Arrivée mouvementée [PV : Mitsumi ] [TERMINE]

Sam 13 Juin 2009 - 10:21

Misato avait fait preuve d'irresponçabilité. Elle était la maire de cette ville et se devait de protéger toutes ses habitantes, d'autant plus lorsqu'elles étaient nouvelles et qu'elles ne connaissaient rien. Cependant, Misa avait fait tout le contraire. Elle avait poussée la jeune Mitsumi à la rejoindre sur un arbre, chose qui aurait du lui sembler dangereuse vut les conséquences qui s'ensuivirent. La jeune fille au cheveux mauves s'était retrouvée les quatres fers en l'air, et le bras entailladé. C'est pourquoi elles se trouvaient à présent devant la porte de la clinique rose. Mais il n'y avait personne.

- Il n'y a pas souvent de blessées, alors les effectifs de la clinique sont très réduits. C'est pour ça que tu ne peux apercevoir personne en ces lieux.

Misato se rendit compte qu'elle parlait comme une femme de moyen-âge et cligna les yeux plusieurs fois pour se demander pourquoi elle avait soudainement prit ce ton. Elle tenait la jeune fille par le bras gauche, celui qui n'était pas blessé, et elle avançait jusqu'à l'accueil. Là, une petite clochette en or se reposait. Misa la secoua quelque peu pour attirer l'attention mais personne ne semblait l'avoir entendue.

- Bon vient, je sais comment te soigner, on a pas besoin d'infirmières.

Elle attira la jeune Mitsumi dans une pièce, tout autant rose que le bâtiment extérieur, et la fit s'asseoir sur un lit blanc mouelleux. Elle farfouilla dans les dizaines de tirroirs qui parsemaient la pièce, et revint vers la nouvelle avec un flacon de désinfectant et des compresses de gaz.

- Je vais te désinfecté la plaie, ça va peut-être bruler un peu.

Elle tapota le flacon sur une rondelle de watte qu'ensuite, avec attention, elle plaça sur le bras de la jeune Mitsumi...

Mer 17 Juin 2009 - 13:02

Misato et Mitsumi arrivèrent à la clinique. Elle n’était pas très grande mais cela devait être suffisant pour ce village. Misato fit sonner une clochette mais personne ne vint. Elle suivit la maire et s’assit sur un lit. Son bras droit lui faisait un peu mal, mais elle essayait de se concentrer sur autre chose. Elle observait la pièce dans laquelle elle était. Il y’avait un petit bureau en bois blanc avec quelques ouvrages, du papier et un petit nombre de stylos. En face, on y trouvait une table avec deux tabourets pour s’y asseoir. Posé dessus, on y voyait deux appareils que Mitsumi n’avait jamais vu, un stétoscope et quelques flacons. Enfin, de l’autre côté, il y avait un petit meuble qui comportait une dizaine de petits tiroirs. Misato fouillait dedans à la recherche d’un désinfectant et d’un peu de ouate.
Elle trouvait cet endroit bien chaleureux pour une clinique. En général, ces endroits sentent le médicament et la maladie. Sans parler des affreuses tapisseries qui collent aux murs et des tableaux, aussi glauques soient-ils. Mais ici, c’était différent. Simple, et il n’y avait pas d’odeur particulière.
Lorsque Misato trouva ce qu’elle cherchait, elle revint vers la nouvelle arrivante.
Elle la mit en garde en lui disant que cela risquait de brûler un peu.

« Pas de problème, ce sera vite passé. »

Mitsumi sourit. Elle se mit à penser à plein de choses pour ne pas sentir la douleur.
Lorsque la jeune maire plaça la ouate sur le bras de Mitsumi, celle-ci tressaillit. Elle sentit une douleur aigüe s’emparer de sa plaie, puis s’étendre à tout son bras, puis tout son corps.

« Aïe… »

Murmura-t-elle. Elle regarda la ouate et vit le blanc rougir… Mitsumi se sentit mal à l’aise :

« Merci beaucoup, mais… Ce n’est pas à toi de faire ça… Je peux m’en occuper toute seule tu sais… J’imagine que tu as bien d’autres choses à faire que de t’occuper de ma petite personne… »

Misato enleva la compresse, le sang avait cessé de couler et Mitsumi ne ressentit plus aucune douleur.

«Ahh... Ca va mieux...»

[Pour te répondre, oui je suis belle et bien Suisse =) ]

Jeu 18 Juin 2009 - 10:17

Sous la pression, et avec l'effet de l'alcool, le bras de Mitsumi s'était mis à saigner. A la vue du sang, la jeune fille tressaillit un tant soi peu, mais dès que Misato enleva la compresse elle fut rassurée et son corps se detendit.

- Qu'est ce que j'aurais de mieux à faire que de sauver une jeune demoiselle en détresse. Hin?

Elle fit un clin d'oeil à la jeune demoiselle, et se retourna pour aller jeter la petite compresse rougie, et pour ranger ce qu'elle avait sorti des tirroirs. C'est vrai, d'habitude Misato n'aimait pas les hopitaux. Allez savoir pourquoi elle avait justement pris une infirmière personelle. Mais celui-ci était moin glauque que ceux du monde réel. Bah, c'était un peu normal car Misa avait tout fait pour que cet hopital ne fasse pas peur aux enfants. Les murs n'étaient pas de couleur blanche, l'odeur n'était pas celle qui terrorisaient les patients avant même qu'ils se soient fait opéré. En effet, Kira et elle même avait déposé dans les recoins de chaques pièce, des sortes de fleurs qui ne fânaient jamais. C'étaient elles qui donnaient cette magnifique odeur qu'on pouvait sentir en pénétrant dans le bâtiment.

La maire rangea dans les tiroirs le produits et le paquet de compresse, et chercha dans d'autres les petits sparadras qu'elle y avait dissimulé. Lorsqu'elle mis la main sur ce qu'elle désirait, elle se retourna vers Mitsumi, les deux mains dans le dos et lui dit :

- Quelle main ?

Dans chacunes de ses mains, Misa avait un sparadra, mais tous les deux étaient de motifs différents. Il y en avaient des centaines dans le tiroir, mais elle en choisissait toujours deux puis faisait tiré au sort la grande gagnante. Il y avait sur chaque petit strip, un mot qui representait la fille qui s'était blessé devant elle. Misato se rejouit à l'idée de voir lequel la jeune fille au long cheveux violet, allait choisir...

Jeu 25 Juin 2009 - 0:57

Mitsumi observait toujours la maire qui s’affairait dans ses tiroirs. Elle en fouilla un pendant un bon moment, comme si elle recherchait quelque chose de précis. Elle continua à mettre le contenu du tiroir sens dessus dessous jusqu’au moment où elle avait, apparemment, trouvé ce qu’elle cherchait. Elle regarda Mitsumi un petit instant comme si elle hésitait. Puis, la maire s’approcha à nouveau de la jeune fille.
Elle lui tendit deux sparadraps et lui demanda de choisir. Mitsumi fut surprise de cette façon de faire. Après tout ce n’était qu’un sparadrap ! C’était égal lequel choisir…

-Ca m’est…

Elle s’arrêta et fixa les deux petits strips. Sur l’un deux il y était écrit « compréhension » et sur l’autre « froideur ».
Ces deux mots s’opposaient. Ces deux mots avaient des airs parfaitement innocents et généraux. Pourtant, ils représentaient Mitsumi.

*Voyons… On se connaît depuis si peu de temps… Comment est-ce possible que… ? Est-ce le hasard ? *

Mitsumi jeta un regard suspicieux à Misato. Elle en oublia presque de choisir. Oui… Mais lequel choisir, justement ? C’était tout bête mais cela posa problème à Mitsumi… Car c’étaient deux facettes bien distinctes et opposées mais c’était tout elle.

« Celui-ci… Je l’aime bien.»

Dit-elle en montrant le sparadrap « Compréhension ». Elle sourit. Si Misato avait bel et bien cerné le caractère de la petite Mitsu, elle espérait, avec ce choix, qu’elle comprenne qu’elle appréciait beaucoup la gentillesse et l’attention de Misato.
Cela-dit, à ce moment-même une voix cinglante et lointaine retentit dans sa tête :

« Petite sotte ! Tu sais très bien qu’on ne te voit pas comme cela ! Tu sais très bien que tu ne veux pas avoir l’air sociable ! Pour qui te prends-tu !?... Tu t’oublies ? Tu crois que cet endroit te fera oublier qui tu es !? Imbécile !... »

Mitsumi cria :

« Laisse-moi tranquille ! Vas-t-en ! Ne vois-tu pas que je suis BIEN ici !?! »

Mitsumi haletait, de la sueur coulait sur son front. Ses pupilles étaient dilatées. Elle semblait figée dans le temps. Puis elle revint à elle. Elle se calma et leva les yeux. Elle vit le regard surpris et même craintif de la maire.
Les pensées de Mitsumi fusèrent dans sa tête…

*Comment expliquer ça… Pourquoi maintenant ? Pourquoi ça continue ? Qu’est-ce que cela signifiait ? *

Alors, elle dit :

« Je… Je suis navrée… Je ne voulais pas t’effrayer… Je… C’est… Les voix, elles… »

Mitsumi devait se calmer. Elle respira profondément.
Elle n’osait plus regarder la maire dans les yeux. Elle sanglotait. Cette crise était-il du au trop plein d’émotion ? C’était la première fois que quelqu’un s’occupait d’elle… la première fois qu’on la soignait.
Elle réussit à lâcher dans un murmure :

« …Mais je ne suis pas dangereuse… »

Lun 29 Juin 2009 - 14:04

Les deux sparadras que Misato avaient choisit semblaient perturbé un tant soi peu la jeune Mitsumi. En effet, celle-ci arrêta net sa phrase lorsqu'elle lu les deux mots qui dormaient sur les sparadras. Après quelques doutes et indécision, Mitsumi finit par choisir la " Compréhension ". Misato sourit et lui colla le pansements là où se trouvait la plaie de la jeune fille. Puis, tout à coup, chose qui effraya la maire, sa patiente commença à crier, comme si elle lui en voulait. La sueur qui perlait son front augmentait avec rapidité. La maire ne savait pas vraiment quoi faire, mais elle alla passer une lavette sous l'eau froide pour la rafraichir. Lorsqu'elle revint vers Mitsumi, celle-ci semblait calmée et elle s'excusa à Misato en lui disant pour finir :

- Mais je ne suis pas dangereuse…

Enfait, la jeune fille avait sûrement eu une allucination, chose qui était commune dans le monde des vivants, mais qui ici n'était encore jamais arrivé. Misato avait paniquée un instant mais s'était repris très vite. C'est pourquoi elle posa sa lavette mouillée d'eau froide sur le front de Mitsumi qu'elle fit se coucher sur le brancard.

- Qui as dit que tu étais méchante?

Misato lui fit un grand sourire. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de situation, mais elle essayait de faire de son mieux. Elle voulait rassurer la demoiselle en lui faisant comprendre qu'à Etiopia, une nouvelle vie commençait pour elle. Et que son passé pouvait être effacé. Les mauvais souvenirs du passé bien sûr.

- Il faut que tu te reposes. Le voyage t'a peut-être perturbé. Et quand tu seras calmée...

La maire fit une petite pause. Elle ne savait pas si elle devait lui demander de parler de ses soucis, ou si mieux valait ne pas se mettre au travers de ses pensées, et la laisser se débrouiller seule. Mais elle suivit son coeur, et malgré le fait qu'elle savait qu'elle n'aurait pas pu faire grand chose pour l'aider elle dit :

- Quand tu seras calmée, on pourra parler de tout ça calmement. Ne?

[ EDIT : Mitsu, je dois finir ce topic car je pars en vacance un mois, et ça serait débile de te faire attendre tout ce temps, alors j'invente vite une suite qui fait qu'on se sépare là. Quand je reviendrai on entamera un nouveau RP. Becs <3 ]

A ce moment, la jeune Mitsumi ferma les yeux et se recoucha sur le brancard. Misato ne compris pas tout de suite pourquoi mais se dit que c'était pour reprendre son souffle deux seondes et lui parler de ses soucis ensuite. Mais après quelques secondes, la jeune fille n'avait toujours pas réagit. Lorsque Misato approcha son oreille de sa bouche, elle entendit quelques ronflements.

* La pauvre, elle s'est endormi. Elle devait vraiment être exténuée. *

Misato resta un instant ainsi à contempler son visage d'ange. Parfois, Mitsumi se mordait la lèvre ou faisait quelque cris rigolos. Au bout de dix minutes, Misato se dit qu'il était peut-être mieux de l'amener dans une chambre et de la faire se reposer là bas. C'est pourquoi, avec son téléphone portable, elle appella deux agents de sécurité qui ne tardèrent pas à venir pour l'aider à porter la jeune fille sans la reveiller.

Ainsi, Misato posa la jeune Mitsumi dans une magnifique chambre clair et aérée. Elle referma la porte derrière elle, après lui avoir fait un doux baiser sur le front...

[ Voilà. Le sujet se finit là. Bisous Nad, me rejoui de te reparlé. <3 ]