LOLA MACANDREW

Lola n’a pas toujours été Glitter. Glitter n’a pas toujours existé. Non, avant ça il y avait « Lola ».
Commencer par le début et terminer par la fin, voilà à quoi est vouée toute histoire. La sienne aussi.

Tic-Tac, Tic-Tac faisait la grande horloge du salon. Allongée dans son lit, les yeux rivés sur le plafond qui lui apparaissait flou, petite Lola rêvait prince charmant et cheval blanc. Tic-Tac, Tic-Tac répétait la vieille horloge de la grande pièce d’en bas. Dans cette immense demeure vide, les marches de l’escalier craquaient sans retenue, les murs soupiraient des silences dans le creux de son oreille et l’horloge sonnait. Encore. Il pleuvait. Et les gouttes d’eau tombées du ciel venaient violemment marteler le toit et le sol boueux. Tic-Tac, Tic-Tac faisait l’objet de malheur. Clac, Clac, Clac, faisaient les dents de Lola. Lola avait peur. Lola ne voulait plus voir. Car Lola détestait les orages. Et dehors le tonnerre grondait ; sans doute que Jack avait dû énerver le géant du ciel avec son haricot magique passant au beau milieu des nuages. Jolie petite histoire. Lola pensait, emmitouflée dans sa couverture, Lola pensait. Comme tous les soirs. Entourée de toutes ces peluches muettes, elle se sentait observée, comme toutes les nuits. Peut-être que papa et maman MacAndrew pensaient que le bonheur pouvait être évalué en fonction du nombre de cadeaux offerts, peut-être même que papa et maman MacAndrew pensaient que ces doudous tout doux pouvaient remplacer leur présence. Mais papa et maman MacAndrew se trompaient. Comme tous les jours où ils étaient absents. Alors Lola pleurait, au beau milieu de ces jouets inertes et glacés empilés par vingtaines, elle pleurait. Comme à l’accoutumée. Ils étaient muets. Tous. Seuls spectateurs de son chagrin immense, les joujoux par milliers que papa Noël lui avait apportés ne daignaient pas desserrer leurs dents postiches. Alors petite Lola les détestait, leur vouant une haine sans merci. Jolie petite histoire. Dans son palais d’argent la jeune princesse hurlait sa peine au monde entier.
Mais personne n’écoutait.

Et le palais s’effondrait. Le sol jonché de poupées de porcelaine brisées laissait entrevoir une haine refoulée dans un petit coin noir de sa tête. Alors Lola se recroquevillait sous ses draps blancs qu’elle voyait rouges la nuit. Lola avait peur. Tellement peur que le craquement des branches au-dehors donnait l’impression qu’une troupe de squelettes s’était regroupée devant la maison. Le bruit de la pluie sur le toit lui faisait penser à celui des pas d’un monstre quelconque et désespérément elle criait : *Entre pas ! Entre pas !*
Mais personne n’entendait.

Alors petite Lola rêvait, tentant de déchiffrer les murmures de ses poupées. Mais petite Lola ne voulait plus entendre, petite Lola ne voulait même plus sentir, non, petite Lola voulait se fondre dans la masse sombre et ne plus en sortir.

Sans doute que l’histoire se répétait encore et encore, années après années, peut-être bien même jusqu’à ses douze ans. Être riche matériellement est une chose, intérieurement, c’en est une autre. Et le couple MacAndrew ne semblait pas s’en apercevoir. Comprenez, un père coiffeur visagiste et une maman top-model, ça n’a pas de temps à soi, et encore moins pour sa progéniture. La tempête pouvait bien emporter leur grande demeure avec la petiote dedans qu’ils n’en auraient eu vent que par la police et tout le tsoin tsoin des services publics. Puis vint un jour où Lola en eut marre. Tout simplement marre. Agacée par ces sempiternelles absences, Lola en avait marre. Alors Lola ne pleurait plus. Lola ne souriait même plus. Lola ne boudait plus. Non, Lola attendait sagement à la maison, faisait ce qu’on attendait d’elle et ça s’arrêtait là. La nounou n’avait pas matière à se plaindre en somme. Tout de même, ce job, quelle veine d’être tombée dessus ! Et comme tous les 36 du mois, papa et maman revenaient, tout au plus pour une semaine. Sauf que…

Sauf que…

« Lolaaaaaa ma puce, ça te dirait de poser pour faire de jolies photos ? Hein ? ça te dit pas vrai ? Tu vas voir, tu seras la vedette de la campagne ! Ils cherchent une petite fille pour lancer une marque de vêtements pour enfants ! C’est g-é-n-i-a-l n’est-ce-pas ?! »

Alors comme Lola s’en fichait, elle garda ce même visage inexpressif et laissa ce :

« D’accord. »

S’échapper d’entre ces lèvres.
Bonjour Glitter.
Adieu Lola.

Petite Lola a grandi. Afin de lui faire poursuivre sa brillante carrière, papa et maman MacAndrew ont déserté la grande villa Irlandaise de Dublin pour venir s’établir à Los Angeles. Des anges ? Tu parles, des tordus oui. Parallèlement à ses études, notre brunette s’investissait dans son travail, prenant presque du plaisir à poser. Clic, clic, clic faisait l’appareil photo. Ce cliquetis constant, Glitter ne le connaissait que trop. Glitter ? Pourquoi Glitter ? Me dites-vous. Peut-être était-ce son nom de scène, ou alors tout simplement un surnom qui était resté gravé dans les esprits. Glitter, en photo tu brilles, Glitter, t’as des paillettes dans tes cheveux, Glitter, t’es belle Glitter, regarde ici ! Affublée d’un nouveau patronyme, on en oublia l’ancien. Quelque part, l’ancienne petite fille du noir s’en était retrouvée frustrée, allez savoir pourquoi. Après tout, Glitter c’est beau, ça sonne bien et ça veut tout dire ! Elle est pas belle la vie ? Non. Car Lola demeurait imperméable à son environnement, quel qu’il soit. Lola elle s’enfilait des cookies au chocolat dans la salle de repos. Mais on ne lui disait rien. Jamais rien. On s’était habitués et puis voilà, du moment qu’elle ne prenait pas de poids ! Lola avait abandonné les études après le lycée pour se consacrer au mannequinat. Mais Lola pleurait. Parfois. Parfois seulement. Dans sa chambre, elle pleurait sans savoir pourquoi. Welcome in reality little girl.


« Je t’aime. »

Ça lui était tombé dessus sans prévenir. Dans son corps, ça pesait lourd, dans sa poitrine ça la brûlait, sur ses lèvres aussi. Alors, machinalement, Glitter ne montra rien à son interlocutrice. Non. Glitter se contentait de la regarder, cette photographe qu’elle croisait tous les jours. Glitter ne parlait pas. Glitter ne souriait pas non plus. Non. Glitter restait plantée là, inerte comme ses vieilles peluches. Mais Glitter, tu sais, ça faisait « doki doki » dans ta poitrine, les pulsions de ton cœur battaient brutalement la mesure pendant que tu l’écoutais cet écho lointain. Lola t’étais heureuse tu sais, tu l’étais sûrement mais tu ne le voyais pas. Alors tu te taisais. Comme tous les jours. Ce n’était plus un jeu. Ce n’en était plus un. Petite fille deviendra grande. Mais tu l’étais déjà, pour toi, dans ta tête tu te trouvais mature mais tu l’étais pas, tu l’étais pas et quelque part tu le savais. T’étais qu’une gamine Glitter. Glitter t’avais 21 ans bordel. Glitter il était sans doute temps de te réveiller. Parle ! Mais parle donc ! Parle au moins ! T’aurais pu dire n’importe quoi ! Même un « euh.. » franchement douteux. Mais non, tu restais bien droite sans pour autant être bien stable. Haha. Quelle ironie. T’étais bien ni dans ta tête ni dans ton corps. Ce « bien », tu ne l’avais jamais connu tu sais ? Non, tu ne savais pas. De toute façon tu ne savais jamais rien. Tu préférais ignorer ce qui t’entourait, c’était bien plus simple. Pourtant, cette fois tu n’y arrivais pas, tu n’y arrivais aucunement tu sais. Cette force de conviction qui avait claqué sur les lèvres de la jeune femme qui te faisait face, tu n’arrivais pas à l’éviter. Elle aussi, elle ne bougeait plus. Son visage devenant de plus en plus blanc, se décomposant littéralement en attendant une réponse, n’importe laquelle. Mais non. Toi t’étais là, muette comme tes poupées. Et elle, elle le voyait tu sais. C’est sans doute pour cela qu’elle t’interpela une nouvelle fois.

« Ça te gêne ? », demanda-t-elle.

Lola, dans ces moments-là t’étais la reine des paumées. Et volontaire qui plus est. Posant sur elle tes yeux vides, tu murmuras une phrase quelconque. Mais elle n’entendit pas. Elle ne pouvait pas tu sais, l’entendre elle ne pouvait pas. Arrête de jouer Lola, Lola oublie Glitter et accepte ce qu’on t’offre, Lola tu mens comme tu respires, Lola tu le sais que là t’es juste « Lola ». Lola t’es bête. T’es bête Lola, alors tais-toi donc, peut-être que cela vaut mieux. Mais Lola, « Lola », « Lola »… Il n’y avait que cette demoiselle qui daignait t’appeler comme ça. Alors pourquoi ? Pourquoi tu restais sans rien dire ? Ce n’était sans doute pas les mots qui te manquaient. T’aurais pu dire « Mais tu sais, moi aussi je t’aime. ». Mais non. Encore une fois. *Tais-toi mon cœur, tais-toi, mais tais-toi donc !* Avoue-le Lola, t’y croyais pas hein ? A ces amourettes qui pouvaient te blesser lorsqu’elles s’en iraient. Car oui, pour toi le mot « toujours » était dénué de sens. N’importe quoi, t’aurais pu dire n’importe quoi. La jeune femme en face elle n’avait pas bronché tu sais, elle ne comptait pas bouger d’un pouce sans une réponse même si elle s’avérait creuse.

« Ça te gêne ? », répéta-t-elle.

Encore. Toujours ce même petit manège qui se répète constamment. Un peu comme quand t’étais enfant en fait. Lola tu…

« Ouais. »

Consternation.

« Ouais, ça me gêne. »

Palpitation. Lola, Lola, pourquoi tu pleurais en prononçant ces mots tranchants ? Pourquoi ? Dis-moi pourquoi Lola. Moi j’aimerais bien savoir. Lola, pourquoi tu pleures ? Lola pourquoi tu mens ? Pourquoi ? Dis-moi pourquoi Lola. Sans doute qu’après tu partis en courant de ce couloir vide de personnes mis à part toi et elle. Ça ne te ressemblait pas Lola. Là c’était Glitter qui avait parlé, pas la Lola d’antan. Mais Lola, tu l’aimais à en crever tu sais. T’avais trois petits mots à la queue-leu-leu à prononcer Lola. Alors Lola, dis-moi pourquoi… ?

Petite Lola pleurait dans le grand ascenseur. Petite Lola s’était effondrée dans l’immense cage métallique. Petite Lola avait fui. Loin. Aussi vite qu’elle avait pu, elle avait détalé comme un lapin apeuré. Lola, ton cœur sonnait creux, Lola, t’avais peur. Encore. Et les portes de la cage d’ascenseur s’ouvrirent. Lola, tu devais être vraiment désespérée tu sais. Lola, t’étais étonnée non ? Lola, t’avais décidé de sécher tes larmes. Lola, tu t’étais promis de ne plus jamais pleurer. Alors Lola, c’est sans doute pour cela que tu passas entre les deux grandes grilles du portail froid. Tu ne t’étais même pas posée de questions tu sais. Non. Tu ne te demandas rien au moment où tu franchis cette illusion merveilleuse. Le temps pour toi de sortir de l’ascenseur et d’avancer lentement vers ce lieu inconnu. Sans doute que tu n’entendis même pas ce « Reviens Lola ! Reviens ! » en provenance de la jeune fille au cœur brisé. Le tien l’était déjà de toute manière, tu n’en avais même plus. Non, tu ne l’aimais plus cette jeune femme au regard droit. Alors sans la moindre hésitation, une dernière perle argentée roulant sur ta joue, tu t’enfuis vers un autre monde. Ailleurs.

Lola, elle a les yeux bleus.
Certes.
Lola, elle a les cheveux bruns.
Certes également.
Lola, elle a la peau douce. C’est un fait.

Bref, Lola est un stéréotype à elle toute seule vous savez. Lola elle est grande et tout ça, Lola on n’ose pas l’aborder quand on la voit de loin, Lola c’est le genre de fille en talons hauts dans la rue qu’on observe sans pour autant l’approcher, Lola c’est le sujet de tous les commérages du coin, Lola est comme-ci, comme ça, les avis divergent quelque peu selon les personnes mais tous tombent au moins d’accord sur un point. T’es belle. Lola t’es belle. On t’aime pour tes jolis yeux, ta bouche fine, tes cheveux, tout. Lola t’as été gâtée tu sais. Merci qui ? (à ta super-créatrice-et-tout-et-tout o/). Passons. Lola elle est mince, Lola a des doigts longs et fins comme les pianistes, Lola elle pourrait représenter l’Oréal en criant « vous le valez bien ! ». Car oui, elle le vaut bien notre Lola. Lola t’es belle. T’es belle Lola. Ça, tu l’entends à longueur de journée pas vrai ? Ça t’agace pas vrai ? Lola, t’es belle, t’es une de ces jolies filles du monde qui font un clin d’œil aguicheur aux mâles du coin. Lola, tu peux même poser pour Freedent si tu veux, Lola, t’aurais presque le monde à tes pieds tu sais. Lola, t’es pas mannequin pour rien. T’es notre poupée toute menue, aussi fragile et cassante que de la porcelaine, suffirait qu’on t’étreigne trop fort pour te broyer les os en un craquement sonore. Lola, prends-moi dans tes bras, Lola souris-moi, Lola fais-ci, Lola fais-ça. On te veut Lola. Car t’es belle, t’es belle comme un cœur. En brune, en rousse, en blonde, tu pourrais te teindre les cheveux que tu n’y perdrais rien (quoique…en bleu ça doit pas rendre vraiment bien). Lola, Lola, Lola, t’es mannequin tout simplement. Lola, Lola, t’es toute pâle Lola, ta peau c’est de la soie, tes yeux des bonbons pétillants, Lola, Lola, change pas. Lola, t’es belle. T’es belle Lola. Lola, t’es la petite princesse d’une petite boîte à musique. Lola, t’es aussi douce que cette mélodie-là. Lola, Lola, pose, pose encore.

Glitter, elle aime les paillettes, ce qui pétille, ce qui brille, ce qui étincèle à la lumière du soleil.

Glitter est un artifice, un accessoire surfait qu’on utilise pour se rendre coquet, un petit bijou dont on n’ose s’éloigner de peur de ne le perdre. Car Glitter, en fin de compte, c’est cette poupée de verre qui nous accompagne aux soirées lorsqu’on enfile notre costume d’apparat. Glitter c’est un peu tout ça à la fois voyez-vous. Glitter c’est la « chose » de son entourage. On la gâte, on flatte son égo et en contrepartie on en use comme d’un objet de luxe. Glitter c’est notre joujou, notre trésor de toujours alors on la chérit et on en abuse.

Lola est un esprit malicieux savamment distillé dans une bouteille d’excentricité assurée. Petits pas de deux, pas de velours, pas chancelants tantôt hésitants tantôt affligeants, laissés pour compte auprès des jugements de chacun. Lola de son premier nom, est un esprit tordu, un esprit perdu, aussi, ça lui arrive, parfois, seulement parfois. Lola, elle aurait presque plusieurs personnalités bien distinctes vous savez, sauf que Lola, elle affirme être une seule entité saine de corps et d’esprit. Qu’il en soit ainsi.

Lola aurait pu faire vœu de chasteté mais Glitter n’en a pas décidé ainsi.
Les « Pour toujours », les « à jamais » ou bien les deux ensemble allez savoir, elle ne les prononce pas. Elle n’y croit pas, elle n’y a jamais vraiment cru d’ailleurs, à ces belles paroles que l’on murmure dans le creux de l’oreille de sa « moitié ». Lola aurait pu vouloir jouir d’un amour platonique, mais Lola en a décidé autrement, un beau jour où elle se faisait les ongles au soleil. Si, si, les moments d’illumination révélatrice ça existe vous savez, au moins dans son monde à elle. Lola elle est en marge de la société et paradoxalement, en phase avec elle. Alors tout le monde crie « Lola, Lola, Lola… » pour qu’enfin elle se mure complètement dans sa prison corporelle. Lola elle pleure la nuit, parfois, seulement parfois. Lola elle ne t’aime pas, Lola elle peut t’apprécier dans la seconde qui suit pour en fin de compte être amenée à te haïr dans les minutes d’après qui s’égrainent lentement dans son horloge biologique. Lola elle n’adule personne d’autre à part elle-même. « Lola, Lola… » dites-vous. « Laisse-moi, laissez-moi… » vous intime-t-elle. Tous ces échos dans sa tête, ça lui fait peur. Un peu. Au moins un peu vous savez. Alors elle cache son mal-être, à elle-même aussi alors elle ne s’en aperçoit pas. Pas vraiment. « Tout va bien. » répète-t-elle. Et c’est certainement vrai. Car Lola n’est pas du genre à mentir sur sa situation actuelle. Honnête et franche dira-t-on afin de la qualifier, elle n’est pas du genre à mâcher ses mots. Un truc qui va de travers, qui se déglingue dans sa vie à elle et elle vous enverra sur les roses. Avis de danger donc, elle est à prendre avec des pincettes si elle a les nerfs à fleur de peau. « Mais Lola, si… » et « Lola tu… », Lola par-ci, Lola par-là, c’est bien joli tout ça. Lola c’est pour les intimes, et ça s’arrête ici, pour la masse informe et bruyante c’est « Glitter » et rien d’autre. Dédaigneuse, narcissique tantôt joviale tantôt superficielle comme une de ces stars de série télé, elle n’est pas du genre à se livrer au premier venu et ne se gênera pas pour agrémenter son sourire empli d’ironie d’une réplique acerbe. A moins bien sûr qu’elle n’ait décidé de ne pas gaspiller sa salive, jugeant son interlocuteur comme n’en valant pas la peine.

Mais ne vous y méprenez pas, Lola n’est tout de même pas ce qu’on pourrait appeler « la peste de service ». Disons que c’est plus devenu une habitude qu’autre chose. Elle a une réputation à tenir vous voyez, et cette dernière prend l’ascendant sur ce qu’elle aurait pu être si elle n’avait pas ce travail-ci. Le monde de la mode est sournois vous savez. Toutes ces tensions sous-jacentes, ces complots translucides, on en deviendrait limite addict à force de vivre dans ce milieu hostile, on en redemanderait presque en rentrant chez soi ! Blague à part, Glitter est bien l’une des rares à ne pas être entrée dans leur petit jeu malsain. Plutôt que de perdre son temps à monter des plans tirés par les cheveux pour devenir la star de demain et d’aujourd’hui, Lola préfère s’enfiler bonbons sur bonbons, confiseries diverses et variées sous l’œil sidéré de son agent. Car oui, la gente demoiselle est férue de douceurs sucrées et elle ne s’en prive pas ! On ne se demande même plus pourquoi son conte préféré est celui d’Hansel et Gretel. Dont elle ne lit qu’un seul et unique passage soit dit en passant. Vous voyez ? Celui avec la maison en pain d’épice et tout le tralala qui s’en suit ! Elle pourrait baver des heures dessus en s’imaginant une telle baraque (elle a demandé la même à ses supérieurs comme salaire mais allez savoir pourquoi sa requête a été rejetée. Pôôôvre d’elle, quelle ne fut pas sa déception lorsqu’elle eut appris la nouvelle ! Ahem. Parenthèse fermée donc.). Revenons-en à nos moutons. La demoiselle en deuil de sa maison de rêve a donc ce petit côté « gamin » dont elle sait parfois tirer avantage, parfois pas. Mais là n’est pas la question n’est-ce-pas ?

Lola ne prend pas grand-chose au sérieux. Sous ses airs d’esprit tordu et compliqué, se cache une demoiselle assez simple d’esprit qui déteste se prendre la tête avec telle ou telle personne. Peut-être est-ce pour cela que son ton peut parfois paraître désinvolte et frivole. Lola pue le dédain et l’assurance, mais Lola est plus du genre à s’enfiler des cafés au lait le matin qu’un café noir bien corsé vous savez. Lola ne mord pas (pas encore), Lola connaît tout plein de gens en veux-tu en voilà mais ses amis se comptent sur les doigts de la main, Lola est charismatique, Lola est professionnelle, Lola peut aimer sincèrement, Lola elle est cool et sympa quand même, Lola ne prétend pas à la perfection, Lola ne se vante pas, Lola est réaliste, Lola est spec(h)ial (la prononciation à l’anglaise est plus classe), Lola a un esprit complexe et son humour est franchement plus que douteux. Disons plutôt qu’elle n’en a pas. Lola-ci, Lola-là vous l’aurez compris, elle est presque multifonctions cette petite.

Les bonbons, les chocolats, les cookies, les gâteaux et tout ce qu’est pas bon pour la santé ! (mangez 5 fruits et légumes par jour, mangez 5 fruits et légumes par jour!)

■ Ce qu'elle n'aime pas : Plein de choses ! Dur dur d'en établir la liste! Lola elle aime pas qu'on se plaigne, qu'on chante à tue-tête à deux heures du matin quand elle dort encore, Lola elle aime pas les "je pleure pour un oui pour un non", Lola elle aime pas les épinards (mais chut!) ni même les courgettes, à croire que ça lui en ficherait de l'urticaire! En fait elle est bien drôle notre Lola!

Je serai principalement connectée en fin de semaine à cause de la reprise des cours (aujourd'hui et hier étaient exceptionnellement exceptionnels, malade donc je suis restée chez moi ). Je n'aurai peut-être pas une grande activité mais je répondrai à mes quelques rps en cours ! Et sinon je suis ravie d'être parmi vous et j'espère bien rp pour me détendre un peu! Une longue vie à ce joli forum qui me plaît déjà!

Thaaaanks Je me dépêche de finir ma fiche ^-^ Je serai ravie de te croiser en RP également !
P.S: Je te ferai un avatar si tu veux /o/

Et voilà. Fiche parfaite. Rien à redire. Présentation superbe à l'oeil. Bref, tout très bien. Tu es donc en chambre avec Rusha. Je ne sais plus quel numéro c'est xD.
Tu peux dès lors aller poster ou répondre à un sujet libre au portail. Bienvenue et amuse toi bien sur Etiopia.