le cygne se change en infirmière! (PV: Rafaëla)

[HJ : on vient de là : https://yuri-etiopia.1fr1.net/t1897-chasse-croise-libre]

Léna remarqua que Rafaëla se sentait assez à l'aise avec elle que pour la tutoyer.
Elle sourit et tira doucement la jeune femme sur le chemin pour rejoindre l'hôtel.
C'était tout simplement bizarre pour Léna de se voir comme-ça avec une autre femme...elle qui n'avait jamais eu d'aventure avant. Bien entendu elle ne se disait pas hétéro et encore moins insensible aux charmes d'une jolie fille mais ce qu'elle connaissait de l'amour n'allait pas plus loin que l'amour fraternelle qu'elle avait épprouvé pour son mentor...cette horrible femme qui avait brisé son rêve.

Pourtant même si elle avait juré que plus jamais elle ne se lierait d'amitié avec quelqu'un...avec Rafaëla c'était différent d'une part parce qu'elle parlait le russe et d'autre par parce qu'elleavait ce petit quelque chose qui la rendait d'une certaine façon attendrissante. Une armoire à glace qui a peur de se révéler c'est absolument adorable.
Aussi elles arrivèrent bas dessus bras dessous à l'hôtel et pénétrèrent dans le hall d'entrée.

S'avançant vers le numéro de sa chambre,Léna tocqua tout d'abord à la porte ne sait-on jamais que sa colocataire y soit. Aucune réponse ne vint alors elle ouvrit la porte et fit entrer Rafaëla. Léna avait tenu à ce que la chambre soit parfaite heureusement sa colocataire aimait également l'ordre.Léna avait ajouter quelques petits objets personnel dans son coin de la chambre.

"Vous pouvez vous asseoir sur mon lit! Je vais chercher la trousse de secours!" Intima t'elle d'une voix douceavant de se déplacer avec légèreté vers son armoire. Elle revint quelques minutes plus tard avec une trousse blanche remplie à ras-bord de diverses bandes,compresses,ect ect...

" Allez ne faites pas votre timide...enlevez-moi ce haut que je puisse voir cette blessure!" Déclara t'elle avec une voix qui se voulait autoritaire mais démentie par son sourire.

Léna rougit lorsqu'elle vit Rafaëla son haut retiré...elle était musclée mais c'était...attirant.
Léna s'éclaircit la gorge après-tous elle n'était pas la pour la mater vulgairement.
Elle sourit lorsque Rafaëla lui présenta son dos en lui demandant d'une voix pleine de peur de ne pas être effrayée par sa véritable nature.

En effet...Léna comprenait ce que Rafaëla avait voulut lui expliquer plus tôt. Léna n'avait pas plus peur que ça c'était plutôt de la curiosité que de la peur, mais elle n'en dit rien.
Elle commença par enlever les éclats avec une pince ensuite elle nettoya les plaies aussi délicatement qu'elle pouvait pour ne pas ajouter plus de douleur que ce que Rafaëla avait déjà.

"Ce cailloux ne vous a pas râtée...j'espère que vous serez vite cicatrisée!" Avoua t'elle doucement ne faisant pas de remarque sur la partie...robotique de son corp à vrai dire elle s'en fichait.
Rafaëla n'était pas une mauvaise personne alors pourquoi la remballer après tout elle lui avait sauver la vie.
Léna pommada les plaies avec une mixture spéciale pour que la cicatrisation se fesse plus vite, posa une compresse et comprit bien vite que si elle voulait poser la bande...il faudrait qu'il n'y ai plus de sous vétements dans le passage.

Léna hésita un moment...mais finalement c'était la seule chose à faire.
"Je vais vous poser une bande!" Informa t'elle avant de dégraffer doucement le soutien-gorge de la militaire.
Le coeur de Léna battait à tout rompre dans sa poitrine et c'était tout à fait compréhensible...c'était la pemière fois qu'elle mettait à nu une autre poitrine mis à part la sienne.

Avec une extrème tendresse elle enroula la bande comprimantle dos et la poitrine de la militaire. Sa figure empourprée comme jamais elle ne l'avait déjà été avant.Léna se leva et prit un vieux t-shirt trop grand dont elle se servait pour dormir . Elle le tendis à Rafaëla.

"Vous pouvez l'utiliser...il doit être à peut près à votre taille!" Dit-elle en détournant le regard gênée de la jeune femme devant-elle même si sa poitrine était cachée par la bande.
"Vous savez...je n'ai pas peur de vous!" Ajouta t'elle sur un ton doux la gratifiant d'un sourire.

Léna partu surprise lorsque Rafaëla au lieu de prendre le t-shirt lui avait prit la main la remerciant de ne pas l'avoir rejetée.
Léna lui sourit tendrement.
"Je vous en prie...ne me remercier pas vous m'avez sauver la vie après-tout!" Répondit-elle.
Lorsque Rafaëla se leva...Léna sursauta légèrement elle ne s'attendait pas du tout à ce que la jeune femme soit aussi près d'elle.
Elle la laissa caresser ses cheveux...c'était une sensation très agréable et plus encore.
Ses joues rougirent une ènième fois tandis que Rafaëla lui faisait un compliment.
Léna ferma les yeux doucement et se pencha au contact de la main de Rafaëla contre sa joue.
Son coeur battant follement dans sa poitrine, et pourtant la jeune fille ne savait quoi faire est-ce que ce serait mal prit si elle...l'embrassait? Oui...enfin certainement on ne saute pas comme-ça sur les gens.

" Vous n'êtes qu'une vile flatteuse...vous me faites rougir avec vos compliments!" Répliqua t'elle sur un ton mi-doux avec ses yeux brilliant . "Pourquoi vous repousserais-je? Vous êtes quelqu'un de bien...je vous fait confiance alors faites de même s'il vous plait!" Dit-elle de sa voix mélodieuse au possible.
Elle enlaça lentement Rafaëla faisant serpenter ses mains dans une longue caresse sur sa nuque...se rapprocha et posant sa tête sur l'épaule large de la militaire.
"Je vous remercie encore d'avoir été là!" Prononça t'elle d'un ton de plus en plus décroissant jusqu'à ce que ça ne soit plus qu'un murmure.
Elle se sentait bien comme-ça, elle était apaisée et elle appréciait beaucoup la compagnie de la jeune femme.

Rafaela resta à l'observer, la regardant tendrement dans les yeux. La ballerine pencha un peu sa tête quand l'ex-militaire lui caressa la joue ce qui l'a fit sourire d'un air attendri. Lorsqu'elle rouvrit les yeux elle la "traita" de vile flatteuse ce ui fit sourire de plus belle la cyborg.

"Je ne fais que dire la vérité.." Fit elle avec un ton doucereux et une voix un peu plus grave et chaude.

Elle fut un peu surprise lorsqu'elle lui demanda de lui faire confiance... enfin ce fut surtout le fait qu'elle apprenne que la danseuse lui fasse confiance qui l'a surprit.
Rafaela frissonna un peu lorsque la jeune femme lui caressa doucement la nuque en venant l'enlacer et poser sa tête sur son épaule. L'ex-militaire passa un bras dans le dos de la ballerine alors que son autre main restait derrière sa tête comme une douce caresse.

La cyborg ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait...Son coeur battait fort dans sa poitrine mais différemment de d'habitude. Normalement il battait fort lors de coup d'adrénaline ou lors d'un effort mais là non... C'était même agréable... Rafaela ferma son oeil un moment en profitant de cette douce étreinte alors que la jeune femme la remercia dans un murmure...

Rafaela recula un peu sa tête pour se retrouver de nouveau juste face à elle, voir même à quelques centimètres de son visage alors qu'elle fixait de son regard d'argent celui de la belle dans ses bras.

"Tu peux me tutoyer...Je n'allais pas laisser une si belle nymphe finir ses jours alors qu'elle a encore tant à vivre..." Lui répondit elle d'un ton bas aussi, sa voix ressemblant à un murmure chaud alors que justement la chaleur émanait de son torse encore à nu.

L'ex-militaire resta à l'observer comme ça, sans oser réellement à bouger... Elle ressentait un sentiment étrange dans son cœur martelant sa poitrine tant il pouvait. Et sans se rendre compte, alors que son œil était mi-clos, elle commença un peu à approcher son visage, très doucement alors que son regard se perdait dans l'océan de ses yeux.

Léna ne savait pas vraiment ce qui se passait...sans s'en rendre vraiment compte son visage c'était rapproché de celui de Rafaëla.
Ses yeux se fermèrent doucement et sa bouche rencontra celle de Rafaëla à mi-chemin.
Ses lèvres caressèrent doucement celle de Rafaëlla, elles étaient à peine appuyée comme pour la titiller un peu.

Léna avait cette rougeur sur ses joues, bien qu'elle ai déjà 19 ans c'était son tout premier baisé. Un baisé aussi légé qu'une plume...Léna désirait ce baisé et en même temps elle se sentait bète avec l'inexpérience qu'elle avait en cette matière-là , Rafaëla serait peut-être déçue.

Lorsque le baisé cessa, jamais un visage n'avait affiché autant d'expression en si peu de temps passant par la joie, la peur et autre. Des questions toutes plus ridicule les unes que les autres vint envahir son imagination. Pourtant il n'y avait pas besoin de mot, malgré qu'elle n'ai aucune expérience en l'amour, Léna n'était pas née de la dernière pluie et elle savait pertinament que Rafaëla l'attirait et plus encore.

Elle se rendait compte que c'était sans doute un sentiment réciproque, elles étaient-là plantée l'une en face de l'autre dans les bras l'une de l'autre en silence.
Un sourire radieux enflamma ses traits tandis qu'elle étirait son cou doucement pour reprendre les lèvres de la militaire une seconde fois. Un baisé un peu plus nuancé cette fois, Léna apprenait vite. Haussée sur la pointe de ses pieds pour atteindre la bouche de cette grande femme.Mélangeant leur salive dans cette douce caresse offerte à sa partennaire.

Il se passait quelque chose d'extrèmement bizarre, Léna avait l'impression que so corp avait gagné en quelques degrés, dans son ventre c'était un véritable feux d'artifice et dans sa tête...dans sa tête rien n'était plus cohérent.
C'était comme-ci un courant électrique de vingt-mille volt passait dans tous son être. Sa main quitta la nuque de Rafaëla pour venir se poser dans le bas de son dos nus.

Le baisé fut brisé et Léna se retrouva asise sur les genoux de Rafaëla...enfin asise à califourchon précison. Sa jupe remontait légèrement sur ses cuisses fines. La militaire lui avait alors demander si cela la dérangeait.
A cette question surprennante Léna éclata de rire, un petit rire au tintement délicat.

"Non...!" Avait-elle tout simplement répondut tout en souriant, remontant ses mains pour saisir chacun des côtés de la tête de Rafaëla doucement. Plongeant son regard dans le sien.
"Je suis juste un peu perdue...enfin je veux dire c'est la première fois que je me sens aussi proche de quelqu'un!" Avoua t'elle d'une voix posée et claire.
"Tous ça c'est encore nouveau pour moi...!" Ajouta la ballerine sur le même ton.

Elle posa son front contre celui de Rafaëla, ses mains agrippant avec une grande délicatesse ses épaules encore dénudées.
Ce rapprochement c'était fait si vite et pourtant cela lui semblait tout à fait normal comme-ci Etiopia avait voulut les rassembler...deux être si différent et pareil en même temps d'un côté la douceur et de l'autre la force.
"Je sais que ça peut paraître ridicule et pourtant c'est la réalité...quand je suis près de toi je me sens apaisée et en sécurité!" Informa t'elle avant de doucement offrir ses lèvres à la jeune femme. C'était comme-ci se simple contact brûlait ses lèvres . Aurait-elle envie de plus? Léna ne savait pas elle même comme elle l'avait expliqué c'était nouveau. Elle n'avait prit conscience de sa véritable sexualité ue très tard et n'avait jamais expérimenté les jeux de l'amour et ce même en solitaire. Son corp était encore un hâvre de chasteté .

Ce n'était pas qu'elle ne se sentait pas prète en vérité elle aurait pu s'abandonner entre les main de Rafaëla cependant pour elle, un tel acte demandait un minimum d'amour et de plus elle se sentait déjà étourdie avec un simple baisé. Elle n'aurait pu en supporter plus...sans devenir un espère d'animal et ça elle ne voulait pas. Maîtrise avait toujours été son maître-mot.Lorsque le baisé cessa, cette fois elle plongea encore son regard dans celui de Rafaëla, un regard de velours intense.

"Est-ce que ça te dérange toi?" Demanda t'elle c'était la première fois qu'elle la tutoyait, sa voix était devenue...plus basse à cause de la pointe de désir qui la chatouillait.

Le regard de la militaire s'était perdue vers les jambes de la ballerine alors que sa jupe se relevait... Et se baffa mentalement avant de reperdre son regard dans celui de la belle sur ses genoux. La jeune femme répondit à sa question par un rire puis un "non" direct, sans hésitation.

Elle posa ses mains sur les joues de l'ex-militaire qui se laissa agréablement faire, ne la lâchant pas du regard. Celle-ci lui avoua alors que c'était nouveau et qu'elle était perdue. Dans un sourire tendre suivit d'un doux baiser dans le cou de la danseuse, Rafaela lui répondit.

"Hé bien je te ferais découvrir... Je n'ai jamais aimé jusqu'à présent.. Mais je sais être délicate malgré tout..."

Gardant toujours son sourire, Rafaela la regarda avec une flamme dans les yeux, un petit quelque chose montrant son attirance certaine pour la ballerine. Elle souffla alors quelque mots.

"Ce n'est pas ridicule.. Moi aussi je me sens bien... " La voix de Rafaela était douce et grave alors que leurs lèvres se scellèrent de nouveau.

Rafaela se passait de réfléchir pour le moment, voulant juste profiter de cet instant dont elle avait un peu de mal à croire la véracité. Si un jour on lui avait dit qu'elle se retrouverait dans la chambre d'une femme, en train de l'embrasser alors qu'elle connait sa véritable nature.. Elle aurait bien rit.

Après ce doux baiser, la jeune femme lui retourna sa question à laquelle elle répondit par un petit hochement négatif de tête en souriant.

"Non, absolument pas. J'ai juste un peu de mal à croire que ça soit possible."

Léna continua de sourire elle était simplement heureuse, Rafaëla lui expliqua qu'elle avait du mal à croire que cela était possible.
" pourtant c'est réel...je suis là...pour toi Rafaëla" Prononça t'elle sur un ton sûre d'elle qui sonnait de manière très sexy.

Si Léna avait pu passer la nuit à l'embrasser...elle l'aurait fait sans hésitation même si au fond d'elle même elle réalisait que passer une nuit entière à embrasser Rafaëla ça ne se passerait jamais sans qu'aucune des deux ne résiste à la tentation d'explorer le corp de l'autre. Elle avait envie de goûter encore à ses lèvres et c'est ce qu'elle fit avec une pointe de passion dans un baisé vuluptueux.
Elle passa une de ses mains dans les cheveux de Rafaëla lui caressant avec tendresse.
Tendit que leurs lèvres dansaient un ballet dans un rythme frénétique.

Avec une audace dont elle ne se serait jamais cru capable, l'innocente ballerine passa lentement sa langue pour caresser les lèvres de la militaire. Comme pour lui demander la permission de découvrir sa propre langue. Son corp d'ailleurs répondant en nature au sensation qui la consumait.
Heureusement d'ailleurs que Rafaëla avait son oeil fermé sinon elle aurait certainement remarqué le relief bien visible de sa poitrine...serrée contre le torse développé de la jeune femme. Un frisson lui parcourus le corp du bout de ses orteils à la pointe de ses long cheveux.Léna n'avait aucune envie de briser ce baisé si envoutant.Et pourtant la jeune femme commençait à manquer d'air...et finalement elle rompit le baisé, le souffle cours son ventre se soulevant dans un rythme soutenu pour essayé de remprendre son souffle.
Une lueur de désir clairement noyée dans ses yeux bleu qui regardaient avec un passion non dissimulée la femme en face d'elle.
Il ne lui faudrait pas plus pour céder à la tentation...son once de maîtrise était presque enterrée sous son désir qui devenait de plus en plus ardent.
"Tu me feras découvrir...un jour..." Cette simple phrase fut prononcée sur un ton qui ne niait clairement pas l'appétit qu'elle ressentait pour la militaire.

Léna sourit d'une certaine manière même si elle avait très envie de Rafaëla en ce moment elle état plutôt soulagée. Et puis fière de Rafaëla, celle-ci lui avait donné la meilleure preuve d'amour .
Léna était certaine qu'une jour elle offrirait son plus précieux cadeau à cette femme qui vait su attendre sans la brusquer.
Comme pour la récompenser Léna lui embrassa le front avec douceur et lui sourit tout en caressant ses joues tendrement du bout de ses doigts comme-ci elle avait peur de la briser.

"Merci..." Avait-elle dit doucement il n'y avait pas besoin de plus. Léna était heureuse, vraiment heureuse parce qu'elle était certaine d'apprendre petit à petit et de se souvenir de sa première fois.
Mais elle savait également qu'en restant là à l'embrasser sa passion n'allait pas cesser de grandir.
Elle glissa le long des jambes de Rafaëla avant de se remettre debout.Elle prit le haut gorgé de sang et l'emmena vers son évier y faisant couler de l'eau chaude avant d'y plonger le tissus.
" Si je ne fais pas ça...tu auras beau le laver 15 fois il y auras toujours des traces de sang!" Expliqua t'elle d'une manière attentionnée.
Ensuite elle revint s'asseoir à côté de Rafaëla sur le matelas et posa sa main sur celle de la jeune femme.
" est-ce que tu as mal?" Demanda t'elle le visage clairement inquièt tandis qu'elle caressait la main de Rafaëla avec la sienne.

Rafaela sourit à son remerciement, elle savait qu'elle avait fait le meilleur choix. Et puis elle préférait attendre encore un peu avant de jouer à ce genre de jeux avec son corps cybernétique. Pas qu'elle ne savait pas le contrôler mais dans le doute, elle préférait s'exercer un peu à contrôler ses envies.

La jeune cyborg ferma l'oeil à sa tendre caresse puis rit un peu en la voyant nettoyer son haut qui, il était vrai, était dans un sale état.

"J'avoue, aujourd'hui je l'ai pas râté!" Fit elle en riant un peu.

L'ex-militaire la vit alors s'approcher de nouveau et s'assoir à ses côtés en lui caressant doucement la main un air nettement inquiet sur le visage. Lui demandant si cela lui faisait mal, Rafaela soupira un peu avec un petit sourire.

"Bha... C'est certain que ça fait pas du bien, mais tu sais j'ai vécu bien bien pire..." Fit elle en prenant la main de sa belle et la lui posé sur son oeil cicatrisé.

"Comme là par exemple... Je suppose que tu dois te poser plein de questions, non?"

Léna sourit à la réponse de Rafaëlla, bien entendu qu'elle se posait des questions...des centaines de questions même.

"Oui...c'est vrai que je m'en pose...mais je suppose que tes anciennes blessures sont due à ton métier de militaire? Aussi j'ai la délicatesse de ne pas te poser des questions qui retournerait le couteaux dans la plaie. Toi et moi...on aura beaucoup de temps maintenant pour parler et je suis certaine que tu me diras qui tu as été sans que je te le demande lorsque le moment sera venu alors...j'attendrais!!" Répondit-elle tout en caressant la cicatrice de son oeil. Si elle avait du subir la perte d'un oeil, elle n'aurait probablement pas survécut ou n'aurait pas eu envie de survivre.Pourquoi? Tout simplement parce qu'avant d'être à Etiopia rien ne omptait plus que son apparence physique et surtout la danse.

Il faut être réaliste...vous connaissez beaucoup de balais ou l'héroïne est manchotte?Dans l'impitoyable monde de la danse. Si une danseuse dépasse d'un gramme son poid parfait...elle a immédiatement son C4.
"Et toi...tu ne t'en poses pas à mon égard? " Demanda t'elle avec un petit rire amusé.Léna attendait avec impatience la réponse de Rafaëla non...la guettait pour être plus précise. Son passé n'avait pas été si difficile que cela mais son rêve avait été brisé heureusement ici...elle pourrait tout faire pour devenir une étoile montante des ballets classique.
"Dit...Rafaëla tu penses qu'il y a des balet classique à Etiopia?" Demanda Léna soudainement perdue dans ses pensées.

Rafaela sourit en frottant un peu sa tête contre la main de sa belle, l'écoutant parlez d'elles, qu'elles avaient du temps pour elles.

"Tu as raison... Je n'ai pas de problème à en parler, je trouve ça juste étrange... Car je ne sais pas trop, cela me parait presque normal maintenant, ce que j'ai été est ce que je suis toujours. Quoique je dise, je reste une cyborg, une arme potentielle bien que je ne serve plus à cela désormais. Je ne me pensais seulement capable de détruire et de tuer, mais tu es la 2ème personne que je sauve déjà, et dans ces ruines en plus, heureusement que j'aime y traîner!" Fit elle en riant alors.

Puis sa tendre lui rétorqua la question, l'ex-militaire haussa les épaules. "Hum... Oui un peu, je me demande bien qu'est ce qui t'a fait venir ici.. Je suppose que cela à un rapport avec la danse et une blessure surement vu que tu es tombée tout à l'heure. Je me trompe?"

Rafaela prit ensuite Léna dans ses bras quand elle lui posa la question des balets.
"Humm... Je ne sais pas, mais s'il y en a , tu conquériras tout les coeurs de l'audience, et si ce n'est pas le cas, alors... Danse pour moi..." Lui fit elle avec une voix douce et un sourire en coin alors qu'elle lui susurrait ces mots au creux de l'oreille.

Léna sourit en voyant Rafaëla si caline se frottant la tête contre sa main tel un chat .
Après son explication , Léna lui sourit Rafaëla n'était pas une mauvaise personne et elle le savait.

"Tu as tellement de charme et tu ne t'en rend même pas compte...laisse-moi te montrer tel que je te vois!" Lui dit-elle en lui piquant un bisous léger sur sa joue.Léna sentit une aiguille lui transpercer le coeur lorsque Rafaëla lui demanda et émit des hypothèses sur la façon dont elle avait atterri ici. Son visage se crispa, celui lui faisait encore mal d'y penser mais ce n'était pas de la faute de Rafaëla. Peut-être qu'en parler l'aiderait à s'alléger d'un poid.

"Oui, c'est à peu près ça...excuse-moi! Je vais t'expliquer mais en parler me blesse encore , en fait je suis née dans une famille pauvre qui vivait dans une ferme ma mère biologique est décédée en me donnant la vie et lorsque j'ai eu cinq ans une très belle femme qui était une grande danseuse étoile m'a prit sous son aile et m'a permit d'apprendre la danse. Au début je n'aimais pas particulièrement ça mais danser m'a permis de faire partager mes sentiments avec les gens c'est devenus une partie de moi. Cette femme je la condidérais comme ma mère. Il y a deux ans j'ai commencer à être reconnue j'avais tous la gloire,la beauté, l'argent et cette femme commença à me jalouser. Je réussissais à atteindre des sommets qu'elle même n'avait jamais touché du doigt et le jour de la grande première du ballet le lac des cygnes ou je jouais le cygne elle m'a poussé. Dans ma chute je me suis brisée le pied et j'ai également perdu tout ce dont en quoi je croyais. J'ai été trahie par la personne que j'estimais le plus au monde et je me suis faites abandonnée par toutes ces personnes qui se disaient être mes amis. Sans la danse je n'étais rien je n'avais pas envie de vivre et j'ai baisser les bras. Je me suis saoulée et j'ai tenter de me suicider en sautant à travers la glace je me suis retrouvée ici..." Expliqua t'elle.

Une larme perla à son oeil et roula sur sa joue de satin pâle qu'elle essuiya d'un revers de la main. Cela lui avait réouvert quelques plaies mais maintement elle avait Rafaëla à ses côtés.Celle-ci la prit dans ses bras et lui dit que si il y avait un ballet, elle ferait un carton et qu'elle aimerait la voir danser.Léna posa sa tête sur l'épaule de Rafaëla tendrement avant de relever la tête un sourire radieux illuminant son joli visage.

"Pour le moment je dois encore retrouver la force de mon pied mais dès qu'il sera guéri je ne danserais que pour toi...avec tout mon coeur!" Dit-elle sur un ton léger.
"Maintenant que je t'ai raconter ma vie ce serais égoïste de ne pas te laisser me raconter la tienne!" Ajouta t'elle en souriant.

Léna écouta patiemment l'histoire de la vie de Rafaëla, cette dernière avait passé par énormément de douleur dans sa vie. La jeune danseuse sentit une vague de respect lui parcourir le corps, si c'était à elle qu'on aurait fait toutes ces choses, elle n'aurait très certainement pas eu le courage de résister. La jeune femme sentit le rouge lui monter aux joues et se répandre sur l'entièreté de son corps lorsque la militaire posa délicatement sa main au-dessus de son sein droit sur une ancienne cicatrice aussi large que la paume de sa main.

Léna ne pouvait pas s'imaginer ce par quoi Rafaëla avait dû passer pendant toutes ses années et elle se sentait presqu'insignifiante d'avoir perdu le goût de la vie juste à cause d'une petite fracture s'en était pathétique. La jeune danseuse dans un geste tendre posa ses lèvres délicates sur la cicatrice au dessus du sein de Rafaëla. Cela lui faisait énormément de peine de penser à ce qu'on lui avait fait subir.

Léna était certaine que Rafaëla ne méritait pas toutes ces injustices, être laisser pour morte c'est perdre une partie de son identité. Cette idée lui était insupportable et plus encore de penser à la cruauté des hommes qui lui avaient fait subir tout cela. Un traitement pareil, c'est inhumain c'est tout simplement atroce. Léna était tiraillée entre la pitié et la haine qu'elle ressentait, pour la première fois de sa vie, elle était touchée profondément par quelque-chose.
" Je suis...je suis vraiment énnervée...outrée de penser que des personnes comme-ça sont considérée comme des humains alors qu'ils t'on traitée comme une vulgaire souris de laboratoire...c'est vraiment...vraiment dégueulasse...Des gens comme-ça mériteraient...ils mériteraient d'être torturés jusqu'à ce qu'ils supplient de mourir...ça me déçoit de faire partie de la même race qu'eux!!"Léna s'était exprimée avec une voix coléreuse et un visage situé entre la haine et la tristesse.

Léna se sentit apaisée parce que Rafaëla venait de dire, elle n'avait pas tort. L'être humain était comme-cela constamment à la recherche de pouvoir, seul sa personne comptait à ses yeux. Jamais ils ne se mettaient à la place des autres pour comprendre leurs souffrances. L'être humain était cruel et Léna n'était pas fière de faire partie de cette humanité.

Elle avait également fait souffrir d'autre personne pour pouvoir être la meilleure et réalisé ce à quoi elle aspirait. Elle avait écrasé, détruit d'autre vie afin de briller sur scène et pourtant, cela ne l'avait pas rendue plus heureuse. La danse qui au départ était pour elle un besoin c'était changée en corvée, en boulot alimentaire et elle ne prenait plus qu'un infime plaisir à danser.

Sa dette, elle l'avait assez payée, néanmoins, elle ne se sentait pas digne d'être aimée comme-ça. Léna se serra plus fort contre Rafaëla, posant son front contre sa poitrine.Puis, doucement, elle releva sa tête, ses yeux brillaient encore de larmes de colère. "Tu es si forte...Je t'admires tellement! Je voudrais pouvoir me construire un avenir! Je souhaiterais pouvoir donner quelque chose, une partie de moi-même si j'étais certaine de pouvoir..." Léna ne termina pas sa phrase, il n'y en avait pas besoin.

Le silence lourd s’installa dans la chambre, Léna était soutenue par Rafaëla, une chance pour elle, sans la puissance de Rafaëla, elle serait déjà occupée à crouler. L'apaisement, la sérénité...Léna ne l'avait jamais vraiment connu que lorsqu'elle dansait et en ce moment elle ressentait le besoin. La danse c'était son air, la seule et unique chose qui lui avait toujours permit d'avancer que ce soit en bine ou en mal. La question qui se posait était la suivante, où la danse allait l'emmener ici? Etait-il encore nécessaire qu'elle danse?