|
| | Dim 26 Oct 2014 - 20:33 Je considère les personnages de rp comme des créatures autonomes, aussi essaie-je au maximum de les laisser parler par leurs mots. Cependant, il y a des expressions que je ne peux moralement pas écrire (et pas seulement des insultes) aussi je m’excuse d’avance de la double expression qui se ressent dans mon écriture. De plus, cette petite têtue n’a RIEN voulu savoir concernant ma charge de travail, donc je vous propose, si quelqu’un est intéressé, qu’on se partage le game-play (chacune répond tour à tour au rp, ça nous prendra moins de temps qu’un personnage complet et permettra de la suivre tout autant qu’un autre !). Sinon, sachez que je tâcherai de répondre deux fois par mois, mais que je ne promets rien. En revanche, je passerai assez régulièrement, donc n’hésitez pas à me MP ^^ Enfin (oui, mon sublime monologue est bientôt fini :P ) cette proposition tient aussi après la validation du personnage, si un nouveau membre la voudrait ^^ Ce, bien sûr, sous réserve de l’accord de notre chère maire/ nos chères adjointes! ★ Léonor Albent ★ ♬ Petites Informations ♬
❃ Nom : Albent (prononcer Albènt) ❃ Prénom :Léonor. ❃ Surnom : Léonne, Léo (préfère le second) ❃ Age :17 ans
❃ Signe Astrologique :Capricorne ❃ Origine :Brésil ❃ Chambre : Elle préfère être seule, mais mettez-la avec quelqu’un (en couple ou non, peu importe mais une seule personne ^^) ❃ Travail : En recherche d’emploi, elle n’a aucun diplôme particulier mais elle est douée en pâtisserie. Sinon, elle peut être serveuse, maid ou vendeuse. Elle veut gagner de l’argent pour payer ses études, soit dans les médias, soit les arts (à vous de choisir).
❃ Ce qu'elle aime : les animaux à poils longs qui ressemblent à des peluches, la sensibilité, les gâteaux (surtout les cookies), écrire, la hauteur, l'odeur de la cigarette, les peluches ❃ Ce qu'elle n'aime pas :sourire, l’abandon, le contact physique, la dépendance, les mandalas, ses deux soeurs, les hommes
❃ Autres : Toucher particulièrement développé; n’est pas encore passée du côté yuri de la couette ! mais elle a besoin d’un nouveau support, alors à vous de jouer :P Ses rappels de vaccins ne sont pas à jour ! Si un médecin généraliste veut bien d’elle, soit nous prévoyons un rp à part entière (ce qui permettra de dévoiler un peu plus de la fin :P ) soit nous nous mettons d’accord sur un résumé de rp ;) A toi de choisir ! Ce ne sera pas forcément son premier ;) ❃ Avatar : Michiko, de Michiko to Hatchin (trouvé par hasard)
♬ Parlez Moi De Vous ♬
ღ HISTOIRE : « Ce n’est pas facile pour elle, vous savez. Un tel changement… - Mais enfin, elle est grande maintenant ! Elle doit pouvoir comprendre… Elle entre dans l’adolescence, elle doit pouvoir être plus autonome ! - Justement, elle a besoin pour cela d’un support stable… - Ne vous en faites pas pour ça, avec tous nos déménagements, elle a prit l’habitude ! »
C’est vrai, avant ça ne me dérangeait pas. Voir de nouvelles têtes, de nouveaux pays… Quand on a trois ans et qu’on sort enfin de l’orphelinat, on s’émerveille de tout. Et puis, les gosses, ça se fait des amis facilement. Enfin, des amis. Les gens ne font pas assez la différence entre amis et camarades. Mais croyez-moi, quand les premiers vous manquent, vous la comprenez très vite. Quand l’incompréhension règne dès que vous parlez à quelqu’un, que ce soit au collège ou à la maison, ça n’aide pas vraiment à « l’épanouissement de la personnalité » comme disent les magazines de psycho. Mais bon, allez pas croire que je m’apitoie sur mon sort. De toute façon, il est déjà réglé : ma mère tient trop aux jumelles qui lui poussent dedans pour penser à moi. Mais bon, c’est sympa de la part de l’infirmière scolaire d’avoir essayé. Elle est vraiment compréhensive, elle, ça change, ça fait du bien. Dommage que maman et papa aient décidé de déménager… encore… pour une maison avec trois chambres. L’auvergne, c’était cool, j’espère que l’Espagne sera belle. Bon, niveau langue, ça devrait aller, après tout, je suis brésilienne, et ça sera déjà ça ! Parce que les petites classes aux United States sans parler un mot d’anglais… dur. Et on s’étonne que les notes, c’est pas la joie !
11 octobre Bon, je m’ennuie, alors je gratte. On est en cours de français, mon cahier et moi, avec les petits espagnols qui ne comprennent pas un mot, alors les explications durent, durent… On pourrait faire un roman ! Qu’à cela ne tienne, écrire c’est cool. Mais des trucs intéressants. Genre ma vie. Non, je plaisante, ma vie est nulle. Pour la première fois, ma mère est à la maison tout le temps. 24h/24, 7j/7. Et elle m’adresse à peine un regard. Elle a promis à son entreprise qu’elle travaillerait depuis la maison – en gestion, pas la peine de se déplacer du moment qu’on a les dossiers – mais avec Tornade1 et Lardon2, bonjour la galère ! Tornade et Lardon, ce sont les surnoms que j’ai donné aux deux monstres qui me bouffent ma vie. Leurs vrais prénoms sont beaucoup plus classes. Mes parents ont le feeling pour trouver des noms qui en jettent, il faut leur reconnaître ça. Prenez le mien par exemple…
« Léonor Albent ! Donnez-moi ça ! »
La voix sèche de la prof résonne dans le silence de la classe. Tous des moutons, franchement, avec leurs airs ahuris et choqués. Droite et pas le moins du monde coupable, je prends ma feuille et l’amène à cette je-me-mêle-de-tout. Je suis certes dans son cours, mais elle sait pertinemment que je n’en ai pas besoin, alors pourquoi elle m’embête quand je ne dérange personne ? Et puis, de toute façon, c’est écrit en français – une habitude tenace -, donc elle n’a rien à dire…
« Tss… Cette feuille passera entre les mains de votre mère, soyez-en sûre !»
C’est ça, tu crois que ce sont tes expressions de bourge à deux francs qui vont m’impressionner ? Et puis, comme menace, tu aurais pu trouver mieux : ma mère s’occupe autant de ce que je fais en cours que de la vie du pape… Sans doute en réaction à mon air mi-moqueur, mi-désabusé, elle ajoute, en espagnol cette fois :
« Et vous passerez votre mercredi matin à nettoyer les salles du premier étage. »
Ah oui, ça c’est la grande blague du collège : ils ne veulent pas payer des femmes de ménage, du coup ce sont les élèves collés qui se chargent de tout. Quand je vous dit que cet établissement fait vraiment pitié.
C’est lui qui s’occupe des colles et des retards. Il lit ma « lettre à moi-même » sans rien dire… Soupire même à la fin. Pour une fois qu’un pion ressemble à autre chose qu’un terminator… Bon, il a tout de même jeté ma feuille, mais après tout elle n’était pas importante. Elle servait juste à tuer le temps…
« J’imagine qu’il va falloir que je te colle… - Il parait… - Passe ton cahier, tu viendras de dix à douze, ça te permettra de dormir »
Wahou. Il est encore plus cool qu’il n’y paraissait…
« Plus que dix minutes avant la récréation, pas la peine que tu retournes en cours… Reste là, mais sage.»
Ca, c’est le début d’une grande amitié. Je l’observe, à la fois moqueuse et impressionnée, alors qu’il tape quelques mots à l’ordinateur. C’est lui le principal ? Pas étonnant qu’il n’y ait personne pour assurer le ménage ! Mais en même temps ça change… il faudrait que je pense à revenir plus souvent. Une fois que j’aurait fait passé auprès de mes parents que je ne pourrait pas garder les deux monstres mercredi… Oui, il faut vraiment que je revienne ici plus souvent.
Tranquillement, il s’adossa confortablement et sortit de sa poche l’objet le plus improbable qui soit. Une cigarette. Le principal fume une cigarette dans son bureau, devant une élève, sans même m’accorder un regard. Sans même faire semblant de travailler. Je lève les yeux sur le détecteur de fumée et n’est qu’à peine surprise de le voir débranché, ses câbles pendouillant mollement au-dessus de l’homme. Pourquoi ces petits angelots crédules sont-ils aussi terrifiés d’être grondés si tout ce qu’ils risquent c’est de voir quelqu’un fumer ? Au bout d’une minute, l’imprimante cracha un papier en noir et blanc, dont s’empara le surveillant avant de le coller dans mon cahier, qu’il me tendit. Devant mon air surpris, il sourit :
« Dans l’administratif, il suffit de savoir manier un ordinateur, et il fera tout pour toi. »
13 octobre Une matinée entière sans ces deux terreurs, le rêve ! Et tout ça grâce à lui… Alexandre Elwist. Le principal le plus cool du monde. Bon, il n’a pas été jusqu’à m’aider à nettoyer ce gigantesque bâtiment, mais pour deux heures de paix, je l’aurai lavé deux fois ! Et à la brosse à dents ! Bon, ça m’a coûté un quart d’heure de reproche sur ma « conduite » qui n’était « pas digne des Albent » nya nya nya… Ce n’est pas parce qu’elle travaille pour une grosse boîte qu’elle a été sacrée reine d’Angleterre ! Heureusement, mon père, ce grand militant de la paix dans le monde de mes fesses, s’est vite interposé et m’a dit de monter dans ma chambre. Ma chambre, mes peluches, et du papier. Keep cool. Ecrire pour passer ses nerfs, quoi de mieux pour finir une journée qui avait si bien commencé ? Alors écrivons.
J’ai envie de chocolat chaud, avec des cookies. Il faudra que j’aille en acheter demain, à la boulangerie. Avant ou après les cours ? Après, sinon tout le monde va vouloir en avoir, et il n’y a pas marqué Petite Sœur des Pauvres là-haut. Mais en même temps, si je sèche quelques minutes, ça me permettra peut-être de me faire coller… Et regardez comme je calcule déjà ! Je ne vais pas faire long feu moi… Après, après, après !
Le bruit sourd contre ma porte me fit sursauter, et je cachai rapidement le petit cahier de français dans mon sac. Au pire, j’aurai pu dire que je bossai, mais je préfère éviter…
« Viens manger ! »
La voix claque sèchement derrière le bois.
« J’arrive ! »
Un repas de plus... Et à tous les coups j'écoperai du ménage, par pure vengeance de la part de ma mère... Mais c'est toujours mieux que de faire prendre leur bain aux petites...
« Tu sais que si tu ne te reprends pas très vite tu redoubleras... » « Bah, ce sera pas la première fois! » « C'est toi qui perds ton temps... Tu fais ce que tu veux de ta vie. »
Mais qu'est-ce qu'il fiche dans une école s'il s'en balance à ce point?
« Surprise? Tu dois pas avoir entendu souvent ça avant, hein? Bah oui, moi j'ai fait les études d'informaticien que j'ai toujours voulues faire, mais j'ai pas trouvé de boulot, hormis comme pion ici... Alors je ne peux pas vous dire que les études ça sert! »
Il rit. D'un rire étrange, pas désespéré, pas moqueur... désabusé. Pour une fois que je m'intéresse à quelqu'un ici, je me met à penser qu'il doit sans doute galérer à joindre les deux bouts tout en se disant qu'il allait continuer comme ça encore longtemps.
« Qu'est-ce que t'attends pour te tirer alors? »
Le tutoiement... Récent mais presque naturel, au bout de cinq mois de cohabitation journalière...
« Qu'est-ce que tu crois? Dans ce monde-là, tu peux pas juste te tirer les mains dans les poches. Il te faut de l'argent, et pour ça il faut bosser pupuce, avec ou sans diplôme. »
25 février Se casser... Envoyer paître tout le monde, mes profs qui se mêlent de tout, ma mère et ses idées de grandeur, mes sœurs et leur insupportable capacité à dévorer ma vie, mon père et son absence de volonté. Bye bye tout le monde, rendez-vous en enfer! Plus qu'à attendre la majorité...
3 mars Ma mère a piqué une crise dès le retour de la réunion parent-prof, une vraie furie. Il faut dire qu'ils m'ont bien descendue... Toujours avec cet air grave, mais je suis sûre que ça les faisait rire, l'air pincé de ma mère. N'importe qui aurait rit... Même si je n'aurai peut-être pas du... Bah, c'est elle qui a insisté pour que je vienne après tout. Et de toute façon, il est trop tard pour se mettre à bosser, ils m'ont tellement dans le nez que je pourrai avoir 20 à tous mes contrôles qu'ils me feraient tout de même redoubler. Bah, ça ne ralentira pas ma croissance, alors peu importe! Les cookies, ça, ça aide à grandir! Ou au moins à ne pas rapetisser.
26 juin Et rebelote, elle savait pourtant que c'était couru d'avance, pourquoi elle me refait une crise? C'est ma vie, elle ne peut pas me la laisser? J'ai pas envie de passer mes journées enfermée dans un bureau, à me tuer les yeux sur un écran d'ordinateur, à entasser des chiffres et faire des power point bidons pour pleurer un budget. Je veux faire quelque chose d'utile, quelque chose de grand, avec ou sans études, madame la Marquise!
Re, Tu ne sais pas la meilleure, elle vient de tomber. J'ai des cours particuliers pendant les vacances. ********** Si ça continue comme ça, je filerai avant.
« Mets-y un peu du tiens! Tu n'arriveras à rien si tu continues comme ça. Tu as de la chance que tes parents puisse se permettre...» « De jeter de l'argent par les fenêtres juste parce qu'ils ne veulent pas comprendre qu'un bout de papier ne vaut rien... » « C'est faux, et tu le sais. Si ta mère n'avais pas fait d'études...» « Elle serait plus ouverte d'esprit. Et vous aussi! »
Je quitte, rageuse, le salon afin de gagner ma chambre. De toute façon, ma mère travaille aujourd'hui, donc j'aurai la paix... Sauf si elle l'appelle, encore une fois. J'ai connu des profs insupportables, mais là il y a des limites. Elle me prend déjà les trois quart de mes vacances, elle ne peut pas comprendre que je ne sois pas coopérative ET PARTIR DE CHEZ MOI. Tous les adultes disent qu'ils ont été gosses un jour mais les profs, on en doute... Ça donne presque envie d'être la rentrée, là au moins je pourrai voir Alex'. J'ai besoin d'écrire...
« Bonjour! Je viens pour répondre à votre annonce... Je suis libre tous les jours mais pas avant 7h30. »
Avec une heure de bus pour venir, histoire d'être sûre de ne connaître personne ici, je vais souffrir... Mais c'est toujours mieux que les cours, parce que ça au moins c'est utile!
« Bonjour. Bien sûr... Vous avez bien seize ans? »
Quoi, je ne suis pas assez grande à ton goût?
« Depuis un mois et demi » « Et vous n'avez pas cours? »
Mais de quoi je me mêle?
« Ne vous inquiétez pas, je viens de déménager, alors je ne commence les cours que l'année prochaine... »
Heureusement qu'Alex' me couvre... Mais à deux on aura plus vite de quoi se tirer...
« Bien... Je vais prendre vos coordonnées et je transmettrai. » « Tenez, voilà mes coordonnées! Merci beaucoup, au revoir! »
La porte claque derrière moi, et je soupire. Après les chaussures et le maquillage, cette boutique était la dernière des environs à proposer quelque chose... Mais rien qu'à la tête de la vendeuse, je sais que c'est mort. Je me mets en route pour l'arrêt de bus tout en m'allumant une cigarette. Ça aussi, ça nous coûtera cher, mais on aura qu'à arrêter. A une clope par jour, c'est pas non plus comme si j'étais accro... Mais c'est bon.
5 mars Contre toute attente, j'ai été prise. Du lundi au vendredi, de 8h à 18h avec un quart d'heure à midi, jusqu'à la rentrée. Six mois de salaire, c'est bon ça! D'autant que moi, je n'ai rien à payer à côté! On va le faire, Alex', on va le faire... D'abord la France en faisant des petits boulots, puis la Suisse et la Grèce, de quoi profiter du soleil peinard... Et puis l'Est, l'Inde, le tour du monde!
«Bonjour! Une baguette s'il vous plait!»
« Sourit! On a l'impression que tu vas mourir avant la fin de la journée! »
«Tu as fait tes maths?»
« J'ai prévenu la directrice qu'à la rentrée, elle comptera sur quelqu'un d'autre. »
«Bonjour! Une baguette s'il vous plait!»
Dans un mois et trois jours, on décolle!
« Je prends ma pause. »
«Léonor, tu garderas les petites aujourd'hui!»
« C'est pas parce que c'est l'été qu'il faut se relâcher! »
«Bonjour! Une baguette s'il vous plait!»
Demain, demain, demain... J'aime ce mot!
J'inspire un grand coup l'air frais de ce début de septembre. Aujourd'hui, c'est la rentrée pour beaucoup... Je fais mon entrée, moi aussi, mais dans un monde plus grand!
5 septembre C'est la première fois que je fais du stop, c'est excitant ! On a été pris par un camionneur sympa, il raconte pas mal sa vie mais ce n'est pas gênant... Il ne doit pas voir souvent du monde! D'un accord tacite, on se relaie pour lui répondre, histoire d'entretenir la conversation sans se lasser... Et pour pouvoir dormir aussi, parce que cinq heures de marche, purée c'est long! Je ne sentais plus mes pieds, on a eu de la chance de tomber sur lui... D'après ce qu'il en dit, demain on se lèvera en France! Je sais que ça passera plus vite si on dort, mais là je ne peux tout simplement pas...
6 septembre La France... C'est un peu comme rentrer chez soi, même si je n'ai pas vraiment de chez moi et que je n'ai aucune envie de rentrer où que ce soit. Ce matin, on a quitté Mathieu, mais on n'a trouvé personne pour nous emmener en Suisse, du coup on dort à la belle étoile. Il fait encore bon, alors autant économiser notre argent... Peut-être qu'on s'arrêtera pour l'hiver en Suisse, où au moins à la frontière, en faisant des petits boulots genre dans un hôtel... On verra bien de toute façon. L'inconnu, c'est beau.
"Un corps a été trouvé ce matin même au bord du Rhône, il appartient à Alexandre Elwist, un Espagnol que l'on soupçonnait d'avoir enlevé une des élèves de l'établissement où il travaillait. Aucune trace de la jeune fille n'a été trouvée mais les enquêteurs ont ainsi été redirigé vers là France où ils cherchent la jeune fille dont la photo s'affiche sur vos écrans, âgée de dix-sept ans elle a disparu de son domicile depuis quatre mois déjà et cette découverte était pour ainsi dire, inespérée pour les enquêteurs. Notre reportage sur place par... "
J'ai mal, j'ai mal partout... Mes mains tremblent, je suis encore sous le choc. Je n'arrive pas à y croire. J'ai réussi, c'est fini. Comme pour me le confirmer, les vitres commencent à renvoyer la lumière chaude de l'incendie qui dévore la bâtisse. On dit souvent que ceux qui vont au paradis sont guidés par une lumière vive et accueillante, et c'est exactement ce que je ressens face à ça. Je dois me lever, je dois courir, avant que tout le monde ne sorte et que cela n'aie servi à rien. Lève-toi! J'ai mal au dos, j'ai mal aux genoux, je saigne du poignet droit. Lève-toi! Je veux vivre. Je veux vivre libre. Je veux vivre loin d'eux. Je me lève, titube. L'air a vraiment cette odeur-la, dehors? Je suis dehors. Je dois fuir. Derrière moi, des cris s'élèvent, menaçant comme un vol de corbeaux, de vautours. Je vous hais! Je marche. Je titube. Le sol est froid, l'air chargé d'humidité, j'ai l'impression de me battre contre un millier de fantômes. Je crois m'être prise un arbre, à vrai dire je ne sais plus. Je m'enfonce entre les maisons, dont les fenêtres s'allument au fur à et mesure de mon passage. J'ai l'impression d'être une porteuse de lumière, mais tout est brumeux dans mon esprit, tout est noir. Tout à coup, je me cogne à un portail. Il grince en s'ouvrant doucement, m'invitant à entrer avec un sourire. Si, je vous jure. Il avait un sourire... lumineux. Je tombe.
ღ PHYSIQUE : La vache, qu’est-ce que j’ai maigri ! On dirait un squelette, je ne me reconnais plus. En plus, avec ma peau foncée qui marque bien les ombres, ça se voit énormément… mais au moins les bleus sont cachés. Bon, pas les coupures, ça fait vraiment animal abandonné. Il va falloir que je mette les vêtements amples pour cacher ça. Mais au moins, j’ai réussi à faire sortir ces pommettes. Mon visage fait plus acéré comme ça, moins rond comme il l’avait toujours été. Et ça fait mieux ressortir mes yeux verts. J’aime ces grands yeux qui me permettent de tout observer, je ne sais pas ce que je deviendrai si j’étais aveugle. Qu’est-ce que vous conseillez en rouge à lèvres ? Je n’ai plus de bijoux, il faut bien que je mette quelque chose, ou on va me prendre pour une vagabonde ! … Va pour beige, c’est plus discret. Je fais déjà 1,70m, pas la peine d’en rajouter. Bon, pour la poitrine, on peut dire que j’ai su parvenir à mes fins : toutes les filles veulent des poitrines énormes, moi j’ai tout essayé pour qu’elle disparaisse. Sans vouloir ressembler à un garçon, avoir tous les regards des autres sur soi, c’est dérangeant. Et sans que je ne m’exhibe, allez pas croire. Mais je n’allais pas non plus rester en pull tout le temps ! Déjà que je porte toujours des mitaines, l’été ça aurait vraiment été de trop. D’autant que je n’ai pas les moyens de m’acheter de la bonne qualité, alors je préfère autant m’habiller légèrement en intérieur, quand je suis seule. Les tissus m’agressent vraiment la peau. Les seuls a avoir survécu, ce sont mes cheveux. Toujours aussi bruns, toujours aussi longs, ondulés comme des vagues de chocolat. Bon, il va falloir couper une bonne partie, mais ils m’arriveront toujours aux omoplates. Ai-je jamais eu les cheveux plus courts ? Après, ce n’est pas pratique pour les tresses.
ღ CARACTÈRE : Vivre. Je veux vivre. Je suis plus forte que tout, je peux tout vaincre, tout surmonter. Enfin, je crois. Mais je veux vivre. Même si je peux paraître cynique ou désabusée, le seul fait que sois encore là prouve cette certitude qui fait battre mon cœur. Je veux vivre, je veux me battre contre tout. N’allez pas croire que j’aime la violence, je ne me mets pas souvent en colère. Et quand quelqu’un n’est pas de mon avis, je préfère m’éclipser. J’ai appris il y a bien longtemps que discuter ne sert à rien. Je suis la montagne. Je durerai et montrerai à tous que je peux toucher les étoiles. Constante et inébranlable. Fière et forte. Oui, même avec des peluches et des cookies. La gourmandise n’est pas défaut après tout… Contrairement à la curiosité, je n’aime pas qu’on vienne me chercher quand je suis dans mon coin (sauf ceux que j’aime bien, parce que j’aime bien être consolée… après tout, c’est pas une honte d’être triste ! Mais sans câlins, les seuls qui y ont droit ce sont mes peluches adorées !). Pas « juste pour savoir ». Les gens extrovertis sont des hypocrites, on ne peut pas faire confiance dès le premier regard. Empathie ? Inconnue au bataillon. Je ne fais attention qu’aux gens que j’aime. Et ils se comptent sur les doigts d’une main – d’une main coupée. Je ne veux pas aimer trop de monde, quand ils partent ça fait toujours du bazar à l’intérieur. Quand ils meurent, c’est autre chose, ils ne l’ont pas fait exprès. Et le suicide n’est pas une option. Pour personne. Jamais. Si tu ne sais pas quoi faire de ton courage, sert-en pour bâtir un pont en pierres entre toi et celle que tu veux être. C’est utile, et personne ne le fera pour toi. Alors que pour te faire du mal, tu auras toujours une horde de volontaires.
✪ CODE : VALIDE par Kassie
|
| |
| Léonor AlbentÂme qui Rode ☂ Age : 26 Messages : 12
Identité Age: 17 ans Origine: Brésil Métier: Journaliste/Photographe
| | Jeu 30 Oct 2014 - 20:52
Bonsoir !
Pour commencer, tu m'as l'air d'être un personnage intéressant et tes remarques ne sont pas "envahissantes" ;)
Il faut avouer que j'ai eu un temps d'adaptation quand j'ai commencé à te lire.. Mais maintenant j'ai envie de te dire: "Pourquoi tu ne l'as pas fait plus long ?! C'est quoi cette fin à la Inception..." Genre on sait qu'il se passe un truc, mais on sait pas quoi penser au final xD
En tout cas je vois que tu as plein d'idées en tête donc j'espère que tu trouveras les partenaires qui feront ton bonheur au plus vite puisque je te valide !
Je te rappelle que tu peux créer un journal de bord et pour ta chambre, tu es seule dans la 30 ! ( colocataire possible par la suite )
"J'ai pas envie de passer mes journées enfermée dans un bureau, à me tuer les yeux sur un écran d'ordinateur, à entasser des chiffres et faire des power point bidons pour pleurer un budget." J'adore, tout simplement.
Bienvenue parmi-nous !
Kassie Rui.
| |
| Kassie RuiCréatrice de nouvelles sensations Kassie Rui Genre IRL : Age : 29 Messages : 307 Identité Age: 20 ans Origine: Française Métier: Etudiante
| | Jeu 30 Oct 2014 - 21:05 Merciiii EDIT: journaliste/photographe lui plait et c'est dans les deux ^^ | |
| Léonor AlbentÂme qui Rode ☂ Age : 26 Messages : 12
Identité Age: 17 ans Origine: Brésil Métier: Journaliste/Photographe
| | |
| |