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Arrivée et déjà perdue ~ [PV Lully]

 :: Endroits Plus Palpitants :: Le Labyrinthe
Jeu 30 Aoû 2012 - 22:36
Je venais tout juste d'arrivée dans cet étrange endroit, que je n'ai toujours pas cerné. Pleins de questions se chamboulaient dans ma tête et je ne savais pas du tout où aller. J'avais rencontrer une fille égarée comme moi mais comme elle aussi, ne savait rien de tout ce qu'il se tramait, cela ne m'avais pas beaucoup aider. J'avançais et perdue dans mes pensées, je ne m'étais même pas rendue compte que je tournait en rond. Puis je m'arrêta net et me désola que j'avais oublier mon papier à dessin sur la colline, et que je ne pourrais pas le récupérer. Mais cela était le cadet de mes perturbations. D'abord il fallait que je visite et que je trouve de l'aide. Il doit forcément avoir un hôtel par ci par là. J'avançais, ne savais où mais j'avançais. Puis, je me rendis compte que j'ai du louper l'hôtel, et bien d'autre chose pour me retrouver dans un coin complètement différent d'une ville. C'était des espèces de grand mur verts qui faisaient au moins quatre fois ma taille. Je savais très bien que je n'avais pas un super sens de l'orientation et que si je m'aventurais dans des endroits que je ne connaissais pas j'allais me perdre. A ce moment là je me donnait de bons conseils, mais au point où j'en était cela n'allait pas être plus grave.

Je pris mon courage à deux mains et j'avançais d'un pas franc et décider, dans une direction inconnue. Je ravala ma salive et m'arrêta, de nouveau inquiète. C'était à ce moment que je me trouvais emmurée, enfermée dans ces espèces de grandes haies vertes. Puis je tilta enfin, je me trouvait, malheureusement dans un labyrinthe. Je m'affola, je n'étais jamais, jamais entrer dans un labyrinthe et comme je me perdais facilement je n'avais jamais eu le courage d'y aller. Et là je me trouve en plein milieu d'un endroit fait exprès pour que les gens cherche la sortie. Ce qu'il faut pour sortir d'un labyrinthe est de la patience et surtout, surtout le sens de l'orientation. Je commençais à désespérer et à prendre peur. J'étais seule et complètement perdue. Je ne savais plus quoi faire et je me disais que je ne pourrais jamais ressortir. Par la peur et le stress, je me désespéra encore plus, m'embrouillant la tête en pensant que j'allais mourir, sans même avoir accomplie mes rêves dans ma petite vie. Mon rêve de dessinatrice, et de retrouver des sentiments que j'avais perdu. Je m'assis, enfouis ma tête dans mes genoux et je me recroquevilla pour pleurer.

Bon en même temps cela m'avait fait du bien de pleurer. Ayant une éducation étouffante, je n'avais jamais pleurer devant personne. J'étais seule, je me lâcha. Mes larmes ne s'arrêtaient plus et je repensa à ma vie. Ce qui n'était pas une bonne idée vu que mon passé regorge que de mauvais souvenirs. J'essuyais des larmes, mais ce qui ne servait à rien vu que des nouvelles se mirent à couler de plus belle. Puis, sachant que j'étais seule, je sortit ma peine en criant. Ma voix était toute tremblante. Cela faisait la deuxième fois que je criais de ma vie. Ça fait du bien de se lâcher. Il fallait bien que je fasse des choses qui me tenais à cœur si j'allais terminer ma misérable vie dans ce labyrinthe. Puis je me leva, tout en pleurant, et marcha. Je savais que ma situation était désespérée et avec mon gros manque de confiance en moi, je pensais ne plus jamais sortir d'ici. Que je ne trouverais jamais d'issu. Ma tête était vide, mes yeux rouges et irrités me picotaient, tandis que je ne faisait plus du tout attention où je marchais. Je me cogna contre une haie et ce choque me fit assoir brusquement. Mes fesses me firent très mal et je grimaça. J'étais en quelque sorte réveillée.

Je me releva en grommelant légèrement et je cherchais de nouveau où aller. Cette fois-ci il y avait deux chemins. Un à droite et un, bien sur, à gauche. Je soupira et haussa les épaules. Je partit alors à gauche et après quelques minutes de marche je me trouva nez-à-nez devant un cul-de-sac. Je le savais. De toute façon, mes espoirs étaient déjà tous partis de ma tête. Puis je donna un grand coup de pied sur le mur de plante tout en criant, maintenant que je le pouvais je me le permettais, en le faisant le plus possible.

"Mais c'est pas vrai je suis maudite !"

Je fit demi-tour en pleurant une nouvelle fois. Mon cœur se serra ainsi que mes poings. Je me trouvait bête de renoncer si vite. La sortie était bien quelque part. Mais moi, j'ai n'ai plus confiance en personne depuis le jour où mon cœur s'est brisé, car on m'avais enlevé de mon amour et de mes sentiments. Je m'assis, la tête vidée ainsi que mon cœur, je lâcha un soupir bruyant et me laissa aller, attendant que quelque chose se passe, ou si ce labyrinthe resterais vide, je me lâcherai jusqu'à attendre que la mort vienne m'enlever.

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Kimi Toshiko
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Kimi Toshiko
Jeu 30 Aoû 2012 - 23:30
Le souffle du vent. La beauté du soleil. Parfois, je me demande ce que les humains deviennent loin de la nature. Sans doute des monstres, des animaux assoiffés de sang et de pouvoir. Assoiffés de béton et d'argent. Un peu comme ce que j'étais avant. Lorsque j'habitais encore dans ma ville natale. Mais à présent, tout ça est terminé. Je sais que je ne remettrais plus jamais un pied en dehors de ce village, qui regorge de surprises toutes plus incroyables les unes que les autres. Chaque nouveau jour ne ressemble en rien à celui qui l'a précédé. Et pour moi, c'est ça la magie de la vie. Se lever le matin, sans savoir comment va se dérouler la journée, mais avec la certitude de pouvoir enfin vivre.

J'avance dans le petit matin. Une légère brume recouvre l'herbe encore humide, et je me délecte de la sentir caresser mes pieds nus. J'aime profiter de la fraîcheur, avant que la chaleur étouffante ne s'installe. Pourtant, j'y suis habituée. Il était ainsi fait le climat de ma ville natale. Chaleur lourde d'humidité toute la journée. Climat étouffant. Irrespirable. Et ici, même si je me méfie de tout le monde, j'ai appris que le danger n'est plus omniprésent. Ce n'est pas pour autant que j'ai troqué mes bons vieux couteaux contre une paire de lunette de soleil, comme la majorité des agentes de sécurité du village. Détendue, certes, mais méfiante.

Plus j'avance, et plus les merveilles d'Etiopia me paraissent extraordinaires. La végétation, les parcs, les monuments, tout. Absolument tout. Je traverse la petite colline, et, perdue dans mes pensées, me retrouve rapidement devant un grand mur de verdure. Avide de découverte, je l'escalade souplement. Une fois au sommet, je m'assois, et observe les méandres tortueux de ce mur, qui s'étend à perte de vue. C'est impressionnant. Je ferme les yeux, pour écouter le bruit du silence. Doux, agréable, mais aussi dérangeant. Peut être est-ce à cause du manque d'habitude ?

Brusquement, quelque chose attire mon attention. Quelque chose qui m'est trop familier, malheureusement. Des bruits de pleurs. Je me redresse aussitôt, et sans l'ombre d'une hésitation, me laisse choir dans le labyrinthe. Je me mets à courir dans la direction des pleurs. Je bénis mon ouïe que le temps et l'expérience a affinée. Enfin, après dix bonnes minutes de course rapide, je m'arrête. La fille est à quelque mètres de moi. Derrière la dernière haie. Je regarde à droite puis à gauche, mais je ne trouve aucun moyen d'y accéder. Je m'assois contre le mur de végétaux et je lève ma tête de gamine vers le ciel.

- Tu es perdue ? Je demande d'une petite voix brûlante de l'innocence enfantine.

Ma question peut paraître stupide. Mon comportement en lui même aussi. J'aurais pu sauter directement le mur et aller à sa rencontre. Mais je ne l'ai pas fait. J'aurais pu l'ignorer et faire demi tour. Peut être avait-elle simplement besoin d'être seule ? Mais je ne l'ai pas fait. La vie est parfois étrange. Les choix que l'on fait le sont sans doute encore plus. Parfois, un rien peut tout changer. Et parfois, tout faire ne change rien. J'ai appris à composer avec. Et à réfléchir. Mes frères me disaient souvent que dans tous les cas, peu importent les dangers ou la difficulté, rien n'est jamais insurmontable lorsque l'on sait réfléchir. Alors je m'efforce de ne jamais rien faire à la légère. Et peu à peu, je sens que tout ça fini par payer. Je me sens plus forte. Je me sens moins vulnérable. J'ai toujours le corps d'une petite fille, mais je suis consciente de posséder parfois la sagesse des plus anciens.

Je sors délicatement ma dague fétiche de sa lanière de cuire et je la fais tourbillonner entre mes doigts fins. Et je me fais la réflexion que malgré tout ce que j'ai vécu, malgré tout ce que j'ai pu promettre, je n'hésiterais pas l'ombre d'un instant à me servir à nouveau de mes couteaux, ni même à faire à nouveau couler le sang. Je sens mon visage se durcir. Je vois une fleur blanche à ma droite. D'un geste parfait, je coupe la tige, et d'un léger mouvement du poignet, j'envoie la fleur de l'autre côté du mur, là où se trouve la jeune fille. J'espère ainsi la rassurer. Si elle est réellement perdue, il faut à tout prix que je l'empêche de paniquer. Si elle panique, c'est là que les vraies ennuies commenceront.
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Lully Del Consuel
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Lully Del Consuel
Sam 1 Sep 2012 - 18:17
Assise adossée contre une haie d'un labyrinthe, je me trouva là, à me laisser aller. Mes larmes arrêtèrent enfin de couler et mes yeux me piquait. Je les essuya puis je les fermais un moment. J'étais presque en train de dormir mais j'entendis des pas, qui tout de suite me fit revenir à la réalité. Je me leva et une lueur d'espoir vint à moi. De plus, les pas s’accéléraient et moi j’avançai doucement vers le mur de plante qui se tenait devant moi. Je colla mon oreille et me concentra sur tout les sons et bruits. Je sentais une présence à travers cet obstacle et j'étais en même temps, apeurée et impatiente. Je ne savais pas qui c'était. Peut-être étais est-ce un vieux pervers. Enfin bon, je me faisais beaucoup d'idées quand même. Et quand j'entendis une petite voix féminine qui semblait être celle d'une personne moins âgée, je fis soulager mais aussi un peu perturber. Je ne savais pas comment quelqu'un de moins âgée que moi pouvait m'aider. Ma fierté en prendrait un coup en tout cas. Je soupira et me devait de répondre à sa question.

Si j'étais perdue ? Je haussa les épaules et m'apprêtais à lui répondre. Puis j’eus envie de me rassoir. Alors je le fit et posa ma tête contre la haie, en la levant. Et là je me tourmenta. M'avais t-elle entendue pleurer ? J'avais envie soudainement de me cacher dans un trou. Je ne pouvais jamais digérer l'idée qu'une plus petite fille que moi m'avais entendue pleurer comme une enfant. Honteuse, je n'avais plus du tout de fierté, ou encore très peu. La fille qui était juste derrière moi séparée par une haie devait vraiment me trouver plus gamine qu'elle. J'avais du mal à admettre que pour la première fois une personne m'aurais entendue pleurer. J'étais vraiment contrarié et remplie de honte. Puis, un silence s'installa et j'entendis le bruit d'une lame coupant quelque chose. Je m’inquiétais à l'idée de ce qu'elle pouvait bien faire. Puis alors je vis voler au dessus de ma tête une jolie fleur blanche qui atterrit sur mes genoux. Je fut surprise et en même temps rassurer. Je pris la fleur pour la sentir et un sourire se dessina sur mes lèvres.

J'avais les joues chaudes, sans doute étais t-elles rouges par le faite que j'ai été gênée. Puis je me leva et me tourna vers la haie. Je pris alors la parole en essayant de faire une voix d'une personne n'ayant pas pleurer. Ben quoi, peut-être qu'elle ne m'avais pas entendue après tout. Oui mais après comment elle a su que je me trouvait derrière la haie ? Encore avant de parler je me cogitais et j'étais une nouvelle fois perdue dans mes pensées. Puis je ne voulais pas me résoudre à me faire aider par moins âgée que moi. Je sais, mon comportement est idiot mais il se trouve que je suis malheureusement comme cela. Mais, une nouvelle fois je me mit à réfléchir. Si je refusais son aide j'allais encore me désespérer et sans doute périr ici, comme je l'avais prédis. Et si j'acceptais, je pouvais dire au revoir à ma fierté. Bon en même temps j'en avais plus beaucoup par ce qu'il c'était passer. Je fit les cent pas puis me résolue enfin, tête de mule que je suis, à me faire aider.

"Oui je suis perdue..."

Voilà, cette réponse était claire et net. Je soupira et craignais les moqueries de la jeune fille se trouvant juste derrière la haie. Je haussa les épaules et attendait alors ses rires. Je me prépara à encaisser et je me sentais encore plus contrarier d'avoir avouer ma situation miséreuse pour mon âge. Ça m'énervais un peu et je commençais à vouloir courir et m'enterrer dans un trou profond où je pourrais mourir de honte. Pourquoi il a fallut que quelqu'un soit là quand j'avais décidé de laisser faire mes émotions ainsi que mes sentiments ? Je trépigna des pieds et grimaça. Je serrais mes poings et mes dents et attendait alors que la jeune fille dise quelque chose. Mais si elle ne disait rien ce serait le comble ! Je serais là a me tourmenter sans fin. Alors je touchait la haie et je réfléchissait comment je pourrais la rejoindre. Peut-être que je pourrais l'escalader... Mais oui bien sur, si j'aurais pu escalader, dès le début j'aurais pu sortir d'ici. Et puis même, j'étais réticente à l'idée qu'elle me voit. Au pire elle peut m'aider à travers la haie... Oui mais comment ? Et me voilà encore en train de me tourmenter pour finalement pas grand chose.
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Kimi Toshiko
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Kimi Toshiko
Lun 3 Sep 2012 - 12:14
Alors que dans le ciel, le soleil est à son apogée, j'attends patiemment la réponse de la demoiselle. Au fond de moi, je sais déjà ce que ce sera, mais par respect, je préfère attendre. J'ai remarqué que si les gens sont souvent plus à l'aise à cause de mon apparence et de ma voix de petite fille, certains se sentent gênés d'être aidés par plus jeune qu'eux. Je ne sais pas en présence de quelle catégorie de personne je me trouve. Alors j'attends. Je ne suis pas pressée de toutes façons. Je n'ai rien de prévu, et je n'aime pas beaucoup les filles du quartier général. Elles ne me prennent pas assez au sérieux, et me voient comme une gamine. Elles se croient donc plus fortes que moi et se permettent de me donner des ordres. Je grimace. Je déteste vraiment les ordres.

Je ferme les yeux, et me laisse bercer par le silence, seulement rompu par les pas réguliers de la jeune demoiselle de l'autre côté du mur. Ils résonnent en moi comme le tic-tac régulier d'une horloge géante. Clap clap clap tlac tic tac tic tac... Les secondes s'écoulent ainsi, et paraissent durer une éternité. Une éternité pendant laquelle je ne bouge pas. Immobile, telle une statue de marbre, prête à bondir dés qu'on l'aura délivré du mauvais sort qui l'emprisonne. Toujours sur ses gardes, mais pourtant d'un calme qui vous glace le sang jusqu'à l'os.

- Oui je suis perdue...

Je me redresse imperceptiblement, et j'entends ses soupirs de l'autre côté. Ses craintes sont tellement présentes que je les sens d'ici. Et je comprenais tellement ce qu'elle pouvait ressentir.. La moquerie, toujours la peur et l'angoisse d'être jugée par quelqu'un qui se croit plus fort et plus intelligent, parce qu'il est plus grand. Ou alors la moquerie des gamins qui veulent simplement avoir de la reconnaissance, qui ne désire qu'une seule chose ; Etre vu. Alors parfois, le rire se transforme en pleurs et en peur. Et entre deux sanglots, on entend un enfant mal dans sa peau, délaissé, qui hurle à s'en arracher les tripes " Regardez-moi ! Je suis là, j'existe ! Alors regardez moi.." Et la plus part du temps, on le regarde un peu attendri, on lui ébouriffe les cheveux, et on poursuit notre chemin sans plus lui prêter attention.

Je ne peux même pas dire que je le comprends, ce gamin là. Moi, mes parents m'ont toujours couvert de cadeau et d'attention. J'étais leur princesse, ils me laissaient tout passer, et j'en profitais. Aujourd'hui je regrette un peu mon comportement. Croire que tout nous ai donné alors que la vie ne tient qu'à un fil n'est pas une solution. Mais il a fallu qu'ils meurent, il a fallu que je tombe de mon nuage, pour le comprendre. C'est alors que la vie commence à prendre un autre sens.

Se battre, sans cesse se battre, jusqu'à tuer parfois. Souvent. De là où je viens, c'était souvent "Tue le, ou fais toi tuer, mais ne reviens pas si vous êtes encore tous les deux en vie." Être le chasseur, ou se faire chasser. Longtemps j'ai vécu dans la peur, dans la fuite. Puis je me suis endurcie. Aujourd'hui je n'ai plus rien de la petite fille gâtée d'entant. Je le sais. Si je suis toujours une enfant physiquement, il n'en est rien mentalement. J'ai gardé cette habitude de me faire passer pour une petite fille. Et je trouve le moyen après ça de me plaindre lorsque l'on y croit réellement. Mais il est vrai que j'attend des gens qu'ils arrivent à aller au-delà des apparences. Et ça, très peu de gens y arrivent réellement.

- Dans ce cas, je vais t'aider.

Ce n'est pas grand chose. Six mots. Six mots prononcés distinctement, doucement, presque naïvement. Six mots qui montre simplement que mes intentions sont bonnes. Qui la rassure aussi, j'espère. Je n'ai pas envie qu'elle craigne mes réactions, ou qu'elle se méfie. Je n'ai jamais eu envie que quelqu'un se méfie de moi. J'aime qu'on me fasse confiance. Même si bien souvent, après avoir gagné la confiance des gens, je leur ai planté un couteau dans le dos... Mais je ne regrette rien. Je pense que chaque chose que l'on fait sert à nous faire évoluer et grandir. Alors je ne regrette pas.

Lentement, je me relève. Je recule le plus possible pour prendre mon élan. J'ai déjà sauté des obstacle bien plus haut, mais il est vrai qu'une haie n'est pas forcément solide. Je ferme les yeux et m'élance. Au dernier moment, je bondis, pose à peine mes mains au sommet, et saute à nouveau. Après deux ou trois roulade et vrilles, je me pose souplement sur le sol, en face de la jeune demoiselle, à qui j'offre un sourire des plus tendre.
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Lully Del Consuel
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Lully Del Consuel
Dim 23 Sep 2012 - 20:21
Face à la haie, je m'embrouillai les idées pour vraiment des idioties. Je commençai à me montrer impatiente en tapant du pied. Je ne savais toujours pas quoi faire. Cela m'énerva encore plus. Puis après un silence comblé par mes pensées, la douce voix se fit encore entendre. Elle accepta de m'aider. Je fut surprise, puis je me demandai comment allait-elle s'y prendre. Je fronça les sourcils et, ne voulant pas paraitre trop dépitée, j'essayais de me montrer présentable. Je tapota ma jupe afin d'enlever toute poussière, puis remis mes cheveux comme je le souhaitai. C'est alors qu'une autre question me vint à l'esprit. Comment allait-elle me rejoindre ? J'entendis un léger bruissement au dessus de moi, je me retourna vivement et leva la tête, puis vit alors la jeune fille, planant au dessus de moi et atterrit de façon si gracieuse, que je fus stupéfaite. Je resta debout, raide comme un piquet. Je me dis alors qu'elle n'était pas normale. Je me mis sur mes gardes mais cette attitude ne dura pas longtemps quand je vis son sourire qui étrangement m'avait apaiser. Sans m'en rendre compte, je lui rendis son sourire, mes yeux ayant une lueur joyeuse. Puis je repris mes esprits et mon côté tête de mule reprit le dessus.

Je croisa les bras et scrutait du regard la jeune fille, se tenant devant moi. Encore une fois, je m'affola, en essayant à tout prix de cacher mes sentiments. Je me demandais encore une fois ce que je devais faire. Je ne voulais pas faire de faux pas, de plus, avec mon côté qui refusait toute aide, elle ne devait surement pas me trouver aimable. Je m'en voulais, moi qui veut à tout prix de la compagnie, je ne comprenait pas mon comportement distant. Je déteste être seule pourtant. Il fallait que je fasse un effort. Je lui souris une nouvelle fois, en essayant de le faire le moins hypocrite possible. Il se devait aussi que je prenne la parole. Les questions habituelles me revinrent à l'esprit. Qu'est-ce que je vais lui dire ? Vais-je arriver à sortir un mot ? C'est alors que je sentais une pression augmenter petit à petit en moi, sentant les battements de mon cœur s'accélérés. Un exercice de respiration et de détente s'imposait, mais je ne pouvais pas me le permettre étant en si charmante compagnie. Oui, je la trouvait vraiment jolie, ce qui étais étonnant car je n'ai jamais prêter attention au physique. Ses grand yeux marrons me regardaient, je me sentais gênée et admirative. Elle n'était pas très grande, mais je m'en fichais. Puis l'idée de me faire aider par moins âgée ne me parut pas si... Enfin, toute cette réflexion pour me convaincre de ne plus adopter un tel comportement. Je me trouvais si puéril.

Je respirai calmement, enfin j'essayais, puis après quelques minutes, je le dit qu'elle devait en avoir marre d'attendre que je me décide. Je mis fin au silence en disant, d'une voix involontairement sèche, ces mots:

"Bonjour. Bon d'abord je me présente moi c'est Kimi Toshiko. Enchantée."

Je me mis à regretter amèrement. Mais pourquoi je lui ai parler comme ça ? Je m'énerva contre moi-même, n'étant pas assez perturbée. Mon regard voulait transmettre les mots "excuse moi", mais je n'eut pas le courage de le dire. Là, elle devait vraiment me détester... Ce n'était pas ce que je voulais. Au départ je ne voulais pas la connaitre, mais en la voyant il me vint une drôle d'envie de rester debout, devant elle, à la regarder. J'aime la compagnie des gens, et je voulais le lui montrer, mais je ne pouvais pas me lancer. Sans doute ma timidité qui refait de nouveau surface. Je la salua correctement en me penchant en avant, puis me releva, un sourire discret dessiné sur mon visage. Je tenais mon pull, par nervosité. Allait-elle changer d'avis et me laisser là ? La seule chose que je ne veux pas dans ma vie c'est de me faire rejeter et en suite me sentir abandonnée. C'est absurde je sais mais, je ne veut plus être malheureuse. Puis je me gratta la tête longuement, en regardant mes pieds, qui d'ailleurs me faisait mal. J'avais beaucoup marché en même temps. Je leva les yeux et n'en revenais toujours pas de son apparition aérienne. Elle est drôlement agile. Peut-être que si je le lui disais je paraitrai moins froide et que je pourrai laisser libre court à mes vrais sentiments. Peut-être...

"Tu es vraiment... épatante."

Enfin je l'avais dit. Mais ma voix resta bizarrement sèche. Je grommela. Il faut que j'arrive à parler gentiment moi ! Je ne comprenait pas ce qu'il m'arrivait, mais alors pas du tout. Depuis que je suis rentrer comme une petite idiote et naïve dans le labyrinthe, je ne comprenait plus rien. En ce qui concerne mes sentiments, mes réflexions et tout plein de choses qui m'embrouillait. Et me voilà encore en train de cogité. Je soupira légèrement, puis essaya de reprendre mon sourire, en attendant sa réponse...

[HRP:Je suis vraiment désolée pour l'énorme retard >.<]
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Ven 28 Sep 2012 - 10:00
Je me tiens immobile, à nouveau. Hors de question de dire quoi que ce soit. La jeune fille en face de moi semble être la proie d'une guerre intérieur qu'elle seule peut régler. Je laisse mes yeux se perdre dans les siens, et me concentre. Il est si facile de lire en ceux qui ne sont pas prévenus ! Malgré tout, encore une fois, j'attends. Elle a envie de parler, envie que je l'aide. Mais d'un autre côté... Je fronce imperceptiblement les sourcils, à la fois surprise et décontenancée. Cette fille semble être toute entière faite de contradiction. La façon dont elle se comporte extérieurement ne vaut pas grand chose face à ce qu'elle est intérieurement. Je frissonne et détourne mon attention, sans la quitter des yeux.

Je la trouve plutôt jolie. Un peu plus grande que moi, ses grands yeux bleus sont un livre ouvert sur son âme. Le sourire qu'elle m'offre, même si je le sens crispé, éclaire son visage aux traits doux encadré par ses cheveux blonds qui descendent en cascade sur ses épaules. Je la trouve jolie, et les contradictions qui se bousculent en elle lui rajoute un certain charme, qui ferait rougir toutes personnes qui s’apercevrait réellement de qui était la demoiselle. Moi je ne rougis pas. De justesse. Je recouvre alors mon air impassible et passe une main dans mes cheveux, geste que je regrette presque immédiatement. Bon sang, mais qu'est-ce qui me prend ? Heureusement, elle ne semble pas m'avoir vu, trop occupée à débattre avec elle même. Je la vois hésiter, pour finalement se décider à rompre le silence.

- Bonjour. Bon d'abord je me présente moi c'est Kimi Toshiko. Enchantée.

Je ne réagis pas. J'ai plus ou moins l'habitude qu'on utilise des tons glaciaux avec moi. D'habitude, ça se règle de façon musclée. Je déteste les personnes qui se croient supérieur... Mais cette fois, c'est différent. Je sais que Kimi, puisque c'est ainsi qu'elle se nomme, n'est pas réellement comme ça. Je scrute ses yeux et remarque la lueur désolée qui y brille. Je ne dis rien, mais souris intérieurement. Elle a l'air suffisamment nerveuse, inutile que j'en rajoute. Pour une fois, je fais l'effort de ravaler les remarques sarcastiques qui menacent de s'échapper de ma bouche. Je la vois alors s'incliner devant moi, sans doute pour me saluer. Lorsqu'elle se redresse, un sourire sur son visage, elle a l'air anxieuse. J'ai envie de la rassurer, mais ce n'est pas encore à moi de parler. Pas encore... Gênée, je passe une main sur mon visage, de façon à me ressaisir.

- Tu es vraiment... épatante.

Cette fois, je sursaute. Je ne m'y attendais vraiment, mais alors vraiment pas. Je suis touchée par ce qu'elle vient de me dire, mais je ne laisse rien paraître. Même si le ton de sa voix était froid, je sais que c'est sincère. Je lui offre un sourire éclatant, en réponse au sien. A mon tour, je m'incline légèrement pour la saluer.

- Enchantée Kimi. Je me prénomme Lully.

Ma voix, douce et apaisante, n'a été qu'un murmure. Pourtant, elle résonne pendant quelques instants dans le silence, en échos à mes pensées "Je ne t'en veux pas." avant de se perdre à tout jamais. Voyant que ses pieds lui font mal, je me laisse souplement tomber sur le sol, à l'ombre d'une haie, et l'invite à me rejoindre. Inutile de courir le risque qu'elle ne puisse plus continuer. Rester dans ce labyrinthe une fois la nuit tombée est la pire chose à faire. On a encore quelques heures devant nous avant que le soleil ne se couche, et il ne me faudra pas plus d'une heure pour rejoindre la sortie. Si on se dépêche. Ou cinq minutes en volant. Cette réflexion me fait sourire. Sans vérifier si Kimi m'a rejoint, je sors de ma poche deux bâtonnets séchés.

- Tiens, c'est pour te redonner des forces.
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Lully Del Consuel
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Lully Del Consuel
Jeu 18 Oct 2012 - 21:16
Après qu'elle ait pris mes bâtonnets, je regarde la jeune fille, pensive. Elle semble tout à coup de meilleure forme, ce qui me rassure. Je me sais pourtant capable de la porter. A moins que je me soucis de sa santé pour une autre raison que celle du labyrinthe. Je secoue légèrement la tête et me redresse lorsqu'elle me propose d'avancer. Pourtant je ne dis rien. C'est idiot, je pourrais dire tellement de choses ! Mais je la fixe, comme une idiote qui ne sait pas très bien quoi faire. Et en plus, je crois que je suis gênée. C'est la totale ! Comme si je devais être gênée devant une fille... Une seule fille qui a environ mon âge, alors que je tiens tête à une vingtaine de fille parfois bien plus âgées. Je soupire de lassitude, sans quitter la demoiselle des yeux. Il me faut une échappatoire. Quelque chose pour me sortir de ce tourbillon infernal, de ce piège dans lequel son regard m'emprisonne.

- Dis-moi... Pourquoi te trouvais-tu dans le labyrinthe ?

Je m'arrache à sa contemplation et regarde dans le ciel. Merci. Puis, je réfléchis à sa question, et lentement, très lentement, un sourire se peint sur mon visage d'ange. J'écarte les bras, paume vers le haut, et ferme les yeux. Je me laisse bercer par le vent, par sa douceur piquante, par la chaleur des rayons du soleil, par la nature. Plénitude. Je lève lentement une jambe, repliant la seconde. Je suis immobile, et pourtant tous mes sens sont en mouvements. Soudain, furtivement, oh, pas plus de deux secondes, je me sens l'âme d'un oiseau. Un oiseau prêt à s'envoler. Alors, sans réfléchir, je bondis.

Tourbillonnante entre le ciel et la Terre, brillante comme une étoile dans la nuit, je vole au dessus de Kimi. Oh, pas longtemps. Peut être une seconde. Une seconde avant de me sentir irrésistiblement attirée par l'attraction terrestre. Une seconde avant de retomber. Je cambre alors mon corps et retombe souplement juste derrière la jeune fille. Je reste immobile avant de me pencher dans son dos, vers son oreille.

- Parce que j'aime voler.

Je lâche un rire doux et léger, ce rire qui font frémir les plus valeureux guerrier, et qui met en confiance les hommes les plus aguerris. Je fais quelques pas sur le chemin, avant de me tourner vers Kimi, arborant un sourire magnifique. Je tends une main vers elle, toute gêne dissipée, comme si je la connaissais depuis toujours. Cette sensation nouvelle me fait frémir, et mon sourire vacille un instant.

- Tu viens ?

Et je la regarde. A nouveau je me sens perdue, troublée, comme si quelque chose n'allait pas, comme si quelque chose n'allait plus. La sensation est fugace, le vide sous mes pieds infini. Son regard me transperce. Devant elle, je suis nue, sans défense. Mon coeur rate un battement, puis deux. Son sourire me détruit sur place, mais il m'emplit aussi d'une force incroyable, une force incommensurable, une force qui me rend capable de tout. Je titube en arrière, comme frappée de plein fouet par une foudre invisible. Bon sang, mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Mes jambes tremblent, j'ai l'impression qu'elles ne me portent plus. Pourtant, je m'efforce de tenir debout, et de rester impassible.

Pourquoi est-ce que je me sens si impuissante devant elle ? Pourquoi ? Il me semble que j'ai oublié qui je suis, ce que je fais. Les choses se bousculent en moi, avec une force inouïe, une force qui menace de me briser en deux. Je résiste pourtant, je me bats contre la tempête qui fait rage en moi, je me bats comme je le fais depuis toujours. Je me bats contre moi même avec une conviction infernale, avec une rage inépuisable. Lentement, très lentement, je m'assois sur le sol.

- Je... Une seconde s'il te plait.
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Lully Del Consuel
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Lully Del Consuel
Ven 19 Oct 2012 - 19:51
Je m'étais levée, et je la regardais dans les yeux. Ma question était posée, et j'attendais sa réponse, assez nerveuse. Son regard était agréablement rassurant. Quand elle sourit, je me figea sur place. Son sourire m'avait complètement chamboulée. Je n'arrivais plus à bouger, ni à détourner le regard. Je me trouvais comme piégée dans le sien. Une grande bouffée de chaleur vint légèrement m'étouffer. Je la regardais en train de sourire, tandis que moi, je devais être vraiment rouge. Je me perdais dans ses yeux, j'étais totalement sous son emprise. J'étais en plein combat contre moi-même. Je voulais au moins essayer de détacher mes yeux de Lully. Mais impossible. Je ne pouvais plus rien faire, je restais là, impuissante. J'essayais alors de trouver une explication à ma réaction inattendue. Mais rien, je n'ai trouver aucune raison valable de mon comportement. Je ne pouvais pas non plus m'expliquer pourquoi les battements de mon cœur s’accéléraient aussi. Peut-être à cause de ma timidité qui reprenait le dessus. Puis je sursauta, quand elle bondis. Je la vis voler au dessus de ma tête, et je crus apercevoir un ange, avec des ailes aussi blanche que sa belle peau qui portaient son dos.

Je fus éblouie. C'est trop de beauté pour moi, je ne tenais plus en place. Elle atterrit avec élégance et me dit qu'elle aimait voler au dessus de mon épaule. Sa voix douce et son rire me firent frissonner, puis je me tourna vers elle, et jamais je ne m'attendais à voir un tel sourire magnifique embellir son visage. Rien qu'en la voyant, je me mit à sourire instinctivement. Lully avança de quelques pas pour ensuite se tourner vers moi. Ses cheveux flottaient au vent, c'était très agréable à regarder. Elle me tendis la main, mon cœur fit un bond. Je fus profondément étonnée, mais en même temps heureuse, alors qu'il y avait même pas quelques minutes j'étais au gouffre du désespoir.

- Tu viens ?

Je hocha la tête, puis m'avança timidement vers elle. Plus je m'approchai, plus je me sentais bizarre. J'avais comme une drôle de sensation au ventre. Pourquoi me faisait-elle c'est effet là ? Je secoua ma tête et lui sourit, sincèrement cette fois. Mais mon sourire ne dura pas longtemps et mon regard se fit inquiet. Je la vis tituber en arrière, je voulais la retenir pour éviter qu'elle tombe, mais elle se reprit. Je compris tout de suite qu'elle essayait de tenir debout, et de faire voir comme si de rien n'était. Mais on ne peut pas me tromper, je voyais bien qu'elle n'était pas comme d'habitude. Quelque chose se passait. J'aurais bien voulu l'aider, mais je ne savais plus du tout quoi faire. Elle s'assit lentement, et me dit:

- Je... Une seconde s'il te plait.

Je m'arrêta, et à ma grande surprise, je fus extrêmement inquiète pour cette jeune fille que j'avais penser être un ange. Je ne la connaissais que depuis quelques minutes mais, je me faisait vraiment du sang froid pour elle. Pourquoi ? D'habitude, je n'ai pas ce genre d'attention envers les autres. Mais ce n'était pas venu le temps que je me mette à réfléchir pendant des heures. Je laissai mes pensées et réflexions de côté, et me préoccupa plutôt de Lully. Je m’accroupis en face d'elle, et la regarda dans les yeux:

- Est-ce que ça va ?

Il fallait que je fasse quelque chose. Je ne voulais pas être inutile. Dans ma vie, je n'avais jamais fait les choses bien. Sauf quand il s'agissait de faire plaisir à mes parents en ayant des bonnes notes. Mais ce qui était en relation humaine, je n'arrivais pas à réconforter mes amies. Je restais à les regarder, impuissante. Mon cœur se serra, je ne voulais pas que Lully croit que je me fichait d'elle à ce point. Alors, il fallait que je lui montre que j'étais là, et même si elle ne me connaissait pas et que je ne la connaissais pas non plus, je voulais l'aider. Car elle monte très haut dans mon estime. Et je voulais lui montrer. Alors je m'approcha d'elle, et m'assit à côté. Je serra mon poing pour me donner du courage, et tout ce que j'ai pu faire était de lui tapoter gentiment l'épaule. Je me trouve stupide. Mais bon, c'était mieux que rien. Car si je l'avais prise dans mes bras par exemple, elle m'aurait repoussée... Oui, cela ne se faisait qu'entre amies, les câlins. Alors je m’abstenais. Mais ce simple petit contact me troubla, étrangement. Je voulais la rassurer, comme elle l'a fait pour moi. C'est tout ce que je souhaitais.

- Ça va aller !



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Kimi Toshiko
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Jeu 6 Déc 2012 - 17:45
Le monde tourne autour de moi, au rythme des souvenirs et des pensées qui se bousculent dans mon esprit. Je me concentre et m'oblige à faire un effort surhumain pour dépasser mes craintes et mon malaise. Je déteste ce sentiment, cette impression d'être une cible, d'être vulnérable. Ca m'était hélas déjà arrivé auparavant, et je n'avais dû mon salut qu'à la chance. A la chance, où à autre chose. C'est depuis ce jour que je me laisse le bénéfice du doute sur l'existence d'une quelconque divinité. Et que je me suis jurée d'éclaircir ce point un jour. Il serait dommage de se faire des ennemis contre lesquels on a strictement aucune chance. Surtout pour nous, et notre espérance de vie.

Mes deux mains appuyées sur mon coeur, je fais l'effort de contrôler ma respiration. Mes yeux sont fermés, et je suis totalement coupée du monde extérieur. Je n'ai plus conscience de ce qui m'entoure, je ne me souviens même plus de si je suis accompagnée ou non. Peu à peu, je sombre dans le néant. Le voyage sera long, ma chute définitive. Et sans retour. Est-ce vraiment ce dont j'ai envie ? Mourir maintenant ? Pendant un instant fugace, je sens ma lame contre ma poitrine. Il me suffit de lever la main. Un coup sec et tout ce que j'ai vécu, tout ce que je connais, sera engloutit à jamais. Est-ce vraiment ce dont j'ai envie ?

Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis perdue, déboussolée, comme jamais avant je ne l'ai été. Je revois les visages de tout ceux que j'ai tué, tout ceux qui sont morts par ma faute. Ils me regardent avec leurs orbites vides, et un échos guttural s'élève autour de moi. Je ne comprends pas ce qu'ils disent. Je veux juste qu'ils s'arrêtent... Tous ce monde... Je ne les reconnais même pas tous. Ils défilent devant moi, en un flot qui me semble interminable, infini. Et ça pèse sur moi, sur ma conscience et mon âme. Pourtant au fond de moi, je reste persuadée que je ne regrette rien... Ai-je vraiment tué ce petit garçon ? Et cette vieille femme... Est-ce moi la meurtrière de tout ceux-là ?

J'essaie de crier, mais je ne suis plus maître de mon corps. J'entends les battements lointain de mon coeur, qui s'amenuisent à mesure que je m'enfonce dans l'obscurité. J'entends les pleurs des damnés, ou plutôt, de ceux que j'ai damné, tout autour de moi, ici et là. Ils essaient de me toucher, mais ils ne peuvent pas encore m'attraper. Pas encore, pas maintenant... Je me motive en silence, pour continuer à progresser. Avance, avance dignement et assume tes actes, assume ce que tu as fait ! Et cette phrase, cette simple phrase me fait l'effet d'une gifle qu'on fout à un mauvais garnement après qu'il ait fait une bêtise.

Je commence à accepter mon sort. Lentement, je me détends. Les battements de mon coeur se font rare. L'éternité semble déjà s'être écoulée. Mais je m'en fiche. Après tout, qu'est-ce qui me retient ? Plus rien. Plus personne. C'est à ce moment que je ressens une légère pression sur l'épaule. Cette fois, ça y est. Les esprits peuvent me toucher, ils vont venir me prendre. Alors je m'assois dans l'ombre et j'attends. Mais rien ne se passe. La pression sur mon épaule semble s'accentuer, et j'entends quelque chose. C'est si loin... Je ne comprends pas. Pourtant, il me semble... Il me semble avoir déjà entendu cette voix, avoir déjà entendu...

Brusquement, l'image de Kimi s'impose à moi. Kimi, Kimi... Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Je ne la connais même pas. Alors pourquoi est-ce que je me sens si triste à l'idée de la quitter, de la laisser seule et perdue dans les méandres de ce labyrinthe ? Pourquoi est-ce que j'ai envie de retourner vers elle et de lui dévoiler jusqu'à mon plus petit secret ? Kimi, parle moi, ne me laisse pas. Kimi, apprend à me connaitre, ai confiance. Moi j'ai déjà confiance en toi. Ces pensées me font affreusement mal. Je ne veux pas... Je ne veux pas m'attacher.

Le néant m'appelle, mais la voix persiste, plus forte que tout. Plus forte que les ombres, plus forte que la peur et que mes chimères. Plus forte que dieux et démons, plus forte que ma volonté même. La voix... Cette voix.

- Ça va aller !

Je cligne des yeux. Une fois, deux fois, trois fois... Je reprends peu à peu conscience de la réalité. Je ne crois pas que Kimi se soit aperçut de mon égarement passager. Tant mieux ! Je ne veux pas qu'elle me croit faible. Pas elle. Trop troublée pour réagir, je prends conscience de sa main, posée sur mon épaule. Lentement, je me rends compte de ce qu'il s'est passé, et de ce qu'il aurait pu se passer si elle n'avait pas été là. Je mets ma main glacée sur la sienne, en plongeant mon regard dans le sien. Je ne dis rien, mais le sourire que je lui offre vaux, en tout cas pour moi, tous les remerciements du monde.

Gracieusement, je me relève, sans lui lâcher la main. Je me tiens immobile, et fixe un point à l'horizon. Je meurs d'envie de la dévisager, de mémoriser ses traits, de me perdre dans son regard. Pourtant j'évite de la regarder. J'ai l'impression d'être faible. Alors je ne montre rien, ni de ce qui se passe en moi, ni du reste.

- On devrait partir. La nuit ne va pas tarder à tomber, et il ne vaut mieux pas être dans le coin après le coucher du soleil.

Ma voix, bien que douce, est emprunte d'une sécheresse qui m'agace. Ce que l'on peut être stupide quand on est perturbé par le coeur. J'étais pourtant persuadée de ne plus en avoir depuis bien longtemps...

[HRP : Désolée pour la mauvaise qualité du rp, et pour le temps d'attente... =/]
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Lully Del Consuel
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Lully Del Consuel
Mer 30 Jan 2013 - 18:32
Je me tenais devant Lully. Cette jeune fille que j'avais à peine rencontrer et qui pourtant, m'avait troublée. Assise, elle paraissait encore plus pâle qu'elle ne l'était avant. Elle n'avais pas l'air d'aller bien. Inquiète, je me mis à réfléchir. Comment je pourrais l'aider ? J'aimerais tant être en mesure de comprendre ce qui lui arrive. Pour lui montrer que j'étais là, je posa ma main délicatement sur son épaule. Elle n'a plus l'air d'être avec moi. Elle est ailleurs. Les yeux fermés, ses mains sur son cœur, elle commence à vraiment me faire peur. Que fais t-elle ? Elle à des problèmes de santé ? Je continuais de la regarder, ne sachant pas quoi faire. Je me sentais totalement inutile. Honteuse, je baissa les yeux. Tout les mauvais souvenirs de mon passé revenaient me faire mal. J'étais faible, sans défense. Et maintenant ? Je suis toujours la même.

Je me suis perdue dans ce labyrinthe, à mon arrivée ici. J'étais désespérée et je me voyais déjà morte dans cet endroit. Je pleurais, parce que je ne voulais pas mourir avant d'avoir revue Hiro, mais aussi, je ne voulais pas mourir avant d'avoir accompli mes rêves et d'être devenue la fille que je veux être. Forte. Pouvoir aider les gens. Les soutenir. Être forte aussi pour sa sécurité personnelle, et moi, je suis facilement facile à manipuler. Je n'arrive pas à me faire entendre. En me voyant devant cette fille, qui est apparue devant mes yeux, tellement belle, complètement effondrée me fit mal. Pendant que je me laisser aller, elle est venue... Elle est venue m'aider et moi, tout ce que je fais, c'est de la rassurer en lui prouvant que j'étais là grâce à ce contact... Et encore, je ne sais pas si ce que je fais la rassure. Je me sens si fébrile, alors que j'ai l'impression qu'ici, ce n'est pas moi qui ai besoin d'aide.

J'aimerais tellement pouvoir faire quelque chose. Elle ne parle pas, elle reste muette. Que faire ? Je sens qu'au fond de moi, je panique. Mais j'essaie, de rester calme d'apparence. Il faut que je fasse quelque chose. Je ne peux pas la laisser comme ça. Je m'étonne moi-même. C'est vraiment rare que je prête autant d'attention à quelqu'un. Cette personne... je la prenait pour une gamine plus jeune que moi mais en fait, c'est un ange. Elle est bien plus mâture que je ne le pensais. Et aussi, j'ai étais agréablement surprise qu'elle ne se moque pas d'une grande comme moi, se faisant aider par quelqu'un de plus jeune. C'était ce que je craignais quand j'avais dit que m'étais perdue. Mais pas de moqueries suivirent après ça. Je ne sais comment cela à pu me toucher autant, mais ce qui est sur, c'est que cette jeune fille m'as troublée. Ses yeux ont une telle force, la force que moi je ne possède pas. Je tremble, mais je me ressaisis. C'est inutile de trembler si l'on veut aider. Faut-il que je lui parle ? Lui faire entendre ma voix ? C'est ce que je décide de faire.

Je lui demande si elle va bien. Elle ne répond pas. Je commence vraiment à me faire du souci. J'ai comme une grosse envie de la protéger. Mais je n'ai pas le courage de faire quoique se soit. J'ai peur de la blesser. Devrais-je la porter et l'emmener aux urgences ? Oui mais je vais mettre trois heures avant de trouver la sortie du labyrinthe. Mon cœur commence à s'emballer. Et si elle se met à mourir ? Devant mes yeux et que, moi, je n'aurais rien pu faire pour elle... Non, ça jamais, il faut que je fasse quelque chose ! Il faut que je la sauve sinon je m'en voudrais tout ma vie... Je la secoue légèrement, mettant mon visage près du sien. J'avais envie de lui crier "je suis là" mais tout ce que j'ai pu dire en ce moment, c'était:

- Ça va aller !

Je voulais me frapper. Bien sur que je voyais qu'elle n'allait pas bien. Mais comment faire autrement quand il s'agit de rassurer quelqu'un ? Je n'ai jamais vraiment été témoin de ce genre de situation... Je me sens tellement stupide. Mais avant que je me morfonde, je vois les paupières de Lully cligner. Elle reviens à elle ? Tout à coup, je sens une immense joie émaner en moi. Est-ce que j'ai pu la soutenir ? Ça me ferais tellement plaisir ! Je ne sais pas vraiment ce qui me rend folle de joie. Est-ce le fait que j'ai réussi à faire quelque chose de bien dans ma vie ou bien d'être en présence de Lully... Je la regarde, même que, je me met à la dévisager. Je me perds dans le profond de ses yeux, et je ne sais plus parler tout à coup. J'ai perdu mes mots, ma concentration, tout. Pourquoi me fait-elle cet effet là ? Elle me regarde, je me sens vraiment apaisée. Et là, je sens mon cœur bondir. Son sourire, qu'elle m'adressait me donna du courage. Comment fait-elle ? Je sens sa main glacée se poser sur la mienne. Elle me retira de mes pensées et de ma contemplation.

Sa main était si froide, et pourtant, un sourire si chaleureux. Elle m'intrigue et à la fois, elle me trouble. Elle se lève en restant gracieuse tel un ange, et elle commence à regarder ailleurs que vers ma direction. M'évite t-elle ? Oh non... C'est tout ce que je ne veux pas. Ce que je crains le plus, c'est qu'on m'évite. Surtout elle. Je ne sais pas comment j'ai pu m'attacher aussi vite. Je suis devenue trop naïve au fil des jours. Je ne l'ai à peine vue, je ne la connais pas et pourtant... J'ai envie de rester avec elle. C'est dingue non ? Comme si cela pouvait être possible ! Jamais une fille comme moi ne pourra rester avec une fille comme elle... A quoi je pense ? J'ai déjà aimer de tout mon cœur quelqu'un, mais ça c'est mal terminer. Alors il vaut mieux que je n'espère plus et qu'aussi, j'arrête de m'attacher aussi des gens. Surtout cette fille. Elle est dangereuse... En un sourire, elle emprisonne mon esprit. Elle m'envoûte et je n'aime pas ça. Je ne pourrais plus résister après.

Tant mieux si elle ne me regarde pas. Parce que je ne veux plus me perdre dans son regard. Je risque de ne plus en sortir. Je me met à penser alors à beaucoup de choses. Est-ce que que s'attacher à quelqu'un c'est comme être comme je suis en ce moment ? Je me pose des questions puis je finis par ne plus y penser. Je n'aime pas trop me tracasser avec de drôles d'idées. Je me sens juste un peu perdue. Je ressens l'irrésistible envie de la regarder. Mais il ne faut pas sinon, je serais encore paralysée. Impuissante. Incapable de faire quelque chose. Quand je la vois je me sens coupée du monde extérieur. C'est la première fois que cela m'arrive. C'est étrange... Puis je le demande si mon arrivée ici n'allait finalement pas me causer trop de soucis. Était-ce le destin ? Je ne crois pas beaucoup en ces choses là. Mais depuis que j'ai rencontrer Lully je ne sais plus trop quoi en penser. Je pense beaucoup trop. Il ne faut pas que je me complique la vie. Et d'ailleurs, je suis encore coincée dans ce labyrinthe avec elle. Il ne faut pourtant pas que je reste trop longtemps avec Lully. Je sais que sinon, me connaissant, je finirais par faire une bêtise que je regretterais. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, elle me dit:

- On devrait partir. La nuit ne va pas tarder à tomber, et il ne vaut mieux pas être dans le coin après le coucher du soleil.

Sa voix était douce mais sèche en même temps. Je hocha la tête timidement, ne pouvant pas sortir un mot. Comme si en l'entendant elle m'avait jeter un sort. Je ne peux plus parler. Je ne connais plus rien. Je ne sais plus parler. Je suis bien. C'est vraiment étrange. Cet endroit, ce monde rempli que de filles et... cette fille. Elle est douce et sèche à la fois. Elle est épatante. Peut-être qu'en faite je ressens de l'admiration pour elle. Oui, ce n'est pas de l'attachement... En aucun cas, c'est de l'admiration. Elle est tellement forte, que moi je suis tellement faible. Pourquoi cette si grande différence ? J'ai l'impression qu'elle créer un fossé entre nous. Pourquoi ça me déplait de devoir la quitter à la sortie du labyrinthe si je n'éprouve que de l'admiration ? Il y a des fois où je ne me comprend pas... Enfin, j'essaie de m'extirper de cet égarement et me concentre sur ces haies. Où aller ? Je vois deux chemins, un à droite, un à gauche. Je déteste faire des choix. Lequel prendre ? Puis je ravale ma salive et j'ose demander à Lully:

- Droite ou gauche ?


Et sans le faire volontairement, mes yeux se porte sur son visage. Je la regardais encore. C'était une erreur pour moi et maintenant, je n'arrive plus à me détacher de ses yeux. Je m'étais pourtant prévenue alors pourquoi l'ais-je fait quand même ? Je me met à rougir. Je dois cacher mon visage. Je ne veux pas qu'elle se fasse des idées. Non je ne veux pas de ça. Elle va finir par se moquer de moi. J'ai honte. Je voudrais me retourner, m'aérer les idées et surtout me cacher. Mais malheureusement, comme je l'avais prédis dans ce cas de figure, je n'arrive plus à bouger mon corps. Je me sens comme paralysée. Pétrifiée. Comment ça ce fait ? Je me sens totalement impuissante ! Elle seule peut me délivrer. Si seulement Lully... arrêtait de me regarder...

[Je suis vraiment pour ce loooong temps d'attente !!! >_<]
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Kimi Toshiko
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Kimi Toshiko
Sam 2 Fév 2013 - 19:28
Il y existe tellement de choses que l'on ne contrôle pas. La nature et ses caprices, le destin, nos pensées, mais surtout, et par dessus tout, nos sentiments. Comme il est impossible de contrôler le lever du soleil, je suis incapable de contrôler ce que je ressens. Kimi ne me laisse pas indifférente, et je suis très vite obligée de lutter contre les images d'un possible futur qui s'affiche dans mon esprit. La réflexion et le peu de temps que nous avons ne suffit pas à détacher mon regard d'elle. Mes yeux son ancrés dans les siens, comme si c'était là, et seulement là qu'ils devaient être. Comme un jour, on se voit attribuer une certaine mission. On ne sait pas comment ni pourquoi, mais on sait pourquoi on vit. On trouve un but à notre vie. Je n'ignore pas que j'ai déjà trouvé le mien. Mais il semble soudainement corrompu par cette nouvelle rencontre. Je ne suis plus sûre de vouloir sauver des vies et protéger des gens. Ce que je désire, c'est la protéger Elle.

Je ne réalise sans doute pas les enjeux de mes pensées, ni même ce qu'il m'arrive. Mais je m'en moque. Kimi, je ne sais rien d'elle, pourtant, j'ai l'impression de la connaitre mieux que n'importe qui. Une douce brise caresse ma peau douce et fait voler mes cheveux. Le sourire qui, pendant quelques secondes avait quitté mon visage, me revient. Je ne suis pas ici depuis bien longtemps, mais je sais que je ne me lasserais jamais de la douceur du vent, de la fraîcheur de l'eau, ou encore du picotement des rayons du soleil sur ma peau.

Après avoir quitté Kimi du regard, je me concentre sur la situation. Le soleil commence à disparaître à l'horizon. Je me mordille nerveusement la lèvre. Les pensées défilent si vite en moi que j'ai du mal à m'y retrouver.

- Droite ou gauche ?

La voix de Kimi me sort encore une fois de mes pensées, et nos regards se croisent à nouveau. Alors, avec un sourire discret, je m'avance vers elle. Je m'arrête à seulement une dizaine de centimètre d'elle, et distraitement, je glisse une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Ayant regagné toute ma confiance, je lui prends une main, et mon sourire s'agrandit. Je m'approche encore, et m'arrête à quelques millimètres de son oreille.

- Par là-haut, lui susurrais-je.

Et sans attendre de réaction de sa part, je la lâche et m'envole. J'atterris sur mes pieds, derrière elle.. Debout sur une des haies. J'attends qu'elle se retourne, et m'assois négligemment, tout en lui tendant une main.

- Tu as confiance ? Tant que tu es avec moi, il ne t'arrivera rien.

Je n'ai pas envie de la quitter. Je n'ai même pas envie de sortir de ce foutu labyrinthe. Je n'ai pas envie de m'avouer que je serais capable de tenir ici même en pleine nuit, mais que je suis tout aussi sûre que Kimi ne s'en sortirais pas. Et que je ne pourrais rien faire. Sans doute qu'après l'avoir laissée devant la porte de sa chambre à l'hôtel, je retournerais ici pour errer jusqu'à deux ou trois heures du matin, heure à laquelle j'irais m'allonger dans un arbre pour dormir un peu, avant de recommencer une journée d'entraînement et de patrouille. Tout ça pour oublier. Pour ne pas penser au sang que j'ai sur les mains, pour ne pas penser au reste. Et sans doute qu'après ça, je rentrerais au quartier général pour manger quelque chose, et prendre un bain ailleurs que dans les sources chaudes ou à l'hôtel. Et puis sans doute que j'essaierai de retrouver Kimi, simplement pour m'assurer qu'elle va bien.

Kimi... Comment une simple jeune fille peut faire cet effet à quelqu'un ? J'ai l'impression que mes pensées, ma vie même, ne tournent plus qu'autour d'elle. Alors que je ne la connais que depuis... Je jette un coup d'oeil discret au soleil. 18H30, environ. Même pas dix heures ! Je regarde distraitement les alentours. La sortie est là bas, je la vois. On devrait y être en quelques minutes. Mon coeur se serre, et une brusque envie de hurler me monte à la gorge. Mais mon visage ne laisse rien entrevoir d'autre que la petite fille angélique, à la fois douce et forte, qui ne semble avoir aucune faiblesse. Ah, si seulement la vie était moins compliquée.

Je n'ai pas remarqué que la demoiselle semble hypnotisée, incapable de quitter mon regard. Mon coeur se serre d'un seul coup, puis commence à battre très fort. Qu'est-ce qu'elle est jolie...

- Kimi...



[Ca fait rien ! :D]
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Lully Del Consuel
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Ven 7 Fév 2014 - 22:23
Absolument tout était mystérieux ici. Le fait que j'arrive dans cet endroit en un claquement de doigts, que la population s'avère être cent pour cent féminine et surtout cette sensation qui fait comme si j'étais chez moi en fin de compte. Si je récapitule, j'avais besoin de partir et finalement c'est ce que j'ai fait. Découvrir de nouveaux horizons c'est bien, mais j'appréhendais. J'avais peur de me perdre et c'est ce qui m'est arrivé. Je me trouve maintenant dans un labyrinthe qui est décidément le meilleur endroit pour s'y retrouver. Je me trouvais déjà bien stressée, mais c'était trop. Cétait un tout qui me fit pleurer comme une grosse gamine jusqu'à ce que je fasse une rencontre... Cette rencontre. Lully m'avait vraiment rassurée. Au départ ma fierté en avait pris un coup parce que je savais qu'elle était plus jeune que moi. Mais cétait nul de ma part de penser ça. En fait j'avais honte parce que je pleurais vraiment pour une petite broutille alors qu'il y a bien plus grave. Je dois être une enfant gâtée tout compte fait. Même si mes parents ne pensait qu'à une chose: l'argent. Aucun amour, aucune attention... Cétait l'argent qui comptait. Enfin là, je m'en foutais complètement et je vais profiter de ce changement. Lully était encore plus mystérieuse que tout ce que j'avais vu jusqu'à maintenant. Elle était vraiment incroyable.

J'étais reconnaissante envers elle pace qu'elle m'était d'une grande aide. J'aurais voulu l'aider moi, mais quand je l'ai vu s'assoir dans un état assez bizarre je n'ai fait que la soutenir, l'encourager et lui tapoter l'épaule. Je ne savais pas si cela avait été utile mais Lully m'avait fait un sourire tellement joli que même si je n'avais pas fait grand chose j'étais heureuse de l'avoir fait. J'avais peur de laisser paraitre mon début d'attirance pour la jeune fille. Oui elle m'attirait un peu et dès que je la regardais je me perdais dans son regard, tellement que je ne pouvais plus quitter ses yeux. Et encore une fois, après s'être relevée, je la regardais, encore et encore... Elle devait surement me trouver bizarre à la regarder autant c'est peut-être pour ça qu'elle décrochait souvent le regard. A quoi je m'attendais aussi... Enfin bref, on était dans un labyrinthe et elle disait qu'il fallait vite partir avant la tombée de la nuit. Il est vrai qu'il ne fallait pas tarder, c'est pourquoi que je demandais dans quelle direction on allait et là, je n'avais pas compris mais il s'était passé quelque chose de vraiment surprenant.

Je vois Lully s'approcher de moi et à ce moment là j'étais figée. Une statue. Je ne pouvais plus de tout bouger, j'étais comme prisonnière. Elle se rapproche encore plus près de moi, elle me prends la main et moi je ne sais vraiment pas pourquoi mais je me retenais de la prendre dans mes bras. Heureusement que je me suis écoutée. Il ne faut pas que je m'attache autant, je vais encore être déçue... Mais elle s'approchait tellement de moi que ça me destabilisait. Et après qu'elle se trouvait près de mon oreille, elle me dit doucement alors de sa jolie voix qu'on passera par en haut. Sur le moment je n'avais pas bien compris, en même temps me tête n'avait pas l'esprit à réfléchir, quand tout à coup de ne la vois plus. Je tourne la tête, je finis par me retourner et là je vois une silhouette, un ange, Lully. Elle était sur une haie, puis une fois assise, me tendait la main. Lully me tendait la main. Lully... me tendait la main ! J'étais heureuse. Je sentais mon coeur légèrement fourmiller. Mais je continue quand même de faire l'énorme effort de ne pas m'attacher même quand elle me dit que quand je suis avec elle il ne m'arrivera rien. Elle est trop adorable, mais je me contiens, et heureusement j'ai envie de dire. Je me perds encore dans son regard et elle devait avoir mal au bras. Mais elle ne m'a rien dit pourant et son visage ne laissait que l'image de la fille forte et douce.

Mais après quelques minutes elle prononce mon prénom et là, tout mes efforts sont mis à rude épreuve. Pourquoi prononçait elle mon prénom de cette façon là, en me tendant la main qui plus est ? Comment moi je peux ne pas résister ? Mais pourquoi il fallait que ça m'arrive encore une fois ? Je ne comprend plus. Et Lully qui est définitevement trop attirante. Je pensais à beaucoup de choses mais ce que je ne voulais pas c'était d'énerver Lully à ne rien faire. Alors je pris sa main et je pris mon élan pour monter. Je ne suis pas très agile, mais bon j'arrivais quand même à monter et en plus j'ai pas un poids encombrant. J'étais assise alors à côté de Lully et je la regardais comme si c'était une oeuvre d'art... Encore et toujours. De toute façon, tout sera fini alors la seule chose dont je peux profiter est au moins la contempler. Laissez moi au moins ça.... Non. Il faut que je la revois. Je vois la sortie et je me dis que c'est bon je pouvais sortir de ce labyrinthe... Mais je n'ai plus envie. Je me met debout sur la haie puis je me tournais vers la sortie. Je fis donc signe à Lully d'y aller. Je commence à marcher quand tout à coup je me stoppe. C'était très étrange, c'est comme si une force mystérieuse m'empêchait de partir, m'empêchait de m'éloigner d'elle... Comme si... Non. Il faut que j'arrête. Vraiment. Je deviens paranoe. Je me tourne vers Lully et je la regarde d'un air déterminé.

"Nous y somme presque, mais je veux te revoir !"

Oula. On aurait dit que je lui donnais un ordre. Quelle honte. Comment j'ai pu le lui dire de cette façon là ? Je baisse les yeux et j'ai comme une impression que je rougis jusqu'aux oreilles tellement j'avais chaud. Je serre mon haut par nervosité puis je bafouille quelques mots.

"Euh... Désolée... Je voulais seulement savoir si c'était possible de... Enfin je veux dire... Excuse-moi. Si t'as pas envie je comprendrais. En tout cas merci beaucoup de m'avoir aider."


Et voilà. Je le savais. Ma fierté avant tout. Je ne pouvais pas lui demander normalement si elle pouvait me revoir ? Non ! Il fallait que je tourne la situation contre moi. C'est sur maintenant qu'elle ne voudra pas. Je suis pitoyable et je m'énerve tellement... Je serre les dents et je regrette mais je ne veux pas qu'elle me croit instable. Alors je lève les yeux et la regarde, le coeur serré, attendant désespérément une réponse.
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Kimi Toshiko
Âme, Corps et Esprit d'Etiopienne ♞
Kimi Toshiko
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Identité
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Métier: Etudiante
Kimi Toshiko
Sam 8 Fév 2014 - 15:29
Lorsque Kimi prend ma main, j'ai du mal à réfléchir. Tout s'embrouille dans ma tête, comme si... Comme si je m'étais reçue une balle en plein dans le ventre. De la douleur, mais surtout de la surprise. Je suis incapable d'esquisser le moindre geste, comme si tout le poids du monde s'affaissait sur mes épaules frêles. Mon regard cherche celui de la jeune fille, pour l'esquiver au dernier moment. Je suis assise à côté d'elle, et me sens inexorablement attirée par elle, comme un funambule pourrait l'être du sol. Un vertige. Je vais tomber. Mais heureusement, elle choisit ce moment là pour se lever et me faire signe d'aller vers la sortie. Je regarde le soleil disparaître peu à peu, sans aucune appréhension. Juste une haine sans nom.

Une haine profonde en vers cet astre tout puissant qui va m'obliger à me séparer de la jeune fille dans quelques minutes seulement, pour que j'aille retrouver les filles du QG... Je ne veux pas. Je ne veux pas m'arrêter de marcher, juste derrière elle, en attente peut être, qu'elle se retourne. Juste une fois, rien qu'une fois. Pour que je revois ses yeux. Pour que je revois son âme. Et le temps s'écoule si vite. Il y a sûrement quelqu'un là-haut qui s'amuse à avancer les aiguilles de la grande horloge du temps, afin de me faire maudire encore plus le temps qui passe, et qui, j'en suis persuadée, ne reviendra plus.

Oui, pour moi, ce sont mes derniers moments avec cette jolie fille que j'aurais aimé connaître davantage, et avec qui je me sens bien. Une fille qui a le don de me rappelait ce que j'étais il y a quelques années, tout en me faisant découvrir un peu plus à chaque seconde que les apparences sont trompeuses. Alors que je suis perdue dans mes pensées, elle se retourne brusquement, manquant de me faire perdre l'équilibre. Je me rattrape de justesse, et la regarde, ébahie.

- Nous y somme presque, mais je veux te revoir !

A l'entente de sa phrase, je dois avoir l'air très surprise, parce qu'elle s'empresse d'ajouter :

- Euh... Désolée... Je voulais seulement savoir si c'était possible de... Enfin je veux dire... Excuse-moi. Si t'as pas envie je comprendrais. En tout cas merci beaucoup de m'avoir aider.

Je reste muette pendant seconde, ne sachant pas qu'elle attitude adopter. Le soleil se fait de plus en plus bas dans le ciel, mais je suis tellement surprise que je ne me rends pas compte qu'il disparaît totalement. Je vois encore Kimi sans trop de difficulté, mais la nuit est belle et bien tombée. Je frémis malgré moi, et m'apprête à lui répondre.

- Eh bien, je...

Le rugissement lointain d'un animal m'interrompt. Le zoo ? Nous sommes un peu loin pour entendre les animaux du zoo qui hurle... Mais, qu'est-ce que.... Brusquement, je comprends. Non, pas déjà ! La nuit ! Paniquée, j'attrape le bras de Kimi, et l'entraîne derrière moi. Pour gagner du temps, je décide de sauter. D'un mouvement de l'épaule, je fais donc monter la jeune fille sur mon dos, et bondit dans les airs sans aucun effort. Peut être que l'on peut encore y arriver... Peut être qu'il n'est pas trop tard... Dans la nuit naissante, un animal sauvage se met à rugir avec férocité.


[HRP : Ici je te propose deux choix, qui sont pas forcément évident donc je me permets d'expliciter au cas où je te croiserais pas sur la CB. Soit, comme c'est la nuit, on est happées par la jungle, et donc on poursuit le rp.... Dans la jungle. Soit, tu décides qu'on arrive à sortir à temps, auquel cas on continue ici ! :) A toi de voir ce que tu préfères. (et si tu trouves une autre grande alternative, pas de soucis, je suis ouverte aux propositions. 8D]
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Lully Del Consuel
Âme qui Rode ☂
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Origine: Colombienne.
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