L'arrivante, l'habitante et la maire [Akane-Misato][TERMINE]

Sam 11 Déc 2010 - 14:47

"Hum oui ... je dois bien t'avouer qu'une chambre et de quoi me changer serait plus que bienvenu, alors allons voir cette maire."

Je souris et je sortit de la cabane à un rythme modéré pour qu'Akane puisse me rejoindre facilement.Une fois dehors, j'accélérai nettement le pas pour éviter de rester trop longtemps dans le froid. Le vent était fort et mes cheveux volaient, du coup, je devais faire attention pour qu'Akane n'ait pas mes cheveux dans la figure.Une fois qu'on se trouva plus proches de la mairie, le vent s'atténua beaucoup, bloqué par les bâtiments, et ms cheveux flottaient à peine.
Soulagée par ça, je ralentis un peu, ne sachant pas si Akane allait à son rythme tout à l'heure où si elle allait plus vite.Je rentra dans la mairie tranquillement et monta l'escalier.Je n'avais pas besoin de regarder le plan, car ça faisait la 3ème fois que je passais ici et je m'étais familiarisée avec les lieux.Je trouva rapidement la porte du bureau de la maire. Je frappai à la porte en espérant ne pas avoir à attendre trop longtemps qu'elle me dise d'entrer.

Dim 12 Déc 2010 - 17:54

Akane suivit sans rien dire la jeune fille jusqu'à la mairie, espérant en savoir plus sur cette situation bizarre. Tout cela lui paraissait si bizarre, comme sortit d'un cauchemar ... ou bien d'un rêve, elle ne savait pas trop. Elle était perdue et avait besoin d'explications, besoin d'être rassurée. La chaleur qui régnait dans la marie fut un premier pas, elle n'était plus gelée jusqu'aux os. Sawako frappa à la porte d'un bureau, visiblement celui de la mairesse du village.

"Misato Okazaki" lut Akane dans sa tête. Elle attendit là avec Sawako que quelqu'un vienne leur ouvrir.

[désolée c'est très court, considère ceci comme une transition ^^]

Lun 20 Déc 2010 - 12:40

Un rayon de soleil vint caresser la joue de la douce Misato qui s'était assoupie sur son bureau. Elle s'était levée tôt, en ce matin d'hiver, car elle devait s'occuper de la future soirée de fin d'année qui allait avoir lieu dans quelques semaines. Mais elle n'avait pas assez dormi, et le chant des oiseaux l'avait bercé jusqu'à ce que son visage s'appuye contre le bois frais de sa table de travail. Elle remua le nez plusieur fois, passa sa langue sur ses lèvres pour les déssecher et se releva lentement, une sorte de sourire béat aux lèvres. Les yeux toujours fermés, elle se pencha en arrière sur sa chaise à roulette noir, et étira ses bras le plus haut qu'elle pouvait, pour essayer d'étendre son corps et de se reveiller gentiment.

C'est alors qu'on frappa à la porte, et, comme elle ne s'y attendait pas, sursauta faisant basculer sa chaise en arrière. Elle se retrouva alors les quatres fers en l'air, une grimace sur le visage. Elle se caressa lentement le popotin en essayant de voir si elle n'était pas blessée ou si elle était encore en vie et se dirigea à quattre pattes vers la porte de la pièce. Toujours au sol, elle tendit une main vers la poignée et l'ouvrit difficilement, laissant apparaitre derrière elle deux jeunes filles. Elle reconnu toute suite l'une des soeurs Sakanoe, mais ne savait pas exactement laquelle. A côté d'elle se trouvait une demoiselle au teint clair, avec de soyeux cheveux bruns. Elle resta ainsi, assise sur ses fesses, ses deux jambes pliées ouvertes sur le coté, et ses deux mains au sol, tel un petit chien qui attend sa nourriture.

Puis, en reprenant ses esprits, elle sourit génée et pris appui sur le mur pour se relever sans trop de mal. Elle fit une petite grimace accompagné de petit gémissement attendrissant pour se retrouver enfin debout, sur le côté de la pièce, permettant ainsi aux deux jeunes filles d'y pénétrer à son tour.

- Bonjour. Que puis-je faire pour vous?

Lun 20 Déc 2010 - 17:52

La porte s'ouvrit et je vit la maire, assise sur le sol, ses deux jambes pliés étaient ouvertes sur les côtés, ses deux mains étaient au sol, et j'eus l'impression de me trouver face à un animal.La maire sourit d'un air gênée et se releva à l'aide du mur tout en grimaçant et en gémissant légèrement, laissant l'accès pour qu'Akane et moi puissions entrer.

- Bonjour. Que puis-je faire pour vous?

" Je suis Sawako, commençais-je, car je préférait le préciser au cas où la maire aurait cru que c'était une de mes jumelles, et voici Akane.Elle vient d'arriver à Etiopia et nous sommes venues pour que vous lui donniez sa chambre et ses affaires."

C'était assez directe, et j'espérais que ça ne gêne pas trop Misato et Akane.

Mer 22 Déc 2010 - 15:01

La porte s'ouvrit sur une jeune fille assise sur le sol, on aurait dit une petite fille. Elle avait les cheveux roses et les yeux rouges comme le sang. Akane hésita entre avoir peur devant des yeux de cette profondeur là, et rire devant la posture comique de la jeune personne. Ainsi c'était elle la personne chargée de ce village, la maire ? Elles entrèrent et Sawako se présenta puis présenta rapidement Akane, expliquant que cette dernière voulait une chambre et des bagages.

"Bonjour, permettez moi de me présenter, je m'appelle Ayuzawa Akane, je suis japonaise et je viens d'arriver. Sawako a eut la gentillesse de me recueillir à mon arrivée, mais il fait un froid glacial, et j'aimerai pouvoir m'installer confortablement le temps de réfléchir à cette situation ..."

Akane tirait sur les plis de son tablier, ce geste lui permettait de ne pas sombrer dans la folie. La folie, c'était bel et bien le seul terme adapté à cette situation, folle, complètement folle. Malgré les explications de Sawako et le fait que la Misato les reçoivent de la sorte, comme si c'était naturel, rien n'était normal pour Akane qui s'attendait à revenir en cours et au Maid Latte dès le lendemain.

"Est-ce que ... est-ce que je vais devoir rester ici pour toujours ?" demanda-t-elle, peu rassurée, à la jeune dirigeante du village.

Mer 22 Déc 2010 - 15:28

Misato se frotta le derrière en souriant et en se dirigeant derrière son bureau. Puis elle montra du bouts de ses doigts, deux chaise en face, pour inviter les deux demoiselles à s'asseoir. Il s'agissait donc de Sawako et Akane. Cette dernière était nouvelle et s'était présentée très poliment, demandant par contre avec une certaine peur dans la voix, si elle allait devoir vivre sur Etiopia à jamais. La maire toussa légèrement, appuya son dos contre le derrière de sa chaise, passa sa jambe gauche par dessus sa jambe droite et croisa ses mains par dessus ses genoux :

- Enchantée Akane. Je suis Misato, la maire de ce village. Vous n'avez rien à craindre ici. Ni de moi, ni de personne. Détendez vous et asseyez vous seulement.

Misato sourit en penchant la tête après avoir remarqué que la nouvelle arrivante se tripotait le bas de son tablier. Elle ouvrit alors son troisième tiroir et y sortit un petit plat en forme de lune, dans lequel se trouvaient toute une panoplie de bonbons aux couleurs multicolores. Elle la posa au milieu des deux habitantes, pour leur faire envie, et saisit une gourmandise bleue. Alors qu'elle défaisait l'emballage, et que cela faisait passablement de bruit à cause de la texture, Misato continua :

- Vous allez rester ici pour toujours, oui. Ce n'est pas comme si je vous obligeais, ou comme si vous étiez dans une prison mais...ce village choisit ses habitantes. Et lorsque vous y entrez, vous ne pouvez plus en sortir.

Elle essaya de parler aussi distinctement et de façon rassurante que possible. Mais elle savait que le fait de dire ses paroles provoquaient la plus part du temps des pleurs, des cris, ou des personnes qui s’enfuyaient. Puis elle regarda Sawako en continuant de parler à Akane.

- Cependant, ne croyez pas que vous allez vous y sentir mal. Etiopia est un village rempli de femme, où vous pouvez continuez à vaguer à vos occupations, faire des magnifiques rencontres et vivre votre vie en souriant. Sawako ici présente pourra vous le confirmer, n'est-ce pas?

Jeu 23 Déc 2010 - 14:40

"Bonjour, permettez moi de me présenter, je m'appelle Ayuzawa Akane, je suis japonaise et je viens d'arriver. Sawako a eut la gentillesse de me recueillir à mon arrivée, mais il fait un froid glacial, et j'aimerai pouvoir m'installer confortablement le temps de réfléchir à cette situation ..."

Akane s'arrêta, tout en tripotant son tablier.

"Est-ce que ... est-ce que je vais devoir rester ici pour toujours ?"

Sa voix était celle de quelqu'un de très peu rassuré, de quelqu'un qui avait peur, et ça se comprenait. Misato se frotta l'arrière-train en souriant, puis elle alla tranquillement s'asseoir à son bureau. Elle désigna du bout de ses doigts les chaises qui étaient en face d'elle pour qu'on s'assoit. Misato toussa légèrement en se calant dans sa chaise, pour enfin répondre, après s'être assise de manière plus agréable pour elle :

- Enchantée Akane. Je suis Misato, la maire de ce village. Vous n'avez rien à craindre ici. Ni de moi, ni de personne. Détendez vous et asseyez vous seulement.

Je m'assis en face de la maire, en espérant qu'Akane serait plus pratique une fois que Misato lui aurait tout expliqué.La maire ouvrit un tiroir et en sortit un petit plat en forme de croissant de lune, dedans il y avait une panoplie de bonbons alléchants de toutes les couleurs. Elle le posa au milieu du bureau, pile entre Akane et moi, puis prit un bonbon bleu, elle défit l'emballage,avec un peu de bruit à cause du matériau utilisé pour l'emballage.

- Vous allez rester ici pour toujours, oui. Ce n'est pas comme si je vous obligeais, ou comme si vous étiez dans une prison mais...ce village choisit ses habitantes. Et lorsque vous y entrez, vous ne pouvez plus en sortir.

La voix de Misato était rassurante, la plus rassurante possible, mais je savais parfaitement qu'Akane n'en était pas du tout rassurée, et que Misato aussi en avait parfaitement conscience. Arriver ici et découvrir tout ça n'était pas chose facile, mais quand on découvrait le village, on découvrait la paradis vivant, et ça valait bien la peine de surmonter cette épreuve, aussi difficile fut-elle.

- Cependant, ne croyez pas que vous allez vous y sentir mal. Etiopia est un village rempli de femme, où vous pouvez continuez à vaguer à vos occupations, faire des magnifiques rencontres
et vivre votre vie en souriant. Sawako ici présente pourra vous le confirmer, n'est-ce pas?
" C'est vrai. Entendre tout ça est difficile, et c'est aussi difficile de l'accepter. Mais quand on découvre Etiopia, qu'on reconnaît qu'on recherchait ce lieu depuis longtemps, on se rend compte que ça en vaut bien la peine, et c'est très facile de garder le sourire. "

J'avais préféré répondre aussitôt, espérant que réagir de cette manière encouragerait Akane.

Mar 4 Jan 2011 - 8:57

Akane écouta attentivement les explications de Misato et les paroles de Sawako qui suivirent. Malgré tout, cette situation restait étrange pour elle. Un village qui choisit ses habitantes, uniquement des femmes ... Il y avait de quoi devenir folle !

"Merci pour toutes ces explications ... Même si dans l'immédiat, j'ai envie de partir en courant pour retrouver ma maison, je suppose que comme à mon habitude, je vais être forte et ne pas reculer devant l'adversité. Peut-être que je vais finir par me plaire ici ..."

Akane prit une profonde inspiration, rassemblant ses forces et éloignant les larmes. Elle se tourna alors vers Sawako et Misato, l'une après l'autre.

"Sawako, Misato ... Merci beaucoup pour votre aide. Avant de vous laisser reprendre le cours de votre vie normale, est-ce qu'il y a un endroit où je pourrais loger ? Et puis - elle grimaça en désignant sa tenue de maid - est-ce qu'il y a des magasins ici ? Ou alors, vous allez me dire que mes bagages sont déjà ici ?"

Il y avait une pointe d'ironie dans sa dernière phrase, elle voulait faire de son mieux pour s'habituer à ce lieux, mais elle ne pouvait pas mentir, elle était quelque part en colère d'être retenue ici, car c'est bien là ce qu'elle ressentait.[b]

Mar 4 Jan 2011 - 14:05

Sawako avait répondu au quart de tour. Elle ne s'était pas faite prier. Si elle l'aurait pu, elle aurait presque attrapé les deux mains d'Akane en lui expliquant ses journées une à une. Du moins c'est ce que la scène donnait l'impression d'avoir pu être. Misato sourit à Sawako, la remerciant ainsi de son enthousiasme évident. Puis la jeune nouvelle, semblant prendre une inspiration telle une bouffée de courage, avoua son envie clairement logique mais ne repoussa pas l'idée brusquement pour autant.

Elle posa ce qu'elle prétendit être une ultime question de renseignement, qui était tout à fait normal. Elle avait grimacer en tirant sa jolie tenue de maid et s'était questionnée sur la possibilité de crécher dans ce village ainsi que sur l'existence de magasin lui permettant de se vêtir différemment. Elle avait ajouté, sur un ton ironique et sarcastique :

- Ou alors, vous allez me dire que mes bagages sont déjà ici ?

A cet instant, la maire avait regardé une des trois triplées et avait sourit en laissant échappé un petit rire. Elle savait que Sawako allait sourire ou même rigoler avec elle. Akane ne croyait pas si bien dire. Ses valises étaient bel et bien ici. Dans ce bureau. La question était, où ? La Norvégienne s'avança sur son bureau, en se penchant en avant, et alla pincer gentiment la joue de la nouvelle venue. Puis elle se leva en souriant et se dirigea du coté droite de la pièce. Elle ouvrit certains tiroirs, des étagères, regarda dessous une table, et même dans le frigo. Alors qu'elle farfouillait elle demanda à Sawako :

- Sakanoe-san, peux-tu jeter un oeil de l'autre côté de la pièce pour moi ?

Elle entendit un petit bruit et comprit que la demoiselle s'était effectuée. En continuant de chercher, elle s'adressa à la jeune maid.

- En ce qui concerne l'hospitalité, Etiopia est doté d'un très grand hôtel, là où les jeunes filles vivent. Ce sont des chambres faites pour trois personnes au maximum. Vous pouvez demander d'être seule ou accompagnée d'une ou deux collocataires. Je conseille cependant la compagnie, c'est toujours plus agréable. Et si en cours de route vous vous rendez compte de ne pas avoir d'atome crochu avec votre partenaire, nous pouvons toujours vous transférer dans une autre chambre.

Elle arrêta de chercher car elle n'avait rien trouvé, et se dit alors que Sawako avait du mettre la main sur les fameux bagages de la demoiselle Akane...

Mer 19 Jan 2011 - 15:25

"Merci pour toutes ces explications ... Même si dans l'immédiat, j'ai envie de partir en courant pour retrouver ma maison, je suppose que comme à mon habitude, je vais être forte et ne pas reculer devant l'adversité. Peut-être que je vais finir par me plaire ici ..."

Puis, elle prit une profonde inspiration, cherchant apparemment à se calmer, tandis que Misato me lançait un sourire, apparemment pour me remercier, mais je n'en étais pas sûre.

"Sawako, Misato ... Merci beaucoup pour votre aide.Avant de vous laisser reprendre le cours de votre vie normale, est-ce qu'il y a un endroit où je pourrais loger ? Et puis- elle grimaça en indiquant sa tenue de serveuse - est-ce qu'il y a des magasins ici ? Ou alors, vous allez me dire que mes bagages sont déjà ici ?"

Dans la mille ! Restait à savoir où était ses bagages... Je regarda Misato en souriant, tout en découvrant son sourire et son petit rire, en attendant qu'elle réponde. La maire se leva, et alla droit vers Akane, pour lui pincer gentiment la joue, tel une grand-mère tout contente de voir sa petite-fille. Puis elle se dirigea du côté droit de la pièce en se mettant à chercher dans divers tiroirs.

- Sakanoe-san, peux-tu jeter un œil de l'autre côté de la pièce pour moi ?

Je ne pris pas la peine de répondre, sachant que Misato l'entendrait au bruit, et me leva en allant dans la pièce à côté afin de trouver le sac d'Akane, du moins, si il s'y trouvait.

- En ce qui concerne l'hospitalité, Etiopia est doté d'un très grand hôtel, là où les jeunes filles vivent. Ce sont des chambres faites pour trois personnes au maximum. Vous pouvez demander d'être seule ou accompagnée d'une ou deux collocataires. Je conseille cependant la compagnie, c'est toujours plus agréable. Et si en cours de route vous vous rendez compte de ne pas avoir d'atome crochu avec votre partenaire, nous pouvons toujours vous transférer dans une autre chambre.

Je fus surprise d'entendre la voix de Misato à travers la porte. Elle n'était pas très insonore, contrairement à ce que je croyais. Comme quoi, les apparences sont trompeuses, même quand il s'agit d'une porte ! Je me secouai mentalement l'esprit et me mit à chercher en évitant d'abîmer les objets qui se trouvaient dans la salle. Je regarda sous un étagère, puis sous un meuble, derrière un pan de rideau, sous une étagère... Bref, dans tous les endroit possibles et imaginables. Mais je le trouvais pas.
Je soupira en regardant la pièce puis remarqua qu'il y avait une masse informe sous un lit, dont la présence ici était assez étrange. Peut(être était-il là les jours où Misato était trop fatiguée pour rentrer chez elle ? Quoi qu'il en soit, je me penchai et sentit une douleur dans mon dos tandis que je saisis le sac. Je soupirai de soulagement en me redressant et me massai le dos en regardant le sac. Je souris et alla retrouver Misato et Akane; Avant de me rasseoir, je tendis le sac à Akane avec un sourire pour lui indiquer que c'était ses affaires.

[désolée du retard x.x]

Mer 19 Jan 2011 - 16:02

Misato s'approcha d'Akane et lui pinça la joue à la manière d'une grand mère, geste plutôt étonnant pour une demoiselle qui ne semblait pas si vieille que ça. Akane grimaça, elle avait horreur de ce genre de geste depuis sa plus tendre enfance, mais elle ne pouvait tout de même pas réprimander la personne qui l'aidait à s'installer dans ce village.

Les deux jeunes filles se mirent alors à la recherche des valises d'Akane qui étaient comme par magie déjà arrivées ici. Etrange, pensa Akane, mais après tout elle n'était plus à ça près. Elle avait l'impression d'être un animé ou dans un drama comme ceux qu'elle regardait de temps en temps à la télévision. Elle s'était toujours demandé comment il pouvait arriver autant de problèmes à des personnes à priori normales, et voilà que c'était elle qui subissait une série d'évènements étranges. Elle ricana dans son coin et se dit qu'elle pourrait peut être écrire son histoire et la glisser entre les grilles du portail pour que quelqu'un sur Terre en face une histoire phare de la prochaine rentrée littéraire ... Ou pas.

Misato lui expliqua qu'il y avait un hôtel. A bien y réfléchir, Akane n'avait jamais séjourné dans un hôtel, elle n'avait pas les moyens de partir en vacances alors imaginer dormir dans un hôtel, et puis contrairement à beaucoup de filles de son âge, elle n'avait jamais mis les pieds dans un de ces love hotels. Les deux jeunes filles continuaient de chercher les bagages d'Akane qui pour sa part ne bronchait pas, encore tétanisée par toutes ces annonces.

Après quelques minutes de recherches et de fouilles minutieuses des différentes pièces avoisinantes, Sawako revint dans le bureau, et avec elle une valise qu'Akane identifia comme un des lots que sa sœur avait gagné dans une loterie, elle sourit en la voyant, au moins elle aurait quelque chose pour se rappeler sa petite sœur. Sawako lui tendit la valise avec un sourire auquel Akane répondit par un timide "merci".

"Bien ... alors je suppose qu'il ne me reste plus qu'à trouver cet hôtel et y demander une chambre n'est-ce pas ? Sawako, Misato, je vous remercies pour le temps que vous avez bien voulu m'accorder et j'espère que nous nous reverrons ... Je tâcherai d'être plus loquace et enthousiaste que maintenant ..." Avec ça, Akane se leva et se dirigea vers la porte du bureau, sa valise à la main. Elle se retourna et salua une dernière fois les deux jeunes filles, puis elle franchit la porte du bureau et se mit à la recherche de l'hôtel qui serait maintenant sa nouvelle maison.

[This is the end =) Merci pour votre accueil ! ^^]