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Il y a quelqu'un ? Je viens d'arriver... [Libre]

 :: La Place du Portail :: Le Portail
Sam 20 Aoû 2016 - 21:42
Le voyage inter dimensionnel ne fut pas bien long. Ce portail si mystérieux ne m'inspirait pas vraiment confiance. De toute façon, ce n'était qu'un rêve, non ? Je m'étais endormie sur ma table et j'allais rencontrer des monstres. Des créatures maléfiques. Un cauchemar comme d'habitude, et je me réveillerai comme-ci de rien était.

Pour mon plus grand étonnement, l'endroit dans lequel je venais d'arriver ne semblait pas... hostile. Plutôt accueillant même. Cependant, il fallait rester sur ses gardes. Les monstres savent se cacher ! Et puis, si je peux dormir le plus longtemps possible, c'est tant mieux ! Si je meurs maintenant, c'est nul, parce que je n'arriverai pas à retrouver le sommeil... Avec prudence et curiosité, j'avançais, vers une destination inconnue. C'est bizarre. Normalement, le cerveau ne peut pas reproduire des paysages, des personnes ou des objets que l'on a jamais vu. Et une chose est certaine, je n'ai jamais vu un tel endroit ! Donc, comment peut-il se retrouver dans l'un de mes rêves ?

Quelque chose d'anormal cloche dans cette histoire. Peut-être que je me tracasse pour rien et que j'ai déjà vu cet endroit dans un film et que je ne m'en souviens pas ? Et pourquoi je me pose autant de questions dans un rêve ? Attendez... D'habitude, on vit le rêve, sans plus. On ne se pose pas des milliers de questions ! Je suis morte ? Un arrêt cardiaque à cause de ma malnutrition ? De tous ces jours à rien faire. Il faut dire que mon corps à des séquelles. D'imposantes cernes. Des joues creusées. Et j'ai l'impression que je vais m'écrouler à chacun de mes pas. Je tournais doucement la tête derrière moi pour voir ce portail que j'avais emprunté, mais il n'était déjà plus là. D'immenses grilles s'étaient refermées.

Une douce odeur emplit mes narines. J'ai mal au ventre. J'ai faim. Tout cela est-il réel ? Je commence à douter sur ce rêve. J'en attrape mal à la tête à force de tant réfléchir ! De plus, je suis vêtue comme une lolita gothique. Mes longs cheveux, dont deux couettes sont visibles et attachées par des rubans noirs en tissu. Une longue robe assez spéciale ainsi qu'un collier en dentelle autour de mon cou, tous les deux de la même couleur que mes rubans. Le seul hic, c'est que je suis pieds-nus avec mes collants à rayures blanches et noires. Heureusement qu'il fait jour et que la chaleur est au rendez-vous.

Reprenant ma marche, une demeure des plus étranges attira mon attention. Perdue et ne sachant quoi faire, je m'approchais doucement de cette mystérieuse maison, seule. Je frappais doucement à la porte, attendant une réponse tout en essayant de crier un peu pour me faire entendre. J'espérais qu'il y ait quelqu'un à l'intérieur...

- Euh... Excusez-moi de vous déranger, mais je suis perdue ! Il y a quelqu'un ? Vous pouvez m'aider ?
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Laure Evans
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Laure Evans
Dim 21 Aoû 2016 - 14:21
La nuit portait conseil disait on ? Elle marchait d'un pas léger jusqu'à la source de son arrivée à Etiopia. Le vent soufflait légèrement faisant danser ses longs cheveux ébènes et virevolter dans une danse endiablée le bas de sa longue robe blanche, un monstre ? Non, plutôt un ange. Elle avait terminé le répétitions plus tard et elle avait été prise d'une irrésistible envie d'aller se promener du côté du portail, c'était étrange, elle n'était pas revenue à ce lieu depuis qu'elle avait passé ce portail.

Léna tourna son visage et posa ses yeux bleu clair sur la jeune dame qui se trouvait devant la porte d'une loge. Elle savait que la vieille dame qui y vivait était sourde et qu'elle avait du mal à se réveiller surtout la nuit. Léna s'avança doucement vers la jeune fille qui se mit à demander de l'aide et une fois qu'elle fut assez près elle demanda d'une voix divine " je peux vous aidez si vous le désirez mademoiselle ?" Proposa t'elle en la toisant de ses yeux bleu perçant.

Les reflets de la lune donnait un blanc immaculé à sa robe et une certaine aura, on aurait pu la prendre pour une apparition divine, ou encore un ange remplit de pureté, l'on avait pas envie de la craindre en ce moment. Elle lui offrit un sourire qui se voulait des plus rassurant et des plus gentil possible "allez-vous bien mademoiselle ? " Demanda t'elle avec une voix des plus cristalline.

"La dame qui vit ici est très âgée, elle n'a pas dû vous entendre, mais si vous le souhaitez je peux vous emmener à un endroit chaleureux pour que vous puissiez reprendre des forces et répondre à vos questions si toutefois vous en avez?" Suggéra Léna en lui tendant une main secourable d'un geste souple et léger tel une plume sous le joug du vent.

" Je me prénomme Léna Pétrova et quel est votre identité mademoiselle ?" Léna s'était présentée tout en faisant une petite révérence pleine de grâce.
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Léna Pétrova
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Léna Pétrova
Lun 22 Aoû 2016 - 18:21
Blaire. Pendant le mois qui s’était écoulé, je n’avais pas pu l’oublier, je m’étais refermée sur moi-même. Mes matinées, je les passais couchée sur le lit à regarder cette place à présent vide, je me remémorais tous ces moments où j’étais couchée, mon dos collé à sa poitrine, alors qu’elle me câlinait et m’embrassait dans le cou. Je me souvenais de tous les fous rires que nous partagions, alors que nous déjeunions. Enfin, arrivait le moment fatidique où nous devions aller travailler, là-bas, même si nous étions dans la même société, nous n’avions pas le temps de nous parler ou de nous observer. Et... Une fois que nous nous retrouvions en soirée, nous nous enlacions et nous embrassions. C’était l’euphorie à chaque fois que nous rentrions dans ce petit nid douillet qu’était devenu notre appartement.

Non, je n’arrivais pas à me la faire sortir de la tête et je me détestais. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer quelles étaient ses dernières pensées. Elle devait se sentir mal par ma faute. Je ne l’avais pas pardonnée. Je ne lui avais même pas dit au revoir. Elle ne méritait pas ce qui lui était arrivé. Je tremblais. Je me haïssais. Le pire, c’est que je ne pouvais même pas souhaiter d’être à sa place. Le simple fait d’imaginer ma moitié anéantie comme je l’étais aujourd’hui, me donnait des nausées. Cela avait le don de me rendre malade.

Alors, je buvais pour oublier. Pas Blaire, mais cette soirée fatidique qui avait complètement bouleversé le cours de nos existences : à elle, mais aussi son père et toutes les personnes qui avaient pu la côtoyer. Je revoyais sans arrêt cette scène, sa voix qui tremblait et puis, ses pas qui s’éloignaient pour enfin laisser le silence gagner l’appartement.

Quand j’étais tombée par la fenêtre, je m’étais surprise à penser que c’était tout ce que je méritais après avoir causé autant de mal autour de moi. J’allais mourir et je voulais mourir, ce sentiment était encré au plus profond de mon être... Et pourtant, j’étais passée à travers cette espèce de portail. L’espace d’un instant, je sentais mon corps comme bercé par des forces dont je ne comprenais les origines. Puis, en un éclair, j’étais propulsée en dehors de cette chose. Je volais sur un bon mètre avant de m'écraser sur le sol. Je restais là, un moment, je n’osais pas bouger. Il y avait cette légère brise qui venait me caresser le visage. J’étais allongée sur mon dos. J’avais mal, je devais mettre blessée en atterrissant. Puis, j’ouvrais enfin les yeux, je voyais ces deux grandes portes qui se refermaient suite à mon passage. Où pouvais-je bien avoir atterris… ? Je me redressais doucement, mes articulations me faisaient souffrir. Et là, assise, je tâtais presque l’entièreté de mon corps du bout de mes doigts. Étais-je en vie… ? Je regardais mes mains que je posais ensuite sur mon visage. Je n’en revenais pas… Je devais faire un coma éthylique, ce n’était pas possible autrement. Et maintenant, j’étais prisonnière de mon inconscient… ? Ou alors, j’étais bien morte et… Je ne pouvais expliquer ce qu’il était en train de m’arriver.

Je me décidais enfin à me lever, mais très rapidement, j’étais frappé par des nausées. Ma vue se brouillait et une sorte de voile noir s’y dessinait petit à petit. Et ses sempiternelles bouffées de chaleurs accompagnaient le tout. Je me sentais blêmir. Je n’entendais plus rien mis à part ces acouphènes, ces sifflements horrifiants. Je sentais mon cœur battre si lentement dans ma poitrine. Sans attendre une seconde de plus, je me couchais sur mon dos, mes gestes étaient lents, je tremblais. Ma gorge était nouée et j’essayais de calmer le malaise vagal dont j’étais sujette tentant tant bien que mal, de calmer ma respiration qui se faisait courte. J’avais trop bu et mon petit voyage jusqu’ici, n’avait pas l’air d’être un bon mélange avec tout cet alcool que j’avais absorbé.

Je tournais ma tête sur le côté, je ne voyais personne, alors après que ces sensations désagréables se soient un peu atténuées, je retentais ma chance pour me redresser, plus doucement cette fois-ci. J’avais encore un peu le tournis, mais mon cœur semblait avoir repris des battements plus réguliers. J’étais vraiment fatiguée, mon corps était lourd et je peinais à m’avancer dans cet endroit que je ne connaissais pas. Il faisait nuit, mais le ciel n’était pas le même que celui que j’avais l’habitude de voir, néanmoins, je ne m’attardais pas à l’observer et ce, même si j’adorais contempler cette voûte céleste et ces étoiles qui brillaient de mille feux.

A la place, je me dirigeais hasardeusement, tentant  de marcher droit, ne sachant pas ce que je faisais et où j’allais. Mes paupières étaient lourdes. Je soupirais longuement alors que je m’étais déjà appuyée sur un bâtiment. Puis, au loin, je voyais deux personnes. Elles semblaient discuter, je ne savais pas si j’étais en train de rêver, je ne savais pas ce qu’il m’arrivait, j’étais complètement perdue et je devais faire de la peine à voir, en plus, j’étais habillée de mon short de pyjama gris qui devait être un peu salis à cause de mon arrivée mouvementée dans cet endroit, sans oublier mon t-shirt blanc. J’étais encore un peu trempée à cause de la pluie qui s’était abattue chez-moi. Enfin, j’étais pied nu et je devais surement être un peu décoiffée.
« A quoi bon se préoccuper de son apparence, je dois surement être en plein délire… », me dis-je.

Je décidais enfin de me diriger vers elles alors que mes nausées revenaient. C’était deux jeunes femmes apparemment… L’une avait des cheveux violets et avait un look plutôt curieux, enfin… Je ne jugeais pas, je n’étais pas la mieux placée pour me permettre un tel comportement, au vu de mon état et de mon accoutrement… Et puis, je trouvais que cet ensemble lui allait à ravir. L’autre quant à elle, avait une longue chevelure brune foncée et était habillée d’une robe blanche. Je me regardais un peu gênée et quand j’arrivais à leurs hauteurs, je les écoutais, mais n’entendais pas ce qu’elles disaient et, les coupants dans leur conversation, je finis par dire :


« - E-Excusez-moi… Je… Pourriez-vous m’aider… J’ai besoin de… »

Je n’arrivais pas à finir ma phrase, j’avais le souffle coupé. Les bouffées de chaleurs de tout à l’heure reprenaient de plus belle et tout d’un coup, je me sentais fiévreuse. Mes jambes étaient en coton, si bien que je n’avais plus de force pour me tenir debout. Je tombais à genoux, tentant de retenir mon corps de s’écraser contre le sol en m’y appuyant avec mes bras. Le pire, c’est que je ne voulais pas embêter ces deux jeunes femmes de par ma présence, elles avaient surement d’autres choses à faire que de s’occuper d’un boulet comme moi… Et alors que je respirais de manière saccadée, je tentais de placer un « désolée… » à peine audible alors que ma gorge était nouée.
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Ellen Wayne
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