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~Miu toute neuve a des questions~[TERMINE]

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Mer 6 Jan 2010 - 21:05
Il était encore tôt. Les rues étaient vides et sans vie, si on oubliait les miaulements d’un chat qui, nonchalamment, vagabondait sur le trottoir. Il devait bien y avoir un endroit où je pouvais me renseigner, où il y aurait quelqu’un pour m’expliquer. Étiopia....Quel nom étrange et pourtant il m’inspirait paix et sérénité. Je me sentais à l’aise dans cette ville, comme si j’y étais déjà venue, comme si j’y avais vécue...Comme si ma place était ici. Peut-être en avais-je rêvé? Oui, c’est peut-être ça. Un rêve oublié, tassé dans un coin sombre de mes pensées. Tout m’y semblait beau, vivant et coloré, tout. Et ce, même si le village entier sommeillait encore. Je ne pouvais m’empêcher de sourire sans raison apparente, si ce n’est que l’excitation.

Alors que je marchais, observant avec une certaine curiosité et jovialité ce qui m’entouraient, mes talons claquant doucement sur le pavé, la ville commençait à se réveiller. Quelques femmes quittaient leur toit, ouvraient leur boutique. De fermer, les écriteaux et les néons passèrent à ouvert, mais mon attention était ailleurs. Mon regard s’était arrêté sur un bâtiment qui se distinguait des autres de par sa taille. Sur la façade était écrit en lettres noires:

- Mai...rie.

De l’anglais. Oh, pour apprendre cette langue, j’ai travaillé dur. Mon professeur ne me lâchait pas, toujours sur mon dos! J’étais responsable de tout pour cette horrible femme, tout ce qui pouvait se passer de mal dans la classe. Elle m’avait prise comme défouloir dès le début. Je me souviens qu’un jour, elle m’avait humiliée devant la classe entière, uniquement parce que j’avais fait mon travaille sur une feuille lignée jaune et non blanche. Le texte était écrit au propre, j’avais travaillé toute la nuit, l’avais vérifié encore et encore pour y dénicher les fautes...Mais la feuille jaune était la seule chose que j’avais sous la main. Ma soeur achetait ce qu’elle pouvait avec les moyens qu’elle avait à ce moment là, que pouvais-je y faire? Vieille harpie d’enseignante, je lui dois quand même une fière chandelle à cette dame. Mon anglais est presque impeccable!

*On pourra sûrement m’aider là-bas.*

Une profonde inspiration et j’empruntai les marches une à une avant d’ouvrir la porte de bois verni. Je retins mon souffle en pénétrant la bâtisse, comme si je m’attendais à voir quelque chose d’extraordinaire. Vous comprendrez que je ne suis jamais entrée dans un lieu comme celui-ci, où se prenait des décisions importantes. Je parvins sans mal à garder mon sérieux, mais l’étrange impression de ne pas avoir assez de deux yeux pour tout voir m’agaçait. Je voulais regarder partout à la fois, mémoriser chaque détail de la magnifique pièce. Cependant, n'étais-je pas en train d’oublier quelque chose, quelque chose d’important? Oui, mais sans que je ne m’en aperçoive quelqu’un s’était silencieusement glisser derrière moi et s’apprêtait à me rappeler à la réalité.
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Ven 8 Jan 2010 - 13:42
* Oui. Je sais que les documents rouges sont les plus importants... Mais...Je...Oui. Les oranges sont secondaires, oui. D'accord...Je...Les rouges oui. / DRRRRIIIIIINNNNNNNG / La sonnerie? Oui qui est là ? / DRIIIIIIIIINNNG / Oui, oui j'arrive. *

Le reveil sonnait, et la jeune maire restait dans son lit, perdue dans ce rêve qui semblait plutôt embêtant mais qui lui demandait beaucoup de reflection. Des gouttes de sueur perlaient sur son front blanc. Elle se retournait de tous les côtés, en aggripant son aidredons de ses fines mains, et en le tenant entre ses cuisses. Elle n'avait qu'une longue chemise blanche pour dormir.

La pauvre Misa ne se rendait pas compte que son reveil sonnait. Ainsi elle resta endormie, un long moment. Ce fut l'odeur des biscuits chaud de la patisserie du dessous qui lui fit se reveiller. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, son regard se posa nonchalemment sur l'horloge en face d'elle. " 08h43 ".


- AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH.

Elle sortit de son lit en un bond. Elle ota sa chemise blanche avec une telle vitesse qu'elle hérissa ses cheveux sur sa tête. Elle la jeta sur son lit même pas fait. Elle attrapa une jupe blanche qui trainait par là, fouilla son armoire à la recherche d'un chemisier qui pouvait s'abiner avec son bas, et enfila enfin une sorte de débardeur jaune à fleur blanche. Elle ressemblait plutôt à une jardinière, mais elle n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de son look. Des travaux l'attendaient à la mairie et elle était déjà en retard.

Elle courut en bas les escaliers du dortoirs, elle attrapa sa veste sur la penderie d'en bas et sortit en courant dans les rues de la villes d'Etiopia. Déjà plusieurs jeunes filles étaient reveillées et toutes la saluaient poliment. Misa n'avait pas le temps pour les politesse et se contentait de sourire à toutes, continuant de courir à toute jambes. Elle bouscula un pauvre chat sur la route, et arriva enfin devant la mairie. Elle escalada les marches tellement vite, qu'elle n'aperçut pas que la porte venait d'être ouverte par une jeune demoiselle ayant penetré dans le bâtiment un instant avant elle. C'est pourquoi elle la renversa, faisant retrouvé l'inconnue aux longs cheveux bleus, les fesses à terres.

Elle plaça ses mains sur ses hanches et ouvrit les jambes. Dans cette postion, elle faisait plutôt peur. En plus, avec le soleil derrière elle, on ne pouvait pas voir l'aspect gené des traits de son visage. Quiconque aurait croisé la maire en cet instant là, aurait pu penser qu'il s'agissait d'une personne aigrie et sur les nerfs. Elle se tenait là, et fixait la demoiselle au sol. Elle allait l'aider à se relever en s'excusant, lorsque celle-ci réagit...
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Misato Okazaki
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Ven 8 Jan 2010 - 21:08
Une minute j’étais là, debout au beau milieu du chemin et la minute d’après, je chutais. Cela n’a duré que l’instant d’un clignement de yeux, si vite que j’en fus déboussolée. Je ne compris pas immédiatement ce qui c’était passé, mais ce que je savais, c’est que mon postérieur avait pris le coup. C’était la deuxième fois ce matin que mon derrière se retrouvait au sol. Soit la gravité était devenue trop forte, soit je manquais de chance. J’opterais davantage pour la seconde option, mais heureusement, le tapis était plus confortable que le pavé plus tôt.

J’ouvris lentement mes paupières, puisque celles-ci s’étaient fermées lors de la chute, et remarqua ma position peu convenable. Ma jupe était relevée, mes jambes écartées et on pouvait voir le tissu de ma culotte. Mes joues devinrent instantanément rouges. Je serrai mes cuisses fermement ensemble, puis d’un geste vif, saisis le pan de ma jupe afin de la remettre en place avant de lever la tête vers la personne qui m’avait bousculée, des mèches bleutées dissimulant à moitié mon regard plein de honte. Honte qui rapidement se changea en panique lorsque mes yeux se posèrent sur la silhouette devant moi. Le jeu d’ombre et de lumière la rendait plus imposante, plus effrayante même.

D’un bond, enfin pas tout à fait, j’étais de nouveau sur pied et je m’inclinais devant elle, mes doigts jouant nerveusement avec l’étoffe carottée qui recouvrait le haut de mes cuisses. Je n’osais pas regarder la personne mystérieuse qui se tenait là tout près, alors je fis mes excuses les yeux clos.


- Gomen! Je suis horriblement désolée! Je...Je n’aurai pas dû rester devant la porte comme ça. J-je suis entièrement responsable de ce qui vient d’arriver!

Vilaine Umeko, vilaine! Comme j’ai honte. Ce n’est certainement pas de cette manière que je réussirais à trouver de l’aide, pas en balbutiant et en me montrant aussi stupide. Si je m’écoutais, je crois que je laisserais aller une larme ou deux, mais je n’en fis rien. Je devais me reprendre, me ressaisir, respirer un bon coup et faire face. Je compte jusqu’à trois. Un, deux...

- Pardonnez-moi.

Je ne réussi qu’à le murmurer avant d’ouvrir mes yeux qui s’étaient maintenant habitués à l’éclairage. Celle qui se tenait devant moi n’avait rien de diabolique, ni rien d’effrayant. Des cheveux roses bonbon, des yeux couleur de rubis et des habits claires et fleuris. Elle semblait gênée par ce qui venait de se produire, mais sa présence était chaleureuse et m’apaisa quelque peu.

- J-je m’appelle Umeko Miura. Je viens d’arriver et je... je suis un peu...

Avais-je réellement besoin de le dire? Est-ce que cela ne se voyait pas déjà? De toute manière, ma gêne prit grand soin de me faire taire, alors il ne restait plus qu’à espérer que la jeune femme ait compris ce que je tentais d’énoncer.
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Sam 9 Jan 2010 - 14:46
Elle était debout à présent, la jeune inconnue à l'aspect frêle et enfantin. Elle balbutiait plusieurs mots à la suite, la tête baissée, se tripottant son uniforme. Elle devait être extrèmement genée, mais Misa comprenait parfaitement. Elle avait été bousculée, dans un endroit qu'elle ne connaissait pas et en plus son sous-vêtement était apparu aux yeux de toutes. Après cette quantité d'excuse, elle finit par se présenter et avouer qu'elle était un tant soi peu perdue. Son attitude timide et renfermée n'avait pourtant pas changer.

La maire trouvait la cituation très drôle. Normalement, c'était elle qui avait le rôle de la malchanceuse et celle qui faisait tout le temps toutes les maladresses possibles. Elle n'avait cependant pas rit, peut-être à cause du stress qui la surplombait ce matin. Malgré tout, elle prit la parole en faisant une petite courbette en avant :


- C'est moi qui suis désolée. Je n'avais pas remarqué qu'une jeune fille se tenait à l'entrée. Je suis effroyablement confuse.

Elle se redressa ensuite et plaça une de ses mains blanches dessous le menton de la jeune inconnue, en vue de lui faire lever la tête. Elle avait de magnifiques yeux dorés et de petites pomettes rougies. Misato sourit.

- Je suis Misato. Okazaki Misato. Mais tout le monde ici m'appelle Misa.

A ce même moment, une employée de la mairie passa, les bras remplis de feuille et la salua " Bonjour Madame la maire. " Cette-dernière se mordit la lèvre inférieur et fit un clin d'oeil à Miu.

- Ou aussi Madame la Maire...ça peut-arriver.

Elle laissa le silence plombé l'atmosphère quelque seconde, jusqu'à ce qu'un coup de vent vienne soulever sa jupe blanche.

- Tu as besoin d'explications ? Si ça ne te gène pas, rendons nous dans mon bureau.
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Dim 10 Jan 2010 - 3:41
Le seul contact de ses doigts sous mon menton, la simplicité de ce geste et sa douceur balaya mes craintes. Mon inquiétude disparue presque entièrement, mais le rose de mes joues semblait décidé à rester imprimé sur celles-ci. En échange de mon nom, elle me dit le sien. Misato, Misa...Maire d'Étiopia. Attendez, ai-je bien entendu? Ce n'était donc pas une simple villageoise qui me parlait à l'instant, mais bien celle qui s'occupait du village entier et de ces habitantes, celle qui prenait les plus importantes décisions. Elle paraissait pourtant bien jeune pour porter ce poids sur les épaules, ce qui m'inspira le plus grand respect pour cette demoiselle. Non seulement était-elle adorable, mais elle était également un véritable modèle. Elle devait avoir une force mentale incroyable pour faire ce qu'elle faisait. Je l'imaginais en plein travail, dans sa vie de tous les jours en tant que maire et en tant que femme. J'en avais le regard qui pétillait d'admiration. Mais j'y pense, puisque c'est elle le maire, elle connaissait certainement tout de cet endroit et pourrait donc ainsi répondre à mes questions. Comme si elle avait deviné ce qui allait suivre, elle m'invita dans son bureau, brisant le silence qui s'était installé.

Désormais sortie de mes rêveries, j'acquiesça avec entrain et suivit Misa. Le petit hic, c'est que je n'arrivais toujours pas à dire un seul mot. Je la suivis, les mains derrière le dos, jetant de rapide coups d'oeil un peu partout sans la quitter trop longtemps des yeux. À chaque pas, des cheveux roses virevoltaient derrière la jeune femme, bondissant au rythme de sa démarche. Je me rendis compte alors que j'étais un peu à la traîne, et lui empressai le pas pour me retrouver à ses côtés. Maintenant, je regardais le sol devant mes pieds en écoutant les petits ''toc'' de ceux-ci lorsqu'ils touchaient le sol. Minute! Je n'entends plus que mes pas. Arrêtant bien net, je lançai un regard derrière moi. Elle n'était pas bien loin, devant une porte qui devait être celle de son bureau. Je me retourna sans attendre, ma jupe et ma chevelure suivant le mouvement brusque, puis souris, embarrassée.

La jeune femme ouvrit la porte de son bureau, y entra et m’invita à faire de même, ce que je fis après une légère hésitation. Je ne pensais pas avoir le droit de pénétrer dans l’espace privé de cette personne si importante, mais en même temps, avais-je vraiment le choix? Je voulais savoir, ou plutôt devais!


- Arigatô Okazaki-sama, de m’accueillir ainsi sans rendez-vous. Vous êtes sûrement bien occupée.

Je m’inclinai à nouveau, mais sans exagération cette fois, un léger sourire sur les lèvres et mes pommettes toujours teintées de rouges. Finalement, ce n'était peut-être pas la malchance qui m'avait faite tomber...
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Lun 11 Jan 2010 - 10:43
Les deux demoiselles arrivèrent enfin dans le bureau de la jeune maire. Enfin, parce qu'en effet, tout le long du chemin s'était installé un pénible silence. Ni Misato ni Miura n'avaient placé un mot. Elles s'étaient contentés de marché parfois côte à côte, jusque dans la pièce. Un petit moment de faiblesse peut-être, lorsque la nouvelle continua un tant soi peu trop loin et du revenir sur ses pas. Ce n'était pas habituel chez Misa. D'habitude, c'était un vrai moulin à parole. Surtout en compagnie de nouvelles arrivantes, pour les mettre à l'aise. Mais ce matin, elle n'était pas vraiment dans son étât normal, toujours entrain de réfléchir sur les nombreuses tâches qu'il y avait à accomplir à la mairie.

Elle s'assit à son bureau avec un gros soupir, qui montrait bien l'étât de fatigue dans lequel elle était, et fouillait dans son tiroir lorsque Miura la remercia du temps qu'elle prenait pour elle. A ces mots, Misa se rendit compte qu'elle était bien trop formelle et qu'elle avait du faire peur à l'inconnue, en restant silencieuse tout se temps et en agissant comme une vieille maire aigrie et remplie de travail. Alors Misa l'invita à s'asseoir d'un signe de main et d'un grand sourire. Puis elle sorti la fameuse feuille.


- Est-ce que tu veux boire quelque chose? Du thé ?

Elle se releva en direction de sa mini-cuisinière pour remplir une théière d'eau chaude. Elle chercha différentes sortes de thé dans la haute armoire, et se mit donc sur la pointe des pieds. Misa était si petite qu'elle devait même étiré ses bras pour arriver à atteindre la petite boite de métal où étaient disposé les différentes sortes de thé.

- En temps normal, je t'aurais même proposé des biscuits bien chauds, sorti du four.

Elle attrapa la boite de metal et tout d'un coup s'arrêta en baissant la tête, toujours de dos à la demoiselle. Bienévidemment, elle ne pouvait pas passer une journée sans penser à Kira, son infirmière et amie, qui n'étais pas là...

- Mais...mon infirmière n'est pas là et...c'est elle qui...préparait les biscuits...

Elle revint à son bureau, un petit sourire forcé au lèvres. Il ne fallait surtout pas qu'elle continue à donner mauvaise impression. Elle pensa que si Kira était là, elle n'aurait pas voulu que la maire agisse ainsi. Alors elle se rassura et tendit la petit boite de métal grise orné de fleur rose, qu'elle ouvrit devant les yeux de la jeune nouvelle. Une odeur envahissante s'empara de toute la pièce.

- Quel parfum veux-tu?
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Misato Okazaki
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Lun 11 Jan 2010 - 21:00
Je pris place sur la chaise face au bureau en murmurant un faible ‘’Merci’‘. J’étais enfin assise sur autre chose que le sol. Je me sentis si bien que pendant un instant, je cru que j’allais m’endormir. Normalement, après une nuit blanche, je ne me sentais pas ainsi. Ce devait être les émotions du petit matin qui rendaient mon corps si lourd, ou alors la confortable chaise et l’ambiance de la salle. Ce sera pour plus tard la sieste, je devais rester tout ouïe à ce qu’allait me dire le maire, mais comment refuser un bon thé bien chaud?

- Un thé c’est parfait!

Peut-être le dis-je avec un peu trop d’entrain, mais cette tasse de thé me ferait certainement le plus grand bien. Et je crois qu’il en serait de même pour Misato, qui semblait épuisée. Son soupir l’avait trahie sur ce point et je sentis un léger malaise lorsqu’elle se leva pour préparer la boisson chaude. La jeune femme serviable que j’étais se leva à son tour pour lui proposer un coup de main, mais quelque chose me retint, me figea. Une main légèrement tendue vers elle, l’autre appuyée sur ma poitrine, je la regardai baisser la tête. Était-ce de la fatigue, ou alors de la tristesse? C’est ce qu’elle dit ensuite qui me convaincue. Elle était triste, triste parce que son infirmière, qui devait être importante pour elle, n’était plus là.

Quand finalement elle revint s’asseoir, je resta quelque seconde debout à la regarder, puis fis de même. J’avais de la peine pour elle, mais n’osais rien dire. C’est alors qu’elle me présenta la mignonne petite boîte métallisée. À l’intérieur, il y avait toute sorte de thé et leur parfum chatouillèrent mes narines. J’en choisis un au hasard, ne sachant lequel prendre, et tomba sur un thé à la rose.

- Je vais prendre celui-ci, s’il vous plaît. Et ne vous en faites pour les biscuits, je n’ai pas très faim.

Je lui souris à nouveau pour lui montrer que tout allait bien, qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter pour si peu. En même temps, je souhaitais lui remonter le morale, mais j’ignorais comment. En parlant?

- Je suis vraiment très heureuse d’être tombée sur vous. Enfin pas vraiment sur vous, mais...

Je me mis à rigoler. Involontairement, je venais de faire un jeu de mots plutôt ridicule, sans même avoir pensé au petit incident de ce matin. Je n’y avais réfléchis qu’après coup. Je me ressaisis un peu, tout en essayant de parler normalement.

- Ce que je voulais dire, c’est que je cherchais quelqu’un pour m’expliquer ce qu’était Étiopia et...Vous...Voilà?

Lorsque je suis fatiguée, je ris ou pleure pour un rien. Ce devait être pour cette raison que je trouvais cela comique. Ou est-ce parce que je suis devenue cinglée? Et si c'était tout simplement mon petite côté ''fofolle''? J'éprouvais de la gêne, certes, mais j'avais l'impression de pouvoir restée vraie devant elle, de pouvoir être moi sans me faire juger.
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Jeu 14 Jan 2010 - 13:46
Miura avait attrapé le fameux thé à la rose, le préféré de Misato, qui en saisit un à son tour. Elle ferma la petite boite en metal et était sur le point de se lever lorsque Miura commença à lui parler. De toute évidence, la jeune nouvelle avait compris l'étât dans lequel était la maire. Elle essayait de la rassurer et de lui changer les idées. Quelle douce attention.

Misato sourit alors à la maladresse que la jeune fille venait de commettre et alla ranger la boite en enlevant l'eau chaude qui sifflait sur la plaque. Elle la versa dans une theière orange et vint verser doucement le liquide dans les tasses qu'elle apporta également. Elle attrapa la jaune, et laissa la violette à la demoiselle. Elle plongea son sachet dans l'eau et laissa reposer un instant en répondant à Miu.


- En effet...Tu m'es littéralement tombée dessus, il n'y a pas à dire.

Elle s'appuya legèrement contre le dossier de sa chaise et commença à se balancer tranquillement, après avoir fait un petit clin d'oeil à la demoiselle. Puis en levant les yeux au ciel, comme pour chercher une explication, elle continua :

- Etiopia hin?

Elle continua de se balancer legèrement mais posa ses deux bras sur ses accoudoirs en venant faufiler son regard dans celui de celle posée devant elle.

- Il s'agit d'un village maudit. J'en suis la maire et sa source d'énergie. Accompagnée par la force d'âme de la prêtresse de ce village, nous le faisons flotter et recrutons les demoiselles en peine. Etiopia apparait alors devant toi, entourée d'une brume très épaisse, et ses grilles se refèrment. Tu es comme...Emprisonnée à présent.

Misa souffla su son thé et l'entoura de ses deux petites mains blanches et froides. Cela la rechauffa étonnemment et elle amena le liquide à sa bouche. Chose qu'elle n'aurait pas du faire si attentivement, car ses lèvres se brulèrent et elle reposa la tasse en passant ses doigts sur sa bouche, comme pour essayer de calmer la douleur.

- Etonnemment...tu ne devrais pas te sentir en danger malgré le fait que tu soies emprisonnée à vie ici. Enfait...il s'agit de l'endroit de tes rêves normalement. Je ne peux pas me tromper en recrutant les habitantes...Maintenant...tu fais partie de ce village...Tu devras donc tu trouver un travail, ou suivre les cours à l'école si tu es encore en formation. Pour ce qui est de te loger...Et bien, je fournis les chambres.

La maire arrêta de se frotter les lèvres et dit avec un sourire :

- Est-ce que tu me suis ou c'est trop compliqué?? Je ne sais pas bien expliqué il faut dire...
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Jeu 14 Jan 2010 - 21:40
La tasse entre les mains, je soufflai au-dessus du liquide bouillant qui prenait une délicate teinte rougeâtre. L’odeur était agréable, la chaleur réconfortante, mais je n’en pris qu’une seule gorgée. C’était encore bien trop chaud pour moi. Je préférai donc me concentrer sur ce qu’allait me dire Misato, ses orbes rouges rivés sur ma personne. Contrairement à ce que je faisais d’habitude, je maintins son regard, comme hypnotisée par ces magnifiques rubis, prêtant toute fois une oreille attentive aux propos de la maire.

Étiopia, un village maudit? Un aussi magnifique village? C’étais bien loin de tout ce que j’avais imaginé. Je n’y avais pas songé un seul instant, car cet endroit était bien trop beau et me plaisait déjà énormément. J’étais prisonnière d’un rêve que je ne souhaitais plus quitter. Adieu l’orphelinat, le monde cruel d’en bas et la peur d’être rejetée par une éventuelle famille qui, j’en étais certaine, ne se serait jamais montrée. Je vivrais ici désormais, dans ce lieu qui me permettait d’avoir ce que j’avais toujours voulu...Une nouvelle vie.


- Est-ce que tu me suis ou c'est trop compliqué?? Je ne sais pas bien expliqué il faut dire...

Je hochai la tête alors que des larmes s’accumulèrent derrière mes paupières, des larmes que je ne voulais pas laisser couler.

- Iie, c’est très clair...

Je posai ma tasse sur le bureau en baissant la tête, ma main droite essuyant le liquide cristallin qui réussi à s’échapper, ma frange dissimulant une partie de mon visage. Une fois que ce fut fait, je relevai la tête, montrant ainsi un sourire qui devait transmettre toute ma gratitude. J’avais les joues à nouveau rougis, mes yeux étaient clos et je hoquetais un peu. On pourrait croire que j’éprouvais de la tristesse, mais en réalité, c’était de la joie. J’étais heureuse.

Je me levai et avançai jusqu’à ce que je me retrouve derrière le bureau, près de Misato. Un court silence, puis je passai mes bras autour du cou de la maire, telle une gamine qui cherchait un quelconque réconfort. Cette fois, je ne pus conserver mes larmes et celles-ci coulèrent donc le long de mes joues roses.


- Merci, merci infiniment...

C’était tout ce que je pouvais faire, tout ce que je pouvais dire. Je n’avais rien à lui offrir pour la remercier d’une manière convenable. Pour la première fois depuis ce qui paraissait être une éternité, je pleurais devant quelqu’un, une jeune femme avec qui je venais à peine de faire connaissance qui plus est, mais je m’en fichais complètement. Je brisai l’étreinte et recula en m’excusant, espérant ne pas avoir froissé la mairesse.

*Takara, j’ai enfin trouvé un chez moi...*
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Ven 15 Jan 2010 - 12:00
Des petites gouttes argentées étaient nées entre les longs cils de la jeune Miura. Un instant, elle avait essayé de les cacher de ses mains frêle, mais l'instant d'après ses bras allaient entourer la maire, laissant ses larmes couler sans aucune retenue.

Misa n'avait pas vraiment su quoi dire à la vue de son apparente tristesse. Elle ne voulait pas brusquer la nouvelle arrivante, alors elle était restée silencieuse. Et le soudain élan d'affection de cette-denière l'avait choquer. Elle était restée figée, sûrement parce qu'elle ne s'attendait à tout, mais pas à ça. D'autant plus que la demoiselle l'avait remerciée.

Alors que Umeko-san se retirait poliment du corps de Misato, celle-ci comprit. Elle était heureuse d'être ici. Elle ne pleurait pas de tristesse mais de joie. L'attitude froide et distante de Misato avait du lui faire peur, encore une fois. Alors lorsqu'elle s'excusa poliment, Misa ne put s'empêcher de la tirer par la manche et de la faire revenir contre elle. Elle l'attrapa à son tour de ses deus petits bras, toujours assise sur sa chaise, et caressa la tête à Miu, comme pour la rassurer, alors qu'elle n'avait sans doute pas besoin de ça.

Tout à coup, la fenêtre se trouvant droit derrière le bureau de Misa vint s'ouvrir sous la force du vent, et de nombreuse feuille rougies arrivèrent dans la pièce en tourbillonant. C'était peut-être pour les sortir de leur rêveries. Misa commença alors à rire, et à rire. A ne plus pouvoir s'arrêter. A vrai dire, il n'y avait vraiment rien de drôle dans le fait de voir quelqu'un pleurer, même si c'était de joie, et encore moin parce que des feuilles d'automnes étaient venues encombrer son lieu de travail. Et pourtant Misato avait eu envie de rire. Une petite larme s'était posée sur sa joue, à elle aussi, peut-être parce qu'elle se remémorait le jour où elle aussi, était arrivé à Etiopia. Elle avait...réagit un peu comme Miu...


- Alors, as-tu envie d'une chambre ma petite Miu ?

Misa s'était levée pour refermer la fenêtre, mais n'avait pas remarqué qu'une feuille était attérie sur sa longue chevelure rose, et qu'en plus, une jolie chenille verte était entrain de s'y balader...
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Misato Okazaki
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Misato Okazaki
Ven 15 Jan 2010 - 18:32
Peu de temps après m’être éloignée d’elle, des doigts fins agrippèrent ma chemise pour me ramener dans les bras de la belle. Silencieuse, incapable ne serait-ce que de marmonner quelques mots, je ne parvins pas à témoigner ma surprise. Seuls mes yeux grand ouverts pouvaient me trahir. Mes bras étaient comme souder à ma poitrine, immobiles alors que je sentais sa main caresser mes cheveux. Je ne pourrais définir quelle sensation je ressentis à ce moment là. La tendresse de cette étreinte me faisait le plus grand bien, me réchauffait le coeur. Si cela aurait été possible, je serais restée ainsi, dans ses bras, pendant des heures voir même la journée entière. La chaleur de son corps, son parfum doux et fruité...Cesse de rêvasser, Miu!

Et oui, comme tout bonne chose à une fin, voilà que le vent décida de s’en mêler. Je sursautai lorsque là fenêtre se rabattu sur le mur, laissant entrer des feuilles colorées, bercées par une brise fraîche. Je soupirai en tapant doucement à l’endroit où devait se trouver mon coeur, qui donnait de rapides petits coups dans ma poitrine. Mais était-ce la frousse seule qui le faisait battre ainsi? N’avait-il pas commencé plus tôt ce rythme précipité? Puis vint le rire de Misato. Je ne savais pas vraiment pourquoi elle s’était mise à rigoler, alors je la regarda, la tête légèrement inclinée sur la gauche en l’interrogeant du regard, mais celle-ci me tourna le dos pour aller fermer la fenêtre tout en me demandant si je souhaitais avoir une chambre.


- Hai, j’adorerais!

Je lui répondis avec enthousiasme, ignorant même s’il existait un verbe plus fort qu’''adorer'' pour définir à quel point l’idée de vivre ici me plaisait. C’est alors que j’observais Misato que je remarquais qu’une feuille rouge était accrochée à la chevelure de la jeune femme, accompagnée d’une chenille.

- Um, Misato-sama, sur votre tête...Attendez, ne bougez pas.

Je me rapprocha d’elle, pris la tige entre mes doigts et fis bien attention en enlevant la feuille pour ne pas faire tomber la chenille, ni tirer involontairement les cheveux roses dans lesquelles elle s’était prise. La pauvre petite bête s’enroula sur elle-même lorsque je la fis glisser sur ma main pour la montrer à la maire.

- Je crois qu’elle s’est perdue, elle aussi.

La petit chose était visiblement effrayée, même si au fond elle n'avait rien à craindre. Je la laissai donc glisser sur la feuille qui lui avait servi de moyen de transport improvisé, et la posai sur le bord de la fenêtre avant que celle-ci ne soit refermée.
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Sam 16 Jan 2010 - 12:40
Quand Miura lui avait demandé de ne pas bouger, Misa s'était un tant soi peu raidie. Elle avait une peur bleue des araignées et detestait cette phrase " Ne bouge pas ". C'était bien trop angoissant. C'est donc les points serrés et les yeux à demi fermés, qu'elle vu la demoiselle retiré une feuille de sa tête. Ah non, pas seulement. Une petite chenille verte semblait se balader mais se roula en boule dès qu'elle frola la peau de Miura. Celle-ci la pris délicatement et la posa sur le rebord de la fenêtre.

Cette scène était attendrissante. Tout autant car Miura avait fait une sorte de comparaison avec elle même, un peu perdue dans ce village. Elle avait été si douce et naturelle avec cette petite bête, c'en était ravissant. Misa resta un instant comme ça, les mains jointes devant son petit nez, un peu pliée sur ses deux jambes toutes fines, les yeux brillant fixant la scène. Et lorsque la jeune nouvelle ferma la fenêtre, la maire lui sourit et reprit ses esprits.


- Alors...voyons voir quelle chambre je pourrais t'attribuer...

Misa s'assit sur sa chaise du bureau et elle faillit tomber. En effet, elle était à roulette et elle avait quelque peu reculer à cause de l'élan qu'elle avait pris auparavant pour se lever et fermer la fenêtre. Enfin bref...elle scruta la feuille des yeux, en passant un index sur chaque ligne et s'arrêta à un endroit vide.

- Ah voilà, il y a la chambre 9 qui est vide.

Elle attrapa un stylo qui se trouvait derrière elle et s'apprêta à écrite le nom de Umeko Miura, mais préféra lui donner une petite précision avant, pour ne pas qu'elle croie qu'elle sera seule.

- Cette chambre est encore innocupée, mais plusieurs jeunes filles sont recrutées, et il en arrive en tout cas une par jour. Tu ne resteras pas seule longtemps.

Elle lui sourit pour la rassurer un peu et écrivit son nom soigneusement.

- Si tu veux, je peux te faire visiter un peu les lieux. Tu est étudiante, ou tu as déjà un travail?
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Lun 18 Jan 2010 - 18:31
Si je ne me retenais pas, je crois que je sautillerais un peu partout. Vous savez, c’est un peu comme une signature sur un contrat. Tant qu’elle n’y est pas, on ne peut pas dire que le marché soit conclu, alors tant que je n’aurais pas ma chambre, je ne peux pas encore me considérer comme étant une habitante de ce village. C’est ridicule, mais c’est comme ça.

Je regardai la mine du stylo s’appuyer sur la feuille et attendis avec impatience de voir mon nom s’y inscrire, mais je devais encore attendre quelques secondes, puisque la maire devait m’informer sur un point que, je suis sûr, certaine préférait savoir avant de se lancer. J’allais devoir partager ma chambre...Parfait, pas de problèmes! Je partage ma chambre depuis que je suis toute petite. Et à l’orphelinat, on n’avait pas vraiment le choix, mais je n’ai jamais eu de soucis avec qui que ce soit. Il faut dire que je ne demandais pas beaucoup. Tant qu’on ne jette pas des vêtements sales sur mon lit, tout va bien!


- Partager ma chambre serait un véritable plaisir.

Misato me sourit et finalement, mon nom apparut sur la feuille lignée à moitié pleine. C’est fait, me voilà habitante d’Étiopia. Une nouvelle vie débutait pour moi. Désormais, je vivrais dans ce rêve que plus jamais je ne quitterais. Quoi de mieux pour commencer, que de faire le tour du village avec la maire. Oh, mais elle devait être occupée. Avais-je le droit de la déranger pour qu’elle puisse me faire visiter? Je me montrai donc hésitante, me balançant d’avant en arrière grâce à mes talons, mes yeux rivés sur mes souliers.

- Ano, ce serait très apprécié, mais je...Enfin, si vous n’avez rien à faire d’important, j’adorerais.

Intérieurement, je croisais les doigts, espérait que ce n’était pas une offre faite par simple courtoisie. Une petite voix au fond de moi me disait qu’elle était sincère.

- Tu est étudiante, ou tu as déjà un travail?

Continuant à passer mon poids de mes orteils aux talons, je posa mon regard sur la jeune femme.

- Je suis une étudiante, mais j’ai toujours voulu avoir un petit boulot. J’ai...J’ai envie de recommencer à neuf, alors je crois que je vais me chercher un emploi.

Je sais que Takara souhaitait me voir continuer les études, mais la situation était bien différente. Onee-san ne voulait pas que je l’aide à cette époque, sauf que maintenant il ne s’agissait plus de ça, mais bien de vivre ma vie. Oui, elle serait d’accord avec moi, j’en suis certaine.

[HRP: Pardonne-moi pour l'attente Misato-sama, j'ai eu un week-end plutôt...désagréable.]
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Mar 19 Jan 2010 - 15:57
[ HRP : T'inquiète pas Miu <3 ]

Ainsi, elle chercherait du travail. C'était une bonne idée. Ici, à Etiopia, on a pas besoin de rémunération, recevant toujours une somme correspondant au budjet de sa propre famille sur terre. Cependant, si on veut augmenter son revenu, on peut facilement se trouver un petit travail. Et puis, qui a dit que travailler n'était que bon à se faire de l'argent. Certaines ont plaisir à faire ce qu'elles font, et ne changeraient ça pour rien au monde. Le bénévolat ça existe vous savez?

- Tu aimerais travailler dans quel domaine?? Tu as quelque chose que tu aimes faire en particulier? Ou un hobby?

Misato s'était levée pour aller chercher la clé de la chambre numero 9 dans un tiroir en dessus du lavabo. Elle se leva sur la pointe des pieds pour atteindre la poignée et réussit, après plusieur tatonnement, à ressortir une petite clé argentée de style gothique avec un gros numero dessus : 6. 6 ? Misato poussa un petit soupir puis haussa les épaules comme pour dire " bah, on y peut rien " et recommença à tatonner l'endroit précédent, toujours sur la pointe des pieds.

- Pour trouver un travail, tu peux aller te présenter dans les différents commerces d'ici, ou alors poser une annonce sur le panneau d'affichage que j'ai installé récemment.

Sa voix était un peu tordue, à cause de la posture qu'elle prenait, son corps étant très étendu. Elle attrapa enfin la clé qu'elle cherchait. Un jolie clé argentée, orné d'une balaine sur le côté et avec un gros numero 9.
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Mer 20 Jan 2010 - 18:19
Dans quel domaine? Je n’avais pas à réfléchir très longtemps, puisque bien sûr, je savais déjà ce que je souhaitais faire. J’étais une personne sociable, qui adorait aider les gens et qui partageait son sourire peu importe le temps. Mettre un petit rayon de soleil dans la vie de ceux qui m’entouraient, était presque devenu un jeu pour moi…

- Je sais que ce que je vais dire est étrange, mais…J’aimerais travailler dans la restauration et être une…serveuse?

Vous vous dîtes que c’est un emploi banal, mais je pense qu’il est tout aussi important que n’importe quel autre métier. Laissez-moi un peu vous expliquer. Comme vous vous en doutez, je n’ai pas souvent eu l’occasion d’aller au restaurant lorsque j’étais plus jeune. Quand on n’a pas les moyens, c’est comme ça. Et bien une fois, alors que je me baladais en ville, j’ai vu par la grande baie vitrée d’un restaurant, une serveuse qui portait un adorable uniforme avec un tablier blanc tout aussi adorable. Elle servait les plats aux clients, des plats qui avaient l’air d’être tous aussi délicieux les uns que les autres, et souriait à chacun d’entre eux en se faufilant par-ci par-là afin d’éviter les obstacles. On aurait dit qu’elle dansait, vraiment. Savez-vous qui était cette serveuse? Allez, je suis sûr que vous connaissez la réponse. Et oui, c’était bien elle, ma grande sœur adorée. Depuis, la scène n’a toujours pas perdu de son éclat à mes yeux, même si j’étais bien plus jeune à cette période. Vous ai-je dit que le restaurant était magnifique?

- Je crois avoir la personnalité qu’il faut pour ce métier, et le port d’uniforme ne me gêne pas du tout. J'aime aider les gens, sourire, je suis attentive, je sais garder mon sang froid sous la pression et j’ai une...

J’étais excitée, mais je voyais bien que Misato était en difficulté. Elle s’étirait de tout son long pour attraper quelque chose qui était visiblement hors de portée.

- Est-ce que vous avez…

Je levais la main, la redescendais, la relevais encore alors que j’ouvrais la bouche pour dire quelques mots, mais la voilà qui se tournait vers moi pour me montrer une clé; la clé de ma chambre. Elle était toute mignonne, coincée entre les petits doigts pâles et fins de la maire, maire qui m’avait écouté raconter ma vie...Petit malaise. Je n’avais pas pour habitude de parler de moi-même ainsi et de plus, je voulais en savoir davantage sur celle qui tenait entre ses mains la clé de ma nouvelle maison, celle qui était encore plus mignonne que l'objet argenté.

- Misato-sama? Pendant la visite, vais-je avoir le droit de vous poser des questions sur vous, ou se serait trop indiscret de ma part?

La gêne transparaissait sur mon visage, dans mes yeux couleur de miel, dans ma voix, et je ne pouvais rien y faire. Ce n'est pas avec mon cerveau que je parlais, mais avec mon coeur et ça, c'était moi.
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Mer 20 Jan 2010 - 22:31
Pendant que Misato farfouillait dans les affaires d'Etiopia à la recherche de la fameuse clé qui ouvrirait la porte à la nouvelle vie de Miu, celle-ci lui racconta avec enthousiaste, le metier qu'elle comptait faire à Etiopia. Il s'agissait d'être serveuse dans un restaurant. La maire trouvait que c'était une très bonne chose, surtout si elle semblait pationnée à ce point. Et puis, être serveuse c'est difficile, parfois il y a des clients bourrés, grincheux et malpolis. Il fallait avoir une très grande force d'esprit. Et Miura semblait être la personne parfaite pour ce genre de travaux.

Lorsqu'elle avait enfin attrapé la petite clé ornée de la minuscule baleine que Misato adorait tant, elle la tendit à Miura qui s'adressa à elle avec une politesse hors du commun en esperant obtenir des informations regardant la maire elle-même.


- Hé bien, pour ne pas te mentir, j'ai rarement l'habitude de parler de moi et d'offrir mes expériences aux habitantes.

Elle resta cependant souriante, en montrant à Miu que ce n'était pas contre elle. En effet, Misato n'aimait pas parler d'elle. Elle n'avait pas envie que les autres se pleignent pour elle lorsqu'elle leur raconterait comment sa santé va mal. Elle n'avait pas envie non plus que sa vie personnelle se retrouve dans les cancans de toutes les demoiselles du village et puis...elle considérait le fait de parler d'elle comme un peu égoïste et excentrique.

Pour Misa, le plus important c'était le bienêtre des autres, et non pas le sien. C'est pourquoi elle mettait tout en oeuvre pour rendre la vie des habitantes parfaite. Elle est énormément à l'écoute et essaye toujours d'être la pour tout le monde, en donnant de bons conseils. C'est pourquoi elle se met toujours en retrait et a beaucoup de mal à parler d'elle
.

- Mais bon, tu peux toujours essayer.

Elle se dirigea en direction de la porte pour que Miu la suive et qu'elles se mettent en direction de différentes destinations à découvrir lorsqu'elle vu un sac, plus ou moyen de grandeur moyenne, dans le coin d'une pièce.

- Oh, mais j'oubliais. Tes affaires sont arrivées. Mais je vois que tu n'a qu'un sac, tu n'as pas beaucoup de bagages dis donc.

Elle rigola un tout petit peu, en se rappellant l'arrivée de Shurima Satachi, qui, elle, avait une tonne de valises, à en encombrer tout le sol. Elle attrapa alors le sac par la hanse et ouvrit la porte.

- On devrait aller deposer ça dans ta chambre, et ensuite nous pourrions aller visiter les endroits qui te plaise. Je pense tout particulièrement au bar où au restaurant, pour te chercher du travail, en même temps.
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Jeu 21 Jan 2010 - 20:32
Oh non, je ne voulais pas qu’elle pense que j’étais une fouine qui voulait tout savoir de tout le monde! Les questions que j’avais en tête, n’étaient pas aussi personnelles que j’aurais pu le laisser penser. Elle pouvait simplement y répondre par oui ou non. Que les réponses soient brèves ou bien élaborées, dépendait de la personne subissant le petit interrogatoire. J’ai vraiment raté mon coup il faut croire. Même son sourire ne me rassura pas. Au fond de moi, j’étais en train de me donner une grosse gifle pour avoir fait ce faux pas, m’imaginant le pire. Que devait-elle penser de moi maintenant? Malgré tout, je le lui rendis et décidai de laisser mon inquiétude de côté pour l’instant.

Je saisis délicatement la petite clé et caressai du bout des doigts la baleine et le chiffre neuf, d’une manière absente, essayant de réaliser ce que signifiait avoir cette chose dans la main. Elle était bien réelle, froide et lisse au touché. Il ne s’agissait pas de mon imagination, impossible...Ou alors l’était-ce? Je ne pouvais croire que tout ceci n’était qu’un rêve.


- Oh, mais j'oubliais. Tes affaires sont arrivées. Mais je vois que tu n'a qu'un sac, tu n'as pas beaucoup de bagages dis donc.

Mes affaires? Avec difficulté, je détachai mon regard de la petite chose sur ma paume et le dirigeai sur un sac que je ne reconnaissais pas. Je m’avançai vers lui, pliai les genoux et l’ouvris. Ce que je vis me surpris grandement. Il s’agissait bien de mes vêtements et ça, dans le fond, mes accessoires et puis ici, entre le tissus du sac et mes habits...Mon chat en peluche! Je pouvais le reconnaître entre mille. Il lui manquait un oeil et à l’intérieure de l’une de ses oreilles, était écrit: ''À ma petite Miu, gros bisous''. Je ne pouvais m’empêcher de tracer les lettres quelque peu effacées, écrites à l’encre rouge.

Mais ce n'était pas le temps pour les souvenirs, Misa était prête à partir. Je refermai donc le sac avec précaution, afin que rien ne se coince dans la fermeture éclaire, rangeai la clé dans la poche de ma jupe carottée et passa mes doigts autour de la hanse.


- Je vous suis, Misato-sama.
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Jeu 28 Jan 2010 - 21:04
[ Suite Ici shoue <3 ]
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