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Mer 24 Aoû 2011 - 20:35
■ Nom : Martini.
■ Prénom : Maryvette.
■ Surnom : Mary.
■ Age : 24 ans.
■ Signe Astrologique : Sagittaire.
■ Origine : Franco-Italienne.

■ Chambre : Si possible, avec ma soeur, et peut être une autre fille =)

■ Histoire :


Dimanche 21 Décembre 1986.

Dehors, de gros flocons de neige tombaient, recouvrant le paysage montagneux d’un épais manteau blanc. Seul le chant timide de quelques oiseaux rompait un silence presque religieux. Personne n’aurait eu l’idée de sortir d’un foyer chaud pour s’aventurer dans le froid glacial qui régnait à l’extérieur. Et pourtant…

- Plus vite, je t’en supplie, plus vite !

- Je fais ce que je peux ! Tiens bon, chérie !

Sur les routes glissantes et encombrées, une petite voiture roulait à toute allure. Le chauffeur, un homme d’une vingtaine d’années, peinait à garder son calme, tandis que la passagère se tordait de douleur.

- Je ne peux plus… Le bébé arrive !

Au moment même où elle disait ça, ils arrivèrent en vue de l’hôpital, un petit bâtiment aux murs abimés par le temps, et qui de loin, semblait être à l’abandon. A peine la jeune femme fut-elle allongée sur l’un des vieux lits, qu’elle mit au monde son premier enfant.

- C’est une fille ! Cria une infirmière. Attendez… Il… Il y en a un autre !

Et seulement une minute et quarante sept seconde après, l’infirmière criait à nouveau :

- Et c’est une autre fille ! Deux beaux bébés, deux superbes jumelles. Vous avez bien travaillé, madame.

Les jeunes parents se penchèrent sur leurs deux filles.

- Regarde, dit le jeune père. Celle-ci a les yeux de ta mère !

- Et le sourire de la tienne, renchérit la jeune femme.

En effet, la petite fille avait de magnifiques yeux marrons, comme sa grand-mère maternelle, Mary, et un sourire qui paraissait imprimé sur son visage, comme sa grand-mère paternelle, Yvette. Les deux jeunes parents se concertèrent du regard. Maryvette. Elle s’appellerait Maryvette. Quand à la seconde, elle n’avait pas ouvert les yeux, et criait.

- Celle-ci ressemble à mon arrière grand-mère, sourit le jeune père.

- Moi, je trouve qu’elle te ressemble à toi.

- Oui, mais moi-même, je ressemble beaucoup à mon arrière grand-mère. C’était une femme formidable.

Et d’un petit regard complice, ils décidèrent de l’appeler Catharinetta, en hommage à cette femme qui, de son vivant, avait accompli tant de grandes choses.
A peine âgées de quelques minutes, les deux sœurs étaient parfaitement opposées l’une à l’autre. Les deux jeunes parents pensaient que rien ne pourrait jamais gâcher leur bonheur. Mais malheureusement, sous la tempête de neige qui se déchaînait dehors, le destin était déjà en route.



Mardi 6 Février 1990.


Maryvette était assise sur une chaise dans le grand atelier de sa mère. Dans la fraicheur du matin, elle peignait sur une toile blanchâtre, étalant la peinture selon des courbes complexes. Sur sa palette de peinture, il y avait des couleurs allant du rouge orangé au bleu turquoise. Seul le blanc et le noir manquaient. A ses côtés, sa mère peignait aussi. Elle était excessivement fière de sa fille, qui possédait un don hors du commun pour le dessin. Elles aimaient passer du temps toutes les deux, dans l’intimité de cet atelier suréquipé.

- Dis-moi, Mary, demanda la jeune femme, pourquoi ne mets-tu jamais de blanc ou de noir dans tes dessins ? Ca apporterait des nuances.

- Parce que le blanc et le noir sont des couleurs tristes, avait répondu la petite fille du haut de ses trois ans et demi.

Alors la jeune mère avait sourit et déposé un baiser sur la joue de sa fille préférée.

- D’ailleurs, je déteste mes cheveux. Ils sont tout noirs. C’est moche et c’est triste, avait-elle poursuivit.

- Ils sont très beaux tes cheveux !

- Tu racontes n’importe quoi ! Je les voudrais mulicolores !

- Multicolores, Mary. On dit multicolores. Et puis, quand tu seras un peu plus grande, tu pourras toujours te les teindre, tes cheveux.

Satisfaite et souriante, la petite fille avait repris son dessin, se promettant que bientôt, ses cheveux deviendraient les cheveux les plus beaux et les plus joyeux du monde.


Vendredi 25 Mai 1991.


Maryvette et Catharinetta couraient dans l’herbe humide, main dans la main. A cet âge où les enfants jouent, imperturbables, les deux jumelles étaient inséparables. Les deux petites filles étaient deux copies conformes. Rien ne les distinguait physiquement, mise à part le bonheur fiévreux de l’une, et la mélancolie inexplicable de l’autre. La petite famille possédait une magnifique demeure, avec un jardin immense. Tout au fond du jardin se trouvait un arbre, gigantesque au sommet duquel se dressait une superbe cabane. Les deux petites filles passaient le plus clairs de leur temps à l’intérieur. Là, elle parlait de tout et de rien. Surtout de rien, en fait.

- Nettie, regarde !

- Quoi ?

- C’est l’oiseau que j’ai peint avec maman !

- Tu racontes n’importe quoi, Mary. D’abord, ça ressemble même pas !

Maryvette, ignorant la remarque de sa sœur, s’était approchée de l’unique fenêtre de la petite cabane. Emerveillée, elle regardait cet oiseau rare, aux couleurs de l’arc-en-ciel. Un sourire illuminait son visage, qui bien qu’encore enfantin, laissait deviner les traits de la superbe jeune femme qu’elle allait devenir. Puis, l’oiseau s’envola. Maryvette fouilla dans sa poche et en sortit deux bonbons colorés.

- Tu en veux ?

- Où tu les as eus ?

- C’est maman qui me les a donnés ! Alors, tu en veux ?

- Maman ? Mais elle m’a rien donné, à moi !

- Mais c’est pas grave ! Tiens, je te les donne tous !

Et Maryvette avait déposé ses deux beaux bonbons dans la main de sa sœur, car de toute façon, les bonbons, elle ne les avait jamais aimés que pour leur jolie couleur.



Mercredi 13 Novembre 1991.


C’était une belle soirée d’automne. Le jour déclinait lentement, et Maryvette était assise au coin du feu, aux côtés de sa mère. Cette dernière tricotait en jetant parfois de petits coups d’œil fiers à sa fille, qui la regardait avec un soupçon de curiosité.

- Dis maman, pourquoi ton ventre il est rond comme ça ?

- Parce qu’il y a un bébé, dedans. Un bébé qui sera bientôt ton petit frère ou ta petite sœur.

La petite fille ouvrit la bouche pour poser des questions, mais se retint. Elle avait appris qu’il ne fallait pas chercher à tout comprendre. Sinon, il n’y aurait plus rien de magique, dans le monde. De magique et de mystérieux. Aussi, préférait-elle prendre les choses comme la vie les lui donnait. Sans chercher à donner un nom à l’inconnu. Sans chercher à définir le monde.



Mercredi 1er janvier 1992.


Il était un peu plus de cinq heures du matin. En ce premier jour de la nouvelle année, les routes étaient presque désertes. Presque… Une petite voiture roulait à bonne allure, dans le paysage enneigé, presque digne d’un compte de fée. A l’intérieur, l’homme qui conduisait bailla. Il se retourna, attendrit, vers ses deux filles qui regardaient chacune de leur côté, l’extérieur et sa magie.

- Papa ?

- Oui, Nettie ?

- Pourquoi maman n’est pas venue ? Elle était chouette, la fête !

- Parce qu’avec le bébé, elle est très fatiguée. Elle a préféré rester se reposer. Mais on y va chaque année, à cette
fête. Elle ne voulait pas vous priver.

La petite fille ne répondit rien, continuant à contempler le paysage. Il y avait de la neige à perte de vue. Quelques fois, on apercevait un arbre gelé. Et même des rails ! Maryvette s’étira pour mieux les voir. Elle adorait les trains.

- Regarde, Mary, on va passer sur des rails !

La petite fille sourit.

- Elles sont vraiment grandes, celles-là, en plus !

En effet, il n’y avait pas moins de cinq voies qui passaient au même endroit. Le jeune père sourit malicieusement à sa fille. Ils étaient en plein milieu des voies, lorsque la voiture cala. Il essaya de redémarrer plusieurs fois la petite auto, en vain.

- Pa… Papa.. ? Bredouilla Catharinetta.

- Ne t’en fais pas Nettie, je vais réussir à faire redémarrer cette saleté de voiture ! Déclara-t-il, un soupçon d’anxiété dans la voix.

- Mais… Le train ! Hurla la petite fille en pointant la machine à vapeur qui fonçait droit sur eux.

Le père commença à paniquer, essayant et réessayant de démarrer la voiture. Mais le train approchait trop vite, et chaque essai était ponctué d’un échec.

- Les filles, dehors ! Hurla le jeune père.

Catharinetta ne se fit pas prier, et sortit de la voiture en courant, suivit de son père. Maryvette essayait de détacher sa ceinture, mais elle était bloquée. Le train se rapprochait à une vitesse folle. Dans quelques secondes, il serait là… Le jeune père revint en courant pour essayer de détacher sa fille. Il la prit ensuite dans ses bras, mais il était trop tard. Maryvette tendit sa main gauche vers sa sœur, une expression horrifiée sur son visage. Ils disparurent derrière le train. Le dernier geste du jeune père, fut d’envoyer sa fille de toutes ses forces de l’autre côté des rails.



Dimanche 5 janvier 1992.


Il n’y avait pas un bruit. Même les oiseaux ne chantaient plus. La neige continuait de tomber, sûrement inconsciente de l’affreux accident qui s’était déroulé ici. Les débris de voiture n’avaient pas encore été enlevés des rails, à cause de la neige qui bloquait toutes les routes. Mêmes les corbeaux n’osaient pas approcher. Mais brusquement, un bruit de clochette vint percer le silence de mort qui régnait sur les plaines. Bientôt, une caravane composée de trois roulottes et de deux charriots, fit son apparition. Elle s’arrêta dans le champ qui se trouvait juste à côté des rails. Deux femmes sortirent d’une des roulottes, main dans la main. Elles s’enfoncèrent lentement dans le paysage neigeux, comme pour vérifier que l’endroit était sûr. Elles ne virent rien de suspect. Mais soudain…

- Jane ! Vi… Viens voir !

La dénommée Jane marcha jusqu’à sa compagne, et s’agenouilla auprès d’elle.

- Qu’y a-t-il ?

- Il y a quelque chose, en dessous… Et ça respire ! Il faut que tu m’aides à le sortir de là !

La jeune femme glissa ses mains sous la neige, grimaçant sous la brûlure du froid. Effectivement, elle sentit quelque chose… De vivant ! A elles deux, elles réussirent à extirper une petite fille de sous la neige.

- C’est un miracle qu’elle soit encore vivante… Il faut l’emmener à l’intérieur ! Je suis sûre que tu auras quelque chose pour la soigner !

Et c’est ainsi que Maryvette fut miraculeusement sauvée.



Mercredi 8 janvier 1992.

Jane appliquait une pommade à base de plante sur une hideuse blessure sur la tête de leur petite protégée. Elle ne s’était pas encore réveillée, mais elle se portait de mieux en mieux.

- Tu es sûre qu’elle s’appelle Maryvette ?

- Oui, Maria, répondit Jane. Je suis sûre. C’est marqué sur son pendentif. Et sur sa gourmette. Il n’y a aucun doute possible.

- D’accord, d’accord. Je te fais confiance, mon ange.

La jeune femme sourit, et elles s’embrassèrent. C’est ce moment que Maryvette choisit pour ouvrir les yeux. Elle s’assit en grimaçant, et regarda autour d’elle.

- Qui êtes-vous ? Où je suis ? Et qui je suis ?

Les deux jeunes femmes se regardèrent un instant. L’une d’elle se leva et alla prendre la petite fille dans ses bras.

- Tu t’appelles Maryvette, tu es ici chez toi et nous… Nous sommes tes mamans.



Mercredi 15 Janvier 1992.

Dehors, il ne neigeait plus. Les oiseaux avaient peu à peu recommencé à chanter joyeusement, entraînés par les rires de celle qui ne devait la vie qu’à un miracle. Maryvette s’était parfaitement remise, grâce aux soins intensifs de ses mères, toutes deux guérisseuses. Emmitouflée dans un manteau chaud, mais beaucoup trop grand pour elle, la petite fille courait dans la neige qui recouvrait toujours le sol, un petit bateau fait de bout de bois à la main. Elle arriva enfin devant un petit ruisseau, qui malgré la température glaciale, coulait toujours. S’agenouillant, elle lâcha son bateau au bord de l’eau, voulu le rattraper, mais, entraîné par le courant, il s’en allait vite, si vite, trop vite. Elle se redressa alors, croyant voir quelqu’un dans les hautes herbes… Elle commença à s’approcher lentement, mais…

- Mary ? Viens mon cœur, c’est l’heure de partir.

La petite fille se retourna vers sa mère, l’air attristée.

- Mais maman, j’ai perdu mon bateau…

- Je t’en construirai d’autres, encore plus gros !

- Gros comme ça ? Demanda-t-elle en écartant ses petits bras.

- Oui, gros comme ça !

La petite fille éclata de rire, et repartit main dans la main avec sa nouvelle maman, sous l’œil attentif du destin...



Samedi 6 Avril 1996.

Quelque part dans un petit village habituellement calme du nord de l’Inde, une caravane était installée depuis quelques jours, déjà. Alors que les itinérants, fidèles à eux-mêmes, s’activaient sans relâche, une des familles était occupée par un problème tout autre que celui du bon fonctionnement de la vie de la caravane…

- Mary ! Ca fait des heures que tu es enfermée dans la salle de bain… Ouvre maintenant !

- Non ! J’ai pas encore fini.

- Maryvette, si tu ne sors pas rapidement de là, la punition va tomber !

- M’en fou !

- Pardon ?!

- Calme-toi Jane, sinon tu la connais… Elle n’ouvrira jamais.

Jane donna un énième coup dans la porte avant de sortir en marmonnant des choses incompréhensibles. De l’autre côté de la porte, Maryvette était assise prés du lavabo. Elle tenait une mèche de cheveux dans une de ses mains, et son pinceau dans l’autre. Elle appuya sur un des tubes de peintures pour faire sortir un peu de couleur, mais ce fut tout le contenu qui se vida sur le sol. Imperturbable, la petite fille du haut de ses neuf ans, se leva et trempa son pinceau dans la peinture, avant d’étaler le tout sur sa chevelure, autrefois couleur ébène. Elle se contempla ensuite dans le miroir, et satisfaite, alla ouvrir la porte de la salle de bain. Jamais personne n’aurait pu croire qu’une si petite fille puisse rompre ainsi le calme d’un si petit village du nord de l’Inde. Mais c’est ainsi que pour la première fois, Maryvette eut les cheveux aux couleurs de l’arc-en-ciel.


Mardi 21 Décembre 2010.

- Joyeux anniversaiiiiiire, joyeux anniversaiiiiire Mary !

Maryvette sourit et souffla ses vingt-quatre bougies. Sans réellement savoir pourquoi, elle avait toujours adoré souffler les bougies, et même à cinquante ans, elle les soufflerait encore. Après l’avoir serrer dans leurs bras, les deux femmes qui l’avaient élevée se regardèrent tristement et invitèrent la jeune fille à s’asseoir.

- Mary, il faut qu’on parle.

- Oui ?

- Tu te souviens, après ton accident, tu nous as demandé qui nous étions ?

- Je… Oui ?

- Te rappelles-tu ce que l’on t’a répondu ?

- Que je m’appelais Maryvette, que j’étais chez moi, et… Que vous étiez mes mamans.

Les deux femmes soupirèrent tristement.

- Et bien c’est faux. Nous t’avons trouvé dans la neige quelques jours plus tôt. Nous désirions tellement avoir une fille ! Tu étais seule… On a bien essayé de chercher tes parents, mais nous n’avons rien trouvé. Donc, nous avons décidé de te garder.

Voyant que Maryvette restait silencieuse, elle poursuivit :

- Pour tes 24 ans, nous pensions te raccompagner jusqu’à l’endroit où nous t’avons trouvé, pour que tu puisses librement choisir de partir, ou de rester avec nous.

Maryvette se leva silencieusement, sortit dans le froid glaciale, et disparue dans la nuit tombante.



Lundi 3 Janvier 2011.

Dehors, le silence régnait. Un épais manteau blanc recouvrait le sol, bien qu’il ne neigeât plus. Comme une vingtaine d’années plus tôt, un bruit de clochette vint rompre le silence hivernal. Une caravane, précédée de deux femmes fit son apparition. Maryvette sortit d’une des roulottes, et se laissa guider par ses pas nonchalant. Les deux femmes se regardèrent, inquiète. Depuis plusieurs jours, Maryvette n’avait pas prononcé un seul mot. Elle était comme figée dans son mutisme. Elle se dirigea instinctivement vers le petit ruisseau où, petite, elle avait perdu son bateau. Ecartant délicatement les feuillages, elle eut un sursaut de surprise. La jeune femme se baissa et récupéra l’objet en bois, qu’elle avait abandonné dix-neuf ans auparavant. Puis, son regard se posa sur quelques empreintes, fraichement déposées dans la neige. Décidée à retrouver la mémoire, elle s’enfonça à travers les ronces.

Elle déambula pendant des heures et des heures, sans trop savoir où elle allait. La nuit finit par tomber, et elle s’apprêta à rentrer auprès de ses mères adoptives. Mais soudain, quelque chose au sol attira son regard. S’approchant elle vit qu’il s’agissait d’une jeune femme allongée sur le ventre. Elle s’agenouilla auprès d’elle et la retourna délicatement. Elle était consciente, et avait même les yeux ouverts. Ce visage, étrangement familier, était empli de terreur. La jeune femme finit par attraper son pendentif, les larmes aux yeux.

- Mary... souffla-t-elle. Maryvette...

La jeune femme aux cheveux multicolores arqua un sourcil. Cathy tendit la main pour s'agripper au médaillon de sa soeur.

- Mary… fit-elle encore.

Les yeux de l'itinérante se voilèrent soudain. Un train, une petite fille qui n'arrivait pas a se détacher, un homme qui la prenait dans ses bras, une main tendue vers la route. Le train, a nouveau. Un cri. Un coup derrière sa tête.
Soudain, Catharinetta songea que Maryvette était morte.. Cette fille était-elle vraiment sa soeur? Elle même était-elle morte? Elle rassembla ses dernières forces pour murmurer:

- Est-ce bien toi Mary? Suis-je déjà morte?

- Nettie… Nettie, c'est moi… Non, tu... Tu n'es pas morte Nettie.

Catharinetta sombra dans le néant, ses doigts toujours agrippés au médaillon de sa soeur, cette soeur qu'elle avait cru morte. Maryvette fondit en sanglots et se mit à appeler à l'aide.

-Je vous en supplie aidez-nous… Je… Ne... Veux plus… La... Perdre...

Alors un magnifique portail apparut près des deux soeurs si longtemps séparées et, l'une sanglotante portant l'autre inconsciente, elles franchirent ce passage vers un nouveau monde.


~~



■ Apparence physique : Du haut de ses 1m70, Maryvette n’hésite pas à se percher sur des talons qui frisent le ridicule pour voir tous ce que le monde a à offrir à ceux qui savent regarder. Ses cheveux, noirs à la base, sont devenus multicolores après qu’elle les ait colorés avec de la peinture à l’huile, alors qu’elle n’avait pas tout à fait dix ans. Depuis, elle a bien sûr fait une vraie coloration, permanente. Elle se vêtit de vêtements pour le moins étrange, qui ne respectent en aucun point la loi des couleurs. Maryvette pourrait être définie simplement comme un arc-en-ciel humain. Elle aime porter des lunettes assez imposantes, bien qu’elle n’en ait nul besoin. Mince, plutôt agréable à regarder, doté d’une poitrine généreuse, Maryvette est loin d’avoir honte de son physique, et n’hésite pas à s’en servir pour se sortir de situations délicates.

■ Caractère : Maryvette est une jeune femme pleine de vie, gentille, attentionnée, drôle, naïve, parfois un peu trop extravertie, mais aimée des autres. Son ouverture d’esprit la rend exceptionnellement sociable. Elle cumule les bêtises pour faire rire ceux qui en ont besoin, et se fourre parfois dans des situations assez désespérées. Son cœur immense fait d’elle une jeune femme prête à tout pour arracher un sourire à une personne triste. Maryvette est gourmande, et sans cesse entrain de manger. Une journée normale pour elle se résume à rire, à jouer, à faire des blagues et à s’amuser. Elle ne se prend pas au sérieux, et n’hésite pas à se moquer ouvertement d’elle pour faire rire les autres. Bien sûr, elle n’a pas peur du ridicule, et n’a pas hésité à faire de lui son meilleur ami. Maryvette aime voyager, depuis qu’elle a découvert d’autres pays, d’autres personnes et d’autres cultures. Elle est toujours prête à embarquer les autres dans des aventures délirantes, et réussie à faire d’un petit rien du quotidien, un moment de joie intense. Elle fait parfois preuve d’immaturité, mais est en fait simplement restée une grande enfant dans sa tête. Derrière cette jeune femme aux apparences loufoques, qui garde toujours un sourire imprimé sur son joli visage, se cache en fait une personne simple et qui a une joie de vivre qu’elle aime communiquer aux autres, part tous les moyens possibles.

■ Travail : Guérisseuse.

■ Ce qu'elle aime : Maryvette aime la vie, la joie, rire et s’amuser. Elle aime sa sœur jumelle, bien sûr, même si elle ne s’en est plus souvenu après son accident. Elle aime tout ce qui est comestible, et n’hésite pas à tester les mets les plus étranges… Mais ce qu’elle aime par-dessus tout, ce sont les couleurs.

■ Ce qu'elle n'aime pas : Elle n’aime pas les choses tristes, ni voir les gens tristes. Elle n’aime pas les personnes qui n’ont aucune ouverture d’esprit. Elle déteste le noir, le gris et le blanc, qu’elle considère comme des couleurs tristes et d’une neutralité accablante.

■ Autres : Maryvette a tendance à mettre n’importe quoi à la bouche, pour « goûter ». Attention à vos doigts.

■ Code : JJ'tai devancé p'tite soupe ! J'men occupe, va rejoindre ta chéwie =P.
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Maryvette Martini
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Maryvette Martini
Jeu 1 Sep 2011 - 13:40
De nouveau, merci Maika.
Comme ta soeur, très belle fiche. Et très bel avatar. Héhé.
Ah et je vous met dans la même chambre, toi et ta soeur.
Bienvenue =)
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Misato Okazaki
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Misato Okazaki
Mer 21 Déc 2011 - 19:14
Attend Mary, je viens de penser a un truc [c'est peut-être rarissime, mais ça m'arrive, oui]..

Comment Jane et Maria ont fait pour savoir que Mary est née le 21 décembre de je-n'sais-plus-quelle-année?


OH!! J'y pense... C'était peut-être écris sur le revers de sa gourmette?
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Catharinetta Martini
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