le cygne se change en infirmière! (PV: Rafaëla)

Rafaela sourit en frottant un peu sa tête contre la main de sa belle, l'écoutant parlez d'elles, qu'elles avaient du temps pour elles.

"Tu as raison... Je n'ai pas de problème à en parler, je trouve ça juste étrange... Car je ne sais pas trop, cela me parait presque normal maintenant, ce que j'ai été est ce que je suis toujours. Quoique je dise, je reste une cyborg, une arme potentielle bien que je ne serve plus à cela désormais. Je ne me pensais seulement capable de détruire et de tuer, mais tu es la 2ème personne que je sauve déjà, et dans ces ruines en plus, heureusement que j'aime y traîner!" Fit elle en riant alors.

Puis sa tendre lui rétorqua la question, l'ex-militaire haussa les épaules. "Hum... Oui un peu, je me demande bien qu'est ce qui t'a fait venir ici.. Je suppose que cela à un rapport avec la danse et une blessure surement vu que tu es tombée tout à l'heure. Je me trompe?"

Rafaela prit ensuite Léna dans ses bras quand elle lui posa la question des balets.
"Humm... Je ne sais pas, mais s'il y en a , tu conquériras tout les coeurs de l'audience, et si ce n'est pas le cas, alors... Danse pour moi..." Lui fit elle avec une voix douce et un sourire en coin alors qu'elle lui susurrait ces mots au creux de l'oreille.

Léna sourit en voyant Rafaëla si caline se frottant la tête contre sa main tel un chat .
Après son explication , Léna lui sourit Rafaëla n'était pas une mauvaise personne et elle le savait.

"Tu as tellement de charme et tu ne t'en rend même pas compte...laisse-moi te montrer tel que je te vois!" Lui dit-elle en lui piquant un bisous léger sur sa joue.Léna sentit une aiguille lui transpercer le coeur lorsque Rafaëla lui demanda et émit des hypothèses sur la façon dont elle avait atterri ici. Son visage se crispa, celui lui faisait encore mal d'y penser mais ce n'était pas de la faute de Rafaëla. Peut-être qu'en parler l'aiderait à s'alléger d'un poid.

"Oui, c'est à peu près ça...excuse-moi! Je vais t'expliquer mais en parler me blesse encore , en fait je suis née dans une famille pauvre qui vivait dans une ferme ma mère biologique est décédée en me donnant la vie et lorsque j'ai eu cinq ans une très belle femme qui était une grande danseuse étoile m'a prit sous son aile et m'a permit d'apprendre la danse. Au début je n'aimais pas particulièrement ça mais danser m'a permis de faire partager mes sentiments avec les gens c'est devenus une partie de moi. Cette femme je la condidérais comme ma mère. Il y a deux ans j'ai commencer à être reconnue j'avais tous la gloire,la beauté, l'argent et cette femme commença à me jalouser. Je réussissais à atteindre des sommets qu'elle même n'avait jamais touché du doigt et le jour de la grande première du ballet le lac des cygnes ou je jouais le cygne elle m'a poussé. Dans ma chute je me suis brisée le pied et j'ai également perdu tout ce dont en quoi je croyais. J'ai été trahie par la personne que j'estimais le plus au monde et je me suis faites abandonnée par toutes ces personnes qui se disaient être mes amis. Sans la danse je n'étais rien je n'avais pas envie de vivre et j'ai baisser les bras. Je me suis saoulée et j'ai tenter de me suicider en sautant à travers la glace je me suis retrouvée ici..." Expliqua t'elle.

Une larme perla à son oeil et roula sur sa joue de satin pâle qu'elle essuiya d'un revers de la main. Cela lui avait réouvert quelques plaies mais maintement elle avait Rafaëla à ses côtés.Celle-ci la prit dans ses bras et lui dit que si il y avait un ballet, elle ferait un carton et qu'elle aimerait la voir danser.Léna posa sa tête sur l'épaule de Rafaëla tendrement avant de relever la tête un sourire radieux illuminant son joli visage.

"Pour le moment je dois encore retrouver la force de mon pied mais dès qu'il sera guéri je ne danserais que pour toi...avec tout mon coeur!" Dit-elle sur un ton léger.
"Maintenant que je t'ai raconter ma vie ce serais égoïste de ne pas te laisser me raconter la tienne!" Ajouta t'elle en souriant.

Léna écouta patiemment l'histoire de la vie de Rafaëla, cette dernière avait passé par énormément de douleur dans sa vie. La jeune danseuse sentit une vague de respect lui parcourir le corps, si c'était à elle qu'on aurait fait toutes ces choses, elle n'aurait très certainement pas eu le courage de résister. La jeune femme sentit le rouge lui monter aux joues et se répandre sur l'entièreté de son corps lorsque la militaire posa délicatement sa main au-dessus de son sein droit sur une ancienne cicatrice aussi large que la paume de sa main.

Léna ne pouvait pas s'imaginer ce par quoi Rafaëla avait dû passer pendant toutes ses années et elle se sentait presqu'insignifiante d'avoir perdu le goût de la vie juste à cause d'une petite fracture s'en était pathétique. La jeune danseuse dans un geste tendre posa ses lèvres délicates sur la cicatrice au dessus du sein de Rafaëla. Cela lui faisait énormément de peine de penser à ce qu'on lui avait fait subir.

Léna était certaine que Rafaëla ne méritait pas toutes ces injustices, être laisser pour morte c'est perdre une partie de son identité. Cette idée lui était insupportable et plus encore de penser à la cruauté des hommes qui lui avaient fait subir tout cela. Un traitement pareil, c'est inhumain c'est tout simplement atroce. Léna était tiraillée entre la pitié et la haine qu'elle ressentait, pour la première fois de sa vie, elle était touchée profondément par quelque-chose.
" Je suis...je suis vraiment énnervée...outrée de penser que des personnes comme-ça sont considérée comme des humains alors qu'ils t'on traitée comme une vulgaire souris de laboratoire...c'est vraiment...vraiment dégueulasse...Des gens comme-ça mériteraient...ils mériteraient d'être torturés jusqu'à ce qu'ils supplient de mourir...ça me déçoit de faire partie de la même race qu'eux!!"Léna s'était exprimée avec une voix coléreuse et un visage situé entre la haine et la tristesse.

Léna se sentit apaisée parce que Rafaëla venait de dire, elle n'avait pas tort. L'être humain était comme-cela constamment à la recherche de pouvoir, seul sa personne comptait à ses yeux. Jamais ils ne se mettaient à la place des autres pour comprendre leurs souffrances. L'être humain était cruel et Léna n'était pas fière de faire partie de cette humanité.

Elle avait également fait souffrir d'autre personne pour pouvoir être la meilleure et réalisé ce à quoi elle aspirait. Elle avait écrasé, détruit d'autre vie afin de briller sur scène et pourtant, cela ne l'avait pas rendue plus heureuse. La danse qui au départ était pour elle un besoin c'était changée en corvée, en boulot alimentaire et elle ne prenait plus qu'un infime plaisir à danser.

Sa dette, elle l'avait assez payée, néanmoins, elle ne se sentait pas digne d'être aimée comme-ça. Léna se serra plus fort contre Rafaëla, posant son front contre sa poitrine.Puis, doucement, elle releva sa tête, ses yeux brillaient encore de larmes de colère. "Tu es si forte...Je t'admires tellement! Je voudrais pouvoir me construire un avenir! Je souhaiterais pouvoir donner quelque chose, une partie de moi-même si j'étais certaine de pouvoir..." Léna ne termina pas sa phrase, il n'y en avait pas besoin.

Le silence lourd s’installa dans la chambre, Léna était soutenue par Rafaëla, une chance pour elle, sans la puissance de Rafaëla, elle serait déjà occupée à crouler. L'apaisement, la sérénité...Léna ne l'avait jamais vraiment connu que lorsqu'elle dansait et en ce moment elle ressentait le besoin. La danse c'était son air, la seule et unique chose qui lui avait toujours permit d'avancer que ce soit en bine ou en mal. La question qui se posait était la suivante, où la danse allait l'emmener ici? Etait-il encore nécessaire qu'elle danse?