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Le reflet de la lune. ( pv Adrianna ) (Hot)

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Dim 2 Oct 2011 - 15:22
La sérénité est une chose que toute personne recherche un tant soit peu, être en paix avec soi même était une tâche qui pouvait se montrer aussi ardu qu'elle paraissait simple en théorie. Certains mettait une vie entière à y arriver, d'autres en passant par des épreuves rude et d'autres dans les cas extrêmes n'y arrivait pas...et c'était la mort qui s'en chargeait pour eux. Pour Claire, c'était un chemin de croix, un but qu'elle s'évertuait chaque jour à réaliser en méditant. Le temps faisait beaucoup de chose, pansait et faisait cicatriser les blessures mais les plaies du cœur étaient bien les seules à pouvoir se rouvrir et empoisonner l'âme. C'était pour éviter cela qu'elle c'était mise, des ses premiers jours en tant que gardienne à se couper de tout, dans une bulle de silence et de tranquillité.

Pourtant ce jour la, l'exercice se présentait ardu...la cause ? Une joyeuse troupe de singe qui ne tenait pas en place, donnant de la voix par des cris stridents, à se chamailler, se sauter dessus, grimper à droite et à gauche bref, ne pas tenir en place semblait leur mot d'ordre. Pour la gardienne assise en seiza non loin de la, nichée sur une épaisse branche de la taille d'un tronc, c'était un remue ménage qu'elle supportait plutôt mal. Elle avait beau vouloir se concentrer, oublier l'environnement autour d'elle, rien n'y faisait le boucan des ouistitis était trop fort pour réussir quoi que ce soit. Soupirant, elle finit pas rouvrir ses yeux vermeille car de toute évidence elle n'arriverait à rien aujourd'hui ,et chercha de la main à coté d'elle le fruit qu'elle avait prit avec elle pour se sustenter. Cependant sa main se referma sur du vide lui faisant pivoter la tête vers sa gauche, en direction du bas pour voir qu'en effet son fruit avait disparu ! Cherchant du regard si il n'était pas tombé ou roulé plus loin, il s'arrêta sur une boule de poil qui n'était autre qu'un de ses fameux petits singes.

Le petit singe tenait son fruit tel un trophée, comme une récompense du tour qu'il venait de jouer à la gardienne. Cette dernière en fronça les sourcils de mécontentement, elle n'était pas d'humeur à supporter leurs bêtises.

'' Ce fruit est à moi petit singe, rend le moi sur le champs je te prie ''

Pour toute réponse, le petit singe la regarda avec des yeux rieurs qui n'annonçait rien de très bon et la gardienne ne tarda pas à en avoir la confirmation. Il montra alors le fruit, bien en évidente dans sa main avec un grand sourire simiesque faisant hausser un sourcil à Claire. Mais compris ou il venait en venir quand il ouvrir sa mâchoire, prêt à croquer le juteux fruit, c'était de la provocation pure et simple !

'' Hey ! Je t'interdis de le manger ! Repose le ! ''

Peine perdu, plus elle lui sommait de reposer le fruit, plus cela semblait l'émoustiller et finit par faire se qu'elle craignait. Il croqua à pleine dent et sans gêne le fruit gorgée de jus qui perlait sur toute sa mâchoire inférieur, le petit démon semblait bien se régaler et le fit bien savoir par sa mimique gourmande. Le sang de l'ex nonne ne fit qu'un tour, il avait osé se moquer d'elle, il allait s'en mordre les doigts ! D'un bond, elle fonça en direction petit animal qui l'avait vu venir et sauta prestement sur une autre branche. Alerté par son cri, les autres membres du groupe rejoignirent leur compagnon , pour commencer une course poursuite dans les arbres, légère et agile Claire n'avait pas de mal à se déplacer mais beaucoup plus à suivre les petites bêtes qui était de véritables acrobates. Ils se passaient et repassaient le fruit entamée tel une balle entre joueurs, si bien que la gardienne ne savait plus ou donner de la tête essayant de récupérer le fruit à défaut de pouvoir punir le fautif.

Alors que le fruit était dans les airs, Claire se propulsa à sa rencontre pour cette fois espérer l'intercepter en plein vol. Tendant la main pour attraper l'objet, le frôlant des doigts sûr cette fois de l'avoir, le fruit disparu soudainement de son champs de vision, un des singes venait de venir à sa rencontre et de lui subtiliser le fruit à la dernière seconde. Et pour comble, le singe prit appuie sur la tête la jeune femme pour sauter, lui imposant bien son petit poids et d'un bond rejoignit une autre branche. Elle enragea, on la tournait en bourrique ! S'appuyant sur une branche, elle s'empêtrait à reprendre son chemin quand la branche céda sous elle, l'entraînant dans une chute vers le sol. Heureusement, elle pu se réceptionner à tant pour ne pas se blesser, reprenant son souffle elle leva la tête pour savoir ou était ces maudits macaques.

À peine avait elle lever la tête, qu'elle se reçu le fruit consommé en pleine figure ! La chair sucré explosa de partout, recouvrant entièrement de jus et de pulpe le visage de la gardienne. Poussant un cri de rage, elle enleva de ses yeux le jus qui lui dégoulinait dessus pour pouvoir les rouvrirent enfin. Les singes semblaient se fendre la poire à leurs manières, la montrant du doigt et montrant des sourires moqueurs et malicieux, heureux de la farce qui venait de jouer.

'' Espèce de sale ouistiti ! Je vais te faire passer l'envie de me ridiculiser ! ''

Nullement impressionné, le singe chapardeur lui montra ses fesses rouges et les frappa de la main de manière vulgaire, montrant bien son mépris de la menace qui venait d'être lancée. S'en était trop, sa colère était déclencher et allait employer les grands moyens quand elle sentit quelque chose de lourd lui tomber sur la tête et lui donna une douleur fulgurante. Des points rouge et noire passa devant ses yeux, l'expression voir milles chandelles n'était pas bien loin dans son cas, mais pas le temps de se poser plus de question car déjà le noir remplaçait tout et la fit sombrer dans un sommeil forcé.

Le réveil fut des plus douloureux, toute sa tête la faisait souffrir et mis un certain temps avant de se ressituer dans le temps et l'espace. Elle sentit la terre froide sous elle, signe qu'elle était allongée, il faisait sombre autour d'elle, se relevant très doucement elle s'assit sur les fesses pour évaluer se qui c'était passé. D'une main elle toucha sa tête et trouva sans peine un endroit plus douloureux et sûrement l'origine de sa souffrance, car sous ses doigts elle sentit du sang écaillé qui avait agglutiné des mèches de ses cheveux contre sa joue droite. Remontant sa joue, et trouva une plaie sur le coté droit de sa tête, le sang n'était pas tout à fait sec et retira vivement ses doigts sous la douleur qu'elle ressentit. Regarda autour d'elle sur ce qui aurait pu lui cautionner une blessure pareil, elle tomba sur un gros morceau de bois non loin de sa position. Apparemment, il lui était tomber sur la tête et vu la grosseur et le poids qu'il pouvait avoir, elle imaginait sans mal que ce fut lui l'origine de son malaise.

Levant la tête tête vers le ciel que les arbres laissait entrevoir, il faisait maintenant nuit et les rayons lunaires qui perçait par endroit lui donnait à penser qu'il était déjà tard. Avec précaution, elle se leva et mis un certain temps à se remettre debout, la chose première était de trouver une rivière pour se débarbouiller du jus qui était devenu collant et avec le sang séché elle se sentait poisseuse. Il lui fallu quelques minutes pour trouver une petite rivière qui coulait paisiblement, s'agenouillant, elle enleva son Sari. Habiller à la façon des femmes indou, elle était toute vêtu de blanc et son Sari blanc et dorée allait lui être précieux pour nettoyer sa plaie, ses poignets cerclés de petits bracelets dorés s'entrechoquèrent doucement au mouvement de leur propriétaire qui prit de l'eau dans les mains et se nettoyait le visage et le cou. Puis elle pris une bout de son Sari et le trempa dans l'eau et doucement rinça ses cheveux pour leur redonner leur éclat blanc, une fois fait elle pressa le tissu imbibé d'eau contre sa plaie à la tête en soupirant.

'' Ce n'est vraiment pas mon jour aujourd'hui ''

Mes rayons de la pleine lune se reflétait dans l'eau qui scintillait suivant le courant et l'endroit, éclairant de même la gardienne qui contemplait l'astre lunaire dans l'eau mais aussi son propre reflet, sa pensée partit dans des réflexions propre à elle.
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Dim 2 Oct 2011 - 17:12
Adrianna s'était éveillée ce matin là en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire de sa journée. Pas de spectacle, ce soir de relâche, pas d'entrainement prévu non plus, puisqu'elle s'accordait ce jour là un repos mérité. Elle irait peut-être courir mais uniquement pour le plaisir du sport, comme une détente, en forêt ou ailleurs. Dans ces cas là, elle fuyait la ville, trop bruyante et peu propice à la paix de l'esprit. Elle préférait de loin le bruissement du vent dans les feuilles, l'odeur boisée de l'humus que son pas foulait et la quiétude de la nature. Bien qu'élevée en plein cœur de Rio, elle avait toujours regretté de ne pas connaitre mieux son pays et surtout la forêt amazonienne, immense trésor, malheureusement dévasté par la folie des hommes, avec les années qui passaient. Ce n'est pas sur Etiopia qu'une telle chose pouvait arriver et elle savait gré aux gardiennes de ce monde, de préserver la valeur unique des beautés naturelles embellissant son nouvel univers.

Depuis un an qu'elle était là, elle avait pris l'habitude d'aller courir une fois par semaine dans la jungle, les jours de pleine lune qui étrangement étaient hebdomadaires ici, seul jour où cette dernière faisait les honneurs de sa présence aux étiopiennes. Cela la changeait de la forêt européenne, de l'étang ou d'autres lieux plus habituels. De plus, surtout en cette saison automnale qui débutait, il y faisait bon voire chaud même. Elle ne s'y enfonçait jamais beaucoup, par peur de s'y perdre, mais si cela lui arrivait un jour, elle comptait bien sur la magie d'Etiopia pour la ramener vers la ville. Elle y courait sans crainte aussi, toujours pour les même raisons magiques et rassurantes. Elle jeta un œil par la fenêtre et constata qu'elle avait tellement bien dormi, s'étant couchée à l'aube, après le spectacle, qu'il ne lui restait que quelques heures avant le coucher du soleil. Elle avala rapidement un déjeuner/diner composé d'œufs sur le plat, de salade de crudités et d'un cocktail vitaminé, passa sous la douche et s'habilla.

Lorsqu'elle mit le nez dehors, elle avait revêtu une de ses tenues préférées. Un ensemble jogging blanc à liseré turquoise qui faisait ressortir sa peau dorée et son regard bleu, des tennis blanches et sous la veste, un tee-shirt sans manche également blanc. Autour de sa taille, elle avait ceint une banane, dans laquelle elle avait glissé un couteau à lames multiples, une boisson énergisante et une barre de céréales. Elle effectua quelques étirements sous le regard étonné et parfois intéressé de quelques passantes. L'une d'elle l'accosta même pour lui proposer d'aller boire un verre un jour, ce à quoi elle répondit avec le sourire qu'elle n'avait qu'à venir la voir, lors de son spectacle, histoire de faire plus ample connaissance après son strip-tease. Puis elle démarra doucement, prenant son rythme, trouvant son second souffle et se dirigeant vers la jungle.

Ses cheveux, attachés en queue de cheval haute, balançaient doucement dans son dos. Son pas était sur et souple, aussi félin que la grâce naturelle dont elle était dotée. La chaleur, qui contrastait avec le temps plus frais de la ville, tomba sur elle comme un voile bienfaisant. Au bout d'un moment, elle ôta sa veste pour l'attacher à sa taille. Sa course était légère, fluide, presqu'animale. Son pied trouvait le sol plat, déjouant les aspérités naturelles et elle bondissait parfois par dessus les branches mortes ou quelques obstacles, comme un lionne bondit et se reçoit avec agilité, sans que cela n'altère sa vitesse. Sa respiration était ample, ses muscles chauds et solides. Elle avait tout de l'athlète de haut niveau maitrisant son art.

Au bout de plus d'une heure de course, elle décida de faire une pause. Pour se repérer, d'une part, et faire demi-tour pour sortir de la jungle, d'autre part. Le soir tombait déjà et bientôt, elle n'y verrait plus grand chose. Elle n'avait pas peur, mais n'avait pas non plus envie de se blesser en butant sur un obstacle qu'elle n'aurait pas appréhendé. Elle fit de nouveaux étirements, écoutant le son apaisant des sous bois. Un peu plus loin, le cri des singes s'amplifia. Agités par on ne savait quoi, ils redoublaient d'appels entre eux. Elle avala sa boisson énergétique et sa barre de céréale, prête à prendre le chemin du retour et chercha le chemin qu'elle avait emprunté pour venir. Elle écarquilla alors les yeux de surprise. Il avait disparu... Les arbres semblaient s'être rapprochés les uns des autres comme pour lui jouer un mauvais tour. Elle soupira, mettant cela sur le compte de la magie étiopienne, souvent inattendue. Elle réfléchit et repensa au cours d'eau qu'elle avait longé un jour et qui l'avait ramenée vers la sortie. C'était la seule solution envisageable pour ne pas se retrouvée prisonnière.

Elle tendit l'oreille, à l'écoute du moindre bruit. Elle n'était pas du genre à perdre son sang froid et cela lui était plus qu'utile dans ces circonstances. Un son qui ressemblait à la course de l'eau l'amena à en prendre la direction. Elle aperçu l'éclat de la lune se reflétant dans l'onde, à bonne distance et soupira soulagée, un sourire s'étirant sur ses lèvres sensuelles. Elle avait de la chance et s'en félicitait. Elle accéléra le pas et bientôt, arriva sur le chemin qui longeait la rivière. Elle s'arrêta net. Elle s'était crue seule à oser s'aventurer si loin dans la jungle, or, visiblement, ce n'était pas le cas. Vêtue d'un sari blanc, une femme, penchée au dessus de l'eau, se tamponnait la tempe, apparemment blessée. Si elle avait simplement été assise là, à contempler l'onde, elle aurait surement passé son chemin, songeant immédiatement à la gardienne du lieu et ne voulant pas la déranger dans sa méditation. Mais gardienne ou pas, cette femme avait peut-être besoin d'aide et elle n'hésita même pas.

Elle s'approcha doucement pour ne pas la surprendre et de sa voix chantante s'adressa à elle, notant avec surprise et intérêt que cette femme était extrêmement belle mais avait quelque chose d'étrange. Sa chevelure était d'un blanc quasi surnaturel parsemé de reflets argentés, mais de profil, elle apercevait son visage fin, semblable à celui d'un ange et sa peau rosée, aussi douce en apparence que celle d'un nouveau né. S'en était presque saisissant et elle sentit son cœur accélérer ses battements, malgré elle.

"Bonsoir... - elle hésita à l'appeler Gardienne, pourtant persuadée d'avoir à faire à elle - Vous avez l'air blessée. Puis-je vous proposer mon aide?"

L'étrangeté de la magnifique apparition, de même que le statut qu'elle semblait avoir furent confirmés par le regard écarlate, et pourtant fascinant de délicatesse, de celle à qui elle s'adressait. Face à son regard surpris, et on le serait à moins quand on s'attend à être seule, un peu troublée par la perfection qui la regardait, elle rougit légèrement avant d'ajouter.

"Je m'appelle Adrianna. Je ne voulais pas vous déranger, je cherchais mon chemin... Vous êtes la gardienne de la jungle, n'est-ce pas?"

Elle était soulagée de l'avoir croisée sous sa forme humaine. on parlait, en ville, pour celles qui aimaient discuter de la magie des lieux et de leurs gardiennes, qu'elle pouvait se transformer en un animal gigantesque. On disait de même pour la gardienne de la forêt. Mais elle n'était pas sure que son premier réflexe eut été de se diriger vers elle si elle avait revêtue cette forme. Elle aurait plutôt fait demi tour, effrayée par la bête. Elle n'était après tout qu'une simple humaine.
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Dim 2 Oct 2011 - 22:36
Elle n'avait rien entendu, rien sentit venir tout à son examen de son visage ou peu être était ce le coup sur la tête qui avait amoindrie ses sens. Dans tout les cas, elle ne vit pas venir une invitée surprise, peu se risquait dans la jungle, c'était rare et généralement elle était prévenu. Avec les derniers évènements, il était fort possible qu'elle était entrée quand elle était assommée, pour le moment elle était à regarder son image dans l'eau. Ses cheveux si blanc alors qu'autrefois il était d'un brun foncée aux reflets acajou, ses yeux rouge sang qui était avant d'un vert émeraude, et mousse quand le temps était à la pluie. Les dessins rouge tels des flammes sur son cou et une partie de son visage était comme un constat, elle y voyait simplement gravé son péché, elle ne voyait rien dans ce visage, rien qu'un monstre. Levant légèrement la main dans l'intention de donner une claque à la surface de l'eau pour effacer son image. Cependant elle suspendit son geste en entendant une voix claire qui la fit immédiatement tourner la tête vers sa propriétaire. La gardienne découvrit alors une jeune femme en jogging, mais ce qui la frappa en premier c'était ses yeux d'un bleu intense, un visage en traits gracieux, une bouche ourlée et pleine mais n'alla pas plus loin. Trop surprise de ne l'avoir pas entendu venir et déjà la belle inconnu lui proposait son aide, reprenant contenance et surtout ses esprits elle se releva avec lenteur.

'' Je vais survivre, merci de votre aide mais cela ira ''

Le ton employer était calme et polie, n'étant pas d'humeur grincheuse ni irriter ce soir et elle n'allait certainement pas se montrer désagréable envers une personne qui proposait son aide. Cette nuit, elle était lasse de toujours être en colère contre le monde, son regard rubis se posa de nouveau sur la jeune femme. Cette dernière la troublait sans qu'elle veuille se l'avouer, ses joues étaient maintenant emprunt d'un léger rose, preuve qu'elle rougissait mais de quoi ? Son attitude lui avait il paru trop brusque ? Son apparence la rendait mal à l'aise ? Claire était un peu perplexe.

Adrianna...ce prénom lui allait bien, il était dit que chaque nom forge une partie de nous même, si tel était le cas, le prénom de la jeune femme avait un goût d'ailleurs. Une autre chose la surprit, le faite qu'elle visa juste son statut en cette jungle, c'était bien la première fois depuis la maire d'étiopia qu'on savait qui elle était.

'' Cela ce voit donc tellement ? En effet, je suis la gardienne de cette endroit et je m'appelle Claire ''

Délicatement, elle enleva son sari de sa blessure dans un moue quelque peu douloureux, la blessure n'était pas grande et n'avait pas dû entamer l'os du crâne. Sinon son état serait sûrement plus grave et peu être n'aurait elle pas pu marcher d'un iota. La bonne nouvelle était que le sang avait arrêté de couler, il lui faudrait mettre un bandage pendant un ou deux jours, ayant une vitesse de guérison plus fulgurante qu'une humaine normal.

'' Je suis surprise, si peu de personne ose s'aventurer si loin dans mon domaine et surtout intentionnellement. ''

Elle faisait référence au jogging que portait Adrianna, elle semblait beaucoup trop calme pour s'être perdu en faisant son footing et maintenant qu'elle y songeait, son aura lui était familière. Claire ressentait toujours la même présence quand la jungle s'ouvrait une fois par semaine, c'était la première femme qui aimait courir en pareil endroit. Cela l'intriguait beaucoup, son comportement changeait de ceux apeuré, paniqué ou fuyant des autres femmes, pour une fois on ne la craignait pas.

'' Je ferai en sorte que la jungle vous laisse sortir sans gêne, une sorte de gratitude pour l'inquiétude que ma blessure vous à occasionnée ''

La gardienne ne voulait pas imposer plus sa présence, comme si elle ne voulait surtout pas indisposer sa visiteuse, comportement étrange qu'elle ne s'expliquait pas. S'inclinant doucement pour tout au revoir, elle commença à partir mais soudain un vertige la prit, tout autour d'elle semblait valser comme un manège qui tournerait trop vite. Chancelante, son pas se fit maladroit, titubant elle n'alla pas loin avant de s'écrouler, un genou à terre ainsi qu'une main, l'autre porter à sa blessure. Il lui semblait qu'elle avait trop présumé de ses forces, le sang qu'elle avait perdu fut plus important qu'elle ne l'aurait cru, sa chevelure ivoire tel une crinière cacha son visage, toute personne avait ses faiblesse, gardienne ou non.
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Lun 3 Oct 2011 - 0:57
La femme un peu étrange avait quelque chose d'électrisant et de sensuel aussi dans la grâce qu'elle mit à se relever. Elle avait sur le visage des signes, comme des tatouages, d'un rouge aussi fabuleux que ses yeux. A bien y regarder, elle n'était pas si étrange mais elle était vraiment très belle, comme un ange posé là, dans l'écrin verdoyant de cette jungle, telle une perle qui ne pouvait qu'attirer le regard.

Sa réponse n'avait rien de sec, ni de brusque, lorsqu'elle lui répondit, toutefois, Adrianna la sentait prise entre l'envie d'accepter sa présence et de la refuser. Elle nota le léger rosissement de ses joues et se rendit compte que les siennes n'étaient pas moins rouges. Il y avait, dans l'air et entre elle, en cet instant, comme une atmosphère qui lui était familière. Une sorte de tension dont elle réalisa qu'elle en connaissait parfaitement la cause. Elle trouvait cette femme attirante, intrigante et le regard qu'elle lui rendait semblait dénoter la même chose, du moins pour ce qui était de l'intérêt. S'en rendait-elle compte aussi?

Elle sourit à sa remarque concernant le fait qu'elle avait vu en elle une gardienne, dévoilant sa dentition parfaite que son teint hâlé rendait plus blanche encore.

"C'est que je ne vois jamais personne quand je viens courir et vous avez des attraits assez singuliers pour ne pas être prise pour une simple humaine. C'est donc la première chose à laquelle j'ai songé."

Elle avait volontairement utilisé le terme attrait, car elle trouvait en effet que sa longue chevelure éclatante comme son regard hors du commun et les signes sur son visage, faisait partie de ce qui lui avait plu en elle, aux premiers regards. Voilà une femme qui se dénotait des autres par son physique et elle trouvait cela captivant. Le reste était en grande partie couvert par le sari blanc mais présageait également d'agréables surprises. Elle se surprit à rougir encore à cette pensée suggérée par ses instincts sensuels.

La gardienne lui avoua ensuite être étonnée de sa présence. Un peu gênée d'avouer qu'elle était presque perdue, suite à la disparition du chemin qu'elle avait emprunté, elle leva une main pour se frotter la nuque, défaisant sans le vouloir sa queue de cheval. Sa longue chevelure brune tomba dans son dos et elle n'osa pas se détourner pour chercher son attache. Elle se demanda si la gardienne la croirait.

"Et bien... la jungle m'a joué un mauvais tour et... heu... j'ai entendu les singes hurler et quand j'ai voulu faire demi tour, les arbres me barraient le passage, comme pour me retenir. C'est étrange, je sais, mais j'ai eu l'impression qu'ils voulaient que je reste.. C'est la première fois que ça m'arrive..."

Mais la jeune femme au regard rouge semblait déjà vouloir disparaître et lui annonçait que la jungle lui ouvrirait un passage. Elle en éprouva une déception inattendue. Elle leva la main, alors que celle-ci lui tournait le dos et lança :

"Attendez!"


C'est à cet instant qu'elle la vit s'effondrer. Elle franchit les mètres qui les séparaient et passa ses bras autour d'elle au moment où le genoux de la femme touchait terre et qu'elle portait une main à sa tête, chancelante. Elle ne chercha pas à la relever mais s'agenouilla face à elle,pour être à sa hauteur, en la tenant toujours, inquiète. Elle passa la main dans sa chevelure ivoire pour lui dégager le visage et fixa son regard bleu dans le sien.

"Je crois que votre blessure est plus grave qu'il n'y parait. Laissez-moi vous amener... là où nous pourrons vous soigner. Vous avez un lieu de vie, quelque part, pas loin, avec ce qu'il faut? Je suis assez forte pour vous porter si nécessaire."


Son physique sportif parlait en effet pour elle, de même que la fermeté, sans brusquerie aucune, avec laquelle elle la tenait. Elle glissa une main légère mais d'une grande douceur, sous son menton, l'obligeant à tourner légèrement la tête pour mieux voir la blessure. Claire, puisque c'était son prénom, avait la peau aussi soyeuse que du velours.

"Vilaine plaie... Vous avez du saigner beaucoup. Puis-je savoir comment vous vous êtes fait ça?"

Puis avant même qu'elle lui réponde, elle prit la décision pour elle de la porter, la soulevant sans effort dans ses bras puissamment entrainés par la capoeira et la danse. Si ses muscles étaient fins, elle avait toujours été d'une force étonnante.

"Voilà... Pas de discussion, je vous porte. Reposez-vous sur moi. Au moins, je suis sure que vous ne tomberez pas... Dites-moi seulement vers où je dois aller!"

Puis elle ajouta, presque tendrement, en souriant, comme pour contrebalancer le côté péremptoire de ses paroles et faisant allusion à son poids et à l'impression de blancheur pure qu'elle donnait.

"Vous êtes légère comme une plume... Un vrai cygne!"
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Lun 3 Oct 2011 - 13:21
La déduction était bonne, elle était assez singulière d'apparence pour qu'on ce pose la question de sa présence en ses lieux si n'est qu'elle en était la gardienne. Elle appréciait les gens qui réfléchissait au lieu d'écouter d'instinct leurs sentiments de méfiance ou de peur et lui posait toujours la même question de qui elle était et qu'es qu'elle faisait ici. Elle nota encore les rougeurs de sa jeune visiteuse, décidément elle se demandait ce qui pouvait bien la faire rougir ainsi. Claire était ancienne bonne sœur, qu'on pouvait s'intéresser à quelqu'un à cause de son physique lui échappait complètement. Ce fut à son tour pourtant d'avoir les joues roses cette fois quand elle vit les cheveux se libérer de l'attache, elle sentit ses joues lui brûler, les cheveux ainsi libre lui déployait un charme fou à ses yeux et une nature mystérieuse. Elle écouta cependant la réponse à son interrogation, que la jungle lui demandait de rester ? Ce n'était pas impossible car même si elle était la gardienne, la jungle avait son âme propre et sa volonté bien à elle. C'était rare que son domaine laisse ainsi une femme aller et venir comme bon lui semblait, à croire que l'endroit avait quelque chose derrière la tête.

'' La jungle à sa volontée bien à elle, à croire que vous vous êtes attirée ses faveurs. ''

Claire lui avait adresser un léger sourire, se demandant quand même ce que manigançait réellement l'esprit de la jungle. Mais pas le temps d'y songer plus car à peine était elle partit que son malaise lui avait fait plier genou, n'entend pas la voix qui lui demandait d'attendre. Elle sentit néanmoins qu'on la soutenait et n'eus pas de mal à savoir que c'était Adrianna qui lui venait en aide, son visage fut dégager avec délicatesse et rencontra les yeux de la jeune femme. Le bleu de ses yeux la fit frissonner, il dégageait tant d'intensité qu'elle s'en troubla encore, elle écouta Adrianna lui demander si elle avait un lieu de vie ou elle pourrait être soignée. Elle songea de suite à l'arbre ou résidait l'âme de la jungle, lui seule pourrait la soigner vu la situation. La porter ? Sa fierté autant que sa pudeur lui interdisait d'accepter, elle allait répliquée quand elle sentit une main douce lui prendre sous le menton, et le pivoter pour que sa jeune visiteuse puisse examiner sa plaie. C'était à prévoir, pendant son inconscience son sang dû mettre un moment avant de s'arrêter, elle n'avait pas fait attention autour d'elle assez longtemps pour voir une possible flaque de sang.

'' Je...''

Pas le temps d'en dire plus qu'elle se sentit soulevée de terre, Adrianna n'avait pas attendu son consentement pour la porter, elle en était très gêner. Combien temps n'avait pas goûter à la chaleur humaine ? Cela lui semblait une éternité. La dernière fois, c'était en serrant Alizée contre elle, peu avant le drame et ce qui s'en suivit, ce souvenir lui était toujours aussi douloureux et préféra reporter son attention sur la situation présente.

'' Puisque je n'es pas mon mot à dire, soit. Emprunter ce chemin il vous conduira au cœur de la jungle. ''

Elle avait hésité un instant à lui donner l'emplacement de l'arbre, c'était son bien le plus précieux mais c'était rassurer en disant que la jungle ferait le nécessaire au cas ou, pour qu'elle n'en retrouve pas le chemin une prochaine fois si il se sentait menacé. Claire avait cependant la certitude que Adrianna n'était pas ainsi, elle ne s'expliquait pas non plus ceci. Le compliment la gênait autant qu'elle se sentait plus rouge qu'un pivoine et détourna la tête pour le cacher, pourquoi être confuse ? C'était un simple compliment anodin.

'' Non, vous êtes juste forte. La puissance de vos bras ne vous font pas remarquer mon poids ''

Pour cacher sa gêne, elle blottit sa tête contre l'épaule de Adrianna agaçant sans le faire exprès de son souffle le cou de la sportive. Si la jeune brésilienne prenait le chemin, elle déboucherait en quelques minutes sur une petite clairière ou se dressait un majestueux arbre. Le plus grand de la jungle qui étendait ses ramures tel un manteau verdoyant parsemé de fleurs multicolores. À son pied, résidait un petit coin fleurit et sur son tronc à hauteur d'homme des initial frappé d'un C et un A.
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Lun 3 Oct 2011 - 21:12
Tout en agissant, Adrianna, sans montrer un seul instant son trouble, n'avait cessé de songer à l'attirance que la gardienne exerçait sur elle. Elle se savait, bien sûre, facilement encline aux charmes des femmes, mais le plus souvent, elle était tellement sollicitée qu'elle mettait un certain temps à choisir celles à qui elle avait envie d'accorder ses faveurs d'un soir ou parfois plus longtemps quand elle était vraiment charmée. Or, il se trouvait que d'emblée, la gardienne avait eu sur elle un effet des plus intéressants. Lui amenant le rouge aux joues, à peine avait elle croisé son regard... Peut-être avant même... En tous cas, c'était assez inhabituel pour qu'elle se pose des question sur la raison de sa brutale émotion.

"Peut-être.., avait-elle simplement répondu à la remarque de la gardienne sur les intentions de la jungle.

Adrianna laissa échapper un rire de gorge léger en entendant la gardienne se résigner à se laisser porter. Elle s'imaginait qu'à sa place, elle aurait également eu du mal à s'abandonner ainsi à la volonté d'une parfaite inconnue. Mais après tout, la brésilienne n'écoutait là que son envie de l'aider, sans arrière pensée. Ou peut-être une quand même... Cette femme l'intriguait assez pour qu'elle ait envie de la connaitre un peu plus. Elle sentit que la jeune femme contre elle, semblait gênée d'être comparée à un cygne, même si elle n'ajouta rien de suite, cherchant plutôt à se cacher comme elle le pouvait, comme si elle ne méritait pas ce compliment. Et elle en rougit même, faisant ressortir un peu plus l'écarlate des signes qui ornaient sa peau. La brésilienne la dévisagea un moment, touchée malgré elle par sa réaction et se disant que soit, elle lui faisait vraiment de l'effet, soit la demoiselle, étonnamment, n'avait pas l'habitude des mots doux. Peut-être les deux d'ailleurs. C'était presqu'un crime de fuir les compliments quand on les méritait, non?

Un autre rire s'échappa de sa gorge, chantant et chaud, et elle s'arrêta alors qu'elle venait de faire quelques pas, ne sachant où vraiment aller encore. Elle avait le regard brillant, amusée par la remarque de Claire, presque trop humble. Elle la regarda qui cachait toujours son visage contre elle. Les mains prises par le fait qu'elle la portait, elle ne pouvait l'obliger à la regarder aussi facilement que lorsqu'elle était à genoux près d'elle. Elle souffla doucement sur sa chevelure blanche et argent, pour attirer son attention.

"Regardez-moi.. Murmura-t-elle, attendant qu'elle s'exécute."

Son regard qui s'était fait d'une douceur extrêmement saisissante, plongea dans le sien. Elle resta là un court instant à la contempler sans dire un mot puis s'exprima.

"Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais vous ressemblez à un ange. Je ne vous ai pas comparée à un cygne juste par ce que vous êtes légère, ce qui est une certitude contrairement à ce que vous pensez, mais aussi parce que c'est un animal magnifique et gracieux, comme vous. Et d'un blanc éclatant, comme la première impression que j'ai eu en vous voyant. Vous aviez l'air d'avoir été parachutée ici par hasard, comme pour embellir un peu plus la beauté de cet endroit. Alors, vous devriez cesser de vous cacher ou de fuir les compliments. Et les accepter pour ce qu'ils sont. Sinon, nous n'allons pas nous en sortir étant donné que je suis plutôt du genre à dire les choses telles que je les ressens. Si vous piquez un fard à chaque fois et que vous cherchez à vous dissimuler, avec l'envie de devenir invisible, comme maintenant, en refusant d'entendre ce que l'on pense de vous, surtout quand c'est positif, vous risquez bien de disparaître sans que nous ayons pu faire connaissance!"

Adrianna n'avait, en effet, pas l'habitude de se dissimuler et elle appréciait la réciproque. Elle avait certes, l'habitude du regard des autres, des compliments, et toute ces attentions dirigées vers elle par celles qui succombaient à son charme. Mais même si son métier de danseuse nue l'avait rodée en la matière, elle avait toujours eu l'assurance de celles qui savent exactement qui elles sont et ce qu'elles valent. Elle avait donc, du mal à saisir qu'on puisse être à ce point bouleversée par un compliment. Qui plus est, son côté animal avait besoin d'avoir face à elle un adversaire à sa mesure, soit pas l'esprit, soit par le tempérament. Les deux ensemble étant l'idéal. La gardienne n'avait, a priori, pas à avoir honte de ce qu'elle était, bien au contraire. Etiopia choisissait rarement à mauvais escient ses gardienne de ce qu'elle en savait. Elle se demanda quelles blessures avaient pu être les siennes pour en arriver à être d'une timidité maladive au moindre égard pour elle, alors qu'on sentait chez elle une force totalement opposée.

Alors qu'elle parlait, son regard glissa sur les lèvres, remarquablement dessinées de Claire. Son regard bleu passa de la douceur à quelque chose de plus intense et elle du prendre sur elle pour renoncer à gouter à cette bouche attirante.

Elle la sentit nicher son visage contre son épaule et frissonna un peu lorsque sont souffle effleura sa gorge avec régularité. Une lame brûlante lui chauffa soudain le ventre et elle sentit venir en elle les instincts familiers de son totem. Car la lionne était devenue son totem. Plus qu'un symbole, plus qu'un simple surnom, elle se sentait comme habitée parfois par elle. Peut-être un don de ses ancêtres indiens d'Amazonie. Elle savait avoir de par sa mère du sang Yanomami. Il est fort possible qu'ils lui aient aussi transmis son respect de la nature et de la vie.

Claire lui indiqua le chemin à prendre,et elle se demanda si la gardienne sentait son cœur battre un peu plus vite qu'il ne devrait contre son cou. Elle-même ne savait pas si elle devait en être heureuse ou inquiète. Elle se sentait bien, ainsi, la tenant tout contre elle, si légère qu'elle avait l'impression qu'elle pourrait la briser. Pourtant, elle n'était pas si petite et ses mains, à travers le sari, devinaient des formes équilibrées. Mais elle avait assurément une ossature plus fine que la sienne. Adrianna, plus grande, plus généreuse, les os un peu plus larges que Claire et des muscles plus lourds à force d'être soumis à des efforts intensifs et constants, lui rendait certainement plus que quelques kilos. Heureusement, si elle faisait moins fine, moins élancée que la gardienne, elle n'en était que plus sculpturale et féline, plus proche de l'image de la déesse guerrière, Athéna, que le délicate Aphrodite. Moins ange en apparence que Claire mais plus sulfureuse aussi, comme l'était son tempérament.

Elle marcha, concentrée sur sa progression, s'efforçant de regarder devant elle, attirée, malgré tout, par ce visage angélique à quelques centimètres du sien. La chaleur de son corps avait augmenté d'un coup. Heureusement, la jungle semblait s'ouvrir à chacun de ses pas, comme pour lui indiquer elle-même la route à prendre. Lorsqu'elle s'arrêta de nouveau, c'était de stupéfaction. L'endroit qui les attendait semblait receler une puissance magique presque palpable. Chacun de ses sens semblaient avoir été décuplés d'un seul coup. Les parfums alentours capiteux et suaves semblait venir à elle, depuis les fleurs qui s'étalaient sur la ramure de l'arbre immense comme pur l'attirer. La clairière était petite, ce qui donnait plus encore l'impression de majesté à l'arbre immense qui l'habitait. Si l'arbre en question pouvait sembler commun au premier abord, sa taille et les magnifiques ornements floraux qui l'habillaient comme autant de flash de couleur était un plaisir des yeux. Elle s'en approcha, sensible au charme qui s'en dégageait. Il semblait vivant. Non pas à l'image d'une plante, mais plutôt habité. Tout ce qu'elle trouva à dire, c'est :

"C'est merveilleux... "

Elles se trouvaient à présent à moins d'un mètre du tronc. Son regard en fit le tour et s'arrêta sur les lettres inscrites sur son écorce. C et A... A n'en point douter, deux âmes sœurs avaient gravé ici leurs initiales. Elle n'avait pas de mal à imaginer la signification du C mais se demandait qui était A. Etiopia avait plus d'une fois amené sur ses terres des âmes esseulées,des cœurs brisés. Si Claire était l'un d'eux, peut-être était-ce là la raison de sa réaction excessive aux attentions qu'on lui portait. Mais il n'était pas l'heure de questionner la gardienne sur son passé. Elle s'agenouilla pour la poser doucement à terre et dégageant son visage des mèches blanches qui le dissimulaient encore demanda, presque dans un murmure, respectueuse du lieu, tout en prenant plaisir à la contempler.

"Et maintenant?"
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Mar 4 Oct 2011 - 1:24
Les bras de la jeune femme lui semblait doux, chaud et rassurant, d'habitude elle ne ressentait se genre de sentiment que niché dans l'arbre aux initiales. Quand tout lui semblait paisible, ou régnait un silence tranquille, elle se permettait de pouvoir prendre un peu de cette paix qui lui manquait tant. Claire avait fermé les yeux pour goûter cette équilibre que lui offrait sans le savoir la brésilienne, profitant aussi de se reposer un peu, sa faiblesse l'irritait n'aimant se montrer fragile, encore moins démunie envers une personne inconnu ou pas. Le repos fut de courte durée car un rire suave creva tel une bulle son début de sommeil, un souffle qui bougea légèrement des mèches argentés et neige lui fit ouvrit tout à fait ses yeux vermeille. Un murmure, comme un brise qui effleure l'herbe lui demandait de la regarder, posément son visage se leva vers celui de la visiteuse et rencontra encore une fois les yeux d'une douceur extrême cette fois. Il se passa quelques secondes qui lui paraissait une éternité, avant que la jeune femme daigne parler et mettre fin à la contemplation mutuelle. Car oui, Claire aussi l'avait examiné, sa peau halé comme le plus fin des sables aux reflets dorés, sa musculature élancé et nerveuse taillé pour courir, se dépenser sûrement pas pour rester inactif, un fauve ivre de liberté. Voilà se qu'elle pensait de la jeune femme et cela n'allait pas tarder à se confirmer, elle écouta sans un mot les paroles que prononça son aide providentielle. Et plus elle écoutait, plus ses sourcils se fronçaient de mécontentement, d'irritation et bientôt de colère, la bête qui sommeillait en elle remuait. Aucune réponse ne sortit de ses lèvres, réservant son ressentit à la belle une fois plus enclin à le faire, sa blessure soigné et ses forces retrouvés. Mais une certaine froideur se dégageait à présent d'elle et une distance maintenant prudente, sa tête c'était décollée de l'épaule musclée et regardait à présent droit devant elle.

L'arbre semblait avoir attendu la visite de la gardienne et de sa visiteuse, elle le sentait car connecté à lui. Une partie de son âme résidait en son sein, ainsi elle ressentait chaque fibre, chaque cellule jusqu'à la sève qui coulait dans les veines de l'arbre. L'admiration de Adrianna pour l'âme de la jungle était légitime, elle aussi c'était extasiée devant sa superbe et sa prestance. Ses fleurs bariolés d'une multitudes de façon, semblait éternelle car que cela soit l'hiver ou l'été à l'extérieur de la flore sauvage, les fleurs fanaient et poussaient sans cesse. Leurs parfums était subtiles, délicat et puissant tout à la fois sans être entêtant jusqu'à tourner la tête. Le jour des oiseaux nichaient, et il n'était pas rare de les voir prendre leurs envols traçant une nuée coloré dans les ramures et le ciel. Le soir c'était des papillons à l'éclat fluorescent sur certaines partie de leurs ailes fines, qui donnait l'impression de lanternes qui éclairaient par endroit l'arbre. C'était le cas ce soir là, un sentiment nostalgique l'envahit en revoyant les initiales gravés, pas le temps pourtant de s'émouvoir d'avantage car fut poser sur l'herbe tendre. Les doigts qui dégagèrent son visage de quelques mèches rebelles lui fit l'impression d'une irritation sur le moment, encore sous la colère des propos de Adrianna.

'' Maintenant reculez vous de six mètres ''

Le ton était quelque peu froid mais restait polie et calme, une fois sa demande exécutée elle se concentra pour compter sur ses propres forces. Elle recula doucement tout contre l'arbre, calant son dos contre l'écorce et extirpa un souffle profonde de ses poumons.

*Toi qui m'a confier le pouvoir de te protéger et de veiller sur tes enfants, aide moi en retour encore une fois *

Une légère vibration perturba l'air, comme une onde aussi perceptible qu'une goutte dans un océan se propagea dans l'atmosphère. Des traits de lumières doré et verte apparu soudainement sur l'écorce aussi fine qu'un cheveux mais nombreux comme autant d'étoiles dans le ciel. La luminosité s'accentuait et descendait du haut de l'arbre jusqu'à bas en direction de la gardienne, celle ci se mis à rayonner de même, dans un halo du même ton. Ses cheveux virevoltèrent bientôt comme prient par un vent invisible, ses yeux dénotait qu'elle semblait comme ailleurs, très loin de ce lieu. Une lumière plus concentrée ce focalisa sur sa blessure qui se refermait comme par magie, l'arbre lui donnait simplement de son énergie pour accélérer sa guérison. En quelques secondes la plaie avait disparu, ce fut autour de ses symboles sur sa peau de s'agiter, les flammes prenant vie sur son corps et s'extirpa au dessus d'elle laissant sa peau vierge de leurs présences. Les flammes prirent alors forme, comme si un artiste peignait une bête qui prit l'apparence d'un buste et d'une tête de tigre aux rayures écarlate. Le tigre s'anima et regarda droit devant lui en grognant et soudain rugit faisant frissonner l'herbe en une vague qui fit vibrer l'air et le sol. Le fauve s'évanouit à la fin du rugissement, les dessins reprenant place sur le corps de Claire mais pas forcément à la même place. Les lumières s'éteignirent de même et le halo disparu de la gardienne, tout semblait avoir reprit son cours normal. Des pétales tombèrent comme une pluie bienveillante, caressant par intermittence le visage des jeunes femmes, seulement éclairer maintenant par lune.

Claire reprit peu à peu pieds avec la réalité, la douleur était partit mais ses forces lui semblait toujours trop faible, mais assez pour marcher et rester debout.

'' Je ne suis pas un ange, je ne suis pas un cygne. Si vous l'avez cru c'est que vos yeux sont aveugle, les apparences sont trompeuse et si vous êtes de ceux qui y attache importance passez votre chemin. Les compliments me gêne car leur auteur ne sait rien de moi, de ce que je suis réellement, vous parlez sans savoir et sans comprendre. Les choses ne sont pas toujours ce qu'elle paraissent, derrière un ange peux ce cacher un démon, un cygne peux pincer et ce montrer la plus discourtoise des bêtes. Jugez mes réactions quand vous meconnaîtrez un tant soit peu, après vous pourrez donnez ce genre d'avis. ''

Dans son regard, il y avait comme une blessure derrière l'éclat contrarié qu'ils donnaient Claire ne voulait pas être aussi brusque et sec mais elle se devait de remettre les choses en place, de la prévenir. Si elle partait c'était peu être mieux ainsi, son être en souffrirait certes mais elle ne ferait rien contre sa nature, rien qui la ferait se mentir à elle même.
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Mar 4 Oct 2011 - 10:29
Adrianna avait sentit la distance soudaine de Claire, voire son énervement, à ses paroles, elle avait froncé les sourcils, perplexe, mais sans pour autant éprouver de réflexe de défense, même si elle se doutait que la jeune femme, qui n'avait rien dit, gardait ses remarques pour plus tard. Elle n’avait pourtant rien dit d’agressif et avait même tenté, dans son explication, de mettre un peu de légèreté. Peut-être avait-elle été maladroite dans la manière car son but n’était pas de la vexer. Etait-elle à ce point susceptible sur le sujet des compliments ?

Lorsqu’elle la posa au sol et demanda ce qu’il fallait faire, le ton de claire était sec, sans la douceur qu’elle avait mise auparavant dans ses paroles. Elle l’observa sans comprendre l’animosité soudaine qu’elle ressentait de sa part. Elle n’était pas son ennemi, au contraire. Non seulement, elle la trouvait à son goût mais, de plus, elle était là pour l’aider… ce qu’elle avait d’ailleurs fait. Alors, elle se fichait royalement qu’elle lui soit reconnaissante ou pas, mais s’interrogeait sur la raison de sa colère.

Elle s’était accroupie, à distance, comme une lionne prête à bondir, un peu sur le qui vive depuis qu’elle avait constaté le rejet brutal de la gardienne même si celle-ci n’avait pas encore mis de mots sur ce qu’elle ressentait. Mais si elle avait du mal à saisir sa réaction, elle ne lui en voulait pas. Elle n’était pas du genre à fuir les situations et avait l’esprit ouvert, aimant plutôt arrondir les angles et discuter que répondre par la colère. Pour autant, il était difficile de l’empêcher de dire ce qu’elle pensait comme de la pousser dans ses retranchements, sans prendre le risque, à un moment donné, de voir se déchainer la lionne, non plus.

Elle observa l’étrange transformation et la magie que l’arbre mettait en œuvre pour soigner Claire, les yeux écarquillés par la beauté de l’instant. Sa métamorphose ne l’effraya pas. En ce lieu, elle sentait qu’émanait de l’arbre, à son égard, quelque chose de rassurant. Tant qu’elle resterait près de lui, il ne pouvait rien lui arriver, elle le savait, comme on comprend certaines choses sans qu’on vous les ait dites. Cela lui permit d’admirer l’animal dans toute sa splendeur. Elle trouva Claire absolument magnifique sous cette forme, tout en se disant qu’elle n’aimerait guère être confrontée à ses griffes. Elle n’avait pas été autrement surprise. Les bruits couraient depuis longtemps sur cette capacité de certaines gardiennes à se transformer, l’une en loup, l’autre en fauve et que sais-je encore. Elle n’avait pas non plus entendu dire qu’une étiopienne ait été retrouvée déchiqueté par une bête ou l’autre… Cela aussi la rassurait.

Claire semblait avoir repris un peu de force et sa blessure était refermée et guérie. Et ce à quoi s’attendait Adrianna, toujours dans sa position de lionne sur le qui vive, arriva. La belle gardienne libéra ce qu’elle avait sur le cœur depuis un moment. Calmement, elle l’écouta déverser son énervement. Un léger sourire, pas moqueur, juste amusé de la voir dépenser autant d’énergie à s’énerver pour si peu, lui échappa. Pour autant, elle temporisa avec elle-même, songeant que la jeune femme pouvait prendre sa manière de voir les choses un peu trop légèrement ce qui n’était pas le cas. Elle s’intéressait vraiment au problème de Claire. Car pour elle, c’était un problème. Et elle sentait que si l’arbre et la jungle, jusque là, n’avaient cessé de lui envoyer des ondes calmantes et positives, c’est qu’ils connaissaient bien leur gardienne et avaient la volonté de la voir rester encore un peu auprès d’elle.

Elle darda son regard bleu dans le sien, montrant bien qu’elle n’était pas du genre à abandonner la partie si vite, qu’elle soit gardienne ou pas, métamorphe, démon ou autre… Quoique cela encore avait faillit lui arracher un sourire… Démon… Bien sur ! Peut-être le diable en personne aussi ?

« Je n’ai jamais dit que vous étiez un ange, mais que vous en aviez l’apparence. Je ne vous donnais là que l’impression que j’avais. Et cela ne mérite pas tant de colère. Mais si vous voulez aussi mon avis sur ce que vous pensez de vous, croyez vous qu’Etiopia, comme cet arbre qui semble habiter l’esprit de la jungle, vous auraient choisi comme gardienne s’ils avaient vu en vous un démon ? Que vous soyez humaine, avec sa dose de blanc, de noir et de gris n’est ni plus, ni moins que normal… Sauf si vous vous pensez au dessus des autres pour imaginer que vous êtes pire qu’eux… On dirait de même pour quelqu’un qui se croit meilleur. Vous êtes gardienne, mais humaine. On ne peut reprocher à quelqu’un de l’être. D’avoir ses hauts et ses bas, de ressentir de l’amour, de la haine et d’être également parfois aussi perdu qu’un nouveau né. J’ignore tout de vous, en effet, et de votre passé. Mais j’ai confiance en moi et en mon instinct. Et si je ne vous ai pas fui, c’est que vous êtes très loin d’être le mal personnifié. Je vois votre colère, vos remords et vos regrets. Je pense qu’ils sont liés à votre passé et n’ont rien à voir avec moi. Vous vous punissez vous-même en rejetant l’amitié qu’on peut vous offrir parce que VOUS croyez ne pas la mériter. Mais vous n’êtes pas Dieu pour vous juger vous-même. Et que ce soit Dieu, Etiopia ou l’esprit de la jungle… ou les trois car je ne pense pas qu’il y ait de différence réelle, qui aient décidé de votre rôle, comme de m’avoir mise sur votre route aujourd’hui, c’est qu’il y a une bonne raison et cela ne ressemble pas vraiment à une punition, non plus… «

Ouf ! Bah pour un roman… Mais au moins, elle avait pu exprimer la manière dont elle percevait les choses. Après, elle en ferait ce qu’elle voulait, mais ce n’est pas la Brésilienne qui fuirait lâchement la réalité. Jusque là, la seule qui fuyait et qui fuyait surtout elle-même, c’était Claire. Toutefois, elle se doutait qu’un tel discours, ne pouvait, vu le comportement de la gardienne jusque là, que donner lieu à trois choses : l’effondrement, la fuite ou la violence… Ou les trois à la suite… Vu son caractère, elle ne resterait en tous cas surement pas sans réaction.
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Mer 5 Oct 2011 - 0:22
Pourquoi ? Pourquoi cet air si serein ? C'était amusant se qu'elle lui disait ? Claire était quelque peu perplexe. Beaucoup se serait offusqué, intimidé, irrité, nerveux ou que savait elle encore, mais non...Adrianna était calme sans animosité envers elle et ses paroles. Devait elle être ermite depuis trop longtemps pour s'en dérouter ? La gardienne ne savait qu'en penser. Le regard saphir se fixa dans les siens rubis, elle voyait bien qu'elle ne semblait nullement impressionner et lui dit bientôt se qu'elle pensait. Voilà qu'elle se conduisait comme l'esprit de la jungle ! Ne pas se jugez ? Comment ne pas faire autrement ?! Autrefois elle avait cru dans le cœur des hommes, accepter leur colère aveugle, clémente et espérant qu'ils puissent ouvrir les yeux. Se qu'elle avait gagner n'était rien que de perdre Alizée, de n'avoir pas su la protéger et de la laisser à son sort. C'était ainsi, Claire ne se pardonnait pas d'avoir été si naïve, d'avoir eu foi en dieu et en les hommes. De cette trahison, elle en avait perdu la confiance en autrui et surtout avait peur, peur de souffrir, peur d'aimer, peur de vivre à nouveau. Dieu...son sang ne fit qu'un tour, la rage embrassa son cœur, si il y avait bien un mot qu'elle détestait, c'était bien celui la. Elle avait cru en lui, en ses préceptes, oui elle avait péché en tombant amoureuse, oui elle avait péché mortellement en cédant à la passion charnel mais ne lui avait on enseigner à aimer son prochain ? Apparemment, l'amour entre deux personnes du même sexe était hors contexte pour lui.

'' Ne me parlez jamais de dieu ! ''

Encore une fois, Claire s'emportait alors que Adrianna n'y était pour rien, pourquoi avait elle toujours cette réaction de repousser les autres ? Des fois elle se détestait d'être devenu ainsi, en ce moment elle se haïssait encore plus de crier sur sa jeune visiteuse.

'' Je maudis dieu et tout ce qu'il est. Et mes états d'âmes ne vous concerne pas ! ''

* Pourquoi t'emporte tu ? *

Cette voix, chaleureuse et douce qui résonnait dans son esprit, elle la connaissait bien pour être celle de l'esprit de la jungle.

* Je ne sais pas *

* Elle veux juste t'aider *

* Oui, comme toi tu as voulu m'aider et regarde ou j'en suis *

* Tu est si focalisée sur tes remords et ta propre souffrance que tu ne vois rien. Tu sais pourquoi tu es en colère n'es pas ? *

* J'ai peur...*

* Peur de ce que tu pourrais ressentir pour elle ? *

* Je ne veux pas...*

* La perdre ? En vérité tu as peur qu'on perce ta carapace et tu sais qu'elle se pouvoir sur toi. Tu t'en est rendu compte à ses compliments qui ton touchée *

* Mon âme est morte *

* Non, sinon il n'aurait pas résonner à sa voix, à son souffle, à sa chaleur, à ses paroles. Ne te ment plus. *

* Pourquoi me battre ? Si je ne récolte rien à la fin *

* Au moins aura tu essayée, mieux vaux vivre qu'être un fantôme Claire *

Un long soupir s'extirpa de ses lèvres, les remparts de son âme lui semblait maintenant bien fragile, doucement elle mis une main sur son visage, comme pour cacher ses émotions.

'' Pardon...je me suis emportée ''

Ses bras...elle voulait se blottir de nouveau contre Adrianna et ressentir cette apaisement, cette sensation qui la rendait si détendu et bien. Mais son sale caractère avait peu être bien tout gaché, que pensait elle à présent ? Elle l'avait l'impression d'avoir brisé ce moment de douceur toute seule.

'' La solitude ne me réusssis guère j'ai l'impression, j'en deviens ours avec mes invités. Approchez...''

D'un geste de la main lent, elle l'invita à la rejoindre mais toute froideur avait disparu, comme calmée soudainement. L'abre en était l'origine et surtout, elle voulait rattrapper le coup avec Adrianna.

'' Au faite, vous m'aviez posez une question à laquel je n'est pas répondu. Des singes m'avaient volés un fruit, irritée de leurs moqueries je me suis mise à leur poursuite. Mais j'ai chutée au sol quand une branche à cédée sous moi, une fois à terre un singe m'a lancée le fruit en pleine figure. J'ai dû alors me déconcentrer et un gros bout de bois m'a assomée. Et vous ? Pourquoi courir ici ? Les endroits ne manque pas etiopia d'après se que je sais. ''
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Mer 5 Oct 2011 - 8:40
La réaction de la gardienne ne l'étonna pas. Du moins sa colère. Mais sa référence à Dieu, par contre, semblait venir de son passé, héritage d'une blessure profonde. Ce que pensait Adrianna de Dieu, car elle n'était pas vraiment croyante même si elle pensait qu'il y avait quelque chose de plus grand quelque part qui influait sur l'univers, c'est que l'interprétation des hommes en faisait parfois un non sens. Si Dieu existait, il ne pouvait surement pas approuver les actions de certains hommes qui s'arrogeaient le droit de juger et condamner en son nom.

"Est-ce vraiment contre Dieu ou contre ceux qui interprètent ses paroles et mettent à mal tous ses principes de tolérances qu'est dirigée votre colère? Les hommes sont égoïstes. Ils tournent très facilement les paroles sacrées, quelles qu'elles soient, depuis que les religions existent, à leur avantage et selon les lois morales qu'ils se dictent eux-même. Et ce qui les dérange ou leur fait peur est jugé et puni au nom d'un Dieu qu'ils foulent au pied quand cela les arrange."

Puis il se passa quelque chose d'étrange, qui absorba Claire au point qu'elle sembla coupée du monde. Son visage passa par différentes émotions puis revint enfin à elle. Durant cette absence, patiente, Adrianna en avait profiter pour l'observer un peu plus, en se demandant comment une si jolie femme pouvait penser ressembler à un démon.

Claire s'adressa à elle de nouveau, mais toute animosité avait disparue de sa voix. Elle s'excusa. Adrianna salua le changement en levant un sourcil étonné mais hocha la tête l'air, acceptant ses excuses mais montrant qu'elle ne lui en voulait aucunement. Elle sourit à la phrase qui suivit.

"Il est possible en effet que vivre en recluse ne soit pas l'idéal pour se socialiser. Mais même au milieu d'une foule, je pense que vous seriez sentie seule, Claire. C'est votre colère qui vous isole."

Elle lui demanda d'approcher. La brésilienne se déplia, laissant tomber au sol son haut de jogging qu'elle avait mis à sa ceinture et qui la gênait. Elle le ramasserait plus tard. Elle franchit l'espace entre elles et s'arrêta devant elle, plongeant encore une fois son regard bleu dans le sien. Elle aimait ses yeux peu communs. Le rouge n'était pas sa couleur préférée mais sur la gardienne, cela semblait harmonieux. Elle lui raconta comment elle s'était blessée. Heureux détournement de conversation, entre nous soit dit, mais Adrianna ne releva pas.

"Cela explique les cris que j'ai entendu alors... Quant au fait de venir courir ici. Je suis originaire de Rio et je n'ai jamais connu l'Amazonie, qui fait notre patrimoine au Brésil. Alors, quand l'occasion s'est présentée de visiter cette jungle, j'en ai profité. Depuis, je viens courir quand je peux."

Elle leva son regard vers le ciel, rompant le contact avec les prunelles vermeilles de son hôte. La nuit était encore jeune.

"Je n'ai pas envie de vous quitter mais je me demande quel délai il me reste avant de ne plus pouvoir sortir de cette jungle. Je ne voudrai pas perdre mon emploi en me retrouvant bloquée une semaine entière ici. Même si le plaisir de votre compagnie est un argument plus que tentant.. !"

Cela dit, si elle avait encore quelques heures devant elle, et avec elle, elle en profiterai sans rechigner. Elle leva la main vers la tempe qui avait été blessée pour constater par elle même le miracle de la guérison et ses doigts descendirent effleurer son visage.

"Ne me jette pas de nouveau la pierre, mais, moi, je te trouve très belle..."

Elle se rendit compte qu'elle l'avait naturellement tutoyée. Tant pis! On ne se refait pas et c'était trop tard pour la vouvoyer de nouveau. Elle verrait bien si elle le prenait mal ou pas!
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Jeu 6 Oct 2011 - 1:36
Adrianna n'avait pas tord, elle même approuvait ses dires car beaucoup d'hommes c'était appropriés la parole de dieu. La transformant à leur convenance, ce fut même un élément de pouvoir, l'épisode des Borgias en était la preuve la plus flagrante. Se n'était pas cela qu'elle avait condamnée mais bel et bien l'inactivité du seigneur, pourquoi n'avait il pas agit sur les cœurs de ses fidèles ? Pourquoi n'avait il pas fait éclater la vérité ? Elle avait cru si fort en lui. Et voilà ce qui était arrivé, la mort et la souffrance pour récompense, de ce jour là elle avait su que dieu l'avait abandonnée à cause de son péché d'amour.

'' C'est compliqué mais ce n'est pas à cause des hommes que je le hais aujourd'hui ''

Ce n'était pas le moment de raconter pourquoi cette haine pour dieu, c'était aussi expliquer son passé et elle n'en avait pas envie. C'était encore trop vif en elle malgré le temps qui était passé, sa blessure était comme une épine planté au plus profond de son âme, le moment de la retirer n'était pas venu. Adrianna venu en face d'elle abandonna sa veste de jogging un peu plus loin et fut soulager de la voir accepter tout autant ses excuses. Claire avait le tempérament impulsif mais il pouvait tomber comme un soufflet car ce n'était pas sa réel nature, il restait toujours un fragment de l'ancienne nonne dans son cœur meurtrie. Sa colère ? Oui, c'était peu être le fondement de sa solitude, cette perpétuelle rage qu'elle devait calmer par de la méditation mais comment l'enrayer ? La gardienne essayait voilà des années de le faire. L'ancienne nonne ne répondit pourtant pas à la remarque, car n'avait pas de réponse à lui fournir, par de pertinente tout du moins, mais se fit très attentive sur la réponse à sa question. Rio ? Ainsi elle était brésilienne, elle comprenait mieux son charme exotique et aussi son attirance pour sa jungle, elle devait peu être retrouver un peu de chez elle dans son domaine.

'' Je ne suis jamais allé au Brésil, de mon époque ce pays était très méconnu et étrange ''

L'esprit de la jungle l'avait initié aux cultures des pays, à leurs évolutions, au changement d'époque qui s'effectuait en dehors de la jungle et d'étiopia. Claire était ainsi moins déboussolée quand elle voyait des objets électronique par exemple, bien qu'elle serait incapable de les faire fonctionner. Et encore elle ignorait encore tellement de chose pour n'être jamais sortit de la flore sauvage, jamais en tout son existence de gardienne ici. Le contact entre leurs yeux se rompit, et ce fut autour du ciel étoilée de profiter du regard azur de sa jeune visiteuse, elle fit de même pour profiter de la nuit qui n'avait aucun nuage à l'horizon. Adrianna s'inquiéta alors de sa présence en ses lieux, certes si elle n'était pas avec elle, la menace de rester bloqué ici une semaine était réel, mais la gardienne savait gérer la situation et eu même un léger sourire amusé à la fin de sa phrase.

'' Oh serait certes facile et tentant de vous garder prisonnière de mon domaine. Mais je préfère de loin les visites consenties alors ne vous inquiétée pas. La jungle à sa volonté mais j'y influe aussi, si vous voulez partir je vous guiderai pour en sortir. ''

Sans émettre la moindre objection, elle laissa la belle brésilienne lui toucher la tempe pour constater par elle même sa guérison. Mais ne put réprimer un frisson qui couru dans son dos aux doigts qui enfleuraient son visage, elle prit sur elle pour ne pas rougir encore et surtout contrôler la chaleur qui irradiait bientôt son corps. Cependant difficile de se contrôler à un tel compliment ! Elle n'était vraiment pas habitué à en recevoir, mais cette fois essayait de faire bonne figure malgré le rose de ses joues. Si bien qu'elle ne prit pas ombrage de tutoiement, car elle avait bien gagnée le droit à cette familiarité, pour l'avoir aider, écoutée et pardonnée.

'' Non, je ne commet deux fois la même erreur et pour être franche, si je suis si sensible aux compliments c'est juste que je fus nonne avant d'être gardienne. J'ai toujours été élever dans l'humilité, ne jamais me glorifier de mon apparence ou de mes actes. Quand on à été si longtemps au service de dieu, il est difficile de s'en défaire cependant...compliment pour compliment votre charme ne m'a pas laissée indifférente non plus. Quelque chose me dit que vous entendez ce genre de parole très souvent, je me trompe ? ''

Délicatement, elle prit sa main qui était près de sa tempe pour la serrer dans la sienne et la caressa avec une légèreté semblable à une aile de papillon.
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Jeu 6 Oct 2011 - 6:20
Adrianna ne releva pas la dernière réponse de Claire au sujet de Dieu. Elle comprenait qu'elle veuille garder pour elle ce que son passé avait de difficile. Elle fut étonné, par contre, de constater qu'elle était d'une époque relativement reculé pour que le Brésil lui semble si étrange et méconnu. Mais depuis combien de temps était-elle ainsi dans cette jungle, à errer dans sa solitude et sa colère? Elle éprouva comme une envie soudaine de la réconforter. pas parce qu'elle éprouvait de la pitié, mais parce qu'elle ressentait une certaine empathie que son imagination venait, d'un seul coup, de multiplier par le nombre d'années suggérées, qu'elle avait pu vivre dans son chagrin. Ce devait être atroce! Heureusement, sa question sur sa présence dans la jungle et la réponse qu'elle obtint lui tirèrent un sourire, effaçant l'ombre furtive qui était passée dans son regard.

Un sourire et une légère rougeur encore. Le pouvoir de la jeune femme sur elle n'avait pas diminué d'un pouce, malgré l'éclat qu'il venait d'y avoir entre elles. Taquine, comprenant très bien que, quelque part, leur attirance était réciproque, elle dit de sa voix douce et chantante comme un leitmotiv envoutant :

"Tentant de me garder prisonnière hein? Autant que pour moi de consentir à l'être, alors... Et quels sorts délicieux auriez-vous envie de me réserver, doux ange?"

Son rire s'envola, léger et son œil bleu brilla d'une lueur joueuse. Elle n'en rougit qu'un peu plus d'ailleurs. Elle osait souvent ce genre de choses lorsqu'une femme lui plaisait mais là, elle se sentait également troublée.

La conversation dévia sur le thème du compliment, lorsqu'elle lui caressa la joue. Ainsi, la belle gardienne avait autrefois servit ce Dieu qu'elle exécrait aujourd'hui. Pour en arriver là, son passé devait, en effet, être synonyme de graves blessures. Elle hocha la tête, compréhensive et ne voulant pas relancer le débat sur une chose qui la ramènerait vers sa colère et ce chagrin qui était en elle. Pas maintenant en tous cas. Elle avait plutôt envie de prendre le temps de la cerner... et le désir qu'elle lui inspirait l'amenait aussi à la connaitre sur d'autres plans. A sa question implicite sur l'habitude que la brésilienne avait des compliments, elle répondit tout en lui rendant naturellement la caresse de sa main, avec l'envie de mêler ses doigts aux siens, heureuse que le tutoiement ne la dérange pas :

"En effet... Mon métier, entre autre, m'attire souvent des compliments. J'ai appris à les prendre tels qu'ils sont, comme le cadeaux que me font les femmes qui me les offrent."

Elle se rendit compte que, sans connaitre sa profession, Claire pouvait s'interroger. Elle précisa.

"J'ai un spectacle en ville, en fait, dans un bar très populaire à Etiopia. Je suis danseuse... Mais ...hmmm... J'ai peur que cela ne te choque un peu si tu as été none... Je danse nue... Je ne fais pas que me déshabiller, remarque, et je pratique un mélange d'un art martial brésilien, la capoeira et de danses d'Amérique du sud..."

Elle hésita encore avant d'ajouter :

"Ton monde et le mien sont opposés. Les choses ont évoluées et tout est bien différent dans le monde actuel. Aujourd'hui, la sensualité à cours, beaucoup plus que la religion, en tous cas, parmi celles qui viennent de pays modernes. Ce n'est pas vu comme une dépravation mais plutôt comme un plaisir. Les femmes s'assument plus qu'avant, revendiquent leurs libertés aussi... et ici, surtout, ne se cachent pas d'aimer les autres femmes... et leur corps."

Étrangement, elle était peu sûre d'elle pour une fois. Elle avait peur de la réaction de Claire et du décalage qu'il y avait entre elles. Elle espérait néanmoins qu'elle savait faire preuve d'ouverture d'esprit. Prenant sur elle et afin de ne pas rendre l'atmosphère trop lourde, elle la taquina encore, le regard de nouveau joueur et mêlant ses doigts aux siens, cette fois, alors qu'elle se rapprochait encore un peu, ondulant légèrement des hanches et du bassin contre elle, ses lèvres à quelques centimètres des siennes.

"J'espère ne pas te mettre mal à l'aise... Murmura-telle, un sourire un peu aguicheur. En fait, je t'aurai bien fait une démonstration de mes talents, mais j'ai peur qu'une ancienne none, comme toi, ne puisse s'en remettre... "

Elle s'arrêta brusquement, prise d'une envie soudaine de retirer ce qu'elle venait de dire et faire... ou de disparaître sous terre. Avec une autre, la problématique aurait été différente, mais avec elle, elle se sentit brusquement gênée d'avoir osé ce qui, pour elle, était presqu'un réflexe... Sans compter que sa proximité avait eu sur elle un effet brûlant, qu'elle avait du mal à contrôler. Adrianna, d'habitude si maitresse d'elle-même, en était d'ailleurs étonnée. Elle lui lâcha la main et recula de deux pas, rougissant cette fois de honte.. Ayant été une servante de Dieu, dans une époque reculée, elle allait surement s'effrayer...

"Désolée... Je crois que je suis allée un peu loin." Son regard semblait l'implorer de ne pas la rejeter. Pourtant, elle n'avait jamais eu honte auparavant de ce qu'elle était et de ce qu'elle faisait. Et d'ailleurs ce n'était pas honteux! Était-ce vraiment de la gêne envers ce qu'elle pouvait paraître être, au yeux d'une ancienne religieuse, ou plutôt la peur de voir Claire disparaître trop vite? Elle se sentait comme un papillon pris au piège de son regard vermeil, de sa peau de soie, de cette douceur qu'elle devinait en elle. Un papillon attiré par une lumière à laquelle il pouvait se brûler... Elle en était à la fois effrayée et fascinée.
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Jeu 6 Oct 2011 - 23:40
Pourquoi avait elle dit que c'était tentant de la garder ? Peu être parce que c'était la simple vérité qui lui avait échappée des lèvres, elle l'attirait c'était une certitude personne ne n'avait attiser autant sa curiosité et son attirance depuis Alizée. Claire préférait pourtant être sur ses gardes, sachant de ce qu'il pourrait peu être advenir de cette toute jeune relation et ce qui en découlerait, ses oreilles apprécièrent pourtant la voix chantante de Adrianna. Un régal pour son ouïe habituée qu'a entendre les bruits de la nature, la belle brésilienne se fit pourtant taquine en la questionnant sur le sort que la gardienne lui prodiguerait en tant que prisonnière. Nouvelle rougeurs apparurent sur ses joues, son esprit n'osait matérialisé ses pensées à propos de sa jeune amie, tout simplement parce que son éducation ne lui avait jamais appris à écouter ses désirs. Rien de pervers cependant car elle respectait les personnes et plus encore Adrianna mais finit par sourire.

'' Ceci est mon secret, cela gâcherait tout si vous saviez à l'avance se que je pourrais vous réserver. Le mystère est comme un fruit interdit, ce qui est excitant c'est la tentation de découvrir ce qu'il cache. ''

N'avait elle pas goûter au fruit défendu elle aussi ? Pour d'autres raisons et surtout par amour, Claire remarqua aussi l'éclat brillant dans les yeux azue, joueuse comme une fauve qui avait trouver un compagnon de jeux. Se qui attira pourtant plus l'œil écarlate de la gardienne étaient le rouge sur les joues de sa visiteuse, cela recommençait se refusant à croire qu'elle en fut l'origine. Les rongeurs lui donnaient un air mignon qui avait le don de faire palpiter son cœur bien qu'elle s'en défendait de cette réaction qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. La caresse sur sa main la fit fondre de plaisir, c'était tendre et doux, simple et bienfaisant, combien de temps n'avait elle peu eu ce genre d'attention ? Elle en avait presque oubliée la sensation. Des femmes ? Haussant un sourcil d'interrogation, elle se demandait quel genre de métier lui valait les regards des femmes au quotidien. Adrianna devait avoir vu son interrogation et lui entreprit de lui expliquer, danseuse ? Il n'y avait rien de mal à cela et comprenait. Se qui la perdura plus, c'était ce qui suivit et qui arrondit ses yeux de surprise. Se déshabiller nue et danser devant des gens ? Voilà un boulot bien singulier qui la déroutait. De son époque, elle allait avec son précepteur dans les bas quartiers prodiguer de la nourriture et des soins, elle avait ainsi eu l'occasion de soigner des filles de joies. Donc elle fut moins déconcerter car on lui avait apprit à ne pas juger se qu'elle voyait, ni sur les ragots, rumeurs ou les ' on dit ' son précepteur en avait fait un point d'honneur à le lui inculquer. Deux mondes opposés...oui c'était la bonne définition, le sien était révolu et lointain et celui de Adrianna la rendait perplexe. La gardienne se prenait le choc des époques et cultures de plein fouet, dans un monde plus libre ou la barrière des mœurs était abattu. C'était déstabilisant de se dire que danser nue était un plaisir plutôt que dégradant, que l'épanouissement des femmes explosait au grand jour ,et que l'amour au féminin n'était plus aussi tabou qu'autrefois, rajoutant à l'ironie de sa propre histoire.

Reprenant pieds avec la réalité au contact des doigts qui s'entremêlait avec les sien, ses yeux remarquèrent le rapprochement de la brésilienne près d'elle. Leurs souffles se mêlaient à présent, son cœur faisait des saut périlleux dans sa poitrine à présent, mais fit carrément les montagnes russe à la proposition de Adrianna. Un sursaut la prit d'ailleurs, c'était si soudain car aucunement préparer à cela, danser pour elle ? Personne ne l'avait jamais fait encore moins de son temps. Soudain la jeune femme se décala d'elle et recula en s'excusant d'être aller trop loin, Claire prit conscience de son propre silence qui avait dû perturber Adrianna. Il faut dire qu'elle allait de surprise en surprise et pas le temps de reprendre son souffle, ni le loisir de réfléchir et d'analyser se qui venait de ce passer. Voyant bien la gêne apparente, il ne servait à rien de s'offusquer de la proposition osé, encore moins du métier qu'exerçait la belle, si elle avait bien apprit quelque chose en étant religieuse c'était la tolérance.

'' Non, C'est juste que vous me mettez beaucoup d'émotion d'un coup. Pour une ermite comme moi, c'est mettre à rude épreuve mon cœur, il faut le ménager. ''

Dans un sourire apaisant elle s'approcha de Adrianna, non...elle n'était pas en colère, ni scandalisée car sa jeune amie lui avait pardonner sa colère et était rester envers et contre tout.

'' Allons, les religieuses ne sont pas toutes austères, une baguette de bois dans la main à tout interdire et s'offusquer de tout. C'est l'idée que vous vous faite de moi en bonne sœur ? ''

Certes elle aurait pu devenir ainsi, mais la vie lui avait donné la chance de tomber sur un curé qui lui avait enseigner la vie et ses préceptes, bien loin des règles rigoureuses et tristes de la mère supérieur. Un sourire éclaira de nouveau son visage, elle qui n'arrivait plus à le faire depuis la mort de Alizée, elle s'étonna de le faire si naturellement avec la sensuelle danseuse. Elle voulait la rassurer, aimait la voir si pétillante et espiègle, ramenant un peu de sa chaleur dans son cœur, sa main prit la sienne et la porta à ses lèvres dans un baiser chaste mais tendre.

'' Et je serais bien hypocrite de vous reprochez des choses alors que moi même j'ai cédée à l'interdit...''

Une onde de tristesse passa furtivement dans ses yeux rubis, repensant à son passé, à Alizée qui lui avait fait découvrir tant de belles choses et surtout à aimer, comme elle n'avait jamais cru pouvoir le faire.
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Ven 7 Oct 2011 - 11:13
"J'aime le mystère et il m'est souvent arrivée de mordre dans des fruits interdits... J'en aime leur saveur... Mais j'avoue, en effet qu'une grande partie du plaisir vient de son doux parfum et de la tentation qu'il exerce, vous amenant à céder par la suite..." Avait répliqué la brésilienne, l'œil tentateur, lorsqu'elles avaient parlé de la garder prisonnière.

Claire semblait aussi aimer le jeu, finalement et ne s'offusquait pas de grand chose non plus, contrairement à ce qu'avait songé Adrianna. Elle la laissait un peu perplexe, par le fait... Elle avait du mal à la cerner et se doutait qu'elle n'était pas au bout de ses surprises avec elle.

Et en effet, la réaction de Claire à ce qui avait suivi la laissa surprise. La gardienne, pourtant issue d'une époque ou l'intolérance était plus souvent prisée que la tolérance, ou sa vocation de none donnait à penser à la brésilienne qu'elle devait être encore prisonnière d'un carcan de jugements et d'à priori divers, la détrompa. Non seulement, elle semblait accepter que la société ait changé au point de laisser aux désirs une liberté inconcevable à imaginer avant, mais la danse de la strip-teaseuse, son envie de jouer, ne lui avait pas valu une quelconque remarque ou remontrance. Oh, elle avait eu l'air perdue, un peu, elle avait sursauter et son silence avait trompé Adrianna sur ce qu'elle pensait, mais elle ne semblait pas choquée le moins du monde.

Ce fut elle, d'ailleurs, qui revint vers la brésilienne déconfite, après lui avoir fait part de son émotion. La danseuse brune aux yeux océans, se morigéna d'avoir douter de Claire... et d'elle même. Cela ne lui arrivait quasiment jamais. La gardienne sourit et son visage s'éclaira d'une lumière qu'Adrianna ne lui connaissait pas encore. Son regard bleu brilla, comme pris par la magie de ce sourire. Oui, elle était magnifique quand elle était ainsi. Plus encore qu'elle ne l'aurait pensé et son cœur s'emballa quelque peu.

"Je dois dire qu'en effet, j'avais quelques a priori, apparemment faux, sur toi en tant que none. Tu es... surprenante. Oui... Et cela ne te rend que plus attirante aussi."

Sa voix chaude et chantante avait pris un accent un peu rauque en fin de phrase, montrant son trouble. Encore une fois, Adrianna ne pouvait s'empêcher d'être elle-même, franche et directe, et de laisser parler son cœur. Mais elle savait à présent que la gardienne ne s'en offusquerait pas. Elle la laissa prendre sa main et la porter à ses lèvres. Si le baiser fut chaste, il n'en était pas moins électrisant pour elle. Un frisson la parcouru et elle réprima son envie soudaine de venir s'emparer de ces lèvres qui avaient, l'espace d'un instant flirté avec sa peau. Cette femme avait le don d'éveiller en elle toute sa sensualité latente et son désir, sans qu'elle puisse lutter.

Quand elle avoua avoir cédé à l'interdit, la brésilienne, loin d'être idiote, additionna 1 et 1 et en arriva à conclure que l'interdit était surement le A gravé sur l'arbre, qu'il s'agissait a fortiori d'une femme, étant donnée la présence de Claire à Etiopia et remettant le tout dans le contexte d'une époque lointaine et de la vocation de la gardienne, imagina sans peine que ce qu'elle avait pu vivre lui ait laissé un gout très amer de son passé. Elle n'aima pas voir son regard s'assombrir de nouveau.

Instinctivement, elle s'approcha d'elle un peu plus et sa main libre, l'autre n'ayant pas eu envie de quitter la sienne, vint effleurer de nouveau son visage. Adrianna se sentait plus que troublée. Bouleversée était un terme plus exact. Une envie irrépressible de l'embrasser la tenaillait toujours et de plus en plus. Ses doigts s'égarèrent sur son cou puis revinrent frôler ses lèvres douces tandis que son regard se figeait dans le sien comme hypnotisé. Elle avait beau tenter de contenir ce sentiment qu'elle connaissait bien, ce désir, cette passion violente à laquelle elle aimait laisser libre court, c'était la première fois qu'elle en éprouvait autant de difficultés. C'était aussi contre sa nature entière et sauvage. Son souffle se fit un peu plus court qu'à la normale, sa main glissa sur sa nuque avec douceur et l'autre, qui avait lâcher la sienne, se posa sur sa taille pour l'attirer à elle. Sa langue passa sur ses lèvres, pour les humidifier, sensuelle et pleine de promesse, alors que ses prunelles s'assombrissaient de désir. Elle ne murmura que quelques mots avant de l'embrasser.

"J'espère que tu me pardonneras, mais je suis incapable de résister..."

Sa bouche se posa sur la sienne avec douceur. Une douceur qui fit place presqu'aussitôt à l'ardeur qui l'envahissait. Son corps étroitement collé au sien, elle laissa échapper un soupir de contentement et de soulagement évident. Sa langue força lentement la barrière de ses lèvres et vint chercher celle de Claire. Elle se sentait brûlante à l'intérieur, son ventre, ses reins étaient en feu. Son envie d'elle lui semblait surpasser tous les élans qu'elle avait pu avoir jusque là.
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Sam 8 Oct 2011 - 1:12
La tentation est une chose étrange, qui faisait autant de bien que de mal car certaines tentations on un retour de bâton fatal, et d'autres vous entraînent dans un tourbillon de passion qui peu vous perdre, ou vous donnez un sentiment d'évasion et de plaisir intense. Pour Adrianna c'était un jeu, exquis et excitant comme on aime jouer avec le feu au risque de s'y brûler, pour Claire c'était un amusement dangereux pour en avoir eu l'expérience amer. Et pourtant, elle était en train d'y jouer, de donner le change à la belle brésilienne sachant quels conséquences pourrait en découler par la suite. C'était de ce faite étonnant pour elle même, si réservée, sur ses gardes, retranchée dans sa rage, sa froideur qu'elle donnait aux autres, des répliques cinglantes et souvent dur...c'était tout le contraire avec Adrianna. Leurs éclats dont elle était l'origine, lui avait donné assez à réfléchir pour ne pas commettre les mêmes erreurs, et derrière ses solides murailles qu'elle c'était construite la Claire d'avant reprenait du terrain, et effritait les murs.

Par contre sa jeune amie semblait quelque peu chamboulée par son attitude, en d'autres temps et surtout si elle n'était pas sûr de pouvoir se dévoiler, Claire s'en serait insurgée murée dans sa rancœur du monde extérieur. Adrianna avait gagner son respect en restant malgré les injures sous entendu et sa colère futile, à son tour d'être tolérante et de comprendre ce que beaucoup de son époque n'aurait pu admettre. Cette air déconfite failli la faire rigoler car donnait un air drôle à Adrianna mais se retenu, de peur de la vexer, peu être aussi qu'elle avait oublié depuis longtemps comment rire.

'' Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent êtres des fois, c'est l'origine des jugements erronés ''

Un frisson parcourra ses reins et sentit une chaleur y naître, une lueur qui avait l'éclat d'une flamme attisée par une chose dont elle avait oublié la saveur. Son souffle s'accéléra à cette voix rauque, à ce corps qui se rapprochait du sien, sa main qui effleurait son visage, son corps endormie depuis des lustres se réveillait sous ses doigts habiles. Son cœur semblait ne pas vouloir ralentir son rythme battant comme un fou lorsque son cou fut caressé, faisant vibrer sa peau et qui s'égarèrent sur ses lèvres qui se mirent à trembler légèrement. Pourquoi était elle si fébrile ? Pourquoi son corps ne lui répondait plus ? Elle savait bien comment cela allait finir, elle s'en doutait, le sentait dans chaque fibre de son être. Une voix lui disait de réagir, de résister ! Mais son cœur lui, criait le contraire, deux contradictions qui s'entrechoquaient sans ménagement, laissant Claire dans une paralysie latente, prisonnière du regard bleu. Un léger gémissement s'échappa de ses lèvres à la main qui prenait sa nuque et l'autre qui entoura sa taille pour la coller à ce corps si chaud, qui fit battre son cœur qu'elle cru qu'il allait exploser.

Le désir qu'elle lisait dans les prunelles de Adrianna accéléra son souffle, la flamme devenu un feu à présent, alimenté par le geste de sa visiteuse et la phrase qui suivit.

'' Je...Adrianna...''

Pas le temps d'en dire plus, d'arrêter quoi que ce soit, leurs lèvres se fondirent dans un baiser tendre qui l'électrisa toute entière, elle avait oublié la sensation que cela procurait, de même que le sentiment qui l'accompagnait. Bientôt, le baiser se fit plus intense, la langue fougueuse passa ses lèvres qui la fit gémir de surprise, mais ne recula pas pourtant, laissant la langue chercher la sienne. Ses lèvres étaient si gourmande, si douce, ce baiser faisait fondre ses résistances comme neige au soleil, au creux de son ventre renaissait des cendres le désir et l'envie. Le baiser fut rompu pourtant, par ses soins, elle avait besoin de reprendre son souffle, quand à ses esprits ils semblaient maintenant aux abandonnés absents. Ses joues étaient devenu aussi écarlate que ses yeux, le regard troublé et hagards, déboussolé par ce qui venait de se produire, ses mains remontèrent vers le visage de la brésilienne, fébrile et le prit entre ses paumes.

'' Goujat...''

Claire l'avait dit un murmure qui n'avait pas le ton d'un reproche, mais d'une voix ou le désir perçait, faible défense pour se raisonner. Elle n'arrivait pas à prendre le dessus sur cet appel lancinant qui irradiait son ventre à présent, son sang vrillait ses tempes comme un tambour trop fort, si bien qu'elle vacilla en arrière entraînant Adrianna. Son corps s'allongea sur l'herbe tendre, le corps chaud et musclé pressait contre le sien, sa respiration saccadée donnait une légère caresse à l'oreille de la danseuse. Ses mains glissèrent contre les reins de cette dernière, les caressant au passage pour remonter vers le dos, aimant la sentir tout contre son corps en ébullition. Les mots ne voulaient pas sortir, comme si son silence était un aveu en soi, elle se mit à déposer des baisers tendre dans son cou. Prit d'une envie soudaine de se regorger du parfum de sa peau, son cœur prenait le pas sur sa raison irrémédiablement.
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Sam 8 Oct 2011 - 4:08
Ce que ressentit Adrianna, lorsque la gardienne répondit à son baiser, était au delà de toute mesure. Le désir, certes, était là, brûlant, violent, insatiable, mais il y avait autre chose. Comme une exaltation soudaine qui faisait battre plus vite son cœur et lui donnait envie d'ouvrir son âme toute entière. Lorsque Claire rompit leur baiser, elle en éprouva comme un déchirement encore inconnu et l'envie irrépressible de prendre ses lèvres à nouveau. Pourtant, une petite voix semblait commander à sa conscience une prudence nouvelle. C'était étrange, pour la brésilienne, ce sentiment de danger mêler à celui de ne pas pouvoir se contrôler et de ne pas en avoir envie non plus. Non pas un danger qu'elle pouvait représenter pour la gardienne, mais plutôt une peur confuse, comme si elle prenait là un engagement que son cœur ne supporterait pas s'il venait à être rompu.

Lorsque Claire saisit son visage entre ses mains si douces et plongea son regard dans le sien, la traitant de goujat, elle avait déjà compris que la jeune femme aussi était déjà prise par le même élan. Un élan que rien ne pouvait arrêter. Comme un ouragan qui les aurait saisies, toutes deux, pour les emporter vers une destination inconnue et sans possible retour en arrière. Lorsqu'elle l'entraina sur le sol, son corps appelant le sien, elle se laissa faire, sachant très bien ce qui allait arriver, en ayant envie, et ressentant comme une légère réserve encore. Mais ses mains sur ses reins, remontant le long de son dos, ses baisers dans son cou, agissaient sur elle au point qu'elle ne pouvait que laisser tomber toute barrière, toute hésitation. Son souffle s'était fait haletant, à l'unisson de celui qui flirtait avec sa peau. Elle frémit, frissonna, gémit, emportée par les sensations violentes qui la bouleversait totalement.

Sa bouche reprit la sienne, avec une ferveur qu'elle ne se connaissait pas. Sa langue contre la sienne jouait un air qui lui paraissait n'avoir jamais été joué. A la fois tendre et passionné, violent et doux... Et cette envie brutale de sentir sa peau contre la sienne! Était-elle en train de se perdre? Elle était loin d'être novice, pourtant. Des femmes, elle en avait connues et désirées déjà. Certaines avaient affolé ses sens plus fort que d'autres. Mais jusque là, elle n'avait jamais sentit battre son cœur avec tant violence, ni son âme avoir envie de se fondre dans une autre comme elle aurait aimée se fondre dans celle de Claire. Un gémissement rauque lui échappa.

Ses mains luttèrent avec le sari, le défaisant pour atteindre sa peau, la toucher, la sentir vibrer, vivante et chaude contre ses paumes, contre ses doigts qui s'attardaient sur ses hanche et sa taille. Le souffle court, elle se redressa et fit voler les vêtements qui couvraient son buste, prise dans l'urgence de la sentir contre elle, vraiment. Le contact fut doux et enivrant. Elle se sentait ivre, à la limite d'un vertige qu'elle ne parvenait pas à maitriser. Ses doigts, partis à la conquête de ce corps qu'elle découvrait, s'émerveillaient de sa perfection, comme un artiste s'émerveille d'une beauté qu'il n'a pas créé mais en comprends toute la magnificence. Sa bouche s'égara sur la sienne, à nouveau, avant de glisser sur sa gorge avec douceur et délectation. Elle se sentait brûlante, intérieurement autant qu'extérieurement. Une fièvre soudaine s'était appropriée ses sens et elle se sentait plonger dans une déraison fébrile, une folie qu'elle ne voulait pas fuir.

La prudence, l'hésitation et la réserve que son inconscient lui avait soufflées semblaient n'avoir plus aucun sens et elle les balaya comme on chasse un insecte inopportun qui vient vous déranger. Que Claire ait initié la suite avant qu'elle ne se décide avait brisé toute retenue. Sa main s'égara sur son ventre secoué par un désir haletant puis sur sa cuisse au dessin parfait et elle vint doucement en flatter l'intérieur de caresses subtiles. L'inquiétude revint, à ce geste, et elle leva son visage vers le sien, plongeant son regard dans celui de la gardienne, y cherchant un accord tacite. Elle ne souvenait pas avoir eu envie d'une femme à ce point auparavant. Ni d'en avoir aussi peur. Ses prunelles bleues semblaient osciller entre le désir violent qui la consumait et une fragilité aux antipodes de ce qu'elle était. Son muscle cardiaque battait avec une telle force que s'en était presque douloureux. Et elle savait que ce qui allait suivre aurait pour elle une importance à laquelle elle n'était pas préparée. Elle savait qu'un sentiment différent de tous les autres, et qu'elle avait toujours espéré sans le savoir vraiment, était là, prêt à éclore et à bouleverser sa vie.

Elle aurait presque eu envie que Claire ne lui laisse aucun choix. Devenir aussi soumise aux désirs de la gardienne qu'elle aimait dominer les jeux de l'amour. Elle avait envie d'être à elle, de lui appartenir, toute entière, corps et âme. Et surtout, elle n'était pas certaine de supporter un refus ou un rejet, sans pour autant se donner le droit de contester sa décision de poursuivre ou non. Avant même d'avoir obtenu l'accord qu'elle attendait, elle roula avec elle sur l'herbe, inversant leurs positions. Elle ramena ses mains à hauteur de sa tête s'offrant volontairement avec la volonté de ne rien faire, sinon répondre à son envie. Son regard s'était assombri. Non pas de chagrin, d'inquiétude ou de tout autre sentiment négatif, mais elle avait tout simplement cessé de jouer. Car ce qui se déroulait là n'avait plus rien d'un jeu, pour elle. Du moins, comme ceux dont elle avait l'habitude. Et elle ne voulait rien prendre qui ne lui soit donné avec le même sentiment. Elle gouta de nouveau ses lèvres, son souffle toujours rapide et saccadé. Puis elle murmura, le plus sérieusement du monde.

"Avant que nous nous laissions totalement emportées, je veux que tu saches une chose. Je n'attends pas de toi une seule nuit, pour t'oublier ensuite... Je veux toutes celles qui suivront et plus encore. Je te veux toute entière..."

Elle n'en avait jamais demandé tant à personne. Elle n'avait, jamais non plus, ressentit une telle angoisse. Suspendue à ses lèvres, se donnant à elle comme elle n'avait jamais cru pouvoir se donner, elle attendait, tendue, la réponse de cette femme qui en si peu de temps, sans le savoir, sans le vouloir peut-être, était devenue une partie de son univers.
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Dim 9 Oct 2011 - 23:39
Comment expliquer ce qui se passait ? Comment s'expliquer à elle même pourquoi elle répondait au baiser ? Claire cherchait des réponses qui venait pas. Elle qui, autrefois avait jurer d'aimer à jamais une seule et unique personne...sous le nom de Alizée. Mais voilà quelque chose en Adrianna lui faisait renoncer à sa promesse, cela lui faisait peur, peur qu'au petit jour l'emprise prenne fin et qu'elle se rende compte de son acte que trop tard. Un souvenir raviva sa mémoire malgré tout, la gardienne était sous le grand arbre avec Alizée, lui jurant de toujours l'aimer, son âme sœur au contraire lui disait de surtout continuer à aimer et vivre si elle n'était plus à ses cotés pour le faire. Alizée semblait si sereine en le disant, la bonne sœur refusa de s'unir à une autre qu'elle et que si elle venait à disparaître, elle mourrait aussi. Rien ne c'était passé comme elle l'avait imaginée, son amour était mort et l'arbre avait choisit de la sauver, depuis rien n'avait su faire battre son cœur froid, rien...à part la jeune brésilienne. Son corps contre le sien lui rendait un bonheur perdu, son souffle ramenait de la vie en elle, sa chaleur réchauffait son cœur glacé, ses paroles écartait la brume de son esprit, ses yeux...recollait les morceaux de son âme.

Un autre baiser prit sa bouche, balayant ses repères, fauchant son monde qu'elle connaissait, ce monde de glace et de silence. Elle l'avait traitée de goujat, parce qu'elle la bousculait et ne lui laissait pas le temps de trop réfléchir, son esprit à cet instant était le plus grand ennemie de son âme en ébullition. Claire se perdait entre la douceur et la violence de la passion que mettait sa visiteuse, sa langue suivait le mouvement maladroitement. Prouvant sa maigre expérience ou plutôt du faite que son corps n'avait plus goûté aux plaisirs charnels depuis bien longtemps. Son Sari fut enlevé avec empressement, la faisant rougir en voyant ses vêtements s'enlever avec autant de facilité dévoilant son corps au teint d'un léger rose. Des arabesques rouge courrait sur sa poitrine et son ventre fin, longeant l'extérieur de ses cuisses, les mains qui partirent à la conquête de sa peau la fit frissonner plus violemment encore. Des gémissements cristallins sortit de ses lèvres que déjà, était déjà prit avec ceux exotique de la brésilienne.

Une frénésie sans nom possédait leurs corps, ses doigts qui caressaient son ventre palpitant la fit gémir de nouveau, sa cuisse tressauta devenu à fleur de peau, mais la main s'aventurèrent entre ses cuisses qui se crispèrent par réflexe. Adrianna s'arrêta dans son entreprise et eu un instant peur que sa réaction est mis à mal la belle, c'était tout autre qui advint car le regard qui était braqué sur elle exprimait de l'inquiétude. L'ancienne bonne sœur fouilla alors ses yeux couleur des pluies cristallines, elle sut alors que la danseuse avait arrêtée de jouer, demandant un accord dans une inquiétude visible. Ce regard là...elle le connaissait bien pour l'avoir ressentit, c'était celui d'une âme qui voyait ses repères chamboulée et un sentiment sur le point de naître avec fracas. Le doute de se demander si elle devait le laisser éclore dans toute sa splendeur, ou le tuer brutalement dans l'œuf avec tout ce que cela devait impliquer. Leurs corps roulèrent ensemble et allongée contre le corps chaleureux elle attendait un mot, une phrase qui viendrait lui confirmer se qu'elle pressentait déjà. Un baiser cueillit ses lèvres, elle y répondit plus doucement, pour la rassurer et lui donner envie de confesser un aveu qu'elle devinait.

Les paroles furent délivrer des lèvres, les questions du début resurgirent, violent et implacable mais tout à la fois une certitude naquit de ce chaos qu'était ses sentiments à cet instant.

'' Je l'entendais de cette oreille aussi. Je ne supporterai pas que tu m'aime pour m'oublier ensuite. Je ne sais pas ce qui se passe en moi, mes sentiments sont trop violents encore pour que j'y vois claire et te dise ce qu'il en est. Cependant je sais une chose, si je ne te revoie plus mon âme dépérirait pour de bon cette fois, de même que si tu couche avec une autre...je serais capable du pire si je ne me contrôle pas. Est tu prête à cela ? ''

Elle était très sérieuse, elle ne savait pas encore ou cela la conduirait, ni ce que cela allait représenter pour sa vie, simplement qu'il était impossible que Adrianna n'en fasse pas partit sous peine de replonger dans les ténèbres et de ne plus en sortir cette fois. Délicatement, elle déshabilla la belle danseuse pour qu'a son tour elle découvre son corps et l'explore à en perdre haleine. Elle fit de même pour qu'aucun tissu ne vienne s'interposer entre leurs corps qui réclamaient d'être comblés. Une fois tout les habits tombés, elle recolla son corps contre le sien déposant des baisers dans son cou, descendant sur sa gorge palpitante, ses doigts flirtaient avec sa peau au teint dorée qui parcouraient sa cuisse droite. Remontant doucement en se redressant, elle admira religieusement le corps qui était sous ses yeux écarlate, méritait elle au moins ce qu'elle avait sous les yeux ? Il lui semblait que non. D'un doigt doux, elle dessina les courbes gracieuse des seins jusqu'à leurs pointes, des caresses aussi délicate qu'une plume mais qui déposait une empreinte qu'elle voulait indélébile.

'' C'est un rêve...si réel, que le hiboux hulule encore...même aux premières lueurs du jour et me donne l'illusion que la nuit ne finisse jamais. ''
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Lun 10 Oct 2011 - 1:29
Adrianna avait attendue la réponse qui vint avec une peur qu'elle ne connaissait pas. Consciemment ou non, elle connaissait pour la première fois un sentiment encore jamais éprouvé. Elle n'osait simplement pas le nommer mais elle en saisissait le sens. Elle avait envie de se fondre en elle, âme, cœur et corps confondus. Elle n'imaginait plus un monde où elle ne serait pas. Et c'était d'une telle violence que son cœur débordait et se déchirait à la fois. Elle avait l'impression de n'avoir existé jusque là que pour vivre cette rencontre, cette communion. Mais le plus étonnant, c'est qu'elle ne connaissait rien d'elle et qu'elle l'avait tout de même reconnue. On dit qu'il y a pour chacun, en ce monde, une âme faite pour la votre. Tout en elle lui disait que sa quête était terminée.

Lorsque Claire formula sa crainte et répondit à son propre désir en fixant, comme une évidence, les limites qu'elle lui imposait, elle ne se posa même pas la question de savoir si elle pourrait tenir cette promesse. Elle savait qu'elle la tiendrait. Comme elle espérait aussi que la jungle n'attendrait pas chaque lune ronde et pleine pour qu'elle puisse la retrouver. Et quand bien même, elle ne vivrait que pour ces instants. Elle était une femme moderne, tenait à son indépendance, à son métier, à sa vie. Claire aussi avait son rôle de gardienne à tenir. Aucune des deux ne souhaitait réellement abandonner cette partie de son existence mais Etiopia étant ce qu'elle était, Adrianna avait la certitude que ce ne serait jamais un frein à leur bonheur. Aussi, seule la joie l'envahit toute entière aux paroles prononcées par cette bouche dont elle ne pouvait déjà plus se rassasier.

Elle la laissa lui ôter les derniers vêtements qui les séparaient et frémit au contact de ce corps sur le sien. Même leurs peaux se reconnaissaient. Un doux gémissement lui échappa sous la caresse tendre de ses lèvres sur son cou et sa gorge. Elle la laissa la contempler et frissonna sous la caresse brûlante de son doigt qui la parcourait. Elle n'avait plus peur, sa réponse l'avait libérée. Elle tint quand même à la rassurer sur ce qu'elle avait dit. La question était claire et sa réponse le serait tout autant. :

"Crois-tu vraiment que j'aurai hésité ainsi, si je ne tenais déjà à toi? Je mesure l'importance de ce moment autant que toi. Moi aussi j'ignore pourquoi tu me bouleverses à ce point, mais qu'importe, j'aime ce que je ressens et si je brisais cet élan, je me briserai moi-même."

Puis avec un sourire mi-espiègle, mi-sérieux, elle ajouta :

"Et pourquoi irai-je voir ailleurs alors que j'ai devant moi la réincarnation d'Aphrodite? Tu es la seule dont je veuille tout savourer.. Ta peau aux dessins fabuleux et étranges, dont j'aime la douceur, ta bouche qui seule peut étancher ma soif et ton corps tout entier, qui appelle le mien, et que je veux posséder comme jamais je n'ai désiré quoi que ce soit avant. Tu n'as pas à avoir peur de m'aimer, douce gardienne, et même lorsque je danserai pour d'autres, tu ne quitteras jamais mon esprit. Elles pourront me désirer mais tu seras la seule à pouvoir me toucher, m'aimer.. me posséder corps et âme. Ne vois-tu pas que, déjà, je t'appartiens?"

Son profond désir donnait à son regard un éclat bleuté oscillant entre le turquoise et le topaze. Elle se redressa pour venir entourer, de ses bras puissants de danseuse de capoeira, le corps magnifiquement élancé de la gardienne. Son ventre contre le sien brûlait d'un feu qu'il devenait vraiment urgent d'assouvir et quand elle unit ses lèvres aux siennes, son baiser racontait toute l'ardeur qu'elle réprimait depuis déjà trop longtemps. Sa main droite remonta caresser son dos, sa nuque, son épaule droite avant de descendre sur son flan jusqu'à ses hanches. Elle lâcha sa bouche pour venir murmurer sa soif à son oreille.

"Montre moi ton désir, ta passion comme je veux te montrer les miens Je suis tienne et tu es mienne."

Sa main vint caresser doucement son ventre puis descendit sur sa cuisse avant d'en frôler l'intérieur comme la première fois. Mais elle ne s'arrêta pas là. Haletante, avec lenteur, ses doigts glissèrent sur l'intimité de Claire donnant libre court à leur inspiration, découvrant les reliefs de ses chairs comme on caresse un tissu soyeux. Son pouce vint agacer, de sa pulpe, le trésor qu'elle y trouva et décida d'y gouter plus avant, polissant la perle avec un savoir faire consommé. Elle la sentait brûlante contre elle, alors que les lèvres de la brésilienne butinaient sa gorge puis descendait sur ses seins, s'emparant de leur sommet avec délectation. Quand elle la sentit se tendre un peu sous ses doigts et gémir dans le plaisir qui montait, sa mains donna l'ordre aux explorateurs de poursuivre leur quête. Le ventre de Claire était chaud et ils allèrent boire à son nectar, cherchant avec délicatesse, la source de sa jouissance. Dans les profondeurs de son sanctuaire, ils découvrirent ce qu'ils cherchaient et entamèrent alors une danse qui, une fois commencée, ne devait plus s'arrêter. Adrianna accéléra le rythme déjà soutenu de cette danse, cherchant dans le regard de Claire, dans son souffle, le signe qu'elle attendait. Elle voulait l'entendre, la sentir venir sans que ses prunelles vermeilles ne lâchent les siennes. Elle voulait que sa jouissance soit le reflet de tout ce que sa passion retenait depuis qu'elle avait compris que son destin et le sien étaient liés.

Toujours fixée sur ses yeux, comme pour lui interdire de se détourner d'elle, elle murmura contre sa bouche, avant de la reprendre, savourant à l'envie la ferveur de ses baisers et avouant, enfin, le sentiment qu'elle avait deviné avant même d'en comprendre la profondeur.

"Viens à moi, mon ange... Je t'aime."

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Ven 4 Nov 2011 - 23:40
Ce sentiment si violent que soudain...excitant et troublant, on le désir comme on le craint, le cœur est déraisonnable, seule l'esprit dresse le danger d'une tel émotion. Il est puissant et vous fait croire en l'impossible, aussi indomptable qu'un cheval sauvage, il n'écoute personne certain que son jugement est le bon. Oui...l'amour n'a pas de maitre, il guide les cœurs même si cela doit les détruire ou les perdre à jamais, l'amour ne reconnaît jamais ses tords mais cherche toujours une seule et même chose, le bonheur. Celui de Claire était passé, il avait péri en même temps que Alizée et lui semblait qu'il ne pourrait jamais revenir, du moins l'avait elle cru dur comme fer...mais avec l'arrivée de Adrianna tout était remis en question. Elle bousculait ses principes, ses certitudes, affolait son cœur qu'elle croyait mort, réveillait ses sens et son corps qui réclamait maintenant la caresse. La belle Brésilienne lui certifia qu'elle ne se donnerait pas à une autre qu'elle, que son corps et son cœur lui appartenait, était ce la vérité pure ? La gardienne se faisait violence pour éviter à son naturel sentiment septique de l'empêcher de rêver et de croire.

Ou tout cela allait il la conduire ? Son avenir lui semblait si brumeux, alors que son cœur se réjouissait, se regorgeait des paroles qu'elle entendait. Égoïstement, elle s'appropriait les mots, ce corps qu'elle contemplait, qu'elle touchait ne serait qu'à elle, d'autre désirons la posséder mais elle seule en aurait le droit. Oui...c'était jouissif, presque honteux à ressentir mais Claire n'entreprit pas de s'interroger, ce n'était pas le moment des questions. Se grisant des mains qui la parcourait, de ses lèvres qui se gorgeait des siennes, se ventre brûlant qui répondait au sien incandescent, aimer et rien d’autre était le seule mot d’ordre de son esprit, se laisser aimée et être ravagé de l’intérieur était sa seule envie. Son désir, sa passion, sa soif réveillée n’avait plus d’égal, voulant une chose…être assouvie. Aucun mot ne voulu sortir de sa gorge palpitante, comme prisonnier de ses sentiments trop violent, trop soudain pour être maitrisé, surtout avec une volonté vacillante à chaque seconde. Et cela n’allait pas s’arranger à cette main outrageuse qui venu conquérir sa vallée humide d’une manière insolente, qui cambra ses reins sous l’impulsion du pouce qui venu faire hommage à sa perle en la polissant. Ses gémissements reprirent plus intense cette fois, toujours de sa voix cristalline qui semblait s’épanouir à chaque instant sous cette bouche qui avait laissé son empreinte sur sa gorge, qui maintenant emprisonnait ses sommets. Son corps guidé par un instinct qui guidait ses gestes se tendit sous le plaisir trop longtemps oublié, sa voix libérait enfin son émotion dans sa pleine mesure. Les explorateurs téméraire la fit pousser un gémissement de surprise, pas le temps pourtant de s’étonner d’avantage, car déjà son jardin était visité avec un savamment mélange de fougue et de délicatesse trouvant sans mal sa faiblesse, et l’origine de son brasier.

La danse entamée ne lui accorda aucun répit, son corps trop longtemps privé de caresses devait réapprendre à gérer le plaisir, à l’endurer, le contrôler pour mieux l’amener à une jouissance plus recherché, la gardienne n’y parvenait pas, les yeux bleutée ne l’y aidait pas non plus, se sentant fouiller l’âme comme elle n’avait jamais cru possible depuis Alizée. Incapable de seulement bouger pour rendre l’appareil au corps contre le sien, savant pourtant qu’elle lui rendrait hommage bientôt, ne pas le faire serait insulté sa carnation parfaite.

‘’ Je ne tiendrai pas ! ‘’

Pareil à une supplique qui ne trouva pas éco, car Adrianna décida d’achever sa résistance pas une simple phrase qui passait pour anodine, mais lourd de sens et d’acte en vérité. Aux mots ‘’ je t’aime’’ sa jouissance partit sans qu’elle l’est seulement put la retenir, dans un cri profond ou elle prononça avec force le prénom de son amante, la fin de son cri fut noyé dans un baiser profond, une larme coula le long de sa joue, d’une émotion trop dense.

Reprenant son souffle et ses émotions en même temps, elle prit le temps de remettre ses idées en place, Adrianna venait de lui déclarer tout simplement son amour, mots prononcée sous le coup de l’émotion ? Douter…Claire devait combattre cette force qui la poussait à remettre en doute les paroles qu’on prononçait à son encontre, la brésilienne était sincère et s’en était déroutant de le voir dans ses prunelles bleu acier.

‘’ Ne joue pas avec moi, ce genre de phrase n’est pas à dire à tout va. Je suis quelqu’un d’absolu et mon amour risque de te faire plus mal que de bien…tu en prends le risque ? ‘’

Se rassurer encore une fois, comme si son esprit n’arrivait pas encore à réaliser se qui venait de se produire, la mettre en garde contre ses humeurs, son caractère instable et souvent explosif, comme avait pu constater la belle danseuse d’ailleurs. Sans attendre de réponse pourtant, comme si la peur de la voir reculer l’influençait, elle coucha la streap teaseuse sans préavis, appa un sein dans un geste impétueux, la tétant comme une assoiffée…une assoiffée d’elle. Sa main glissa sur son ventre dans une caresse qui n’avait qu’un but, monté à l’assaut de sa colline humide. Les soldats conquirent l’entrée d’un geste presque brutal, s’enfonçant gaillardement dans le ventre chaud et accueillant, entament des va et viens maladroit surtout guidée par une impulsion presque bestial. La posséder dans l’urgence, cela ne souffrait pas d’attendre, imposer son odeur, sa présence dans chaque parcelle, chaque cellule de son corps, l’aimer sans y mettre les formes mais avec une passion éclatante et marquer sur elle un souvenir égoïste à l’excès, un souvenir indélébile à l’image d’un fer rouge sur la peau.
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Sam 5 Nov 2011 - 7:28
Le cri de Claire sous son joug, accentua le feu qui brûlait déjà son ventre. Comment était-il possible de ressentir à ce point un tel plaisir alors que l'on s'occupait de l'autre? Alors bien sur, prendre l'initiative, satisfaire le corps de sa partenaire avait toujours eu sur elle un effet incroyable. Mais là, tout semblait décuplé. Comme si le simple fait de se laisser aller à l'aimer avec des sentiments qu'elle éprouvait pour la première fois et qu'elle acceptait - comment faire autrement lorsqu'ils étaient si puissants, si dévastateurs - exaltait toutes ses perceptions. En la faisant sienne ainsi, elle avait l'impression presque physique de se fondre en elle à un point qui dépassait son entendement. Ses gémissements, ses cris à son oreille, contre ses lèvres, l'amenaient presqu'à son tour au bord du plaisir.

Ce corps qui exultait contre le sien... Ô Dieux! Elle avait envie de tout lui donner et de tout lui prendre. Et les mots qu'elle avoua était sincères comme jamais elle ne l'avait été. Elle se fichait éperdument du monde qui l'entourait. Elle ne se projetait pas dans un après ou dans un passé quelconque. Car seul le présent existait. Claire était son présent, un présent immuable, comme si le temps s'était figé et ne bougerait plus jamais. Elle ne voulait, de toute manière, pas qu'il change. Sa vie venait de prendre un tour radical et ne prendrait plus d'autre direction, elle le savait. Il n'y avait aucun retour en arrière possible.

Alors que Claire venait enfin à elle, sous sa main experte, et qu'elle lui volait un autre baiser, ne pouvant se satisfaire de cette bouche faite pour la sienne, le plaisir qu'elle avait ressentit plus tôt à la seule vue de cette femme qui tremblait sous ses caresses, culmina. C'était une jouissance douce. Elle n'avait rien à voir avec celle que son corps avait pu ressentir jusque là et avec le type de plaisir qu'elle vivait quand on lui faisait l'amour. Non... C'était simplement comme si son empathie avait pris pour elle une partie du plaisir de la gardienne pour la satisfaire, faisant s'écouler entre ses propre cuisses, un nectar équivalent à celui que Claire déversait sur ses cavaliers vainqueurs. Elle l'accompagna doucement dans la jouissance, ne la relâchant que très tardivement, appréciant de sentir ses muscles serrés sur ses cavaliers, son ventre haletant et chaud au contact de ses doigts envahissants.

Les mots de la brésilienne semblaient avoir touché la magnifique gardienne qui lâcha, le souffle encore saccadé, ses craintes et son besoin d'exclusivité. Si elle prenait le risque? Elle l'avait pris à l'instant même où elle l'avait embrassée la première fois. Dés cet instant, elle avait sut que ce regard vermeil, ce corps d'une beauté à damner tous les saints de la terre, cette passion et ce besoin d'amour qu'elle avait ressentit de la part de Claire, étaient à elle.

Aussi surement que son cœur battait à un rythme fou, que son corps répondait à ses caresses et que son âme cherchait la sienne à travers son regard, Adrianna lui appartenait, à elle seule et pour l'éternité. Elle plongea son regard bleu dans la profondeur du sien, comme pour atteindre cette part d'elle qui restait encore sur la réserve. En lui répondant, elle vint embrasser sa joue, là où une larme avait coulé.

"J'ai déjà pris le risque, mon amour. L'absolu ne m'effraie pas. Et tu es la seule à qui j'ai jamais dit ces mots. Il n'y a que toi. Il n'y aura jamais que toi. Je l'ai su dés l'instant où je t'ai vue..."

Elle aurait aimé la rassurer plus encore, mais son amante la repoussait déjà sur le sol, s'emparant de ses seins qui se durcirent aussitôt, répondant favorablement à sa bouche avide. Puis elle se cambra, surprise d'une telle frénésie que son corps accepta comme une évidence, lorsqu'elle l'investit sans préavis de cavaliers presque brutaux, tellement ils étaient ardents et reflétaient l'envie de Claire de la posséder. Elle étouffa un râle en se mordant les lèvres, et ouvrit plus encore ses cuisses, venant ceindre la taille de sa compagne dans un mouvement des hanches qui encourageait volontairement cette main conquérante à la prendre plus sauvagement encore. Le brasier de son ventre venait de prendre une dimension dantesque et le plaisir croissait, presque fulgurant. Elle gémit, soulevant son bassin qui accompagnait cette danse bestiale. Son corps transpirait du désir de connaitre la jouissance ultime sous son joug. Il s'était mit à trembler, frissonnant de partout. Jamais elle n'avait ressentit un tel plaisir. Ses mains s'étaient accrochées au sol, aux racines de l'arbre dont l'esprit, elle le ressentait, acceptait leur passion et même l'encourageait.

L'orgasme qui montait en elle comme un cheval au galop semblait de jamais vouloir atteindre son point culminant. Elle hoqueta, son corps se tordant sous le plaisir qui la submergeait comme jamais auparavant. Était-ce parce que cette fois, les sentiments, l'amour, la passion folle qu'elle ressentait prenaient leur part dans cette danse, qu'elle était si intense? Elle en oubliait de respirer, des larmes vinrent noyer son regard et la tête lui tournait. C'était indescriptible, fou et.... Le grondement qui s'échappa de la gorge de la Lionne en même temps qu'elle criait le nom de Claire, lui sembla venir de quelqu'un d'autre au moment où le monde explosait autour d'elle sans qu'elle s'y attende malgré qu'elle l'ait voulu.

Elle ferma les yeux, au bord de l'évanouissement, emportée par une vague plus que dévastatrice, surprenante, violente et incroyablement longue. Elle resserra ses jambes autour d'elle presqu'inconsciemment, voulant sentir le corps de Claire contre le sien et sa main se posa sur le poignet de la gardienne, l'incitant à demeurer encore en elle. Son ventre était toujours secoué de spasmes qui n'en finissaient pas, à en être douloureux. Mais le plus étonnant n'était pas là. Après un tel sommet de plaisir, elle aurait du se sentir vidée, épuisée, lasse. Mais quand elle ouvrit de nouveau les yeux pour rencontrer le regard de son amante et prendre à cette bouche un peu de son eau salvatrice, incapable de s'en lasser une seule seconde, le désir était non seulement présent, mais plus fort encore.

Sa main remonta sur la nuque de Claire et elle posa l'autre sur sa hanche, la faisant rouler sous elle, alors qu'elle bougeait pour l'enjoindre de la libérer enfin. La Lionne en elle réclamait de nouveau la primeur de son corps, la joie de gouter à sa peau, avidement, sauvagement. Sa bouche glissa sur son menton, puis son cou, mordillant sa jugulaire avant de s'orienter vers le creux de l'épaule où cette fois, ses dents laissèrent une marque significative. Le fauve marquait son territoire. Elle frôla sa poitrine, agaçant juste quelques secondes de sa langue le sommet de ses seins, se contentant de les aspirer ensuite avant de de poursuivre sa descente. Elle parcouru son ventre de son souffle et de ses lèvres avant de finir là où son envie la conduisait. Sans préavis, sa langue s'insinua entre ses chairs et vint forcer le temple encore humide pour en découvrir les murs brûlants. Adrianna ressentait une faim insatiable. Elle remonta s'emparer du joyau encore sensible, en aspirant la saveur, s'attardant sur son relief du bout de son muscle habile avant de le mordiller doucement. Ses mains s'étaient glissées autour des cuisses de Claire, l'empêchant de bouger. La brésilienne s'était faite dévorante, comme pour capturer, de ce corps, l'essentiel de son essence. Sa langue plongea de nouveau en elle plusieurs fois avant de descendre plus bas, vers son cercle sombre qu'elle agaça avant de s'y glisser un peu puis de remonter s'attarder sur cette fine membrane entre les deux temples. Elle reprit ensuite son va et vient entre l'humidité de son ventre et la perle qui rougissait et gonflait à chaque passage de sa bouche sur elle.

Elle sentait le corps de Claire se cambrer, remuer comme pour chercher à lui échapper sous le plaisir. Elle entendait, ô jouissance des sens, ses gémissements, ses cris, et sa respiration saccadée. Elle la sentait trembler aussi, frissonner. Elle plongea encore une fois en elle, s'attardant encore, fouillant cette grotte au saveurs particulières alors que le bout de son nez prenait le relais sur la perle palpitante. Elle n'avait jamais éprouvé autant de plaisir à en donner. Du moins, pas au point de sentir son cœur s'affoler aussi, son ventre se crisper en même temps que celui de son amante. Elle releva un court instant le visage vers Claire. Dieu qu'elle était belle ainsi, le visage crispé sous le plaisir, les yeux perdus dans le vague, le corps proche d'exulter encore!

"Viens, mon amour... Je t'aime." Lui murmura-t-elle avant de plonger de nouveau sur son intimité et de s'emparer du bourgeon prêt à éclore.
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Sam 26 Nov 2011 - 4:45
C'était comme s'enivrer d'un alcool trop fort, avec les effets nocifs en moins, ce corps qui se pliait à ses envies, à ses caresses impérieuses quand d'autre ce seraient effarouché de tant d'empressement, de cette fougue sauvage. Autrefois Claire était plutôt le contraire, douce et très tendre sachant pourtant retranscrire son amour dans ses caresses, Alizée quand elle était la passion dans un écrin d'innocence et c'était cela qui avait développé et épanouit encore plus, son amour pour elle. Aujourd'hui il lui semblait qu'elle avait été trop longtemps privé de ce genre de moment pour avoir tout oublier de comment aimer. Elle n'écoutait que son instinct animal, sa solitude n'avait rien arrangé à l'affaire, contre tout attente Adrianna réagissait de façon positive à son attitude et sa façon de l'aimer. Au contraire, elle réagissait de tels sorte qu'elle invitait la gardienne à laisser parler son coté sauvage, tout était réunit pour, le corps langoureux et brillant de sueur de la danseuse lui donnait chaud, ce goût d'exotique lui faisait tourner la tête et chavirer le cœur, la posséder ainsi lui faisait rosirent les joues plus que de raison. La voir sous le joug du plaisir réveillait le sien, pas le temps pourtant de le savourer car la brésilienne hoquetait et se tordait sous la jouissance qui arrivait sans vouloir pourtant imploser, un supplice délicieux qui ne voulait pas finir. Et pourtant, il finit par délivrer la belle danseuse, elle le su à ses doigts qui furent emprisonnés dans l'antre brûlante, du cri rauque qui appelait son prénom, résonnant dans son tout son être, une cloche qui sonnait le glas pour ses doutes et le venin de ses blessures de ses retirer au fond d'elle. Car la voir ainsi se cabrer sous la jouissance, les yeux fermés comme si le monde autour d'elle bougeait, tourbillonnait dans un danse longue et étourdissante. Claire ne se lassait pas de regarder son amante sous l'emprise de la jouissance, elle était magnifique et envoutante comme cela, son poignet fut emprisonner par la main qui l'incitait à rester en elle, son bassin enlacé par les jambes musclé lui demandait de coller encore un peu plus sa peau, contraste des teints, celui chaud et halé du soleil, à celui pure et d'un nuance rosé d'hiver.

Le souffle semblait lui manquer, elle le reprenait doucement, rendant sa peau brillante mais alors qu'elle pensait prendre du repos contre la belle, ce fut le contraire qui ce produit. Un baiser assoiffé venu capturer ses lèvres tremblante, à peine le temps de frémir à la caresse sur sa nuque que déjà, elle se retrouvait allongé sur le sol riche, la surprise se peignit sur son visage. Adrianna semblait avoir encore de l'énergie à revendre et un désir encore à fleur de peau, sous l'incitation elle libéra les lieux humides de ses cavaliers, sa jugulaire fut alors mordillée, un léger étonnement se teinta sur son visage. La surprise s'exprima ensuite par sa voix en sentant son épaule mordu légèrement mais assez, juste pour qu'une légère marque y soit visible. Son égo de fauve n'aimait pas se marquage, insoumis son coté animal voulait répondre à celui de Adrianna, elle aurait le temps de feuler et de donner le coup de patte à cette lionne le moment venu. Pour le moment, le souffle qui agaçait sa poitrine qui se soulevait et s'abaissait un rythme saccadé la faisait frémir, de gémissements bref sortit de sa bouche aux lèvres tremblante. La danseuse continua sa lente descende vers son intimité qui c'était à peine remis de sa première explosion de plaisir, la langue s'insinua sans précaution dans sa fleur ruisselante qui la fit gémir de façon crescendo. Ses reins se cambrèrent sous l'impulsion de cette bouche qui avait capturée son bourgeon rosé, son bassin remuait comme pour échapper à ce plaisir qui électrisait son corps. La langue qui polissait sa perle et finit par la mordiller la faisant tressauter et crier de plus belle, aucun moyen pourtant de s'échapper, les bras musclés et tendu de Adrianna la maintenait pour ne lui laisser aucune échappatoire à ce tourment des sens. Le muscle humide reprit ses droits dans le feu qu'était son ventre, ses mains au dessus de sa tête agrippèrent l'herbe émeraude, des perles d'eau ornèrent ses yeux rubis sous le plaisir violent qu'elle ressentait. Des tressaillements la prirent quand son anneaux sombre fut sollicité, ses mains s'arrachèrent de l'herbe douce pour les poser sur la tête sombre et y pressa ses paumes.

'' Non, pas là ! ''

Ses joues arborèrent les couleurs de la gêne, jamais on avait touché cette endroit la, même pas avec Alizée, c'était inédit et déroutant. Heureusement, sa parole fut entendu, décidément même dans les plaisirs charnels elle se sentait dépassée, ou peu être que les ébats avec Alizée rester dans l'ordre du prude et surtout des caresses de leurs époques. Passé cette émotion vive, la langue retourna dans son puits pour s'y abreuver encore, ses gémissements était moins séparés et plus rapide, preuve que son plaisir venait à son point culminant. Ses joues étaient devenu rouge pivoine sous l'effet du traitement fougueux, l'enivrant à lui en faire tourner la tête, ses mains qui repoussaient la tête l'invitait maintenant à aller au plus profond d'elle. Un fin film de sueur couvrait sa peau accrochant les rayons lunaire qui la faisait luire, essayant de retenir l'inévitable, les paroles murmurées lui fit céder. Son bassin ce cabra à l'extrême, tendant tout son corps comme un fils d'arc, des décharges électriques parcourant sa colonne vertébrale et qui se rependait ensuite dans chaque fibre de sa chair, son ventre implosa déversant sa jouissance.

Un cri libérateur finit par mourir dans sa gorge une fois la tempête passée, son corps se reposa au sol, son souffle essayait de reprendre un rythme plus régulier. Sa vision flou revenait petit à petit, mais son corps lui semblait si fébrile à présent, toute ses émotions l'avait vidée de son énergie, ses mains allèrent caresser ce visage qu'elle chérissait déjà.

'' Grâce, je vais m'évanouir sinon ''

Ses sens lui semblait encore engourdit, comme une brume qui avait du mal à se dissiper, ses yeux accrochèrent pourtant ceux de la lionne, comme attirée par eux, ce regard...il lui semblait si familié. Elle fouilla dans sa mémoire abîmée, une réponse à son interrogation, ou avait elle vu ses yeux ? Qui semblait unique et pourtant semblable. Et puis se fut un déclic, ces yeux là...étaient semblable à ceux d'Alizée, elle se blottit contre Adrianna, sa fatigue à ses fortes émotions ne lui faisait plus voir les choses tels qu'elle était. Doucement elle se blottit contre sa belle aventurière, l'enlaçant dans un mélange de tendresse et fermeté, comme si elle avait du mal à croire qu'elle fut la.

''...Alizée...''

Ses yeux se fermèrent, un sourire heureux aux lèvres, son corps épuisé était détendu, dans un état presque second. Un moment d'égarement, de bonheur trop longtemps oublier, comme ivre des plaisirs que Adrianna c'était appliquée à lui donner, semblant un bref instant, submerger par ses souvenirs.
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Sam 26 Nov 2011 - 14:57
Adrianna n'avait jamais ressenti un tel désir pour personne. Certes, elle avait aimé à sa manière, prit plaisir à voir exulter ses amantes sous son joug, sous ses caresses, et avait elle-même atteint des sommets dans le plaisir auparavant. Mais pas comme ça. Pas avec cette violence qui empoignait son cœur et son âme dans l'étreinte de son corps. Pas avec ce sentiment que le monde désormais, son monde, ne se résumait qu'à elle, Claire.

Elle avait senti la surprise de la jeune femme quand, alors qu'elles venaient toute deux d'atteindre les paroxysmes du plaisir, sa soif, immense, l'avait amenée à lui offrir plus encore que ce qu'elle lui avait déjà donné. Mais la lionne en elle brûlait d'une faim qui ne serait probablement jamais rassasiée. Et on désir dépassait de très loin la fatigue qui aurait du être la sienne après leur premier ébat.

Aussi avait elle donné libre cours à sa sensualité féline, à son appétit dévorant et avait plongé vers ce lieu qu'elle avait envie d'honorer. Elle avait laissé sa bouche, gouter sa saveur avec délectation, découvrant avec une joie évidente chaque parcelle de son intimité humide. Claire n'avait pu résister à ses attentions. Ses gémissements et ses cris, son corps haletant recouvert de sueur exprimait le plaisir qui montait en elle. Elle s'était cambrée sous l'assaut, frémissait comme électrisée par les sollicitation de ses lèvres sur sa perle rosée et de sa langue venue se gorger de son nectar, plongeant et replongeant en elle, léchant les parois de son temple avec une ferveur passionnée.

La brésilienne y mettait toute son âme captive des émotions nées de leur rencontre étonnante. Elle se donnait, sauvage et douce, brûlante et sensuelle, comme on se livre au rythme lancinant d'une danse au son des percussions qui vous envoutent. Ce sentiment là, celui qui vous porte et vous amène à vous abandonner entièrement à votre instinct pour ne laisser parler que le corps, elle le connaissait par cœur. Mais c'était sans doute la première fois qu'elle appliquait son talent de danseuse à celui de l'amour. Chaque parcelle de son corps, de sa peau était entièrement concentré sur la désir d'amener Claire vers la jouissance la plus grande. Comme pour la marquer à jamais de sa griffe. En cet instant, elle lui appartenait, corps et âme.

Elle aspira le bourgeon gonflé de plaisir, ajoutant à la caresse de sa langue et de la succion la pression légère de ses dents pour achever on œuvre. Elle sentit le corps de Claire exulter, ses cris résonner dans la clairière, son ventre se libérer, déversant son absinthe qu'elle lécha avec amour avant que la voix douce de son amante ne la ramène à la réalité des choses. Elle remonta, ornant son corps de baisers léger avant de venir s'emparer des lèvres de la gardienne, plongeant son regard dans le sien alors qu'elle lui caressait le visage.

La magnifique gardienne de la jungle semblait plus que lasse, vidée de toute énergie. Elle se serra contre elle, comme pour la soutenir, ne quittant pas son regard. Claire sembla quelques instant perdus, puis murmura un nom. Qui n'était pas le sien avant de fermer les yeux, le sourire aux lèvres, comme prise dans ses souvenirs.

Adrianna soupira et nicha son visage dans son cou quand elle la sentit resserrer son étreinte. Si Claire avait pu voir son regard, elle aurait noté qu'il s'était légèrement assombri et flirtait avec une certaine tristesse. Mais la brésilienne avait compris sans que la gardienne lui explique que le nom prononcé était celui dont les initiales ornaient l'esprit de l'arbre. Le nom d'un fantôme. Elle ne pouvait lui en vouloir et ne prenait pas non plus cela comme une offense. Sa tristesse n'était pas non plus égoïste car c'est pour Claire qu'elle ressentait de la peine. Elle savait qu'Alizée ne reviendrait jamais.

Elle ne se sentait pas en danger réellement. Elle se sentait même quelque part heureuse que ce que venait de vivre Claire la ramène dans les souvenirs de son amour disparu. cela voulait dire que ce qu'elle avait ressenti était surement très proche des sentiments qui étaient les siens à l'époque. La danseuse n'était pas du genre à en vouloir ou à être jalouse d'un fantôme. Elle savait déjà que ses sentiments pour la gardienne étaient irrémédiables. Pour autant, elle ferait en sorte que la peine de la blonde féline s'atténue avec le temps. Elle veillerait à panser ses blessures, à lui prouver que le monde pouvait être magnifique et la vie digne d'être vécue dans la joie et le bonheur. Et elle lui démontrerait que l'amour n'était pas un leurre.

Elle releva la tête pour regarder ce visage qui marquait à jamais sa mémoire et effleura ses lèvres d'un baiser tendre. Sa main caressa sa joue et descendit s'attarder sur la marque que ses dents avaient laissé sur sa peau. Elle n'avait pas envie de bouger, et encore moins de rentrer chez elle. Dans ses bras, tout le reste lui paraissait sans importance. La tristesse avait laissé place à un regard amoureux et généreux comme la belle brésilienne. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle effleurait encore celles de Claire avec douceur.

"Repose-toi, mon amour... Je veille sur toi..." Murmura-t-elle de sa voix douce et sensuelle.
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Mer 30 Nov 2011 - 23:41
Il me semblait que le monde avait cesser de bouger...ou était ce moi qui avait enfin réagit ? Le temps n'était qu'une notion lointaine, figé dans une vie qui ne m'appartenait plus, j'attendais sans réel conviction, comme un hobby à mon ennuie. Que quelque chose me fasse réagir, qu'il me sorte de ce purgatoire ou c'était enfermé mon esprit, un vain espoir de savoir pourquoi le destin m'avais épargner...ou plutôt...quand dieu allait enfin lever sa punition et m'envoyer dans l'enfer auquel j'étais destinée. Mon créateur ne perdait rien à l'échange, jamais je me repentirais de ma faute et de mon péché de chair, car si l'amour était un péché, alors je préférais rester damné. C'était ma seule vérité, jusqu'à ce qu'elle arrive, j'ai cru que c'était un de mes rêves qui prenais trop de réalité, qu'il me faisait voir des hallucinations. J'avais tord, elle me bouleverse, ses yeux agissent comme un défibrillateur sur mon âme, une réanimation temporaire ? Peu être bien...mais son souvenir me garde de retomber dans ma léthargie à l'image d'un pacemaker sur mon être. Mon monde c'était remis à bouger, dans un cliquetis de rouages rouillés, un éclat d'espoir dans un monde de ténèbres allait il grandir ? Ou s'éteindre ? Seul cet avenir qui m'avait tant ignorer pourrais me le dire et asséner son jugement.

Avait elle conscience de son état ? De ce qu'elle avait prononcée ? Non, perdu dans des pages de sa mémoire, elle vagabondait dans des rêves qui n'avaient pas de suite logique, succession d'image de son passé. Moins violent pourtant, souvent son sommeil était perturbé par des flashs, fait de feu, de cris et de sang, des cauchemars qui en ce moment ne venait pas. Adrianna lui avait murmurée de se reposer, qu'elle veillait sur elle, un court instant il lui semblait que c'était celle de sa bien aimée disparu qui lui parlait, futile illusion. Qui lui permit cependant de lâcher prise, de sombrer dans un sommeil paisible et réparateur, cela lui paru une éternité, ni chaud, ni froid, aucun bruit, que celui d'un battement de cœur régulier celui dans le corps chaud de la brésilienne. Elle ne su combien de temps elle c'était assoupit dans les bras de Morphée, une minute ? Une heure ? Plus ? Quand elle se réveilla, elle avait l'impression d'avoir dormir cent ans. Ses yeux se fermaient et s'ouvraient tels des battements de papillons avant de les ouvrirent en grand, tout semblait calme, relevant tout le haut du corps pour se mettre assise, elle mit quelques secondes à remettre ses esprits en place. Sursautant légèrement en voyant la jeune femme près d'elle, surprise, elle n'avait pas du tout l'habitude de se réveiller avec une personne à ses cotés. Elle allait donner de la voix quand elle se souvenu des derniers évènements, sa rencontre avec la belle brésilienne, leur dispute causée par elle même et puis leurs ébats sous l'arbre. Aux images charnels qui venu dans son esprit elle rougit jusqu'au oreilles et porta ses mains à ses joues qui lui semblait trop chauffées.

* Mon dieu, mais qu'es qui m'a pris ? Me jeter dans ses bras comme une vulgaire fille débauchée...quel honte. Moi qui m'étais promis de ne jamais me donner qu'a une autre que toi...Alizée. Fallait il qu'elle m'est ensorcelée...ou que j'ai eu un moment de faiblesse, pourtant je n'arrive pas à regretter cette nuit...c'est peu être le pire. *

Lentement, sans osée regarder si Adrianna était endormie ou non, elle se leva en prenant son Sari pour cacher sa nudité. Prenant un peu de distance avec l'arbre, elle regarda alors le ciel, les feuillages cachaient par endroit la voûte étoilée, il lui fut difficile de savoir quel heure il était, mais vu la clarté et la position de la lune, le jour se lèverai dans deux heures voir trois. Il serait bientôt tant que la sensuelle brésilienne rendre chez elle, son esprit n'était que questionnement et égarement, que lui faisait son cœur ? À lui faire commettre ce genre de folie ? Au combien douce...un nectar auquel elle avait refuser si longtemps de tremper ses lèvres et qu'elle se rappropriait avec une délectation gênée.

* Tu te pose bien des questions dont tu as les réponses ma chère gardienne *

* J'ai mes raisons de me les poser, que cherche tu à faire ? *

* Ce que je me suis toujours évertuer à faire, t'aider *

* La seule aide que tu aurais pu m'apporter, tu la laisser passer voilà des années. En ne me laissant pas mourir. *

* Je ne regrette pas mon choix, même si j'aurais aimer que cette providence qu'es cette jeune femme ce manifeste plus tôt. *

* Cette providence ? Tu as tout manigancé, avoue ! *

* Je l'avoue sans honte, après mettre déplacer dans le monde entier en l'attendant, il à fallu la création d'Etiopia pour que je réalise qu'elle ne se trouverait que la. *

* Voilà pourquoi tu t'es si rapidement rallier à ce village *

* Il à fallu encore un peu de temps, mais j'avais la certitude qu'elle viendrait ici. Maintenant, ton sort autant que le sien est lié *

* Ne me force pas la main !! *

* Je ne force rien, l'amour n'a pas de maître. Il a fait plier ton cœur une fois, il le refera encore et cette fois, la mort ne s'immiscera pas dans l'engrenage de votre destin commun *

* Tu n'es qu'un vieille arbre qui deviens naïf ou sénile *

* J'ai juste vu beaucoup plus de chose que toi qui t'es gardée du monde *

* Nous verrons bien si le temps te donnera raison *

Elle soupira lentement, oui elle était ici depuis si longtemps mais elle n'avait pas conscience des années qui c'était écoulées, plus d'un siècle peu être. Elle devrait demander cela à Adrianna, en quel année on était, elle avait oublier le temps, oublier le monde et sa loi, juste vu le changement et le flux constant des évènements.

'' J'ai l'impression d'ouvrir les yeux après un long sommeil éveillée...crois tu Alizée, que cela soit une bonne chose ? Je suis perdu...tu avais ce don pour mettre des mots sur ce que je ressentais...aujourd'hui j'ai peur du chemin que j'entrevois. ''

Un vent frais souffla sur elle, faisant onduler son sari, plaquée contre sa poitrine, le long de son corps et ses cuisses, ses cheveux bougeaient avec délicatesse au grée du souffle salvateur, ses yeux écarlate perdu dans l'immensité du ciel.
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Lun 5 Déc 2011 - 20:09
Adrianna rêvait aussi. mais ses rêves étaient tout autres. Un peu comme si la magie de l'arbre s'était insinuée en elle, elle revoyait les moment heureux vécu avec son frère. Et surtout une discussion qu'il avaient eu un jour sur l'amour. Il lui avait promis qu'un jour, elle rencontrerait une personne qui bouleverserait son univers. Une personne qui deviendrait le centre de son monde sans même qu'elle s'y attende. Et que ce jour là, elle saurait. Et dans ses songes, elle voyait son frère aimant se pencher sur elle dans un sourire et lui souffler "Voilà... Tu l'as trouvée!"

Elle sentit, dans son sommeil, Claire échapper à son étreinte et se lever. Entre somnolence et envie d'éveil, elle ne le réalisa pas de suite puis revenant doucement à la réalité, elle entrouvrit doucement les paupières. Elle ne bougea pas. Son regard se posa seulement sur la gardienne qu'elle observa longuement, notant sa manière de se protéger de son Sari, son regard dans le vague comme lorsqu'elle avait, plus tôt, parlé à l'Arbre.

Elle était magnifique malgré les doutes, la tristesse et l'envie de vivre et d'aimer qui émanait d'elle. Ou peut-être était-ce aussi cela qui émouvait Adrianna et la rendait plus belle encore à ses yeux. Son humanité. cette part d'un être qui vous touche malgré vous, surtout quand vous savez qu'il vous est destiné. Car la brésilienne n'avait aucun doute. Claire était celle qu'elle avait espéré si longtemps. Celle qui éclipsait toutes les autres et habitait entièrement son âme, son regard et son cœur. Pour la première fois de sa vie, l'acte de chair avait une résonance toute autre. C'était l'aboutissement d'un sentiment qui avait demandé à se réaliser ici, entre elles deux. C'était bien au delà d'un acte simple et mené par le seul désir.

Claire, toute à sa réflexion, ne se rendit pas compte qu'elle parlait enfin tout haut. Dans le silence de la nuit seulement éclairée par la lune, elle entendit et comprit les mots prononcés. La brise qui se leva alors la fit frissonner et elle ouvrit cette fois ses yeux bleus en grand, se redressant pour les plonger dans le rubis de ceux de Claire. Elle ne dit rien sur le moment, se leva simplement, sans tenir compte de sa nudité et de la beauté qui se dégageait d'elle en cet instant. Tout son être se portait irrémédiablement vers la gardienne.

En silence, elle s'approcha d'elle et s'empara en douceur de sa main pour l'attirer à elle. Son regard se fondit dans le sien et un léger sourire plein d'un amour sans limite dessina un sourire sur ses lèvres. Elle répondit au questionnement qu'elle avait entendu malgré elle, de sa voix chaude et suave.

"Je suis certaine qu'Alizée est avec nous quelque part et ne souhaite que ton bonheur... Alors, n'ais crainte. Garde les yeux ouverts et posés sur moi. Laisse-moi te guider sur ce chemin qui t'effraie. Moi, je n'ai pas peur. Je t'emmènerai là où elle aurait voulu t'emmener. Je t'aime. je ne te laisserai pas te perdre. Jamais."

Avec tendresse, elle la serra contre elle, sans brusquerie aucune. Sa main glissa dans sa longue chevelure, rassurante et douce. Plus que tout au monde, elle avait envie que Claire lui fasse confiance. Ne la rejète pas. Leur laisse une chance de vivre ce qui avait déjà commencé. La brise qui s'était levée sembla les entourée, juste elles deux et se fit tiède sur leur peau. L'arbre remua ses branche, bruissant doucement comme pour encourager la la gardienne à se laisser aller, un peu, ne serait qu'un instant, à ses sentiments, en oubliant sa peur et sa tristesse.

Adrianna lâcha la main de Claire pour enlacer sa taille, toujours avec la même douceur tendre. Sa main s'attarda sur sa hanche, goutant sa peau et son contour comme pour se l'approprier encore. Elle savait que le jour ne tarderait pas à se lever et qu'elle devrait se séparer de Claire. Elle n'en avait pas envie. Rien que cette idée la meurtrissait comme une lame déchire le cœur. Elle se pencha pour effleurer ses lèvres puis nicha son visage dans son cou, respirant son odeur comme pour mémoriser encore tout ce qu'était la gardienne.

"Accorde-moi de te revoir. Accorde-nous une chance. Accorde-toi d'être heureuse... S'il te plaît... Je t'aime" Lui demanda-t-elle.

Elle n'imaginait plus ne pas la revoir. Vivre sans elle c'était comme ne plus avoir d'air pour respirer. Si elle n'avait pas cette promesse d'être avec elle, elle ne voulait pas rentrer à Etiopia. Sa vie ici n'avait plus de sens. En elle même, elle murmurait une prière à un Dieu qu'elle connaissait mal, à une ville étrange et à un arbre magique. A eux quatre, peut-être avaient-ils le pouvoir d'apaiser cette âme blessée pour qu'elle s'ouvre un peu?
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Sam 17 Déc 2011 - 3:46
Les étoiles étaient superbe ce soir, d'un éclat qui lui semblait particulier mais les étoiles brillent toujours en donnant le meilleur d'elles mêmes. Peu être alors que c'était la vision de Claire qui avait changé, un regard neuf sur un monde qui lui était pourtant si familier. Cette brise lui semblait à l'image d'un vent nouveau qui soufflait sur la brume sombre de son esprit, qui dépoussiérait des souvenirs enfouies, des sentiments qu'elle croyait fossilisés à jamais. Claire ne vit pas de suite que l'exquise brésilienne venait à elle, encore dans un monde que son esprit parcourait dans des pensées ancienne. Sa main la fit réagir et la regarder avec un brin de surprise, son regard rubis reprit vie pour se fondre dans le regard amoureux de Adrianna. Depuis combien de temps était elle réveillée ? L'avait entendu ? La réponse venu très vite à elle.

De la gêne se forma dans son être en premier, la solitude donne la fâcheuse manie de parler tout seule. La suite lui fit manquer un battement de cœur, la seconde d'après il accélérait de façon anarchique comme un tambour fou. Adrianna avait compris sans aucun indice, compris que Alizée avait été son âme, son souffle et sa vie. Sa réaction la déstabilisa, d'autre ce serait sentie blesser, égratigner dans leur amour propre et que savait elle encore...une fois de plus son amante la surprenait. Pourtant, ses anciennes blessures se mirent à saigner à l'évocation des désirs et rêves qu'aurait voulu réaliser sa belle Alizée. Des larmes cristallines perlèrent sur ses joues couleur de porcelaine, ses mots lui semblaient revenir d'un souvenir lointain, une promesse brisé par le destin. Pouvait elle réellement croire à nouveau à ce message d'espérance ? C'était fou, insensée et...inespérée. Avait elle droit à nouveau au bonheur ? Une seconde chance ? Alors qu'elle avait avait gâchée la première. Deux sentiments qui s'affrontaient, se déchiraient, qui gagnerai ? Claire elle même n'en savait pas l'issu.

Sans opposée de résistance, elle se laissa aller contre ce corps chaud, se regorgeant de sa chaleur de son grain de peau qui lui rappelait des souvenirs plus ensoleillée. Son monde lui faisait l'effet d'un immense territoire glacée, gelée dans le temps et l'espace, des souvenirs figés dans un passé trop éloignée. Et que soudainement, un soleil venait pour en chasser la nuit souveraine et commencer à réchauffer cette terre froide. Le vent lui murmurait comme une prière amie de se laisser aller ne serait ce qu'un instant, l'arbre gardien d'abandonner les ténèbres et de regarder la lumière sans avoir peur d'en être aveuglée. La caresse rassurante et protectrice, des bras doux, tendre qui se resserrait sur sa taille fine, ses doigts qui se rappropriaient sa peau et son corps. Les lèvres s'effleurèrent, les souffles se mélangeaient et Claire s'en regorgeait pour se remémorer des sensations oubliées. Si Adrianna respirait son odeur, la gardienne en faisait de même en respirant le parfum de ses cheveux sombre. Un frisson de désir se ralluma dans le creux de ses reins juste tiède encore des ébats qui c'étaient passés.

Une demande, une chance, un bonheur à faire renaître et le mot de l'amour...Claire était rester muette jusqu'à présent, en pleine réflexion dans un débat qui faisait rage, elle ne voulait pas prononcée des paroles folles qu'elle pourrait regretter. Il lui suffit pourtant de regarder le regard qui l'avait déjà fait plier sa réticence, briser si facilement sa promesse de ne jamais plus se donner. Perçant ses barrières, l'espoir s'engouffra comme une marée en elle et comme une évidence, son cœur savait.

'' Je ne sais encore si mon choix sera bénéfique ou m'achèvera. Mais tu peux me revoir, je n'es pas envie de n'avoir que ton image pour présence, car déjà je me surprends à faire des projets. Moi qui avait cesser d'en faire il y a bien longtemps. Je ne peux rien te promettre, les années sont passées si bien que je me suis mise à ignorer le temps lui même. Je n'est pas peur pour moi, il y a bien longtemps que la morsure de ce serpent ne me blesse plus. J'ai peur pour toi...de te détruire quand je voudrais te préserver, de te faire souffrir quand je voudrais t'aimer. Je veux nous donner une chance mais laisse moi du temps. ''

Ses mains englobèrent le visage de la Brésilienne, caressant du pouce ses joues de satin, pour ensuite déposée des baisers, passionnés comme si cela lui était devenu vital de les toucher. Oui sa plus grande peur était de la perdre, par son entière et unique faute.

'' Je ne veux pas qu'on te prenne comme on m'a prit Alizée, je ne veux pas être l'instrument qui te perdra. Je ne le supporterai pas. ''

Ses larmes coulèrent de nouveau, elle qui croyait que ses larmes c'étaient assécher depuis longtemps. Les faits étaient la, Claire se rendait responsable de la mort de Alizée, c'était la son plus grand tourment depuis le drame.


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