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PHYSIQUE :Fläven possède, indépendament de son caratère masculin, un corps incroyablement féminin. Fine et élancée, elle possède de légéres courbes bien proportionnée. Mais généralement, on ne fait pas réellement attention à la beauté de son corps vu qu'elle ne le met pas particulièrement en valeur de par ses toilettes. S'habillant de façon décontractée et sport la plus part du temps, il est rare de la voir porter des vêtements dit féminins. Exit donc robes et autre jupettes, ce n'est clairement pas ce qui l'intéresse et, bien qu'elle sache les porter et qu'elles lui vont à ravir, la brune ne se sent pas à l'aise dedans. Elle fait cependant une exception lorsqu'elle est en représentation avec son faucon et, dans ses moments là, elle peut tout porter, tant que c'est pour son boulot.
Mais revenons à son visage. Tout aussi fin que son corps, il est ce qu'on appel un ovale parfait. Le couronnant avec élégance, une cascade de cheveux ondulés chatain lui tombe sur les épaules, se perdant dans son dos. Contrastant avec la couleur brune, sa peau, digne héritière de ses origines nordiques, est d'un blanc délicat. Et, perdu au milieu de cette couleur crème très claire, deux billes vertes posées dans des yeux de biches vous fixe avec cet air mi-doux, mi-amusé que la demoiselle sait si bien faire.
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CARACTÈRE :Quand on croise Fläven pour la première fois, on ne peut s'empêcher de penser que l'on vient de tomber sur la douceur et la gentillesse incarnée. Naturellement avenante, elle est le genre de femme à aider de façon innée les autres, sans attendre forcément de contre-partie. Compréhensive et de bons conseils, elle reste cependant relativement timide et peu causante si elle n'aborde pas elle-même la personne. Mais, à côté de ça, la jeune femme sait également se montrer très social et chaleureuse, voir même effroyablement bavarde quand on la traine sur certains sujets qui la passionne.
Côté tout mignon et parfait que tout le monde voit.
Check.
Maintenant, arrêtons les conneries deux secondes et passons à la vraie Fläven, celle que vous verrez au boulot ou bien chez vous si vous être l'un de ses proches.
La jeune femme possède un physique délicat et doux et elle joue indéniablement avec face aux personnes qu'elle ne connait pas. Elle leur dit ce qu'ils veulent entendre et de la façon qu'ils veulent entendre, passant ainsi, pour un véritable ange. Mais en réalité elle est, outre une excellente manipulatrice, un véritable garçon manqué dopée à l'adrénaline et à son job. D'une franchise déroutante et grande gueule de surcroît, elle préfère aux robes et tenues de midinettes, les shorts et autres t-shirt trop grands de randonnée.
Globe-trotteur et véritable pile électrique, elle ne peut pas rester 30 secondes sans rien faire et il lui faut constamment de l'action, sous peine de la voir vite déprimer. Fêtarde inlassable et marmotte potentielle, elle est cependant capable de tout sacrifier au profil de son boulot et de ses très chers amis volants. La croire carriériste serait une erreur, elle est simplement passionné par son boulot.
Notons d'ailleurs que, bien qu'elle soit d'un naturel pacifiste, elle n'hésitera pas à vous envoyer une mandale magistrale en travers de la tronche si vous réussissez à l'énerver.
Et oui, garçon manqué, je l'avais dit.
Malgré ça, Fläven reste une jeune femme très intelligente en dépit de son caractère pas très facile. En revanche, il y a tout de même un gros point noir au tableau. Elle considère les humains en règle général comme des sales gosses, des gamins qui ne savent rien faire de mieux que de se détruire mutuellement. Cependant, elle sait aussi que les généralités sont pures idioties.
Vous l'aurez compris, elle est misanthrope.
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HISTOIRE :Fläven Von Naschtriech est la fille d'un éminant homme politique allemand et d'une mannequin de renom. Ayant été dans les meilleures écoles alors qu'elle était jeune, ses parents avaient déjà un avenir tout tracé pour elle. Et elle, elle n'avait pas son mot à dire, elle devait faire ce qu'on lui disait, c'était tout. Et, en bonne enfant désireuse de faire plaisir à ses parents, elle se pliait à leurs bons vouloirs sans rechigner. Ainsi, elle était la petite fille parfaite, bien élevée, mignonne, féminine, aimant les robes et les poneys multicolores. Et même si elle devait un peu jouer la comédie par moment, elle endurait, après tout, c'était pour son bien qu'ils faisaient ça.
Dit comme ça, on pourrait croire que la relation de la jeune femme avec ses parents était relativement bonne. En vérité, ce n'était qu'à demi vrai.
Pour ce qui était de son père, bien qu'étant un homme strict et très occupé, il aimait profondément son enfant et inversement. Ainsi, la petite fille avait une relation très priviligiée avec lui. Et, comme les deux se ressemblaient bien plus qu'ils ne voulaient l'admettre, ils se comprenaient très souvant sans avoir besoin de parler, un simple regard suffisant. Ce qui, malheureusement, suffit à éveiller la jalousie de la mère de l'enfant.
Trouvant que son mari s'occupait bien plus de leur rejeton que d'elle-même, la privilégiant en tous points, la femme se mit à éprouver une rancoeur aigre envers la chair de sa chair. Puis, petit à petit, elle en vint à éprouver une vive jalousie pour son enfant et non plus uniquement pour la relation qu'elle avait avec son paternel.
Au fur et à mesure que la jeune fille grandissait, sa mère la trouvait plus belle, plus jeune, plus désirable qu'elle.
Et ça la rendait folle de rage.
Sombrant dans une sorte de paranoïa, se mettant à croire que son enfant n'existait que pour lui prendre ce qu'elle avait dûment acquit, elle commença à rejetter l'infortunée qui, aimant malgré tout sa mère, tentait de comprendre ce qu'elle avait fait de mal pour réparer les pots cassés. Mais, plus elle essayait de comprendre sa mère, plus celle-ci la détestait, commençant à la maltraiter. Mais il n'était pas question de coups ou d'éclats de violence. Non. Sa mère était bien plus insidieuse, bien plus vile que ça. C'était des remarques désobligeantes, des repas infectes, des regards à vous glacer le sang...
Au début, Fläven ne dit rien essayant par tous les moyens de comprendre pourquoi sa mère réagissait ainsi. Et puis, un jour, vint l'adolescence.
Et là, Fläven envoya tout valser.
Tout ce qu'ils avaient voulu qu'elle soit, tout ce en quoi ils avaient tenté de la changer, elle envoya tout dans les roses avec une certaine violence propre à son âge. Et elle en devint donc le strict opposé : de fille parfaite, elle passa à garçon manqué.
Sa mère lui avait fait une remarque de trop et la jeune fille, n'en pouvant plus de se trouver rabaisser en permanance, avait osée lui répondre de la façon la plus méchante et la plus violente qui fut. Poussée à bout, elle quitta la maison sous le coup de la colère.
Et, au centre de tout ça se trouvait le père qui lui, n'avait rien vu venir. Décidé à faire en sorte que sa femme et sa fille se réconcillie, pensant que ce n'était qu'un accrochage dût à la période que traversait son enfant, il partit la rattraper pour la ramener.
On repécha le lendemain matin la voiture de l'homme dans la rivière.
Il avait plut de façon diluvienne cette nuit là et le pauvre père avait perdu le contrôle de sa voiture alors qu'il traversait un pont et il avait terminé dans l'eau. Sous la violence du choc, il était mort sur le coup.
Abattue par la nouvelle, la mère sombra dans une grande dépression allimentée par sa haine, persuadée qu'elle était que c'était sa fille qui avait tué son aimé.
D'un autre côté, Fläven revint au domaine familial le matin même, apprenant alors la nouvelle de la bouche de cette femme qui la haïssait. Comprenant alors les sentiments de rage qu'elle avait à son égard, la jeune fille qui se trouvait majeure partit de chez elle, fuyant cette mère détestable et le spectre d'une mort qu'elle se reprocherait toute sa vie.
Quittant Helsinki, elle se rendit chez un cousin paternel, Enrich, qui habitait à Düsseldorf en Allemagne. L'hébergeant volontiers, il lui proposa même de l'aider à trouver un job pour subvenir à ses besoins. Bien que brillante étudiante, elle avait arrété brusquement ses études en partant de Finlande et se retrouvait donc sans le moindre diplôme en poche. Jouant de ses connaissances, son cousin l'introduisit dans le monde animalier en tant que sa stagiaire.
Enrich travallait comme vétérinaire dans le grand zoo de Düsseldorf et il apprit à la jeune femme les ficelles du métier. Se passionnant pour ce qu'elle faisait, elle apprenait vite et bien. Mais, rapidement, elle fut attirée par les rapaces plus que toute autre chose. Voyant bien son intérêt grandissant, Enrich la présenta à un ami dresseur d'oiseaux. Heureux de voir une personne aussi entrousiaste, le dresseur apprit à jeune femme tout ce qu'elle devait savoir sur la chose. Et, bientôt, Fläven obtint un travail de dresseuse de rapaces au sein du zoo.
Ayant maintenant un revenu correct, elle se prit un petit appartement et quitta en remerciant chaleureusement son cousin pour tout ce qu'il avait fait pour elle. Et elle continua son petit train de vie, continuant à vivre malgré cette mort qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de se reprocher. Après tout, si elle n'était pas partie cette nuit là, son père ne serait pas aller à sa recherche et il ne serait pas mort...
Quand elle y repensait, elle allait se réfugier auprès des oiseaux qu'elle dressait, trouvant auprès d'eux un certain réconfort. Dans tous ceux dont elle s'occupait, il y en avait un qu'elle aimait tout particulièrement. C'était un petit faucon pélerin qui, quand le zoo l'avait reçu, avait une patte de blessée. Ce fut l'un des premier oiseau dont elle s'occupa et elle noua avec lui un lien fort, au-delà du simple lien de dresseur/animal.
En soit, Fläven était heureuse de cette vie qu'elle menait même si elle ne pouvait s'empêcher de penser de temps en temps à ce que devenait sa mère. Depuis qu'elle était partie, elle n'avait eut aucune nouveau d'elle. Pas un mail, pas un appel, rien.
Jusqu'à un certain jour.
C'était un mardi soir.
La jeune femme ramenait son petit faucon à sa cage après une séance d'entrainement lorsqu'elle se retrouva face à une femme d'âhe mûr, maigre et fripée, à la peau marquée par l'alcool et le tabac. Et dans ses yeux, brillait une lueure de démence à faire fuir le plus courageux des homme.
N'ayant pas le temps de réagir, Fläven se trouva violament poussée contre un mur proche, frappée d'un coup de point puissant dans la machoire. Lui sautant au cou, la femme la cribla de coups de poings et de pieds, hurlant de fureur. Et, entre les coups, l'allemano-finlandaise fut horrifiée lorsqu'elle reconnu celle qu'elle avait autrefois appelée “maman”.
Mais elle n'eut pas le temps de penser à quoique ce fut que le faucon fondit sur la femme qui osait agresser sa dresseuse, toute serres dehors. Hurlant de douleur, se protégeant en gesticulant comme elle pouvait pour faire partir l'oiseau, la femme sortit de sa poche un petit couteau qu'elle agita en tous sens. Mais ce ne fut pas le dévoué volatil que le couteau visait.
Fläven fut percée par trois fois.
Une fois au bras, une seconde fois à l'épaule et une dernière fois au flanc.
Elle s'écroula sur le sol en un râle.
Elle ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi était-ce arrivé?
Elle ne savait pas.
La seule chose dont elle était sure, c'était que son sang s'échappait de ses blessures, souillant le sol.
Au loin, elle entendit des bruits de pas précipités, puis des jurons.
Mais déjà, son esprit était loin.
Et, dans sa demi-conscience, elle sentit les plumes de son fidéle allié lui caresser la joue. Puis, c'était comme si elle s'enfonçait dans le sol lentement, presque tendrement.
Ouvrant les yeux, elle vit une lumière aveuglante lui faisant face. Tournant la tête, elle vit derrière elle une sorte de fente donnant sur l'endroit où 'elle s'était faite agressée. Elle, elle semblait flotter dans un néant de blanc immaculée. Près d'elle, le faucon avait étendu ses ailes sur elle, en un signe de protection vain.
La jeune femme fit un effort herculéen pour passer son bras autour de l'oiseau alors que de l'autre, elle tendait la main vers cette lumière éclatante qui lui faisait face.
Ainsi donc, la mort était à ce point clichée?
S'en était presque risible.
*** ***
Quelque part, dans un endroit étrange, un portail massif s'élevait.
Aucun bruit ne venait ternir la quiétude du lieu.
Et, juste devant les portes ouvertes, se trouvait le corps d'une jeune femme, enserrant contre elle un oiseau.
S'il n'y avait pas eut ce sang, on eut crut que les deux étaient en train de dormir paisiblement...
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CODE : VALIDE par Kassie