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Veux-tu jouer avec moi? [PV Léore - HOT]

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Jeu 15 Déc 2011 - 12:23
[HJ: je sais que mon personnage est une obsédée]

Aventurière de nature, ce fut par pur hasard que mes pas me menèrent malgré moi devant l'entrée des sources chaudes. J'en avais vaguement entendu parlez en écoutant les conversations de certaine jeunes filles qui s'y vantaient d'y avoir fait l'amour, mais jamais je n'y étais allée. Enfin je n'étais sur Etiopia que depuis trop peu de temps que pour y être déjà allée. Je ne savais même pas depuis combien de temps j'y étais mais une chose était certaine, ma bonne résolution de retrouver ma fille n'était pas encore à l'ordre du jour. J'avais jusque-là passer mon temps à paresser et à m'amuser au lit avec toutes sortes de filles.

Je ne pus m'empêcher d'aller y jeter un coup d'oeil. Voyant le vestiaire je me déshabillais lentement. Faisant glisser un à un mes vêtements sur ma peau pâle telle une caresse qui me fit frissonner. Aujourd'hui encore je sentais que mon corps réclamait durement de la tendresse. Je n'étais pas une de ces femmes maniaque qui passaient leurs journées à ranger, nettoyer et s'occuper du maintien de la maison aussi je ne pris pas l'initiative de plier mes vêtements soigneusement. Les jetant en boule dans un casier et y refermant rageusement la porte. Je m'avançais d'une démarche féline complètement nue et sans avoir pris un essuie. Pourquoi même prendre la peine de cacher mon sublime corps alors que de toutes manières il n'y a que des femmes à Etiopia ? De plus j'aime qu'on me regarde et qu'on me désire, voir cette petite flamme dans les yeux de mes futures conquêtes c'est tout simplement délicieux.

Je suis une chasseuse qui n'est jamais rassasiée de ses proies et lorsque la vapeur moite vint frapper ma peau nue et froide je ne pus m'empêcher de penser à ma prochaine copine de jeu. Ma peau frissonna à cause du choc entre le froid et le chaud et bientôt elle était entièrement recouverte de petits boutons de chair de poule. Quant à mes bourgeons de chaire rosée située sur ma poitrine ils étaient érigés fièrement. Depuis combien de temps n'avais-je pas pris un bon bain ? Je ne comptais même plus les années quoi qu'il en soit lorsque mon pied vint se noyer dans cette eau d'une température divine un sourire vint adoucir mon visage. La seule envie que j'avais à présent c'était de me plonger toute entière dans ce bassin et c'est ce que je fis. D'un mouvement félin je m'immergeais dans cette eau avec un soupir guttural de plaisir. Cette eau était tout simplement merveilleuse et déjà je sentais mes muscles se dénouer.

Mon regard bleu suivi le remoud que j'avais créé pour tomber sur une masse corporelle à quelques mètres de moi. Je détaillais cette jeune femme, oui une femme parce qu'elle avait d'après moi la maturité corporelle pour en être une et sacrément appétissante de plus. Mon regard se fit insistant déjà il brûlait de convoitise. J'étais avide de savoir ce que l'eau trouble cachait de mes yeux. Je relevais ma tête pour percer son regard avec un sourire en coin.

"Pardonnez-moi de vous regarder de cette manière là, mais lorsque je vois une belle-femme mes yeux sont tellement heureux qu'ils en deviennent insolent ! "Cette phrase fut prononcée naturellement sur un ton enjôleur tout de même, mais cela criait de sincérité. Heureusement que j'avais appris à me tenir, car si je ne me freinais pas un tant soit peu, elle serait probablement déjà sous le joug de mes attentions sexuelles.

Je passais mon piercing sur ma lèvre inférieure espérant que cette sublime créature ne soit pas du genre pudique. J'aime les plaisirs de la chaire avec une partenaire vigoureuse. C'est avec une idée qui avait clairement emménager dans ma tête que je me hissais sur le rebord dur et froid du bassin. L'eau dégoulinant sur mon corps d'où s'échappait à présent de la buée. Je connaissais parfaitement le désir que mon corps pouvait émoustiller auprès de la population masculine et féminine. Cette femme saurait-elle résister ? Mon corps révélé à ses yeux n'attendait qu'un regard, un geste ou une parole. Son prénom m'importait peu je dois dire seul le son de sa voix me suffirait. Mes yeux bleus à demi fermé lui lançaient clairement une invitation saurait-elle y répondre comme je le souhaitais ? Ou devrais-je jouer au chat et à la souris ? Dans tous les cas j'étais déterminée à mener le jeu comme je le voulais.
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Jeu 15 Déc 2011 - 14:13
Léore avançait parmi la nature luxuriante d'Etiopia. Sa peau nue, d'une pâleur surnaturelle, brillait de mille feux. Sur son passage, la neige se mettait à briller davantage, la nature paraissait apaisée. Elle avait gardé sa dague attachée à sa cuisse par une lanière de cuire. Ses longs cheveux blancs semblaient flotter dans l'air, comme soulevés par une force invisible. Comme à son habitude, elle ne souriait pas, pourtant, le sentiment de paix qui se dégageait d'elle était incroyable. Elle se déplaçait avec une grâce et une légèreté hors du commun. Bien qu'entièrement nue, et malgré l'air glacial, son corps parfait, dépourvu du moindre défaut, ne tremblait pas. Rien ne semblait l'atteindre. Ni le froid, ni les piquants des ronces, qui menaçaient de lui arracher la peau à chaque instant.

Léore arriva alors aux sources chaudes. Du haut de son nuage, elle en avait beaucoup entendu parler. Apparemment, c'était un endroit réputé pour être calme, et romantique. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que celle que son coeur avait choisi sur Terre aurait adoré cet endroit. Mais maintenant elle n'était plus. Ni sur Terre, ni dans son coeur. Depuis qu'elle avait retrouvé la trace de son passé, elle voyait les choses différemment. Quelque part, elle se sentait apaisée. Depuis son arrivée à Etiopia, beaucoup de choses avaient changé pour elle. Et les mortelles qu'elle avait croisé l'avait toutes prises pour une jeune femme plus âgée qu'elles même. Ce qui était vrai, en fin de compte. Mais l'âge de Léore n'était pas définissable de par son physique. Son regard à lui tout seul trahissait sa vieillesse, et sa sagesse. Elle en avait plus vu que la majorité des filles d'Etiopia. Pourtant, il lui restait encore beaucoup de choses à apprendre de la vie des mortelles. La chose la plus incroyable venant des humains, c'est qu'ils avaient toujours des nouveautés à apprendre aux dieux. Certains ne voulaient pas l'avouer. Mais Léore trouvait ça formidable, qu'un insecte à la vie éphémère ai quelque chose à partager, à enseigner, à ceux qui ne peuvent mourir. C'était un cadeau qu'elle savait apprécier comme il se devait. Peu de gens savaient réellement profiter. Et quasiment aucun ne voyait la vie comme un cadeau. C'était idiot de leur part. Les plus beau cadeau sont ceux qui ne sont pas éternels! L'amour était un cadeau. La vie. La mort. Pourquoi fallait-il être éternel pour s'en rendre compte?

Arrivée devant les sources chaudes, Léore s'avança. Elle fit un pas, puis deux, puis trois... Sur l'eau. Arrivée au milieu du bassin, elle se laissa couler, lentement, laissant l'eau chaude brûler sa peau. Elle ne laissa que le haut de son visage dépasser de l'eau. Ses yeux fixaient la surface plane. Son nez et sa bouche étant immergés, elle ne respirait plus. Mais quelle importance? Soudain, elle vit une jeune femme, totalement nue, arriver. Un certain charme se dégageait d'elle, ainsi qu'une beauté presque féline. Léore la fixa, sans bouger. Elle la regarda enfoncer son corps tremblant dans l'eau, tout en se demandant ce qu'était le froid. La jeune femme sembla alors la remarquer. Elle se redressa.

- Pardonnez-moi de vous regarder de cette manière là, mais lorsque je vois une belle-femme mes yeux sont tellement heureux qu'ils en deviennent insolent !

Léore immobile, laissait son regard pénétrer le sien. Décidément, les mortels étaient surprenant. Léore se laissa alors couler totalement et nagea vers une petite île qui flottait sur les sources. Elle se hissa agilement, sans le moindre effort, exposant son corps parfait à la jeune femme, qui la regardait avec avidité. Elle essora ses cheveux, et, après s'être retournée vers elle, elle s'assit en tailleur, au milieu de la neige.

- Ce n'est pas grave. Tu n'es qu'humaine Mary.

Sa voix n'était qu'un murmure, et pourtant, elle dégageait une force qui semblait indomptable. Elle paraissait totalement détachée, comme si elle se moquait de tout. Ce n'était pas réellement le cas. Pas réellement. Son corps mouillé dégageait une sensualité encore plus marqué qu'à l'habitude. Puis elle s'allongea dans la neige, et regarda le ciel nuageux. Elle était calme, détendue même. Elle écoutait attentivement les bruissements de l'eau, qui la renseignait sur les moindre déplacements de Mary. Après tout, peut être que cette humaine allait l'impressionner. Qui sait?
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Léore Dieulangard
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Ven 16 Déc 2011 - 13:51
Je me mordis la lèvre inférieure avec appétit lorsque la parfaite silhouette de cette demoiselle émergea pour aller s'asseoir sur un îlot neigeux. Un véritable plaisir pour mes yeux il était tout simplement impossible que je détourne mes yeux. Il aurait fallu que je sois totalement dénuée de sentiment pour ne pas avoir envie de l'honorer comme une femme. Je dois avouer que je fus particulièrement étonnée d'entendre sa douce voix mélodieuse appeler mon prénom.

Je me suis posée pas mal de questions sur elle et c'était d'ailleurs la première fois qu'une personne m'intéressait d'une autre façon que le sexe. Je n'en avais pas perdu mon appétit et je rentrais à nouveau dans l'eau pour me rapprocher de cette distance entre nous. Je m'arrêtais silencieusement devant-elle caressant son corp de mon regard de velours.

"Tu connais mon prénom envoutante libellule mais quel est donc ce prénom qui t'as été offert ?" Demandais-je d'une voix suave et sexy en me penchant lentement vers l'avant. Mes yeux couleur myosotis directement plongé dans les siens. Si je la voulais il faudrait que je la séduise, les femmes qui étaient les plus difficiles à obtenir étaient généralement celle-dont j'avais le plus de plaisir à en retirer.

Je prenais sa réaction comme un défi, avec un sourire en coin j'approchais mon visage jusqu'à ce que nos nez se touchent presque. Mon regard ne s'était pas abaissé et je regardais ces prunelles étonnantes.
"Tu regardes autour de toi comme-ci tu connaissais absolument tout de la vie !" Dis-je doucement tandis que mon souffle chaud s'abattait sur son visage délicat.
Mes yeux brillaient avec une audace non dissimulée, mon corps réclamait déjà une caresse ou quoi que ce soit qui viendrait de cette créature sylphide. Mes mains trouvèrent seules le chemin pour réunirent nos mains. Sa peau était douce et chaude alors que la mienne avait un toucher froid contrairement à l'incendie qui brûlait à l'intérieur de mon corps.

"Veux-tu jouer avec moi ?" Demandais-je, pourquoi cacher mon envie de lui faire l'amour après-tout j'avais bien le droit de m'amuser et de me détendre un peu.

Pour combien de temps en avais-je encore avant de passer l'arme à gauche ? Il fallait que je profite maintenant des plaisirs de la vie et que je retrouve cette adolescente difficile à qui j'avais donné la vie. C'était bizarre, avant la vie ne me paraissait pas aussi importante et maintenant que je savais qu'il ne me restait pas beaucoup de temps à passer vivante j'avais envie de léguer quelque chose. Ce quelque chose c'était cette adolescente difficile dont j'étais la génitrice , je lui devais la vérité sur sa naissance. J'avais envie de la rencontrer et de savoir quelle genre de personne elle était. Mais pour l'instant l'heure était au jeu, d'un geste lent et calculé je collais fermement mes douces lèvres aux siennes me délectant de ce geste chaste. Une douce caresse que je lui offrais.Un baiser à ce qu'on dit renseigne toujours sur la personnalité de la personne avec qui vous le partagez.


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Sam 17 Déc 2011 - 12:19
- Tu connais mon prénom envoutante libellule mais quel est donc ce prénom qui t'as été offert ?

Léore releva lentement la tête. Elle n'ignorait pas totalement que les humains étaient joueur. Mais celle-ci paraissait réellement différente de tout ceux qu'elle avait pu croiser jusqu'à lors. A chacun des mots de la jeune femme, un nuage de fumé s'envolait. Léore trouvait ça amusant. Pourquoi la jeune femme sortait-elle de l'eau, alors qu'elle savait qu'il faisait si froid au dehors? La jeune déesse fut réellement surprise lorsque la mortelle s'allongea sur elle, et approcha son visage du sien. Visiblement, aucune des deux ne connaissait la définition du mot pudique. Léore pencha alors légèrement la tête, comme pour lui offrir ses lèvres. Elle aimait le contact des lèvres d'une jeune humaine. C'était... Magique. Et c'était lors du premier baiser que l'on découvrait la nature de la personne avec qui on le partageait. C'était inutile pour elle. Elle savait déjà tout de Mary. Qu'elle cherchait sa fille, Kiralee, qu'elle avait déjà eu l'occasion d'observer. Que sa vie était fragile... Très fragile. Elle la voyait, la mort, s'approcher lentement mais sûrement, menaçante avec sa faux. Plus proche qu'elle ne l'aurait pensé. Mais assez éloigné pour lui permettre de vivre encore. Et la jeune femme semblait avoir tout compris. Elle s'était mise en tête de profiter de la vie... Léore se sentit triste, tout à coup. Il y a certaines choses qui valaient la peine d'être vécue, aussi bien pour une mortelle, que pour une déesse. L'amour en faisait bel et bien parti. Et elle se demandait si Mary avait déjà aimé, ou été aimé, comme chacun sur la terre comme au ciel le méritait.

- Tu regardes autour de toi comme-ci tu connaissais absolument tout de la vie !

La phrase de la jeune humaine lui donnait presque envie de sourire. Elle écarta les bras, et les bougea de haut en bas dans la neige, pour faire un ange. Comme si elle désirait reproduire son ombre. De petits flocons de neige tombaient avec légèreté sur elles, et Léore rayonnait. Sa peau chaude semblait être agréable pour Mary, qui tremblait de froid, et dont les lèvres se teintaient de bleu.

- Je ne connais pas tout de la vie. Personne ne peut tout connaitre. Je connais simplement beaucoup plus de choses que beaucoup d'entre vous.

Il n'y avait aucune prétention dans ces paroles, et sa voix, qui n'avait été qu'un murmure, s'était transformée en une douce caresse. Léore savait en effet beaucoup de choses. Et pour cause! Pendant longtemps, très longtemps, elle avait tout observé, tout vu, tout su. Et puis, elle était tombée sur Terre. Là encore, en grandissant, elle avait appris des choses qui ferait frémir les plus grands savants qui avaient existé tout au long de l'histoire. Pour elle, chaque humain était un livre ouvert, qui ne demandait qu'à être lu, dévoré, appris par coeur. Et la jeune déesse ne se faisait pas prier. Comment refuser de s'attarder sur les pages d'un ouvrage neuf, encore inconnu des autres?

- Veux-tu jouer avec moi ?

Cette fois, Léore fut réellement surprise. Elle se souvenait de cette phrase, qu'on lui avait tellement répétée. L'élue de son coeur, la première fois qu'elles s'étaient rencontrées, petites filles. Et plus tard, son professeur après l'avoir cruellement blessé. Elle ne savait pas si elle aimait ou haïssait cette phrase. Les humains avaient d'ailleurs ce don de donner plusieurs sens totalement opposés à une même phrase. Puis, Mary posa lentement ses lèvres sur les siennes. Oui, elle avait envie de jouer. Définitivement. Léore entrouvrit lentement ses lèvres, pour faire partager tout son savoir faire à Mary. Après tout, elle embrassait comme une déesse! Elle colla lentement le corps glacé de la mortelle contre le sien, brûlant. Sans mettre fin au baiser, elle se redressa, la prenant dans ses bras, et sauta dans l'eau chaude. Etrangement, elle avait envie de protéger cette humaine, comme si elle était importante pour elle. Mais rien ne l'importait réellement. Alors pourquoi? Lentement, elle détacha la lanière de cuire qui était attachée à sa cuisse, et jeta le poignard sur la rive, dans un geste plein de grâce. Puis, elle s'éloigna brusquement de Mary.

- Si tu veux jouer, il faut le mériter.

Et sur ce, elle se laissa couler, entièrement dans l'eau. Les yeux ouverts, elle observait les mouvements de la jeune femme. Elle voulait jouer? Alors Léore allait s'amuser...
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Léore Dieulangard
Sam 17 Déc 2011 - 17:46
Mmmh ! Il fallait bien admettre que cette magnifique demoiselle savait y faire. Son baiser était tout simplement divin. Je me délectais de cette petite friandise et mon corps en réclamait d'autres. Je n'eu pas le temps de dire ouf ! Que je me retrouvais plongée dans l'eau chaude de la source. Je me relevais directement cherchant ma respiration. Mes cheveux plaqués contre ma figure tandis que la jolie détachait une lanière de sa cuisse avant de la lancer sur le sol froid du bassin. Je ne voyais plus rien avec mes cheveux devant mes yeux et le temps de dégager ma vue d'une de mes mains j'entendais la voix de cette envoutante femme me lancer un défi avant de disparaître.

Je me léchais la lèvre supérieure et jouais avec mon piercing j'attendais regardant si cette belle allait manquer d'air et refaire surface et là je l'attraperais et la ferait mienne quelques minutes. Après un certain moment je me demandais si cette fille n'était pas une championne d'apnée. Quelque chose de puissant émanait d'elle peut-être était-elle simplement céleste, sérieusement le croiriez-vous ? J'avais de sérieux doutes et je ne la voyais pas remonter en flottant à la surface comme un cadavre. Je prenais une grande respiration pour plonger à mon tour ouvrant les yeux pour me retrouver directement en face du visage de cette fille qui me regardait. Je lâchais de grosses bulles de surprises qui remontèrent à la surface. Je la regardais dans les yeux avec un sourire fière qui signifiait " je t'ai trouvé !"

Doucement je me rapprochais d'elle en faisant serpenter mes mains autour de sa taille fine et nue. Je terminais par joindre mes lèvres aux siennes avec envie tandit que mes doigts caressaient librement sa peau offerte à leurs soins. Au bout d'un moment je me rendis compte que j'avais sérieusement besoin de reprendre de l'air dans mes poumons, j'aurais espéré que cette fille m'en passe un peu mais rien. Contradictoirement à mon besoin de respirer je n'avais aucune envie de séparer mes lèvres des siennes. Ce baiser était une délicate drogue dont je ne pouvais plus me passer quant à sa chaire délicate il me tardait de la parcourir de mes lèvres et de lui arracher quelques soupirs de jouissance.

Je me sentais de plus en plus faible et je ne pus me retenir plus longtemps mon corps était en état d'alerte maximale. Je soulevais la jeune femme en brisant notre baiser pour reprendre une bonne respiration. Cette fois je ne la lâcherais pas, dès que mes poumons furent remplit d'air je continuais mes assauts sur son corps l'embrassant avec une passion nouvellement animée par ce désir si ardent qui pétillait directement entre mes cuisses. J'avais envie de goûter à chaque millimètre de sa peau et je la voulais pour moi toute seule. Ma langue se faufila sans mal dans sa bouche et je jouais avec mon piercing sur la langue.

Je ressentais des frissons de plaisir me parcourir l'entièreté du corps tendis que nos seins frottaient ensemble dans une danse sensuelle. Mes lèvres se perdirent dans son cou puis jusqu'à son oreille que je ne manquais pas de mordiller alors que ma main droite s'éconduisait pour cajoler son minou. J'avais une connaissance parfaite des zones érogènes et je savais exactement comment les exciter. Mon corps poussa doucement le sien jusqu'au bord du bassin avant que je ne la hisse dessus fermement positionnée entre ses cuisses. Le froid n'avait plus d'emprise psychologique sur moi, mon corps entier se consumait de désir pour cette personne.


Mes lèvres gonflées trouvèrent sans mal sa poitrine fièrement dressée et qui n'attendait qu'un peu de sollicitude de ma part ce que je fis avec une lenteur délibérée. D'habitude le plaisir de mes partenaires m'importait peu, mais pour une raison qui m'échappait j'avais envie qu'elle crie mon prénom. Je me hissais sur elle, mon bassin ondulait dans un rythme prescrit alors que nos intimités faisaient connaissance. Qu'importe si après nous ne nous revoyions pas pour le moment sa présence m'était nécessaire après, je pourrais m'en passer sans mal.J'approchais ma bouche de son oreille pour lui dire d'un seule souffle "oserais-je insister pour que vous me gratifiez de votre prénom ?" Cette humble phrase fut prononcée à peine plus haut qu'un murmure tandis que mon souffle chaud lui chatouillait l'entrée de son oreille délicate avant que j'y introduise ma langue.









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Sam 24 Déc 2011 - 18:42
Le comportement de la jeune humaine amusait énormément Léore. Elle la trouvait divertissante, et entreprenante. Elle aurait presque été tentée de la laisser faire. Mais la facilité n'était pas drôle. Léore préférait mettre du piquant dans les relations qu'elle entretenait avec les mortels. Ils étaient tellement plus surprenant lorsqu'ils étaient combatifs! Sinon, ils devenaient vite ennuyeux. On avait vite fait d'en faire le tour, de percer jusqu'à leur secret le plus inavouable. Alors, ils devenaient sans intérêt. Absolument inintéressants. Et lorsque l'ennuie s'emparait de Léore, il devenait impossible de la retenir. Elle devenait incontrôlable, et se mettait à jouer sur l'immense terrain de jeu qu'était la Terre.

Mary commença à jouer avec le corps de Léore, sans qu'elle ne ressente rien. Pour elle, les caresse d'une mortelle était comme un souffle de vent sur sa peau. Elle était presque insensible. Elle se laissa faire malgré tout. Après tout, peut être que Mary allait la surprendre, comme d'autres humaines avaient su la surprendre avant. Une seule avait réussi à lui donner du plaisir, mais en ce jour, elle était morte. Parfois, elle s'en voulait. Elle se tenait responsable de sa mort, se disait qu'elle aurait pu lui redonner la vie. Mais elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Elle ne réussissait même pas à haïr qui que ce soit, comme si c'était contraire à ce qu'elle était. La haine, la souffrance, la noirceur... Ce n'était pas elle. Elle avait mis longtemps à le comprendre, même si sa soif de justice et de paix avait toujours dominé. Elle avait appris au cours de sa vie sur Terre que pour qu'il y ai réellement la paix, il fallait une guerre avant. L'un ne va pas sans l'autre. Alors elle avait appris à faire un juste milieu entre les deux. Et pour rendre justice, elle n'hésitait pas à prendre les armes. Aussi, elle veillait à toujours porter au moins une dague sur elle. De façon à être prête à rendre justice, dés qu'il en serait nécessaire.

- Oserais-je insister pour que vous me gratifiez de votre prénom ?

Léore partit dans un léger rire. Elle n'avait pas l'intention de le lui dire. Trop de mortels avaient sali son prénom pour qu'elle ne le dise encore à n'importe qui.

A présent, elles étaient toutes les deux allongés sur la neige. D'une traction d'épaule, la jeune déesse les retourna, de manière à ce qu'elle se retrouve sur Mary. Elle s'assit sur elle, et la bloqua avec ses jambes parfaites. Elle fit une moue pensive, qui fit ressortir ses beaux yeux à la couleur indescriptible. Elle se mit à la regarder en détail, et laissa ses mains courir sur son corps, comme pour l'apprendre par coeur. Elle voulait en connaître le moindre détail, se l'approprier. Elle caressa son visage, ses oreilles, son cou, puis descendit sur sa poitrine, son ventre, les glissa sur ses fesses et sur son intimité. Puis, sans prévenir, elle la pénétra, pour connaître son intérieur. Elle semblait curieuse de savoir comment elle était faite. Curieuse de savoir l'intérieur de son être. Elle ne la lâchait pas des yeux, en faisant de petits vas et viens, comme pour observer sa réaction. La neige tombait de plus en plus fort, recouvrant leur corps d'une pellicule immaculée. Dans ce décor féerique, Léore semblait tout droit sortie d'un conte de fée. Ses gestes étaient enclins d'une douceur hors du commun, et ses caresses étaient des plus extraordinaires. Son corps semblait briller de mille feux, et de tout son être se dégageait une douceur, un calme et une lumière hors du commun.


- Oui, jouons petite humaine. Jouons ensemble.
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Lun 26 Déc 2011 - 12:58
Qu'y avait-il de si drôle? Je la cajolais et elle me rit au nez lorsque je lui demandais son prénom. Je la regardais, elle était absolument magnifique, parfaite comme-ci elle avait été sculptée, j'étais assez fière de moi. D'un mouvement calculé, elle me retourna pour me grimper dessus. Je sentais ma peau frissonnante se consumer sous son regard intense en ce moment. Ses mains étaient douces et caressaient mon corps sans aucune retenue. Une chance que mon lieu privé était déjà bien lubrifié puisqu'elle y inséra deux de ses longs doigts en plongeant son regard dans le mien.Un regard étrange, j'avais remarqué qu'il y avait quelque chose de spécial chez cette demoiselle mais je ne préférais pas relever cette différence. Je traitais mes partennaires avec la même égalité et celle-ci n'y échapperait pas, peu importe le moment de bonheur qu'elle m'offrirait, elle se verrait esseulée à la minutes même ou mon corps reprendra le contrôle. J'avais appris à ne pas abuser des bonnes choses et ainsi j'avais toujours le loisirs des premières fois.

Il n'en fallait pas plus pour que je comprennes. Elle jouait avec moi et ce n'était pas pour me déplaire au contraire, J'adorais qu'on se fasse maître de mon corps. Ma respiration s'accélérait et mes hanches se déroulaient au rytme de ses doigts en moi. Mon ventre pétillait de paillardise. Mes yeux défiaient les siens d'un regard fière. Elle ne pensait tous de même pas m'avoir aussi facilement quand même?

Mes doigts trouvèrent sans aucune difficulté l'entrée de sa grotte et imitèrent ce que ses doigts faisaient pour moi en ce moment même, caressant avec insistance les parois de son intimité si chaude. Mon regard dans le sien et un sourire entendu sur mes lèvres, si elle voulait jouer à ce jeu là alors nous serions deux à le faire.Mon pouce se mit à frotter sa petite boule de nerf sensible lui offrant les doux plaisir de la débauche.La neige venait fondre sur mon corp ardent se mélant avec les goutes de sueur salée qui perlaient sur mon corp avant de ruisseler sur ma peau pour aterir sur le sol.Je pouvais sentir en moi la vague de jouissance se former si bien que plus rien ne comptait à par la personne qui partageait ce moment avec moi.C'était ce que je préférais dans l'acte sexuelle, ce bref moment dans lequel on ne faisait plus qu'un avec l'autre.Ma bouche me trahissait et déjà de petits gémissements se perdaient dans les bruits de l'eau qui coulait autour de nous. Avec ma mon bras libre, je l'attirais contre moi et pressais mes lèvres affamée contre celles si douce de cette charmante jeune fille anonyme. Je n'attendis pas qu'elle me permette d'y entrer mon agile langue et passais sans mal son barrage allant faire connaissance avec sa langue.


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Lun 26 Déc 2011 - 19:49
Au dehors, tout était calme. La neige tombait imperturbablement sur le sol déjà recouvert d'un épais manteau blanc. Rien ne semblait pouvoir rompre le calme qui s'y était installé. Pourtant, prés des sources chaudes, au-delà du glou-glou rassurant de l'eau bouillonnante, de petits gémissements se faisaient entendre. Étendues sur l'immensité neigeuse, deux jeunes femmes semblaient occupées, insensibles au froid, insensibles au temps qui s'écoulait lentement. Si on les observait avec attention, on finissait par se persuader que rien au monde ne pourrait les déranger. L'une, occupée à gémir de plaisir, semblait peu à peu s'abandonner au plaisir que lui procurait la seconde, qui rayonnait, allongée sur elle. Qui aurait pu croire que l'une d'entre elle n'était pas humaine...

Lorsque Mary l'avait pénétrée, Léore avait été quelque peu surprise. Elle n'était pas tellement habituée aux réactions humaines, bien qu'elle ait vécu sur Terre pendant dix-sept ans. Ces quelques années étaient presque insignifiantes, quand on pensait aux milliers d'années qu'elle avait derrière elle. C'était comme trois grains de poussière dans une immensité de cendre. Ensevelis, perdus, oubliés. Pourtant, Léore avait su observer les humains, sous toutes leur forme. Elle en savait plus sur l'histoire du monde que n'importe qui d'autre. Peu à peu, elle avait vu les évolutions, connu les complots, observé les guerres, appris l'amour, su le passé. Et tout ça était enregistré bien précieusement au fin fond d'elle même. Et elle commençait presque à apprécier sa vie parmi les mortels. Elle ne s'attachait pas pour autant aux humains. Elle avait déjà fait cette erreur une fois, elle l'avait regretté à la mort de l'être. Il était hors de question que ça recommence. Elle le refusait.

La jeune déesse avait déjà fait l'amour bien plus de fois qu'il n'était possible de s'en souvenir. Avec des hommes, des femmes, des jeunes et des plus vieux. Elle aimait tester les compétences de chacun, les entendre crier, les sentir venir. Connaitre leur corps mieux qu'eux même, se l'approprier. Même si elle avait fait jouir énormément de personne, seul l'élue de son coeur avait su lui procurer du plaisir. Même lorsqu'elle y repensait, elle ne pouvait s'empêcher de dire que cette fille était la plus merveilleuse des humaines qui lui fut donné de rencontrer, ou d'observer. Mais comme un proverbe mortel disait, ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier. Et malheureusement, la jeune déesse avait pu observer cette triste vérité. Habituellement, lorsqu'un humain mourrait, elle n'était même pas touchée. Elle s'en moquait. Elle avait appris au fil du temps que sur Terre, rien n'est éternel. Il faut savoir profiter de chaque chose tant qu'elle existe encore. Mais cette fois-ci, ça avait été différent. L'élue de son coeur était partie bien trop tôt. Elle avait été profondément brisée de cette disparition soudaine. Elle avait l'impression de ne toujours pas y croire. Après tout, qu'était-ce que la mort? Une illusion? Un passage? Elle ne savait pas, et elle ne saurait jamais. Léore ne passerait pas par là. Elle pourrait bien faire tout les efforts du monde, jamais elle ne retrouverait celle qu'elle eut aimé. Il ne lui restait plus qu'à l'oublier, comme elle avait oublié d'autres humains avant elle, et comme elle en oublierait d'autres encore après. Il lui fallait simplement un peu plus de temps pour s'en remettre. La blessure était encore trop récente. Si on pouvait parler de blessure... Plusieurs fois, Léore avait saigné. Mais elle ne sentait pas grand chose. Une légère brûlure? Même pas. Ca lui faisait presque la même sensation que lorsque l'on frottait une plume sur sa peau douce. Une caresse. Sensation qu'elle ignorait où classer : Agréable ou désagréable? A vrai dire, Léore n'appréciait pas beaucoup le contact des autres, sauf lorsqu'elle rencontrait une nouvelle personne, et qu'elle laissait sa curiosité guider ses gestes. Dans ces moments là, elle se laissait souvent emporté, et ça finissait... Comme à l'instant.

Lorsque la jeune déesse sentie les lèvres brûlantes d'un désir fou de Mary sur les siennes, Léore sourit intérieurement, tout en répondant au baiser avec ardeur et savoir faire. Elle aimait particulièrement lorsque son corps parfait, et sa beauté presque surnaturelle faisait de l'effet aux humains. Ils étaient alors moins sur leur garde, et Léore pouvait davantage s'approprier leur passé, leur vie, leurs secrets. Les idées de Mary semblaient confuses. La jeune déesse avait déjà compris que la jeune femme était arrivée sur Etiopia dans un but précis ; Celui de retrouver sa fille. Elle n'avait jamais réellement compris le lien qui unissait une mère et sa fille. L'humaine qui lui avait servi de mère ne s'était jamais montrée affectueuse, ou attentionnée. Lorsqu'elle était petite, la jeune mère lui avait promis une bonne éducation. Mais ce n'était pas ce dont un enfant avait le plus besoin. Et bien qu'elle ne fut pas réellement humaine, Léore avait souffert de ce manque d'amour. Très tôt, confiée à un homme cruel, qui la faisait travailler jusqu'à l'épuisement, elle avait toujours vécu sur les limites qu'on lui avait créé. Dés ses six ans, son professeur particulier l'avait forcé à courir chaque matin, à son réveil, à 5:00 du matin. Et plus le temps avait passé, plus il s'était montré dur avec elle. Malgré tout, elle ne réussissait pas à lui en vouloir. C'était un peu grâce à cet entrainement qu'elle en était là aujourd'hui. Qu'elle avait une si bonne maîtrise d'elle même. Peu à peu, elle était devenue ce qu'elle était destinée à être depuis toujours : Une déesse.

Lorsqu'elle sentie Mary en elle, elle se laissa faire quelques instants, puis, trouvant la sensation plutôt désagréable, elle se redressa, jusqu'à sortir de la jeune femme. Elle recula un peu, et s'assit sur la neige, à deux mètres d'elle. Les deux perles rares qui lui servaient d'yeux la fixaient toujours, inlassablement. Pendant quelques minutes, Léore et Mary restèrent immobiles. Il y avait beaucoup de choses qui traversaient son regard. Elle semblait excitée, peinait sans doute à se retenir de sauter sur la jeune déesse. Elle paraissait intriguée aussi, comme si personne avant Léore n'avait contrôlé ce genre de situation avec elle, ou plutôt, comme si elle n'avait jamais eu affaire à des personnes comme elle. D'un autre côté, pratiquement aucun humain ne pouvait se venter d'avoir côtoyer des dieux.

Et dans le paysage enneigé, le corps nu de Léore semblait recouvrir la blancheur immaculée de sa lumière divine.
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Léore Dieulangard
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Léore Dieulangard
Mar 27 Déc 2011 - 9:29
Remarquant que cette jolie nymphe s'était retirée de mon corps allongé, je clignais plusieurs fois des paupières. Mon corps si chaud sentait à présent le froid hivernal s'abattre sur lui. Je me redressais pour regarder ce que faisait cette femme et surtout pourquoi elle s'était brusquement écartée de moi. Ce coup-là on ne me l'avait encore jamais fait et cela m'énerva. Je m'assis la regardant avec une irrésistible envie de lui foncer dans le lard et de prendre mon plaisir par la force, mais je savais par expérience que si cette solution était facile cela enlevait un peu plus mon humanité.

Qu'est-ce que j'avais pu faire qu'elle n'aurait pas apprécié ? Je la regardais, le regard quelque peu attendri. Cette jeune fille était lassée par la vie alors qu'elle paraissait si jeune et quelque chose semblait différent en elle d'une certaine manière elle me rappelait ma fille.
C'était pour elle que j'étais venue ici pour la retrouver et j'étais occupée à batifoler. Mon regard se baissa sur sa poitrine affriolante, je soupirais. Si elle ne voulait pas achever ce qu'elle avait commencé alors je le ferais moi-même. Je n'avais aucune gêne à toucher mon corps devant une totale inconnue, après-tout j'avais vécu dans la rue et pour y survivre j'avais dû faire les choses les plus humiliantes sur cette terre.

Je laissais mes mains caresser mon corps en manque, déambuler sur mes seins descendre le long de mon ventre plat pour terminer par éconduire ma main le long de ma route au trésor. Je la regarde droit dans les yeux, elle parait surprise. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres en attentent d'un torride baiser alors que mes doigts s'insèrent doucement dans les plis humides de mon sexe. Le plaisir sera moins grand que si c'était elle qui m'avait comblé, mais au moins je ne serais pas frustrée.

Je sens le plaisir monter alors que mes doigts m'offrent un va et viens constant en moi et soudain alors que je m'y attend l'orgasme se révèle puissant et me fait sortir un son guttural de ma bouche. Les secousses de mon corps en transe se calme doucement, je la regarde avant de rire à mon tour et me relever lentement. Mes jambes sont douloureuses de s'être tendue lors de ma jouissance et pourtant je me tiens-là debout face à elle et je la regarde d'un air satisfait avec un sourire clairement moqueur. Elle venait de perdre et ne s'en était pas aperçue pensant qu'elle menait le jeu. Je ricane avant de tourner les talons et de m'éloigner d'un pas lent ondulant mon corps tel un serpent tandis qu'autour de moi la neige tombe. Je semble éviter les flocons qui voltigent comme des plumes avant de se poser sur le sol et de fondre instantanément. Avant d'entrer dans les vestiaires, je fais un demi-tour et la regarde avec le mot désir marqué dans mes yeux bleus et un air aguicheur. Je la veux encore et si elle me veut, elle n'a qu'à venir me chercher la petite coquine.

Je rentre à un rythme flâneur et avant de disparaître totalement donne un petit coup sec sur mes fesses sculptée et ferme qui claque comme un fouet. Avait-elle compris ? Si comme-moi elle détestait perdre, elle réparerait vite son erreur. Je n'attendais que cela moi, rien de plus et rien de moins. Quand la vie sait se faire généreuse il n'y a pas de mal à en profiter et encore plus lorsqu'on sait que l'on va mourir. je regrettais pas mal de choses dans ma vie mais certainement pas toutes les partouses dont j'avais été moi-même l'instigatrice.

Je n'y pouvais rien, on pouvait me traiter de tous les noms possibles et grossiers sur cette terre pour catégoriser mon appétit sexuel cela n'y changerait jamais rien. Les plaisirs de la chaire je ne connaissais que cela. Jamais je ne suis tombée amoureuse et d'ailleurs je ne voulais pas m'embarrasser de ces sentiments incertains. Serais-je capable d'aimer un jour ? Je n'en suis pas moi-même assurée. Arriverais-je à éprouver autre chose que de la haine lorsque je me retrouverais face à ma fille ? Cet enfant n'avait rien demandé et pourtant elle restait la fille de ce salaud qui m'avait tout volé. Je n'étais plus sûre de rien et en un instant je sentis quelque chose de chaud et humide rouler le long de ma joue. Je n'avais plus versé une larme depuis si longtemps que cela me faisait un choc. Mes yeux couleur océans étaient envahis d'eau et même en essayant de les essuyer ces larmes revenaient toujours coulant sans arrêt sur la peau de mes joues. Je détestais être faible ou vulnérable je me suis tant contrainte à rester forte que je ne savais même pas ce qui me poussais à pleurer s'en était minable.

Je me rendais dans les douches des vestiaires et laissait l'eau chaude ruisseler sur moi et prendre mes larmes. Je tendais ma face vers le pommeau de douche et fermais mes yeux espérant que cette fuite cesse. Je pouvais sentir maintenant cette plaie en moi qui venait me hanter après tant d'année de paix. Cette affreuse blessure que je trimbalais avec moi depuis l'enfance pourquoi je ressentais physiquement cette douleur psychologique? Je sentais le besoin de l'extirper comme une épine enfoncée profondément dans mon coeur. L'eau qui coulait le long de mon corps pour être avalée par le siphon de la douche, se teinta d'une couleur sanguine alors que mes ongles s'étaient enfoncés dans un de mes poignets. Cette douleur physique n'était rien comparé à ce qui se passait en ce moment dans mon esprit et ce fut un véritable miracle que je ne termines pas complètement folle. Je fus soustraite de mes pensées noirs lorsque je sentis une présence derrière-moi. J'eu heureusement le temps de me reprendre. Jamais je n'exhiberais mes laisser-aller devant qui que ce soit. Me cacher derrière une façade en béton m'avait toujours permis de rebondir et de me relever peu-importe ce qui pouvait m'arriver. Je coupais l'eau de la douche grâce au petit robinet couinant et me tournais avec un regard assuré vers celle qui était debout en face de moi. Malgré les signes évident de détresse sur mon visage notamment mes yeux rougis je me tenais dressée sur mes jambes solidement ancrées dans le sol.
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Mer 7 Mar 2012 - 16:24
Infini. Lumière divine qui comble la noirceur du monde. Ouragan de bonté qui fait valser la guerre, et efface l'obscurité. Léore ne pouvait se résoudre à aller avec la mortelle jusque là où elle avait été avec celle qu'elle avait aimé. Elle considérait ça comme un affront direct envers elle. Ou plutôt envers elles. Elle ne se souciait pas vraiment du commun des mortels, pourtant, elle supportait très mal de voir ces femmes se livrer à des inconnus pour leur propre plaisir. Ce n'était pas pour autant qu'elle se privait de découvrir le corps des autres, avec une extrême gourmandise. Mais elle ne pouvait aller jusqu'au bout. Pas du premier coup. Il lui semblait que tout le plaisir était gâché par la précipitation. Elle était d'une patience à toute épreuve. Aussi, ça ne la gênait pas d'interrompre son élan, pour mieux apprécier plus tard. C'était exactement ce qu'elle avait fait. Abandonnant Mary, observant sa réaction, la pénétrant de son regard si envoûtant. Elle sentait une douleur poignante s'élever de la jeune femme, et dans ses yeux océans se reflétait son histoire. Et en un instant, elle s'était approprié son passé. Léore savait tout. Et personne ne pouvait en douter. Pourtant, elle fut surprise lorsque la jeune femme, écartant ses cuisses face à elle, commença à se doigter vigoureusement. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de comportement, typiquement humain. Du haut de son nuage, elle avait observé beaucoup de femmes, mais aucune d'elles n'avait agi de la sorte. Léore fut momentanément troublée. Durant quelques millièmes de secondes, la surprise put se lire sur son visage. Mais elle se reprit bien vite. Lorsque Mary eut jouit, elle se leva d'un air dédaigneux, et partit en riant, ne lui adressant un regard que lorsqu'elle arriva sur le pas de la porte des vestiaires. Elle aimait énormément se trouver en position de force, face à des humains qui croyaient tout contrôler. Et Léore était toujours en position de force. Aussitôt que la jeune femme eût disparu, la jeune déesse ramassa son poignard, et ferma les yeux. Son image se troubla, elle devint flou, jusqu'à disparaître totalement. Elle se matérialisa dans les douches, juste avant que Mary ne pénètre à l'intérieur. Toujours invisible, Léore la regardait, comme une petite fille regarderait des fourmis pour observer et comprendre leur comportement. Ses yeux suivaient chacun de ses gestes, et elle remarqua très vite les petites perles qui roulaient sur ses joues. Après quelques instants, elle décida de faire comprendre à la jeune femme qu'elle était là, et se matérialisa derrière elle.

Ses cheveux, totalement secs, ondulaient avec majesté, alors que son corps parfait rayonnait. Ses lèvres légèrement entrouverte et ses yeux doux, donnaient l'impression qu'elle était naïve, presque attendrissante. En quelques secondes, Mary se reprit, et il ne resta de son moment de faiblesse que ses yeux rougis, et une petite perle égarée sur sa joue. Léore s'approcha d'elle, lentement, très lentement, et posa ses lèvres douces sur la larme, l'effaçant au passage, puis sur les lèvres de la jeune femme. Son baiser, sucré, doux, et léger, semblait avoir la même consistance qu'un nuage. Son parfum enivrant aurait fait perdre la tête au plus robuste des guerriers. Léore était irrésistible, et elle le savait. Elle s'en était déjà servie dans bien des cas, et n'hésiterait pas à recommencer. Pourtant, ce n'était pas tellement cette envie de séduire qui motivait la jeune déesse. Elle avait réellement envie de la réconforter. Comme si cette mortelle était différente. Il se passait quelque chose en Léore, quelque chose qu'elle ne réussissait pas à définir. Mais après tout, son attitude n'avait rien d'étonnant. Après tout, protéger les mortels, c'était son rôle. En quelques sortes. Mais Mary avait su gagner la tendresse de Léore de par son passé. Pour n'avoir jamais réellement eu de parents, elle savait la douleur que ça pouvait être. Elle n'en avait pas spécialement souffert, mais la jeune déesse connaissait les faiblesses des Hommes. Il n'y avait rien de plus terrible pour un enfant que d'être séparé de sa mère.

Autour d'elles, tout était immobile. Seul restait le clapotis des gouttes d'eau qui coulaient le long du corps de Mary. On pouvait voir par une lucarne, que la neige tombait de plus en plus fort, comme pour effacer les traces qu'avaient laissé leurs corps sur le sol. Les souvenirs se lient et se délient, se construisent pour mieux s'effacer. Les routes se croisent, les chemins s'entremêlent, les vies s'associent. Pour un jour se séparer. Comme une fissure béante sur un mur dit indestructible. Une carapace de plomb que l'on forge à l'aide du temps, autour de notre âme trop frêle. Une carapace que l'on croit solide, plus que tout. A l'épreuve des balles, et des coups. Mais qui pourtant, s'effritent sans résistance au passage d'un seul être. Et finalement, tombe en poussière. Voilà ce que deviennent les souvenirs ! De la poussière ! Balayée par le vent, comme du vulgaire sable. Diantre, sapristi ! Mais notre coeur est comme une roche, si solide que rien ne peux la briser. Alors, on reste avec les gravures maladroites que des intrus malhabiles gravent avec leur sang. Et nous regardent d'un air mauvais, en nous disant " Tu vois ces marques ? Tu les vois ? Bientôt, elles te feront mal. Tu sais, quand je serais parti. ". Maudit soit la douleur. La douleur laissée par un homme, dans le coeur d'une mère. La douleur laissé par un enfant, que l'on a abandonné sans réfléchir. Aucune mère ne peut vouloir abandonner son enfant. Léore en était persuadée. En voyant le bonheur qui se peignait sur le visage des femmes enceintes. Elles caressent leur ventre, tout doucement, avec un sourire doux et rassurant aux lèvres. Là, là mon enfant. Je te ferais voir le jour, je t'apprendrais la vie. Je t'aiderais à te construire. Et toujours, pour l'éternité, même bien après ton dernier souffle, je serais encore là. Voix qui s'éteint dans un cri d'agonie. La mort, la mort. Mary était marquée par la mort. Léore le sentait. C'était tellement... Marqué ! Elle voulait réchauffer ce coeur meurtri, et l'inonder de sa lumière. Personne n'a besoin de se souiller pour s'amuser. Personne n'a besoin de se meurtrir pour exister. Léore avait posé sa main gauche contre la joue de Mary. Leurs regards se défiaient continuellement, sans haine, juste... Paix. Léore était en paix.


- Pourquoi ne crois-tu plus au bonheur ? Il est pourtant si proche de toi...

Et elle laissa sa main glisser le long de son corps, comme si elle était désireuse de la connaître dans les moindre détails. Comme si elle voulait se l'approprier.
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Léore Dieulangard
Sam 31 Mar 2012 - 20:36
Ce regard, je n'avais jamais sentit ce genre de regard posé sur moi. Une telle force émanait de cette jeune personne, j'avais déjà sentit bien avant qu'il y avait quelque chose de différent en elle. Une sagesse et une sérénité que je n'avais jamais vu nulle part. Je me sentais soudain comme une petite fille perdue, j'avais grandis beaucoup trop vite. Tous ce dont j'avais besoin c'était tous simplement que l'on me déteste parce que je me détestais moi même. Je me haïssais, j'avais fait tant de mal et ma punition c'était de souffrir. Il fallait que je souffre pour protéger ce secret qui me rongeait depuis maintenant tant d'années. La voix douce de cette personne et surtout cette question me fit sourire, mes lèvres s'étirèrent vers le haut je riais de cette naïveté pourtant si pointue car il fallait l'avouer elle avait vu juste. C'est d'un ton crapuleux que je vomissais cette réponse. Je n'aimais guère que l'on lise en moi comme cette jeune fille le faisait.

" Le bonheur n'existe plus pour moi! La souffrance est devenue mon adage et je fais de mon mieux pour l'accepter pour protéger!"

Oui, il fallait que je protège, que je me protège mais surtout que je protège mon enfant.. Tout aurait été plus simple si je n'avais pas de coeur, mon but est de ne plus en avoir et tant que j'aurais encore assez de vie pour le faire je m'y attacherais. Ma mission, ma punition pour le monstre que je suis. Avant lorsque j'avais encore assez de force pour supporter tout ce poids je me battais, je croyais pouvoir changer la situation. J'ai été naïve de penser qu'un jour ça allait changer et je me relevais à chaque fois que je me détruisais. Puis un jour j'ai compris, j'ai compris qu'il n'y avait rien à faire et que peut importe ce que je pourrais faire j'étais de toutes manière condamnée à souffrir comme j'avais fait souffrir auparavant.

La maladie me ronge, le temps s’efface et bientôt je ne serais plus. Si je m'attaches je ferais du mal en partant, car tout est toujours douleur. Une fois j'ai entendu quelqu'un dire que le plus difficile sur terre était d'y vivre et j'ai compris que cette phrase avait été prononcée à mon intention. Ce monde à fait une terrible erreur en me donnant la vie et durant toutes mon existence il a voulu réparer son erreur. Je ne suis pas capable d'être aimée, je ne suis pas capable d'aimer j'aurais tellement souhaité que ce soit le cas.

Je pensais avoir contrôle sur les gens, je pensais faire en sorte qu'il me haïsse et je n'attendait que cela pour me détruire encore, me briser, me casser. Cette souffrance qui coule dans mon sang...je n'arrive plus à la supporter, je n'en ai plus la force. J'ai cette impression que je côtoies la mort toutes les jours, elle me suit et elle me regarde en attendant que je prenne ma décision finale. Vivre où mourir? C'est du pareil au même puisque je n'en ai plus pour longtemps. C'est ce que j'espère, je souhaites que la mort vienne me chercher très vite, je l'attends et je la suivrais sans broncher.

Mon regard bleu s'éternisa sur la dague que la jeune femme portait autour de sa cuisse et une idée germa dans ma tête. Mon regard se fit suppliant tandis que d'une voix calme je la suppliais.
" Prend ma vie...je te l'offre Fais-en ce que tu veux!"

Pourtant, j'avais peur de ce qui allait se passer. Prendrait-elle ma vie?

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