Rencontre [Mamzelle Den Adel]

Mer 1 Juin 2011 - 1:22

Le jeune fille posa sur la table les journaux qu'elle venait d'acheter, les regarda stupidement, se demanda ce quelle allait en faire puis les jeta finalement à la poubelle. La vie des autres ne l'intéressait pas. Celle dans les journeaux encore moins elle ne connaissait pas les personnes dont l'on parlait à l'intérieur. Lasse de sa longue journée de labeur elle se laissa tomber sur une chaise, posa les pieds sur la table qui prenait toute la place dans la minuscule cuisine et ferma les yeux. Elle en avait marre de cette vie pitoyable et sans goût... Elle voulait en changer. Le tic tac délicat de la pendule rythma quelque minute les secondes qui s'écoulait ainsi que le flot de ses pensées lorsque le téléphone se mis a sonner. Agacer elle descendit les pieds de la table, poussa un soupir un fendre l'âme et attrapa l'objet qui chantait une chanson d'Avril Lavigne. Pourquoi avait elle choisit cette sonnerie. Elle décrocha prononça le classique "Hallo!" et écouta la voie de son interlocuteur.

Le visage de Pampelune affichait son air blaser habituelle. A la douce voie du téléphone elle devint blanche. L'air lasse devint un air surpris, se transforma en un horrifié puis se modifia encore en un triste et puis enfin malheureuse.

-Je... Je... vous êtes sur... Oui... D'accord je passerais demain dans la mâtiné... Merci... Oui en revoir et à demain.

Elle raccrocha et se laissa tomber par terre.

Elle était choquer... Encore une fois ... Encore un mort... Son père adoptif... D'un arrêt cardiaque lors d'une intervention au Burkina... Les larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Elle l'avait aimer comme le père biologique qu'elle n'avait jamais eu et voila que comme Moumouna et Yuki il était mort... L'abandonnant comme les autres;... Elle devait aller identifier son corps... Elle se releva, titubante, attrapa une veste sur le porte manteaux, une paire de tongs et sortie dans la clarté que volait le soleil alors qu'il allait rejoindre son lit.

Elle marcha quelques temps avant de finir face au raille d'un train. Elle la traversa émettant l'hypothèse de sa mort a cet endroit là. Le train, symbole du transport, symbole de sa 'nouvelle vie'. Lorsqu'elle était arrivé c'était un des éléments qui l'avait terrorriser. Prédiction ou non elle ne l'avait jamais pris... De l'autre côté des jeunes hommes avec des allures de "cailleras" discutait assez fort. Sans faire attention elle les dépassa. L'un deux voulant sans doute faire son malin l'attrapa par la manche. Elle le repoussa violemment,t et commença a marcher plus vite. Un autre ou le même, elle ne le su pas, l'attrapa également. Elle fut d'abord surprise de voir une lame dans la main du jeune homme puis horrifier. Que faisait il avec ça!

-Allez mamzelle! soyez gentille suivez nous! sans faire d'histoire, vous arrivera rien!

Elle ne le cru pas. Elle se dégagea en faisant brusquement demi tour et en lui administrant par le même coup une torsion de l'épaule et commença a courir en direction du chemin de fer. Une fois de l'autre coté elle pourrait gagner un endroit occuper sans problème. Ils commencèrent a la courser. Elle accéléra la cadence afin d'y arriver plus vite. Ils l'insultaient copieusement mais la peur, c'est bien connue, donne des ailes!

Elle percuta de sa chaussures un pierre du trottoir décelé et fit un superbe vol planer. Elle atterrit en plein sur les railles. Sa jambe lui faisait atrocement souffrir et les "cailleras" arrivaient. Elle essaya de se relever mais s'écroula en bout de deux secondes. C'est a ce moment là qu'ils s'arrêtèrent d'avancer et d'hurler. Un train arrivait! Étant dans l'impossibilité de bouger elle le regarda arriver à grande vitesse. Elle ouvrit la bouche pour hurler essaya de reculer... A la seconde ou le train allait la percuter elle disparut tout simplement...

Et elle aperçut un énorme portail. Elle le détailla quelque peu puis tourna la tête pour savoir ou elle était. Incapable de savoir ce qu'il venait se produire elle se demanda si elle n'était pas folle. L'herbe sur le sol lui prouvait le contraire. Un bruit de pas se fit alors entendre prêt de là...

Mer 1 Juin 2011 - 22:46

Le soleil brillait. Le chant mélodieux des oiseaux s'élevait, formant une symphonie parfaite. Pieds nus, Elleynah marchait à la rencontre du destin. Le destin. Elle avait appris à l'apprécier comme il se devait. Malgré tout, il n'était pas si mauvais. Elle le laissait donc guider ses pas. De toutes façons, elle ne pourrait jamais mal tomber, ici. Apparemment, la chance avait enfin décidé de venir l'accompagner dans son train-train quotidien.
Ce matin là, le destin l'amena jusqu'au portail. En l'apercevant au loin, elle se demanda pourquoi elle était ici. Il n'y avait pourtant personne. Etran...
A ce moment là, une silhouette allongée apparut dans le halo mordorée du portail. Elleynah resta un instant immobile. Puis, elle se mit à courir. Ses pieds claquaient contre le sol dur, créant une sorte de rythme à la fois rapide, et trop lent, selon l'état de la demoiselle à terre. Décidément, elle ne cessait de s'impressionner. Pile au bon moment. Elle ralentit quand elle sentit à nouveau l'herbe sous ses pieds, et s'arrêta à la hauteur de la jeune fille. Elle s'agenouilla ensuite auprès d'elle et la détailla rapidement. Il n'y avait aucunes traces sur son corps, mis à part quelques griffures sur son bras, comme si on avait cherché à la retenir. Par ailleurs, sa jambe avait l'air en piteux état. Elle était enflée, et une vilaine plaie saignait avec abondance.

- Bonjour, dit-elle, prenant sa voix la plus douce, et la plus rassurante. Je m'appelle Elleynah. Et toi?

Elle lui offrit ensuite son plus beau sourire, pendant qu'elle examinait sa jambe. Elle n'était pas médecin, mais elle avait quelques connaissances. Heureusement, la jambe de la jeune fille n'était pas cassée. Elle avait seulement une petite fracture, chose qu'Elleynah pourrait vite arranger à l'aide de quelques plantes. En attendant, il fallait éviter qu'elle ne bouge trop. Elle défit sa ceinture et fit un garrot à la jeune fille en attendant de pouvoir arrêter les saignements pour de bon. Elle nota dans un coin de sa tête qu'elle ne devait pas sortir sans sa sacoche des premiers secours. Mais elle n'était pas médecin. Elle ferait son maximum pour aider la jeune fille, mais si la blessure s'avérait être plus grave qu'elle ne l'avait cru, elle l'emmènerait à la clinique. D'un autre côté, elle ne se trompait que rarement.

- Ne t'en fais pas, ça va aller, tu es en sécurité, maintenant. Plus rien ne peut t'arriver. Je te le promets.

Encore une fois, sa voix était douce et rassurante. Elle plongea ses yeux gris/bleus dans ceux de la jeune fille en face d'elle. Elle aussi était passée par là. Elle savait ce qu'on pouvait ressentir, face à une inconnue, dans un village bizarre, derrière un portail encore plus bizarre. Mais tout ça n'était plus important. Il fallait qu'elle comprenne qu'ici, avec elle, elle ne risquait absolument plus rien.

Jeu 2 Juin 2011 - 13:56

- Bonjour, je m'appelle Elleynah. Et toi?

Qui était cette fille! Son air doux et rassurant lui paraissait presque surnaturelle. Les yeux écarquiller elle la regarda examiner sa jambe. Elle devait avoir quelque chose de casser, elle avait rarement eu aussi mal. Elle ferma les yeux pour goutter à la douleur, les rouvrit et répondit d'une voie hésitante.

-Pampelune. Tu peux m'appeler Pam.

La jeune étrangère repris aussi tot d'une voie toujours douce.

- Ne t'en fais pas, ça va aller, tu es en sécurité, maintenant. Plus rien ne peut t'arriver. Je te le promets.

Pampelune était déstabiliser presque choquer. Personne n'avait été aussi gentil avec elle depuis longtemps. Des larmes vinrent perler à ces yeux. Les yeux bleu gris qui la regardais lui donnaient l'impression d'être traverser de toute part. Elle avait l'impression que le jeune fille savait tous ce qui lui était arrivé et qu'elle était vraiment là pour la protéger. Comme une envoyé d'une puissance divine ou un ange protecteur. Les larmes coulaient maintenant bel et bien. Qu'allait penser le jeune fille!? Elle se releva comme elle put en prenant appuie sur se jambe encore en état se détourna.

Elle fut surprise de voir que la ville bétonner et polluer avait disparut et un petit village, ou une petite ville, l'avait remplacer. La verdure était présente, on pouvait voir un ciel bleu et le soleil rendais le lumière chaude et chaleureuse. Comment pouvait elle être arriver ici? Etait elle ou paradis? Vue l'ambiance qui régnait en ces lieux elle commençait à croire qu'effectivement elle avait finit par mourir. Peut etre qu'elle y rencontrerait les personnes chères qu'elle avait perdue. Les larmes qui s'étaient taris reprirent à cette idée. Elle se tourna vers l'inconnue qui la regardait toujours et lui demanda:

-Je suis ou ici? Je suis au paradis? Le train m'a bien écraser?

Elle sourit à l'idée qu'un train l'ai écraser lui paraisse presque normal.

-J'aimerais bien voir ma maman et Yuki! J'aimerais tellement que ce bel endroit soit le paradis!

Elle se mit a rigoler toute seule en laissant les larmes creuser des sillons important dans sa peau douce.

Jeu 2 Juin 2011 - 14:29

La jeune inconnue s'appelait Pampelune. Quel drôle de prénom! Drôle et doux. Brusquement la jeune fille se mit à pleurer. Elle eut peur d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Mais peut être était-ce simplement toute la douleur, la peine qu'elle avait pu accumuler, la tension, qui redescendaient peu à peu pour ensuite disparaître définitivement. Elleynah caressa la joue de la jeune fille avec douceur, séchant ses larmes. Mais elle retira bien vite sa main. Son geste pouvait paraître déplacé. Elle ne voulait pas que Pampelune se sente mal à l'aise par sa faute. La jeune fille se leva ensuite, et se mit de dos, observant le joli village dans lequel elle était miraculeusement tombée. Ses yeux détaillèrent le paysage, et brusquement, les larmes se remirent à couler de ses yeux. Elleynah se leva et alla la rejoindre.

- Je suis ou ici? Je suis au paradis? Le train m'a bien écraser?

Elleynah perçut dans sa voix une lueur d'espoir qui lui fit de la peine. Elle aussi, en arrivant ici, avait cru qu'elle était morte. Et elle en avait presque été heureuse. Mais la douleur, les personnes qu'elle avait vu, le sang, l'avaient très vite persuadée que ce n'était pas le cas. Elle eut un triste sourire, et regarda la jeune fille, qui riait à présent.

- J'aimerais bien voir ma maman et Yuki! J'aimerais tellement que ce bel endroit soit le paradis!

Et elle se mit à rire de plus belle. Elleynah détestait ce genre de situation délicate. Elle ne pouvait pas mentir à la jeune fille, mais la perspective que cet endroit puisse être le paradis avait l'air de tellement l'enchanter... Son plus grand atout était qu'elle était dotée d'une très grande générosité, et qu'elle réussissait toujours à rassurer les autres. Elle mit sa main sur le bras de la jeune fille, l’incitant à se calmer. Plongeant ses yeux bleus/gris dans les siens, elle réussit peu à peu à l'aider à se sentir bien, en sécurité.

- Je vais tout t'expliquer, souffla-t-elle un sourire rassurant aux lèvres. Mais partons d'ici, d'accord? Je connais des endroits bien plus jolie, où je pourrais faire quelque chose pour ta jambe et ton bras.

En attendant sa réponse, elle lui prit la main, et la serra légèrement, comme pour l'encourager. Il était de son devoir de faire que la jeune fille se sente bien. Elleynah savait ce que les nouvelles arrivantes avaient pu vivre au cours de leur vie, et elle savait aussi qu'elles avaient toutes besoin d'être rassurée, et sur leur avenir, et sur l'endroit où elle se trouvait. Elle faisait ainsi tout ce qui était en son pouvoir pour qu'elles ne paniquent pas. Pampelune avait l'air d'être courageuse. Elle était persuadée qu'elle serait bien, ici. A l'abri des cruauté que l'on pouvait voir ailleurs. A l'abri des hommes. Et comme les autres, elle se ferait à cet endroit. Elle s'y habituerai, se ferai des amies,... Et la vie reprendrai son cours.

- Je vais t'aider à marcher, d'accord? Appuis toi sur moi.

Jeu 2 Juin 2011 - 21:07

Plus la jeune fille la regardait plus elle se sentait en sécurité. Comme un simple regard pouvait promettre autant de bonne chose? Elle sourit. Etrange endroit.. Elle se demanda si tout le monde avait l'air aussi gentil. La caresse que lui avait administré Elleynah lui avait fait un bien fou... Un peu de tendresse dans se monde de brute.

- Je vais tout t'expliquer. Mais partons d'ici, d'accord? Je connais des endroits bien plus jolie, où je pourrais faire quelque chose pour ta jambe et ton bras.

Elle hocha de la tête. Elle regarda une fois de plus la jeune demoiselle droit dans les yeux et lui souris. La légère grimace de la jeune fille au moment ou elle avait parler du paradis lui avait dit tous ce qu'elle voulait savoir... Elle n'était pas au paradis, elle ne reverrais donc ni sa mère ni Yuki. La jeune demoiselle avait été gentille de ne pas lui dire abruptement qu'elles n'étaient pas là ou elle aurait voulut être. La tristesse qui l'envahissait ressortais sans aucun doute sur son visage. Mais au moins cette fois elle aurait peut être une amie pour la réconforter... L'espoir qui naquit en elle au moment ou elle pensait à cela lui fit chaud au cœur.

- Je vais t'aider à marcher, d'accord? Appuis toi sur moi.

La jeune fille poussa une sorte de hululement content, attrapa la main de la demoiselle, et passa son bras autour de son cou.

-J'espère que je ne suis pas trop lourde.

Elle se mis a rigoler. Aujourd'hui elle était d'humeur changeante... et bien joyeuse! Que lui arrivait il! Magie du lieu? Possible! Elle ne savait pas du tout ou elle était et était arrivé ici comme par magie. Le pays d'Harry Potter! Elle éclata de rire sous les yeux ébahis de sa sauveuse. Elle secoua la main dans sa direction:

-C'est rien c'est rien! J'imaginais avoir attérit dans le monde d'harry potter mais je pense pas que cela soit possible. Ou devions nous allez déja?

Un petit sourire timide avait remplacer le rire.

Ven 3 Juin 2011 - 11:34

Alors que Pampelune passait son bras sur son épaule, Elleynah, elle, la soutint par la taille. Elle n'avait pas encore visité tous les endroits d'Etiopia, mais il était clair que le portail n'était pas le plus beau paysage du petit village. Elles commencèrent donc à s'éloigner, lentement, à cause de la jambe de Pampelune. Comme à chaque fois qu'Elleynah partait du portail, elle sentait quelque chose d'étrange en elle, comme si une partie de son âme était restée de l'autre côté. Ce n'était pas plus mal, après tout. Ca ne lui manquait même pas. Bien au contraire.

- J'espère que je ne suis pas trop lourde.

A la fin de sa phrase, la jeune fille se mit à rire. C'était pourtant un rire qui manquait cruellement de spontanéité et de joie. Et malheureusement, ce n'était pas la première fois qu'elle remarquait ça. Elle se doutait que les filles qui arrivaient ici n'avait pas forcément envie de rire, et encore moins d'être heureuse. C'était même évident. Surtout quand elles arrivaient blessées, détruite, physiquement, moralement, ou les deux.

- Non, bien sûr que non! Dit-elle en riant doucement.

Ce qui la rassurait, c'est que la jeune fille semblait avoir compris qu'elle n'était pas au paradis. Enfin, plus ou moins... Elleynah détestait briser les rêves des autres. On avait bien trop souvent brisé les siens pour qu'elle ignore ce que ça pouvait engendrer. Les dégâts que ça pouvait causer dans le coeur ou l'âme de certaines personnes. Déception. Tristesse. Et dans les cas les plus graves, mort. On en revenait toujours à cet odieux personnage qui était malheureusement essentiel au bon fonctionnement de la planète. C'était un phénomène de masse. On meurt pour laisser de la place aux autres. C'est horrible comme perception des choses.
Pampelune se mit à rire de plus belle. Elleynah la regarda. Elle était à la fois inquiète et attendrie. Inquiète car elle se demandait si ce rire était dû à quelques dérangements psychologique, suite à un coup sur la tête, par exemple. Mais attendrie car elle aimait les gens qui riaient, même pour un rien.

- C'est rien c'est rien! J'imaginais avoir attérit dans le monde d'harry potter mais je pense pas que cela soit possible. Ou devions nous aller déja?

Elleynah sourit à la jeune fille. Harry Potter? Qu'était-ce? Elle n'en avait jamais entendu parler. Enfin, elle lui demanderait sûrement plus tard.

- Nous allons là où mon ami le Destin aura choisit de nous emmener.

Dans sa voix, il y avait une pointe d'ironie, mais également, toujours cette douceur rassurante qui lui était propre. Elle espérait que pour une fois, le Destin allait bien faire son travail, et qu'il n'allait pas la guider dans un endroit dangereux ou autre. En fait, elle espérait que la chance avait réellement décidé de l'accompagner dans son chemin futur.