 - 23:23

Double facette:

Non peu fières de cet exploit, les deux femmes venaient de prendre la fuite en direction de la sortie.
Malheureusement, l'enfant est rancunière et - dès que sa mère eut le dos tourné pour lui acheter un nouveau tour de manège - elle courut en direction du couple et souffla d'un coup sec sur la bougie qui s'éteignit instantanément. Derrière une bouille d'ange peut se cacher un farceur expérimenté.
Un grand sourire aux lèvres, savourant sa bêtise, la gamine retourna rapidement auprès de sa mère en s'exclament :

" Aujourd'hui j'ai eu 9 ans, j'ai le droit d'éteindre toutes les bougies, Na !! "

Il était temps pour le couple de s'éloigner de cette peste avant qu'elle ne leur cause d'autre soucis, mais surtout, il était urgent de trouver une solution tout en atteignant leur point de rendez-vous ! Qui sait, peut-être y avait-il une aide qui les attendait ... ?

~ La vieille reviendra - encore - vous hanter selon vos posts ! ~