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Sam 17 Mar 2012 - 17:18
★ SORA TOMOE ★


SORA TOMOE 9975086902

♬ Petites Informations ♬

Nom : Tomoe
Prénom : Sora
Surnom : Aucun
Age : 17 ans

Signe Astrologique : Sagittaire
Origine : Née au Japon, élevée en France
Chambre : Si possible avec une colocataire
Travail : Aucun (Ou sacrément faignante si possible ^^)

Ce qu'elle aime : Beaucoup de chose
Ce qu'elle n'aime pas : Beaucoup de chose aussi

Autres : Il lui arrive de consommer de l'herbe


♬ Parlez Moi De Vous ♬

HISTOIRE :

On est en décembre, il neige. Un beau bébé de trois kilos vient au monde et je pousse timidement mon premier cri, il fait froid et humide. Moi je n'atteins même pas les deux kilos, les médecins préviennent mon père que je risque de ne pas m'en sortir. Au lieu des compliments habituels d'une mère encore fatiguée de l'accouchement j'ai droit au bip d'un cardiogramme qui m'annonce que je suis toujours vivante, quelle chance. Deux semaines plus tard je quitte enfin le lit froid de mon hôpital pour les bras chaleureux de mes parents. Une semaine plus tard je quitte le Japon pour la France afin de bénéficier des meilleurs soins. Mes parents ne quitteront jamais ce pays et bien que je porte un nom japonais je suis incapable de le parler. En moins d'un mois j'ai trouvé le moyen de frôler la mort et de m'exiler dans un pays qui n'est pas le miens, un record.

On est en Mai, j'ai cinq ans. Dans le bac à sable de la maternelle il y a une fille avec une sorte de couette au-dessus de la tête et un chouchou en forme de perle. Je lui tends mon sceau Winny l'ourson elle le remplie de sable avec sa pelle bleue. Je lui fais un bisou sur la bouche en remerciement, je reçois une réprimande de la part de la surveillante. Moi je ne faisais que faire comme avec ma maman quand elle veut me faire un bisou, apparemment c'est mal vu. En fin de journée elle a rempli deux fois le sceau du petit Lucas, quatre ans, elle m'a brisé le cœur cette traînée. J'ai appris plus tard qu'elle avait même échangé sa susu avec Thomas, vraiment elle m'a déçu.

On est en Novembre, j'ai douze ans. Je suis invitée par une copine à une soirée pyjama. Je me fais horriblement chier ... C'est tout.

On est en Juin, j'ai treize ans. Le prof de sport décide de nous laisser faire ce que l'on veut en cours, je veux aller jouer au football avec les garçons, on me dit que non. Du coup je suis obligée de lire des magazines people et de jouer aux jeux consistants à trouver tout les synonymes possibles à "trop beau". En rentrant chez moi je m'achète la console portable de Nintendo et Pokemon Diamant d'occasion. Rien à foutre des préjugés je ne veux pas que mon monde finisse par ressemblait à des oies qui piaillent sans cesse. Dans la foulée je me coupe les cheveux aux niveaux de la nuque et je m'achète des jeans pour homme, qu'est ce qu'on est bien dedans. Juste après ma première masturbation un dimanche soir devant M6, un film érotique ou une femme blanche couchait avec une femme noire, je me dis qu'il faudrait que mes seins poussent si je ne veux pas finir vielle fille. Non en faite je me suis juste dit que je n'avais pas de sein pour une fille de treize ans ... Et que je serais curieuse de voir ce que ça fait au toucher. C'est un peu la loose de se dire que ma première pensée lesbienne m'est venu parce que je n'avais pas assez de sein pour me tripoter ... Les coups du sort parfois.

On est encore en Juin mais cette fois j'ai quinze ans. Valentin me fait de l'oeil depuis trois mois, je décide d'aller chez lui. On s'embrasse, on se touche, il m'enlève mon t-shirt, je lui enlève son pantalon. On est maladroit, pas doués, il ne met pas de préservatif, ça me fait mal. Ne cherchez pas une causalité il n'y en a pas. Il réessaye une deuxième fois, ça ne fait rien. Il jouit sur mon sexe je m'essuie, on discute deux minutes je quitte son appartement. Ce fut un fiasco. Deux semaines après, j'accepte de le faire avec Thomas, un terminal. Au bout d'une minute je comprends que c'est pas mon truc, je le repousse il râle, il se finira seul alors que je quitte sa maison. Dans la semaine j'apprends de la bouche d'un des élèves que je serais lesbienne, y a pas à dire quand un garçon se venge, c'est réfléchit. Je l'imagine encore complotant avec Valentin "Comment on pourrait la faire chier ? Je sais on va écrire Sora elle pue, non mieux, elle est gouine .... Je sais pas écrire gouine, on va dire lesbienne" c'est pathétique. Mon professeur principal décide de m'en parler, je lui explique que ce n'est qu'une rumeur, elle insiste. Je finis par céder et faire part des troubles que je peux ressentir vis-à-vis des autres filles elle me laissera son numéro de téléphone. Durant l'été je l'appelle plusieurs fois et finalement on aura une longue discussion sur l'homosexualité dont il serait inutile d'en retranscrire les propos. Elle m'aide à en parler à mes parents, ils prennent la nouvelle avec une étonnante facilité que j'en viendrais même à douter de leur propre sexualité. En Octobre je leur présente Aude, ma petite amie, il me présente 11 rue grisnuage ma nouvelle adresse. Au Japon ma grand-mère est souffrante, je vais habiter chez ma tante le temps qu'il s'occupe de tout. Ils ne reviendront jamais, on ne sait pas exactement où leur avion c'est écrasé. Je ne ferais jamais leur deuil.

On est en Juillet, j'ai dix sept ans. J'ai rejoint Aude dans un lycée spécialisée en art plastique, j'y étudie la photo ... En faite j'ai juste suivi Aude. Ça fait deux ans maintenant qu'on est ensemble, elle décide de rompre et je l'accepte. L'amour était déjà partie depuis bien longtemps, j'étais juste incapable de l'accepter, j'avais peur d'être seule. Je vais la voir dans sa chambre pour récupérer quelques affaires, dans le couloir on s'embrasse une dernière fois. Son père nous voit, il n'était pas au courant. Il me prend par le bras, je le repousse il me repousse. Il cogne un mur je dévale les escaliers. L'espace d'un instant je comprends que c'est la fin, je suis heureuse malgré moi de partir, depuis la mort de mes parents je n'ai jamais réussi à retrouver un réel plaisir à vivre, même au côté d'Aude ... Désolé. Je cligne des yeux, une femme écarte l'une des mèches retombant sur mon front. On m'explique que je suis à Etiopia et que ma venu est dû à une profonde tristesse, je n'ai aucune difficulté à comprendre d'où elle vient. J'ai du mal à tout assimiler, à comprendre ce qu'il m'arrive, mais apparemment une nouvelle vie commence pour moi. Reste à savoir si la précédente est bien terminée.

PHYSIQUE :
Je n'ai jamais récupéré le poids que je n'ai pas pris à la naissance. Je suis beaucoup trop frêle, très fine et le fait que je n'ai pas de poitrine pose souvent de problème quand au fait de définir mon âge. Pourtant je vous promets que je mange et même plus que de raison je suis une vraie gourmande. Il parait que j'ai de belle jambe, possible, en tout cas je m'aime bien comme je suis et je crois que c'est ce qui est le plus important. J'ai le teint légèrement halé, ça me vient de mon père, d'origine française, dont j'ai d'ailleurs héritée pas mal de choses. J'ai une petite marque au niveau du nez qui le traverse en largeur, quasiment invisible, c'est dû à une chute que j'ai fait quand j'étais plus jeune.

Toute modestie mise à part j'ai un beau visage et vu tous les produits que j'utilise pour combattre l'acné, c'est la moindre des choses. C'est vrai que je suis loin des codes habituels des filles parfois trop superficielle, mais ça ne m'empêche pas de prendre soin de moi et de mon corps. Mes yeux, de couleur verte, viennent de ma mère qui les tenait de sa propre mère c'est dire si cette couleur est un signe distinctif de la famille. J'exagère évidemment, mais je trouve marrante l'idée de dire que j'hérite des yeux de mes ancêtres comme le ferait un ..... Je crois que si je continue cette phrase je risque de passer pour une ringarde.

A treize ans j'ai décidé de couper mes cheveux, à la mort de mes parents j'ai arrêté de le faire. Du coup ils sont bien plus longs aujourd'hui, mais je fais en sorte qu'il ne soit jamais trop gênant. C'est pendant un cours de gym auquel je l'accompagnais qu'Aude, ma petite amie de l'époque, m'a fait deux tresses en guise de mèche de par et d'autre de mon visage que j'ai toujours gardé. Sinon j'aime les attacher aussi sans qu'ils ne soient trop tirés. Il m'arrive aussi pendant l'été de les couper au niveau de la nuque.


CARACTÈRE :
J'ai toujours eu du mal à trouver ma place dans la société, ce n'est que récemment que j'ai réellement compris qui j'étais et encore, j'ai des doutes. Exilée de mon propre pays je n'ai jamais appris à parler la langue, je n'ai même jamais voulu l'apprendre et je crois que c'est un manque pour moi, comme si l'on m'avait amputée de quelque chose à la naissance. Je vis en marge du monde, je ne me plis pas aux mœurs habituelles auquel on a droit ou aux descriptions dont on est continuellement sujet. Par exemple j'ai du mal et j'aurais toujours du mal à me considérer homosexuelle, pour moi je suis juste une fille qui aime les filles tout simplement. Après si on veut me coller une étiquette dans le dos, grand bien face aux gens je reste celle que je suis.

Depuis la mort de mes parents je n'aime plus être seule, j'ai besoin de sentir quelqu'un à mes côtés et c'est pour cela que j'ai mis autant de temps avant de rompre avec Aude. Toujours depuis la mort de mes parents la vie est devenue d'un fade, je n'arrive plus à trouver le moindre plaisir. Je suis douée dans beaucoup de domaine, mais je n'en ai strictement rien à faire, je veux juste rester ainsi, attendre je ne sais quoi, juste attendre. Après tout j'ai essayé d'être heureuse, de vivre comme je l'entendais et j'ai vu le résultat que ça à donner alors je ne vois pas pourquoi je continuerais. Quand bien pour qui je pourrais être heureuse ? Moi ?


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