Le temps à passé [Mee Noriko]

Sam 7 Mai 2011 - 13:06

1 ans ...

Toute une année c'était écoulé depuis le jour le plus joyeux et en même temps le plus triste pour Miria Schlange ...

C'était ce jour-ci où elle avait rencontré Mee Noriko le léopard d'Etiopia ; elle se souvenait de chaque seconde passait en sa charmante compagnie : son installation, l'aide qu'elle lui avait fournit, leurs bains ensemble, leur petite course, la préparation du repas. Mais aussi ses sourires, sa timidités, son passé trouble, la peur de se lier au gens et évidemment ses deux facettes : la gentille et la méchante ; jour et nuit.

C'était d'ailleurs après avoir rencontré sa partie sombre qu'elle n'eut plus de nouvelle : elle ne l'avait revue depuis un an pourtant elle l'avait cherché partout pendant prés d'un mois, espérant parfois la surprendre au réveil et la serré dans ses bras pour à nouveau l'embrasser .... Rien n'y fit et ne supportant plus la solitude de la chambre, elle en avait changé.

Mais au final : n'était-ce pas encore pire maintenant ? Elle s'inquiété encore plus pour elle.
Ce matin elle était revenue à la chambre de Noriko, cela lui rappela sa première fois : elle se sentait aussi timide devant la porte portant le numéro 8. Elle frappa légèrement, aucune réponse.

Elle eut un sourire triste.

"J'aurais dut m'en douter ... ou au moins le penser un peu. Hum ...
Comment vas-tu depuis le temps ? Tu sais j'ai appris à cuisiner végétarien depuis tout ce temps.

Est-ce que tu portes toujours le ruban rouge qui m’a permis de soigner ton doigt ? Je t'en ai fait un spéciale pour toi."

Elle appuya sa tête contre la porte et regarda le ruban rouge ou elle avait ajouter une silhouette de Léopard orange sur un des bords.

"Je suis sincèrement désolé Mee-chan ... et j'aurais aimés que tu entendes mes excuses."

Mais elle ne savait pas qu'une personne l'écouté en ce moment même.

Jeu 2 Juin 2011 - 19:04

- Cui, cui, cui.

Le chant des oiseaux, le soleil pénétrant au travers des stores de la chambre numéro 8, les rayons allant caresser la peau douce de Mee Noriko. Cette dernière plissa un peu des yeux et s’étira gracieusement. Elle se tourna sur le côté et regarda sa montre réveil. 8h. C’était donc à cette heure là que les oiseaux du village d’Etiopia se mettaient à piailler ? Il lui semblait que dans son village chinois d’origine, ses animaux volant se réveillaient au levé du soleil, vers 6h. Quoi qu’il en soit, il était temps pour elle de mettre les pieds hors du lit.

Elle resta assise un petit moment sur le bord de son lit. Elle rêvassa un petit moment, puis enfila ses pantoufles et attrapa son peignoir. Elle se dirigea vers le lavabo où elle se lava le visage et les dents. Elle se dirigea ensuite à son petit bureau, et s’y assit face au miroir. Là elle prit sa joli brosse blanche, avec au dos un serpent vert peint. Elle se détacha sa tignasse légèrement. Celle-ci retomba lourdement sur son dos. Ils avaient poussés depuis le temps. Il y a une année ils lui arrivaient vers la moitié du dos. A présent, le bout de ses cheveux frottaient le haut de ses fesses. Ainsi, toute sa crinière lui permettait à présent de cacher l’entierté de son tatouage. Elle passa gentiment sa brosse dans ses cheveux pour les peigner et les rendre encore plus brillant que d’habitude. Lorsqu’elle eut fini, elle mis son élastique entre ses lèvres et attrapa sa crinière dans ses mains. Elle allait les attacher en queue de cheval lorsqu’elle entendit quelqu’un frapper à sa porte.

Intriguée, elle cligna des yeux deux fois, cessant tout mouvement, comme pour écouter si quelqu’un allait parler. Comme il n’y eut aucun bruit, elle continua de farfouiller dans ses cheveux le plus rapidement possible pour se diriger à sa porte dans une tenue abordable et assez représentative de son haut rang social. Alors qu’elle eut fini de s’attacher gracieusement ses longs cheveux vert, elle se leva de sa chaise et se dirigea dans un pas léger jusqu’à la porte. C’est ainsi qu’elle l’ouvrit assez rapidement et salua la personne en face d’elle en se tenant les deux mains, en souriant, en penchant la tête sur le côté, et en fermant les yeux :

- Bonjour.

Elle rouvrit très vite les yeux et aperçut quelque seconde la tête d’une personne qui lui semblait familière. Quelques secondes seulement car cette personne devait visiblement être appuyée sur la porte quelques minutes auparavant, et lorsque cette-dernière avait été ouverte, avait du perdre légèrement l’équilibre. Mee, attentionnée comme elle est se pencha en avant en tendant la main à la demoiselle :

- Est-ce que vous allez bien?

Et c’est lorsque celle-ci leva les yeux qu’elle la reconnu. Il n’existe pas deux pairs d’yeux du même type. Cette iris jaunâtre, cette pupille d’un noir de jais allongée comme un œil de serpent. Cela ne pouvait être qu’elle. Miria.

- Mi…Miria ?

Dim 5 Juin 2011 - 10:15

Miria ne voulais pas bouger et resté appuyer contre la porte de la chambre 8 ; cette même porte qui s'ouvrit, la jeune fille se retrouva donc sans appui, surprise, elle tomba à genoux se rattrapant de justesse.

Une voix familière lui souhaita le bonjour, avant de lui demander si elle allait bien. Puis la voix lui offrit une main secourable. Elle lui prit la main, en se relevant la serpente put apprécier les fines jambes de la jeune fille, ses longs cheveux vert lui arrivant aux fesses puis enfin le doux visage de la jeune femme celui de Mee Noriko.

- Mi…Miria ?

"Mee-chan ... je ..."

La serpente ne savait pas par ou commencer tellement de chose lui traverser l'esprit en ce moment... le désire qui occupait le plus ses envies était de serrer dans ses bras la ninja.
Quelque petites minutes passèrent sans que Miri ne puissent parler, rougissant de la honte d'oser réapparaitre ainsi ...

Très vite Miri se reprit en main ! Elle revoyait enfin son amie depuis un an alors elle n'allait pas tout gâcher, pas maintenant !
Elle tendit l’index vers le haut pour lui réclamer une petite seconde, elle inspira et expira profondément puis se para d'un beau sourire.

"Bonjour Mee-chan, je suis heureuse de constater que tu es en grande forme ; les cheveux longs te vont très bien et ... et ... Le sourire de la serpente s'estompa quelque peu et gênée elle ne put que s'excuser, "... je suis désolé de ne pas avoir sut te retrouver et ton absence dans la chambres après cette nuit me faisait trop de mal, je m'excuse d'avoir déménager.

La serpente s'inclina à 90° pour s'excuser et dis avec un petit ton amuser :

"Je sais que c'est une coutume japonaise et que tu es chinoise mais je ne connais pas d'autre manières de prier ton pardon ... j'ai aussi un cadeau pour toi."

Elle tendis le ruban rouge avec le léopard brodés sur l'un des coins, elle se souvins de la difficulté qu'elle avait eu pour broder cette silhouette ...

Lun 20 Juin 2011 - 16:11

Mee avait aidé Miria a se relevé. Elle l'avait reconnu à ses pupilles. Le croisement de celles-ci avec les siennes la glaça un instant. Non pas qu'il lui faisait peur, ou qu'il lui faisait du mal, non. Ce regard était simplement une confirmation de ce qu'elle voyait. C'était bien la demoiselle qu'elle avait connu il y a un an, qui se tenait devant elle. Depuis le soir où elle s'était enfuie de la cuisine après un corps à corps plutôt rapproché, la Chinoise ne l'avait plus croisé. Sûrement parce qu'elle avait été bien trop audacieuse et qu'elle avait littéralement rejeté la Serpente. Lorsqu'elle y repensa Mee rougit légèrement, se disant qu'elle avait quand même collé sa silhouette à la demoiselle, un poil trop près ce soir là. C'était honteux de s'être comporté de la sorte. Surtout pour quelqu'un de son rang.

Elle soupira et se mit à penser. A penser à cette autre elle qui continue de la hanté depuis la nuit des temps. C'était en effet cette autre elle, la Mee nocture, la Mee maléfique, la Mee malpolie qui avait pris le dessus ce soir là. C'en était toujours ainsi. Le jour sourira, la nuit pleurera. Parfois cela la mettait en embarras, bien que durant la période lunaire, la Chinoise était très athlétique et pouvait faire des choses inimaginable.

Tout à coup, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, juste après l'index de Miria pointé vers le plafond, cette dernière se mit à parler et débita une suite de mot sans respirer. C'en était presque affolant. Sûrement le choc de la voir ici l'avait déboussolée. Et étant gênée, excitée et à la fois paniquée, elle avait parlé super vite, avec ce faux air joyeux, figé sur son visage. Faux air, peut être pas. Du moins il était sûrement là pour cacher sa tristesse de l'avoir perdu un jour, ou son choc de la voir présente contre toute attente.

Mee ne savait pas quoi répondre, ainsi elle resta muette en observant tout les faits et geste de son ancienne amie. Lorsque celle-ci se pencha à 90 degré, elle fit pareille. La coutume dans son pays n'était peut être pas exactement du même genre, mais Mademoiselle Noriko avait été bien élevée. Puis, lorsque Miria lui tendit un petit quelque chose rouge ressemblant à un ruban, elle le saisit maladroitement. Elle ne le regarda même pas et continuait à fixer Miria, comme si elle était entrain de voir un fantôme réapparu des limbes.

- Miria...

Sûrement que la demoiselle en face d'elle était étonnée de sa réaction, car elle ne parla pas. Ou peut être qu'elle aussi ressentait ce que Mee ressentait, et qu'elle avait essayer de le cacher parmi tant d'air et de manière en parlant beaucoup et rapidement. Tout d'un coup, elle s'approcha de la demoiselle et la serra dans ses bras.

- Je suis désolée. Je suis désolée d'être partie ainsi ce soir là. Et de...et de...de...

Mee était tellement honteuse de caractère de sa jumelle qu'elle avait de la peine à prononcer les paroles qui suivirent. Ce n'était pas dans son habitude.

- De t'avoir...de t'avoir laissée tombée ainsi après...après ce que j'ai...honteusement fait...avec...mon corps...

Sentant qu'elle était bien trop gênée pour rester plus longtemps dans cette position, elle enleva les bras autour du cou de son interlocutrice et se recula. Elle tourna la tête sur le côté et regarda le sol, et c'est la qu'elle vit enfin le petit ruban rouge. Il y avait un léopard brodé dessus. Cela avait du lui prendre du temps, il était bien fait. Les taches, les moustaches, les pupilles. Tout était fait à la main. Ainsi, sans osé regarder Miria dans les yeux, elle se pencha rapidement à 90 degré et fermant les yeux, ses cheveux lui arrivant sur le visage elle cria :

- Je te remercie pour le ruban. Il est magnifique. Cela a du te prendre beaucoup de temps.

Mer 22 Juin 2011 - 7:21

Lorsqu'elle sentit le ruban lui échappé des mains elle se redressa hésitante... puis inquiète, Mee ne disais rien et sembler réfléchir : allait elle lui pardonner son abandon où bien réfléchissait elle à une manière de lui faire payer ?

- Miria...

La concernés se raidit que se passerait-il ?

La chinoise se rapprocha de la française et passa ses bras autour de son cou puis la serra. Miria se sentait vraiment bien dans les bras de Mee de plus l'odeur de cette dernière lui avait beaucoup manqué.

- Je suis désolée. Je suis désolée d'être partie ainsi ce soir là. Et de...et de...de...

De t'avoir...de t'avoir laissée tombée ainsi après...après ce que j'ai...honteusement fait...avec...mon corps...

Gênée Mee relâcha Miri : apparemment le relationnel n'était toujours pas son fort; Miri pouvais respirer sereinement maintenant ; enfin ... elle allait devoir se montrer irréprochable envers elle. Mee regarda vers le sol et remarqua le ruban qu'elle détailla avec ferveur.

- Je te remercie pour le ruban. Il est magnifique. Cela a du te prendre beaucoup de temps.

La jeune fille était si heureuse que son cadeau plaise à la jeune femme dont le souvenir La hanté si souvent, elle en pleurerait. Tout les soirs depuis trois mois elle travailler sur ce ruban : elle en faisait des petites touches chaque soir pour être sur que celui-ci serait parfait.

"Je suis si heureuse que sa te plaise ! C'était mon cadeau pour l'un an de notre rencontre.

Euh ... tu sais pour ce qui c'est passé ce soir là, la seul chose de vraiment négatif que j'ai put en relever c'est de m'avoir presque déshabillé. Tu ne devrais pas autant tant faire sa aurait put être bien pire pourtant ton cotés sombre s'est montré plutôt gentille et n'as pas profité de sa supériorité pour aller plus loin."

Miri sentit une étrange envie : celui de rentrer dans son ancienne chambre et de discuter un peu avec la jeune fille que son cœur n'avait pas oublier.

"Tu vas peut être me trouver un peu casanière mais on peut discuter dans ta chambre ? A moins que tu ne préfère qu'on aille prendre un verre ?"

Sam 9 Juil 2011 - 19:16

Mee était incroyablement touchée pour ce présent. Cependant, elle n'aurait pas du accepter. Elle se dit que si elle continuait à accepter les présents ou les attentions de la femmes serpentes, elle finirait par lui faire plus de mal qu'autre chose. Elle ne pouvait pas s'attacher à elle, et elle ne voulait pas que celle-ci s'attache. De cette façon, elle l'aurait fait moins souffrir. Mais était-ce à elle de choisir ce qui était bon ? Mee était perdue dans ces pensées. Elle ne referait pas la même erreur que dans le passé. Elle avait changé. Ou du moins elle essayait. Se contenir. Et quoi de mieux qu'un entrainement? Rester près de Miria lui permettrait de combattre contre elle même.

- Tu vas peut être me trouver un peu casanière mais on peut discuter dans ta chambre ? A moins que tu ne préfère qu'on aille prendre un verre ?

La chinoise sursauta. Elle n'avait pas pensé à un dénouement du genre, et pourtant cela tombait à pique. Elle n'allait en rien utiliser Miria, ou se servir d'elle comme un test, bien au contraire. Cette femme était quand même quelqu'un d 'important à ces yeux qu'elle ne voudrait en rien blesser. Sûrement que la demoiselle Schlange aurait préféré voir Mee que de ne plus jamais la voir. Même en sachant tout d'elle. C'est pourquoi la chinoise répondit.

- Pour te dire la vérité j'étais sur le point d'aller m’entraîner dans la salle d'observation des agentes. Mais comme tu es là, nous pouvons nous entraîner ensemble dans ton dojo. Non?

Tout en parlant elle était rentrée dans la chambre, laissant la porte ouverte invitant Miria à entrer. Elle s'était regarder un moment au miroir, en tournant à gauche puis à droite, et de dos à la demoiselle avait fait tomber son peignoirs sur son lit. La chinoise n'était pas vraiment pudique, surtout lorsque cela concernait son dos. Elle avait en effet cet énorme tatouage qui la recouvrait presque entièrement mais qui cependant lui donnait une forme gracieuse et attirante.

- Je m'habille, et ensuite nous pouvons passer dans ta chambre si tu dois te changer également, et si tu veux, bien sûr seulement si tu veux, nous y allons.

Elle avait saisi le kimono qu'elle avait préparé sur le devant de son armoire et les avait enfilé avec grâce. Il était long et noir. Elle s'habilla gracieusement, presque en dansant, tellement ses mouvements étaient tendres et habiles. Elle s'entoura d'une grosse ceinture de kimono brune, et la laça dans son dos en forme de noeud papillon. Lorsqu'elle fut habillée, elle passa sa fourre de Katana dans sa ceinture et se retourna avec un sourire aux lèvres.

- Qu'est-ce que tu en dis?

Lun 11 Juil 2011 - 7:35

- Pour te dire la vérité j'étais sur le point d'aller m’entraîner dans la salle d'observation des agentes. Mais comme tu es là, nous pouvons nous entraîner ensemble dans ton dojo. Non?

Un entrainement ? Peut être pourrait-elle à nouveau se rapprocher de Mee ainsi de plus elle devait s'entrainer si elle voulait garder la forme. Et elle pourrait voir les capacités de la princesse, la serpente se rappeler de leur petite course ... le léopard l'avait facilement battue et elle voulait une revenge !

"Bonne idée Mee."Elle lui sourit avec joie.

Mee entrat dans la chambre tout en laissant la porte ouverte, Miri l'y suivit et fermi la porte (elle ne voulait pas de voyeuse, elle voulait être la seul à profiter de Mee). Elle sortit son peignoir et la serpente put apprécier le titanesque tatouage qu'elle portait dans son dos : un léopard, le félin avait une posture terrifiante et montrer les crocs sur un fond colorer évoquant un paysage fantastique dans la pure tradition chinoise. La serpente aimait regardait son dos.

- Je m'habille, et ensuite nous pouvons passer dans ta chambre si tu dois te changer également, et si tu veux, bien sûr seulement si tu veux, nous y allons.

Ce n'était pas une mauvaise idée : son dos nue ne la gênerais pas mais se n'était pas une tenue pour s'entrainer de plus son jean, lui, allait vraiment la gênée dans ses mouvements.
Mee choisit sa tenue : un long kimono noir cela lui donnait un cotés noble évident mais aussi un petit air de deuil. La princesse des voleuses l'enfila en dansant gracieusement et avec harmonie, Miri en était baba !

- Qu'est-ce que tu en dis?

"Que tu es toujours aussi belle et harmonieuse ... ah ! Excuse-moi je n'aurais pas du!

Au fait tu as vus mon dos maintenait ?"

La serpente se retourna et montra à Mee une partie de son tatouage : un serpent fait dans un style chinois avec une fleur de camélia, la vipère des sables descendait jusqu'a sa cuisse. Puis elles partirent en directions de la chambre de Miri, Elle l'y invita à entrer et se changea aussi comme elle sans réelle pudeur (elle s'était déjà vu nue). Miri enleva son haut et son jean mais aussi son soutient gorge et elle attrapa une bande pour faire son sari.
Elle le tendis à Mee.

"Vu que tu es là tu veux bien m'aider un peu avec sa ?"

Mar 2 Aoû 2011 - 11:49

Miria avait répliqué un compliment à la dernière question de Mee. La chinoise ne s'était pas attendue à ça c'est pourquoi elle avait sursauté légèrement sur place et cligné des yeux. Cependant elle avait vite oublié cette sensation parce que son ancienne amie avait soulevé son t-shirt, se mettant de dos, et lui avait révélé qu'elle s'était faite tatouée également. Mee ne voyait pas l'entierté du dessin mais il était vraiment bien fait. Elle ne voyait que le corps du serpent et aurait voulu voir sa tête, mais la demoiselle redescendit aussi vite son t-shirt. Dommage.

Cette-dernière avait cependant accepté l'invitation de Mee et toutes deux s'étaient donc dirigée dans la chambre de celle-ci pour qu'elle puisse se changer et se mettre également à son aise. Avant d'entrer dans la pièce Mee s'arrêta. Elle n'était jamais entrée dans la chambre de personne et elle s'était promise de ne pas le faire. C'est pourquoi elle resta sur le socle, devant la porte ouverte. Elle espérait que Miria allait faire vite et surtout qu'elle ne lui poserait pas de question sur son attitude bizarre de rester devant la porte.

Il semblait que tout se passait bien puisque la demoiselle ne le remarqua pas et commença a se déshabiller normalement. Dès que Mee pu voir le dessin au complet, elle s'attarda dessus. Bien que Miria farfouillait dans ses habits, pliait les autres ou se regardait, la Chinoise contempla son dos. Le serpent était très bien fait et il allait du haut de sa nuque au bas de sa cuisse. Un exploit. Elle semblait encore plus redoutable à présent. Tellement qu'elle était concentrée sur le tatouage, elle avait entrer sa tête dans la chambre et était donc penchée en avant, comme si la porte lui aurait brûlé les pieds si elle l'avait pénétrée.

- Vu que tu es là tu veux bien m'aider un peu avec sa ?

Mee se redressa et mis une main sur son katana comme une guerrière. Bien sûr qu'elle aurait voulu l'aider. Mais l'aider signifiais entrer dans cette chambre. Cette chambre qui ressemblait beaucoup à la sienne, certes, mais qui ne l'était pas. Elle déglutit lentement et mis du temps à répondre en regardant furtivement tous les coins de la pièce.

- Et bien...c'est à dire que...Un sari...t'aider...oui...bien sûr...mais...c'est...volontiers...oui.

Elle avait fait un sourire un peu faussé et avait légèrement tremblé en posant son premier pied dans la chambre. Elle avait même fermé les yeux comme pour se convaincre qu'elle n'entrait pas dans une autre chambre. Elle avança à taton jusqu'à Miria et espérait que celle-ci avait pas vu son attitude étrange. Lorsqu'elle arriva assez prêt que ses pieds pouvaient toucher le vêtement en satin, elle ouvrit les yeux.

- Donne le moi.

La Chinoise avait été extrêmement bien élevée, et elle avait évidemment appris à mettre n'importe quel type d'habit. Que cela soit sur elle, ou sur quelqu'un d'autre. C'est pourquoi elle tourna autour de Miria gracieusement en passant le sari d'un côté, puis de l'autre, en le tortillant, le détortillant, comme si elle était entrain d’exécuter une chorégraphie, et après quelques minutes, Miria était prête et resplendissante.

- Et voilà le travail.

Dit Mee fière d'elle en contemplant au combien ce Sari allait à merveille sur la serpente. Elles étaient toutes deux fin prête à s’entraîner. Cela faisait vraiment longtemps que Mee ne s'était pas entraîner en compagnie, et elle se demandait ce que cela faisait, qu'est-ce qu'on ressentait. Alors elle sourit en posant de nouveau sa main sur son katana.