Un nouveau monde... enfin le bon ? [libre] [terminé]

Mar 7 Oct 2014 - 0:03

Il y a une heure Alexia s'était perdu dans la foret où elle allait souvent se balader pour oublier ses ennuies et réfléchir sur elle. et c'est à ce moment la qu'elle s'était retrouvé, après avoir marché une heure, devant une forme lumineuse. Elle compris vite qu'il s'agissait d'un portail car il ressemblait à ceux de ces jeux vidéos d'Héroic-Fantasy auquel elle avait joué auparavant.
Elle était un peu septique devant ce portail, mais piqué par sa curiosité elle s'approcha. Elle tapota d'abord la surface du portail avec son index, puis y passa la mains et fini par franchir entièrement le portail.

Elle se retrouva donc devant un énorme portail noir ouvert. Etonnée, elle avança à travers celui-ci, vers ce qui semblait être une place. Elle n'eu pas le temps de se demander si elle pourrait rentrer que le portail se ferma derrière elle.

Bon bah tant pis, je crois que je suis bloqué ici.

Elle avait du mal à comprendre comment elle avait pus se retrouver ici depuis la traverser de ce portail, mais maintenant qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas faire demi-tour elle se disais qu'il faudrait surement trouver où elle est. Malheureusement elle ne connaissait naturellement pas du tout l'endroit et ne voyait personne dans les parages.

Je suis sur que si je pars chercher des infos je vais me perdre.

Sur ces mots elle décida de trouver un coin à coté du portail pour s'y asseoir en se disant que quelqu'un finirait par passer.
Elle en profita pour regarder les étoiles qui étaient magnifiques dans cette régions, peu-importe où elle était. Elle pensait que le destin lui avait peut-être offert la chance de commencer à zéro cette vie qu'elle semblait à nouveau prête à abandonner. Changer de monde avait toujours été ce qu'elle voulait, peut-être était-ce se qui lui arrivait en ce moment.

Sur ces pensées, fatigué de la journée, elle s'endormit devant le portail, avec un sourire sur le visages.

Mar 7 Oct 2014 - 13:11

Ayako n'était encore jamais revenue près du portail depuis son arrivée à Étiopia ; elle n'était pas spécialement nostalgique de sa vie passée à la campagne en périphérie de Kyoto et se trouvait soulagée de vivre désormais dans un monde où ses sentiments ne heurtaient personne et où elle était libre d'être elle-même sans se soucier du jugement quotidien d'une demi-douzaine de membres de sa famille rassemblés autour d'un trop solennelle tablée dans la grande pièce de la large ferme que ses parents avaient fait réparer. Plus d'homophobes face auxquels il s'agit constamment de dissimuler, mais aussi – et cela, la jeune lycéenne avait encore un peu honte de se l'avouer – plus de jeunes hommes désœuvrés à l'humour douteux et au compliment faciles, qui malheureusement étaient souvent un peu trop écoutés du côté de son foyer et à cause desquels elle avait sérieusement commencé à craindre dès l'âge de seize ans tel ou tel union arrangée dans son dos qui aurait sans nul doute brisé sa petite vie, au sujet de laquelle elle n'était d'ailleurs pas suffisamment vaniteuse pour croire qu'elle se serait trouvée embellie des fruits de la fuite ou de la lutte qu'elle n'aurait pas manquer de devoir mener si elle avait été promise à une telle destinée. Heureusement, il y avait eu son grand-père, et son atelier protecteur ; à présent il n'était plus et demeurait au secret de son cœur la seule personne qu'elle puisse en fin de compte véritablement regretter de son bref séjour de l'autre côté. Et en cette belle soirée étoilée de fin d'été, toutes les pensées de la jeune lycéenne allaient à son souvenir à la fois doux et rassérénant, alors qu'elle-même traversait peut-être pour la première fois de son existence ses premiers doutes amoureux.

Chie… elle aussi, comme toutes les habitantes d'Étiopia, avait un jour et en une unique occasion qui ne se répéterait pas franchi ce portail vers lequel les pas d'Ayako l'avait de nouveau conduite, alors qu'elle sortait tout juste du lycée et qu'elle n'avait même pas pris le temps de passer chez elle pour se changer. Frissonnant dans son uniforme léger sous l'effet de la brise fraîche du soir, elle rajustait constamment sur ses épaules la petite écharpe de laine brodée que peu de jours auparavant, elle avait fini de filer à l'occasion d'un cours de physique particulièrement ennuyant auquel elle n'avait par ailleurs à peu près rien compris, si ce n'est qu'il lui fournissait le moment rêvé pour finir son ouvrage, la table à laquelle elle était assise se trouvant précisément au fond de la classe, au point le plus éloigné de l'imposant bureau blanchâtre de la professeure en charge de la leçon. Des pelotes de laine multicolores pendaient encore comme à son habitude de la poche de son sac à main entrouvert, entre les petites breloques qu'à l'instar de nombre d'adolescentes japonaises, elle aimait attacher au hasard des poches comme autant de souvenirs ou de porte-bonheurs qui ne la quittaient jamais.

« Oh... »

Adossée contre les monumentales grilles de fer du portail, une jeune femme assez grande, aux longs cheveux bruns qui tombaient en mèches élégantes sur son visage et ses yeux clos, semblait dormir d'un sommeil profond, que rien ne venait déranger si ce n'est de légers frémissements comparables à ceux qu'éprouvait Ayako à cause de la fraîcheur qui s'était peu à installée sitôt la nuit tombée :

*Elle ne peut pas rester à dormir ici, elle va prendre froid...*

Un éclair traversa soudain les pensées de la jeune japonaise, qui avait ces jours-ci décidément du mal à les fixer sur une autre image que celle de sa bien-aimée : pour sûr, cette belle inconnue venait de franchir le portail par lequel elle était elle-même jadis passée, et son sommeil présent n'était qu'une conséquence directe et la seule trace visible de l'activité dans laquelle elle était encore prise quelques instants auparavant, avant qu'elle ne franchisse involontairement les bornes de ce passage. Tout entière saisie de compassion et avec un demi-sourire timide aux lèvres, Ayako s'approcha de la jeune femme endormie et lui toucha doucement l'épaule pour la réveiller :

« Hé… il faut te réveiller, il fait trop froid ici... »

Mar 7 Oct 2014 - 19:46

Alexia avait voulu attendre que des gens passent pour leurs demander son chemin mais avait fini par s'endormir. Elle était tombé dans un sommeil profond et paisible malgré la fraicheur du soir, adossé aux grilles du grand portail qu'elle venait de traversé.
Elle frémissait parfois dans son sommeil, mais elle semblait heureuse, assoupi sous le ciel étoilé d'un région qu'elle ne connaissait même pas à rêver d'un endroit utopique où elle pourrait vivre en paix en oubliant sa peur et sa tristesse et où elle avait peut-être fini par atterrir.
Elle dormais profondément quand elle sentit une main lui toucher l'épaule puis elle entendit la voix douce et chaleureuse d'une jeune femme :

Hé… il faut te réveiller, il fait trop froid ici...

Ce n'était pas de l'allemand mais Alexia arrivait parfaitement à comprendre la langue de la douce voix qui lui demandait de se réveiller. Suivant ce qu'elle entendait elle releva lentement la tête et ouvrit difficilement les yeux pour saluer la personne qui l'avait réveiller :

Hum....Bonjour......

Elle n'arriva pas très bien à voir au début, sa vue étant encore trouble dut à son réveille, puis, quand elle commença de nouveau à bien voir, ce fut pour apercevoir une jeune fille asiatique qui devait être d'à peu près sont âge, avec de très longs cheveux châtains :

*Je savais bien que quelqu'un finirait par passer par ici...*

Alexia se leva en se tenant à un des barreaux du grand portail noir qui commençais à être humide puis, pour bien se réveiller, elle s'étira en levant les bras vers le ciel et poussa un petit bâillement. Puis, ayant totalement repris ses esprits elle décida de demander à cette jeune personne sont chemin.
Elle regarda de nouveau la jeune adolescente et dit avec un grand sourire au lèvre:

Salut....dit, tu pourrai m'aider ? En fait j'ai traversé un genre de portail et je me suis retrouvé ici, tu pourrai me dire ou je suis et comment rentré chez moi s'il te plait ?

Alexia commença à trembler, il faisait bien plus froid qu'avant qu'elle ne s'endorme et elle ne s'était habiller qu'en vitesse avec des vêtements léger pour se balader, pensant rentrer avant le coucher du soleil. Elle mis ses bras sous ses aisselles pour se réchauffer un peu...

Mer 8 Oct 2014 - 22:04

Ayako resta un instant dubitative en entendant la requête de la jeune femme qui venait de s'éveiller. Rentrer chez elle? Outre que la japonaise n'avait absolument aucune idée de quel pouvait bien être le pays d'origine de son interlocutrice - elle avait en réalité pour la première fois de sa vie côtoyée des Européennes seulement après son arrivée à Étiopia, et il lui était encore assez difficile de faire la différence entre tel ou tel accent marquant la provenance de tel ou tel pays de cette région du monde au sein même de son lycée -; il lui semblait particulièrement étrange qu'on puisse souhaiter retourner sur Terre après avoir franchi le portail qui précisément était censé protéger les jeunes filles d'une situation terrible ou insoutenable qui les attendait chez elle ou dans leur ancienne existence - lorsqu'il ne s'agissait pas du dernier recours qui leur avait été offert alors qu'elles étaient sur le point de mourir des suites d'un enchaînement tragique ou malheureux qui les avait parfois même conduites jusqu'au souhait pur et simple de se supprimer.

"Euh... comment te dire, c'est un peu compliqué, mais normalement tu n'as plus besoin de rentrer chez toi."

Ayako leva ses deux mains au ciel avec un sourire gêné, dans un geste assez typique de la pudeur de rigueur au Japon quand il s'agit d'évoquer un problème trop complexe pour être résumé en quelques phrases, problème qui touche non seulement à un sujet délicat mais encore à l'intimité même de la personne à laquelle il doit être rapporté.

"Ouch, il ne fait vraiment pas chaud par ici... Que dirais-tu d'un bon thé à l'hôtel, c'est là où la plupart des habitantes d'ici résident, et normalement toi aussi!"

La jeune lycéenne se gratta un moment la tête d'un air plutôt comique, un peu à la façon dont, dans les vieux motifs d'estampes de son pays natal, les peintres figurent parfois un singe dubitatif contemplant en équilibre sur un morceau de bambou l'édifice raffiné d'une pagode ou d'un édifice comparable. Puis, retrouvant presque sans effort son insouciance et sa jovialité habituelles, elle tendit sa longue main fine et tremblante à cause du froid à la belle inconnue pour l'aider à se relever:

"Je m'appelle Ayako. Et toi, quel est ton nom? Ah, j'aimerais bien avoir d'aussi beaux cheveux que les tiens... tu vois, les miens sont toujours en désordre!"

Et, sans attendre de réponse à ce bref compliment, la jeune lycéenne s'empressa d'ajouter:

"Suis-moi! Ce n'est pas très loin..."

Jeu 9 Oct 2014 - 0:26

Il faisait de plus en plus froid sous ce ciel nocturne qui, lui, était de plus en plus étoilé et Alexia était encore un peu troublé par cette région dont elle ne connaissais rien, suivant une jeune fille qui lui était encore inconnu. Elle savais au moins son prénom maintenant, Ayako. Elle savait aussi maintenant qu'elle ne pourrait plus rentrer chez elle, mais bon, ça elle s'en doutait un peu. Elle regarda le ciel puis, suivant la politesse de sa guide elle décida de se présenté à son tour :

Moi c'est Alexia, Alexia Lindeberg, heureuse de te rencontrer.

Elle suivait la jeune asiatique jusqu'à l'hôtel dont elle lui avait parlé juste avant, ayant surtout à l'esprit l'image d'une boisson chaude et d'un grand lit douillé car elle était fatigué malgré avoir encore passer la journée à ne rien faire de spécial durant les cours à l'université à part flâner et dormir.
L'idée de ne plus pouvoir repartir chez elle ne la dérangeait pas, elle l'avait toujours rêvé et rien ne l'attachait à où elle était avant, alors recommencer à zéro la rendait plus heureuse qu'autre chose, même si elle aurait aimé pouvoir apporté quelque affaire avec elle. Curieuse elle fini donc par demander :

Dit, tu veux dire quoi par "tu n'a plus besoin de rentré chez toi" ? enfin ne plus pouvoir repartir d'ici ne me dérange pas plus que ça, mais...je ne sais même pas ou je suis ?

Elle continuait à suivre la jeune fille, alors que de plus en plus de questions la turlupinait, elle commençait aussi à se demander si elle n'avait pas été trop familière avec cette inconnu dont elle ne connaissait que le nom, si cette jeune fille croirait son histoire qui paraissait un peu surréaliste et comment elle la remercierait plus tard pour l'avoir aidé, enfin bref, sa tête redevenais un tourbillon d'images et de penser qui se mélangeait, comme d'habitude.
Alexia avait horreur de ces journées où rien ne se passait jusqu'au dernier moment où, quand vous ne vouliez plus rien faire, un truc énorme vous tombait dessus :

*J'espère que ce n'est pas trop loin quand même je suis épuisé de toute ces surprises, la chute, le portail et la région mystère...*

Dim 12 Oct 2014 - 18:26

"Enchantée! Ne t'inquiète pas, il n'y pas beaucoup de chemin à faire - nous y sommes presque!"

Curieusement le portail, qui représentait pourtant l'un des lieux à la fois les plus importants et les plus mystérieux d'Étiopia, ne se trouvait en réalité pas très éloigné du centre ville où était établi le gigantesque hôtel dans lequel résidait la plupart des habitantes. Ce n'était là certainement qu'un seul des nombreux traits qui conféraient à cet univers quelque peu magique une aura particulière comparé au réel souvent par trop désenchanté du monde dans lequel ces jeunes femmes avaient pour la plupart autrefois vécu leur ancienne vie; mais en cette belle soirée étoilée qui l'avait étrangement désignée pour servir en quelque sorte de guide auprès d'une nouvelle arrivante, Ayako était suprise de découvrir à quel point il semblait évident qu'une véritable force supérieure et bienveillante - génie, divinité ou même boddhisattva, elle n'aurait su le dire - avait tout arrangé pour assurer aux jeunes femmes qui franchissait le portail une consolation définitive et la possibilité d'un bonheur que dans leurs anciennes existences elle n'auraient peut-être jamais pu rencontrer.

"En fait, je ne suis pas sûre de savoir même où nous sommes, je veux dire géographiquement..."

La jeune japonaise bégayait un peu, et la confusion de ses propres explications finit par la faire éclater de rire, alors qu'il n'y avait rien de plus sérieux que la question qu'Alexia lui avait adressée:

"Je te prie de m'excuser... Ici, cet endroit, s'appelle Étiopia... et y arriver c'est comme une sorte de miracle, du moins pour moi c'est comme cela que les choses se sont passées."

Mais déjà, les deux jeunes femmes étaient arrivées sur le perron de l'hôtel, dont l'enseigne multicolore resplendissait avec non moins d'éclat que l'infinité d'étoiles qui scintillaient au-dessus de leurs têtes. D'un pas décidé mais non dénué de légèreté, Ayako conduisit Alexia jusqu'à la réception, afin qu'elle puisse recevoir les clés de sa chambre; puis, un peu gênée car elle ne voulait pas laisser la nouvelle arrivante seule si elle avait encore des questions à lui poser - elle se rappelait en effet trop bien son propre état en cette occasion pour admettre l'idée qu'elle pouvait avoir besoin d'un réel soutien -, elle lui demanda en frottant fermement l'une contre l'autre ses mains humides et froides pour se réchauffer:

"Veux-tu te rendre directement dans ta chambre? Si tu veux, je peux t'accompagner pour te montrer un peu où sont les différentes choses... enfin tu n'es pas obligée, si tu préfère rester seule. On peut aussi prendre un thé chez moi, je ne suis pas pressée!"

Lun 13 Oct 2014 - 22:26

Les deux jeunes filles était arrivé à l'hôtel, apparemment le seul de la ville, la où la jeune Ayako voulait l'emmener.
Alexia avait bien compris que tout les habitants de l'iles habitaient dans cet hôtel et que elle aussi devrai y habiter mais elle commençait à se poser de plus en plus de question. mais elle commençait surtout à se demander ce qu'elle faisait dans un hôtel alors qu'elle n'avait pas d'argent sur elle, ni aucun moyen de payer ne serait-ce même une nuit ni aucune affaire personnel et fini par penser à haute voix :

Si j'avais su que je me ferai téléporter dans une région inconnu sans moyen de me retrouver chez moi j'aurais préparé mes affaires.

Il y avait en effet certaine chose auquel elle tenait énormément, même parfois plus qu'a sa propre vie, pensant que sa vie ne valait pas grand chose, comme sa chaine stéréo, sa montre à gousset et quelques autres affaires qui lui tenait à cœur.
Alexia regarda un petit moment à travers la vitre de la porte de l'hôtel puis dit à Ayako :

Enfaite j'aimerai bien me balader un petit peu pour réfléchir à tout ça.

Elle regarda Ayako et ne voulant pas la déranger plus rajouta :

J'aimerai que tu vienne avec moi, tu pourrai répondre à mes questions, mais j'ai pas non plus envie de te déranger. Si tu ne veux pas c'est pas grave maintenant que je sais ou est l'hôtel je pourrai retrouver mon chemin de toute façon.

Mar 14 Oct 2014 - 20:30

"Avec plaisir, je veux bien t'accompagner un moment pour essayer de te répondre! Seulement si cela ne te dérange pas, je vais monter en vitesse jusqu'à ma chambre pour me changer, car comme tu le vois je porte encore mon uniforme du lycée - qui est peut-être très élégant en milieu de journée, mais un peu léger pour une promenade en début de soirée... je reviens tout de suite!"

Aussitôt dit, aussitôt fait: montant quatre à quatre les marches tortueuses de l'escalier de service qui permettait d'accéder aux chambres situées aux étages supérieures - Ayako avait horreur de l'ascenseur, et ne l'empruntait jamais sauf en cas d'absolue nécessité, comme lorsqu'elle devait porter de lourds objets ou un nombre important de manuels scolaires -, la jeune japonaise regagna en vitesse sa chambre où, faute de pouvoir consacrer davantage de temps à se préparer, elle se contenta de troquer jupe et veste scolaires pour un jean ordinaire et un gros pull à mailles serrées qu'elle avait elle-même tissé à partir de larges pelotes bariolées, et dans lequel elle avait assez nettement l'air d'une sorte d'inuit égarée dans un monde de citadins pour elle presque magique, à l'exception cependant de ses longs cheveux qui tombaient avec une certaine élégance sur ses épaules frêles que la laine épaisse permettait à peine de deviner. Enfilant deux hautes bottes sombres à talons afin de pouvoir marcher à son aise sur le trottoir sans continuellement chercher à éviter les flaques d'eau ou autres dangers permanents sur toute voie publique, la jeune japonaise se précipita à nouveau vers le rez-de-chaussée afin de retrouver Alexia qui semblait avoir pris le temps d'explorer un peu le hall de l'hôtel en l'attendant.

"Zut, mais je viens d'y penser... Tu veux peut-être aussi te changer? Ne t'inquiète pas, tu as plein d'affaires qui t'attendent dans ta chambre... et si rien ne te plaît, je peux aussi te prêter quelque chose! Sinon si tu es prête, allons-y! Je ne suis pas vraiment la guide idéale, mais si je peux au moins répondre un peu à tes questions, je serais déjà très heureuse d'avoir pu t'aider!"

Ramenant ses talons l'un contre l'autre comme le font parfois les cavalières avant de monter à cheval, Ayako avait prononcé ces dernières paroles d'un ton doux et enjoué, pour essayer de mettre à l'aise son interlocutrice qu'elle sentait malgré tout un peu surprise de son arrivée en un monde dont elle - pas plus d'ailleurs que n'importe quelle habitante d'Étiopia avant de franchir le portail, Ayako y comprise - n'avait jusqu'alors même pu soupçonner l'existence...

Mar 14 Oct 2014 - 21:17

La jeune fille qui avait escorter Alexia était partis se changer dans sa chambre. Elle semblait être lycéennes selon ses dires, elle était donc plus jeune qu'Alexia ou du même âge comme elle le pensait.
Alexia avait horreur d'attendre ou de rester quelque part sans bouger surtout si c'était debout, elle décida donc de se balader dans le hall de l'hôtel pour faire passer le temps plus vite et commença à explorer les environs quand elle pensa :

* j'aurais peut-être dut lui demander des vêtements, elle vient de me faire penser que je vais avoir froid moi aussi.*

Elle continua à visiter le grand hall de l'hôtel en se disant que de toute façon elle n'avait pas de vêtements et qu'elle ne voulait pas en demander plus à une personne qui en faisait déjà beaucoup trop pour elle.
Elle avait encore un peu de mal à tout comprendre et se retrouvait dans le hall d'un immense hôtel qui allait apparemment devenir sa futur demeure sans rien avec elle à attendre une inconnu pour se balader dans une régions tout aussi inconnu au beau milieu de le nuit par ce froid avec les vêtements léger qu'elle portait depuis sont passage par le portail.
Elle continuait à réfléchir, ne retenant même plus ce qu'elle était entrain de visiter et voir quand des bruits de pas dans les escalier d'où était partit Ayako la ramenèrent à la réalité quand elle vit cette dernière apparaître dans un accoutrement totalement différent de ce qu'elle portait au début et lui dire :

"Zut, mais je viens d'y penser... Tu veux peut-être aussi te changer? Ne t'inquiète pas, tu as plein d'affaires qui t'attendent dans ta chambre... et si rien ne te plaît, je peux aussi te prêter quelque chose! Sinon si tu es prête, allons-y! Je ne suis pas vraiment la guide idéale, mais si je peux au moins répondre un peu à tes questions, je serais déjà très heureuse d'avoir pu t'aider!"

Alexia la regarda un moment surpris par ces paroles. Les questions bourdonnèrent encore dans sa tête. Des affaires à elle dans une chambres qui lui appartenait aussi ?
Elle était aussi surprise par la gentillesse de la jeune lycéenne qui était prêtes à donner des vêtements à une fille dont elle ne connaissais que le prénom.

C'est vrai que j'aimerai bien enfiler un pull avant de sortir, je suis pas frileuse mais il fait un peu froid.
Mais tu à dit des affaires, les miennes que je connais à moi, je veux dire, celle que j'avais avant de passer le portail ? et qui paye ma chambre, je savais pas que j'en avais une ?

Alexia avait une dernière question à poser mais celle-là avait du mal à passer, elle resta un petit instant sans bouger ni rien dire, quand elle trembla doucement alors qu'il ne faisait pas froid devant le guichet de l'hôtel, une larme coula de sa joue pendant qu'elle souriait et elle demanda :

Pourquoi es-tu si gentille avec moi ? Tu viens à peine de me rencontrer... tu es la première personne qui me traite comme ça.

Mer 15 Oct 2014 - 16:35

En entendant le beau compliment que venait de lui adresser Alexia, Ayako baissa un instant les yeux vers l'extrémité de ses bottes d'un air gêné. Elle non plus n'avait pas vraiment l'habitude de se voir gratifiée de tels remerciements et sa première impression était qu'elle n'avait absolument rien fait pour les mériter; n'importe quelle habitante d'Étiopia ayant sans doute agi comme elle au moment d'accueillir une nouvelle arrivante auprès de ce mystérieux portails par lequel elles étaient toutes un jour passées. Ainsi s'était comportée sa colocataire Kiralee lors de son propre atterrissage en ces lieux dont elle n'avait jusqu'alors jamais rien soupçonné; et en tentant de prendre au soin au mieux la jeune femme qu'elle avait par hasard rencontrée en ce début de soirée, la lycéenne japonaise n'avait de son point de vue fait au fond que suivre une sorte de tradition implicite à Étiopia, qui voulait qu'au moins par compassion aucune nouvelle résidente ne soit laissée seule alors qu'elle devait faire ses premiers pas dans un univers où si peu de choses devaient lui être familières. C'est pourquoi Ayako répondit avec simplicité:

"Ce n'est rien, et puis tu sais, ici nous sommes toutes passées par là!"

La tournure de sa propre réponse frappa immédiatement l'esprit de la japonaise, qui se toucha le front avec le plat de sa main:

"Je suis vraiment tête en l'air! J'ai oublié de te dire l'essentiel: comme tu l'as peut-être remarqué, il n'y a ici que des femmes et des jeunes filles, et tous les mâles sont bannis d'Étiopia! En général pour la plupart d'entre nous, c'est plutôt une bonne nouvelle... même s'il y a parfois des hommes que l'on peut regretter de notre ancienne vie de l'autre côté."

Ayako pensait alors très fortement à son grand-père, qui l'avait recueillie et presque élevée et qui avait été le premier et en réalite le seul adulte de son entourage à accepter son homosexualité comme un fait, et non comme une erreur de la nature; et c'était bien suite à son décès qui l'avait laissée seule et sans ressources que la jeune japonaise était arrivée à Étiopia - juste à temps, compte tenu de l'état d'abandon et la pauvreté extrêmes dans lesquels elle se trouvait.

"Attends-moi un instant, je remonte en vitesse pour te chercher un pull! J'en ai encore un autre de ma fabrication!"

Avalant les escaliers à un rythme encore plus soutenu que celui qui avait été le sien lors de sa première ascension, Ayako se précipita dans sa chambre le temps de récupérer un beau pull beige à col roulé qu'elle avait tricoté en cachette récemment lors de ses cours de physique, et dont la taille lui semblait parfaitement correspondre à la fine silhouette d'Alexia, par rapport à laquelle Ayako en dépit de sa plus petite taille ne manquait pas de paraître sinon un peu ronde, du moins nettement plus enveloppée. Après une descente en trombe durant laquelle la lycéenne manqua plus d'une fois de s'effondrer tout entière sur ses talons à la faveur d'une marche un peu basse, elle revient toute essoufflée auprès de la nouvelle arrivante:

"Voilà, tu auras plus chaud avec cela! Je te le donne... normalement c'est exactement ta taille!"

Malgré le fait qu'elle ne doutât pas vraiment de la précision avec laquelle elle avait réalisé la coupe de ce pull, Ayako ne pouvait s'empêcher de regarder avec appréhension Alexia en train de l'enfiler: après tout, personne ne l'avait encore porté depuis qu'elle l'avait terminé, et la façon dont la jeune femme le porterait lui fournirait sans doute - au moins indirectement - une forme de jugement sur le travail qu'elle avait effectué...

Jeu 16 Oct 2014 - 11:15

Alexia sécha ses larmes alors que la lycéenne remontais en trombe les escaliers d'où elle venait à peine d'arrivé et revint, plus rapidement que le première fois, avec un pull, quelle avait elle même fabriqué selon les dires de la jeune asiatique.

C'est toi qui l'a fais ? Merci ce sera plus agréable comme ça.

Alexia accepta le pull que se jeune interlocutrice lui tendait et commença à l'enfiler tandis que la créatrice de ce pull la fixait avec attention.
Elle finit de l'enfiler et commença à se sentir bien dedans. En effet le pull était très agréable, doux comme un poussin et bien plus chaud que le simple t-shirt qu'elle portait maintenant en dessous. Elle n'avait jamais portait de pull de tel sorte, Ayako avait vraiment un don pour faire des vêtements à en juger par ce pull qui lui allait à merveille.

Il est super ce pull, c'est vraiment toi qui l'a fait ? C'est trop cool !

Alexia commença, après cela, à se dirigé vers la sortie de l'hôtel. Elle passa par le sas et senti dès qu'elle ouvrit la porte extérieur, que la température avait dut atteindre sont minimum, mais le pull qu'Ayako avait donné à Alexia était assez épais pour la tenir au chaud cette nuit.
Les étoiles brillaient toute dans le ciel mais la lune, elle, n'était pas visible ce qui rendait cette soirées assez sombre malgré l'enseigne lumineuse de l'hôtel qui éclairais désespérément le perrons de l'imposant bâtiment.
Un épais brouillard planais en plus au elles était mais Alexia trouvait cela plus jolie et paisible que autre chose et un petit sourire se dessina sur ses lèvres quand elle s'aperçu que ce temps lui rappelait celui qu'il devait faire chez elle en ce moment :

Je ne sais pas où on est mais il fais aussi froid que chez moi. Brrr.... heureusement que tu m'a donner ce pull.

Alexia frissonnait un peu en pensant au froid qui devrait les attendre en hiver si il faisait déjà aussi froid maintenant. Un bel hiver plein de neiges et des nombreuses traditions en cette période qui faisait la fierté de son pays.

Il me tarde l'hiver, c'est ma saison préféré, c'est plus agréable que l'automne, on reste chez soi avec un chocolat à regarder la neige tombé au travers de la fenêtre.

Dim 19 Oct 2014 - 15:23

Ayako était plus que ravie de voir que son pull allait parfaitement à Alexia; comme à chaque fois qu'elle voyait pour la première fois quelqu'un porter l'une de ses créations, elle ne pouvait retenir son émotion lorsqu'elle s'apercevait que son ouvrage venait sinon en tous points du moins en grande partie réaliser l'image qu'elle s'en était faite auparavant au moment de commencer à le tisser avec ses larges pelotes de laine et ses aiguilles de bois clair. Oui, non seulement le pull était un succès, mettant bien en valeur la silhouette élégante et longiligne de la jeune femme sans pour autant être trop léger, mais en plus cette dernière semblait apprécier le vêtement que la lycéenne venait de lui proposer bien au-delà de tout ce qu'elle avait pu espérer:

"Il est super ce pull, c'est vraiment toi qui l'a fait ? C'est trop cool !"

Ayako répondit en rougissant et en agitant les mains comme pour se défendre du nouveau compliment qui lui était adressé:

"En tout cas je suis vraiment très heureuse qu'il te plaise!!! Tu es la première à le porter... Il te va à merveille! Mais c'est aussi parce qu'il est juste à ta taille... à chaque vêtement la bonne personne pour le porter!"

La jeune japonaise respira assez profondément pour se remettre de ses émotions puis sortit immédiatement à la suite d'Alexia du hall de l'hôtel; désormais un peu plus calme qu'elle ne l'était au moment d'aller chercher dans sa chambre sa nouvelle création. Un brouillard épais était tombé sur la grande avenue face à l'hôtel, masquant à demi le scintillement multiple des étoiles automnales; et les constellations disparaissant à la faveur des nuages crémeux qui se détachaient en voiles blanchâtres sur les halos orangés de lumière électrique illuminant le trottoir, seuls quelques feux isolés subsistaient dans le ciel comme des points de repères, traçant dans l'obscurité lointaine d'étranges perspectives dont il aurait été vain de chercher le sens.

Alors qu'elles cheminaient tranquillement dans la fraîcheur de la nuit déjà bien installée, Ayako entendit son interlocutrice faire l'éloge de l'hiver et des premières neiges; et si, bien que pour elle qui avait principalement vécu à la campagne cette saison n'augurait pas forcément que de bonnes choses notamment en termes de possibilités de se déplacer - lesquelles se trouvaient alors considérablement réduite tout autour de la ferme de ses parents à cause du gel et des pains de glace qui se formaient au hasard des clôtures -, elle pouvait cependant comprendre que du point de vue d'Alexia qui venait peut-être d'un tout autre endroit ces bénédictions de la nature puissent être appréciables, en revanche la façon dont la jeune femme semblait se réjouir à l'avance des chocolats chauds qu'elle pourrait alors engloutir l'interloqua quelque peu:

"Heu, pour la neige je ne dis pas, mais le chocolat..."

Ayako jeta un rapide coup d'œil en direction de ses propres hanches qui, sans être pour autant trop généreuses ou déséquilibrées, ne laissaient cependant apparaître que peu de doutes sur la relative propension à la gourmandise de leur propriétaire. Et comme il est de coutume en de tel circonstance, une bataille inégale se jouait dans l'esprit de la japonaise: face à une terrible balance électronique posée sur un carrelage aux dalles froide, l'image séduisante et réconfortante d'un délicieux chocolat épais et fumant collant aux parois d'une large tasse aux motifs floraux la faisait déjà défaillir au moins en pensée, laissant présager de la manière dont elle comptait résister bravement aux kilogrammes en trop à l'approche de l'hiver et se contenter, selon l'expression consacrée qu'utilisent toutes les descriptions de régime dans les magasines féminins, du "strict nécessaire"...

"Ahem, je dois faire attention à ma ligne! Sinon dis-moi, de quel pays viens-tu pour apprécier tant l'hiver? Je crois que pour ma part je n'ai pas vraiment besoin de te préciser mon origine... Enfin quand même, je suis née dans la région de Kyoto! C'est un très bel endroit, mais c'était un peu difficile là-bas avec mes parents..."

Mer 22 Oct 2014 - 11:22

Alexia traversait l'épais brouillard qui était tombé sur l'endroit mystérieux, qu'elles visitaient en compagnie d'Ayako.
Alexia était perdu dans ses pensées, à se balader tard le soir dans cet endroit qui ressemblait de plus en plus à un pays merveilleux à ses yeux, quand elle entendit la jeune lycéenne lui demander d'où elle venait, en précisant ce dont Alexia commençait à se douter : Ayako était Japonaise.

Tu es japonaise ? Je m'en doutait un peu par ton prénom. Moi je suis européenne, du centre de l'Allemagne pour être précis.

Alexia se rappelait de plus en plus son pays, et les hivers là-bas, avec toutes ses traditions, ses coutumes et ses fêtes, dont l'Allemagne était si fière. Les traditions de Noël était très importantes, pour chaque allemand, et étaient prise très au sérieux.
Des images commencèrent à ressortir dans la mémoire d'Alexia, des images d'un marché de noël avec toute ses décorations, ses stands, ses sapins, ses lumières et son lot d'émerveillement ; Une grande salle à manger décoré d'un tas de bougie, de guirlandes avec un grand sapin à coté de la cheminée, une maison respirant la joie, et réunissant la famille pour fêter le réveillon.

En Allemagne l'hiver et Noël sont très importants, c'est la période, on respecte beaucoup les traditions de cette période, le pays devient magnifique, entre la neige et, les couleurs, les sapins et les lumières. Je ne sais pas trop comment ça marche au Japon mais chez nous c'est très important.
Par exemple il y à la tradition de l'avant : on pose une couronne décoré avec des branches de sapins, des couronnes et quatre bougies et on en allume une de plus à chaque dimanche avant Noël ou encore le calendrier de l'avant...

Alexia continuait de parler de toute les traditions de son pays, oubliant presque qu'elle était entrain de marcher dans le brouillard, dans une région inconnu avec une personne qu'elle avait rencontré depuis peu, quand elle s'interrompit en revenant à la réalité, elle sourit et dit :

Désolé je parle trop, je veux pas te bassiné avec les histoire de mon pays.

Jeu 23 Oct 2014 - 21:07

Ayako avait écouté avec attention Alexia lui rapporter le déroulement et l'organisation des fêtes de Noël dans son pays; et bien qu'il n'y eut là rien de très exotique pour elle, la plupart des jeunes japonaises et japonais ayant été éduqué depuis leur plus tendre enfance dans un mélange inextricable de valeurs occidentales et asiatiques où il leur était au fond assez égal, à la différence des adultes qui ne cessaient d'en parler, de distinguer ce qui revenait en propre à leur patrie comme authentiquement traditionnel et ce qui y avait été importé à la faveur de la grande ouverture sur le monde qu'avait représenté pour le pays la fameuse ère Meiji qui, dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, avait soudain vu débarquer au Japon le meilleur et le pire des empires coloniaux d'Europe de l'Ouest, à savoir tout aussi bien le roman réaliste balzacien que les entreprises cotées en bourse, les premières grandes usines industrielles et le christianisme.

Pour Ayako elle-même cependant, toute cette perspective historique restait bien sûr assez confuse; et c'est sans fausse naïveté qu'elle déclara à son interlocutrice:

"Tu ne m'ennuies pas du tout, et c'est très intéressant pour moi d'apprendre tout cela... Excepté pour quelques familles chrétiennes en ville, Noël n'a bien sûr pas la même signification chez nous qu'en Europe ou aux États-Unis - certaines personnes pas très tolérantes au Japon disent même que ce n'est qu'une fête commerciale apportée par les occidentaux pour détruire nos vraies valeurs!!! Par contre nous célébrons toujours le nouvel an - non seulement celui du calendrier lorsque commence la nouvelle année, mais aussi notre nouvel an traditionnel qui tombe un peu plus tard, plus proche du printemps... en tout cas pour ma part j'aime toutes les fêtes, et je suis toujours heureuse d'en découvrir de nouvelles!"

Un frisson parcourut les épaules d'Ayako, malgré son gros pull et l'animation relative dont elle avait fait preuve alors qu'elle s'exprimait. Elle voulait entrer quelque part pour se réchauffer, mais ne savait pas vraiment où conduire Alexia si elle ne souhaitait pas rentrer à l'hôtel. Enfin, comme elle se rappelait à l'instant que la jeune femme lui avait avoué craindre de manquer de vêtements à son arrivée faute d'avoir pu emporter quoi que ce soit au moment de franchir le portail - ce qui après tout avait été le cas pour chacune des habitantes d'Étiopia - ; elle se décida à lui proposer une activité hautement intellectuelle qui au moins ne la dépayserait sans doute pas trop de sa vie passée:

"Dis, Alexia... tu ne trouves pas qu'il fait hyper froid dans la rue? Que dirais-tu de faire un peu de shopping, tu pourrais t'acheter un beau manteau ou quelque chose qui te plaît... Il y a une boutique très sympa tout près d'ici! Et même si nous ne trouvons rien, cela nous permettra au moins de nous réchauffer! Je t'avancerai l'argent au cas où, ne t'inquiète pas!"

Contrairement à ce que sa dernière phrase pouvait laisser entendre, Ayako était la plupart du temps complètement fauchée, et dépensait en général en un clin d'œil le peu d'économies qu'elle pouvait se faire grâce à ses petits travaux de couture ou de broderie pour tel ou tel caprice qui bien souvent n'avait pas grand chose à voir avec le fait de se nourrir ou même d'acheter tel ou tel vêtement de saison pourtant assez nécessaire. La jeune lycéenne préférait en effet porter au maximum ses propres créations, ou bien des tenues simples et légères qui lui laissaient toute liberté de se mouvoir à son gré. Et même si depuis sa rencontre avec Chie elle avait tendance à faire nettement plus attention à son apparence et à tenter par tous les moyens de la soigner, cela se traduisait surtout au niveau de son maquillage et de sa coiffure - deux aspects qu'elle avait jusqu'alors surtout par paresse véritablement négligé.

En un mot, son envie subite de "shopping" n'était certes pas motivée par la perspective d'achats à venir, et elle cédait bien volontiers le contenu de son porte-monnaie à son interlocutrice qui venait d'arriver : ce qui l'intéressait, c'était avant tout d'examiner les coupes des vêtements à la mode en ce début d'automne, et de voir si elle pourrait trouver dans les nouvelles collections tel ou tel détail ui pourrait l'inspirer pour son travail sur ses propres créations...

Mar 4 Nov 2014 - 20:46

Les japonais ne fêtes donc pas Noël de la même façon que nous les occidentaux.
J'ai toujours voulu savoir comment les autres fêtaient ce qui est pour nous une grande tradition. Si tu veux durant la période de Noël tu pourrai venir dans mon appartement, je te montrerai toute nos traditions, de toute façon si il n'est pas décoré comme chez nous je pourrai surement pas survivre.
J'ai encore plus hâte d'y être maintenant !

Alexia se demanda à ce moment la si elle pourrait trouver un sapin dans cet endroit, il n'y en avait peut-être pas dans cette régions.
Son attente de Noël devenait de plus en plus débordante et elle en pétillait tellement d'excitation qu'elle ne sentait plus le froid de la soirée et ne remarquait plus l'épais brouillard qui l'empêchait de distinguer les bâtiments avoisinants quand un frisson d'Ayako la ramena à la réalité et que la jeune japonaise lui proposa de faire du shopping avec elle à cette heure, pas que l'heure lui dérangeait, elle avait rarement sommeil mais le shopping et la mode n'étaient pas trop sont trucs, elle se démarquait souvent des autres par sont manque d'originalité dans ses vêtements et achetais souvent le moins chère ou des vêtements simples bancs ou noirs.

C'est pas trop mon genre le shopping mais je suis bizarrement curieux de ce que portent les gens ici, et c'est vrai qu'il me faut des vêtements pour les autres jours si je n'ai que ce que je porte sur moi.
J'ai un peu d'argent sur moi et ma carte de crédit, mais j'espère que dans ce pays vous accepter l'euro sinon je suis cuite.
Aller je te suis, on visitera un peu comme ça.

Sur ces mots elle s'arrêta nette et regarda le ciel, elle leva ensuite le bras en l'air comme si elle essayait de toucher le ciel avec le bout de ses doigts puis elle se tourna vers Ayako et souffla.

On me donne un nouveau départ si tôt après avoir rater le dernier, j'espère ne pas rater celui-là.