Leitmotiv céleste. [ Pv : Anastasia aimée ]

Rien n'est plus mystérieux que le ciel, une voûte sombre parsemée de millions de galaxies, d'étoiles et de planètes. Pour Tala, elle était son guide, une carte géante qui lui avait toujours permis de ne jamais se perdre. Elle avait apprit à lire les constellations, s'orienter grâce à l'étoile polaire. Mais fort est de constater qu'ici...c'était bien différent. Les astres avaient changé de place, les constellations n'étaient plus les mêmes. En tant qu'éclaireuse, il était de son devoir de savoir s'orienter de jour comme de nuit. Sinon elle ne ferai pas de vieux os dans le métier, alors elle avait prit l'initiative une nuit de ce rendre au centre de recherche pour s'informer et s'améliorer.

Ce qui l'avait conduit alors à faire la découverte de l'observatoire, formidable plateforme pour admirer la voûte céleste comme jamais auparavant. Depuis, c'était devenu son rendez vous quotidien.  Cela l’aspirait dans un monde à part, une bulle hors du temps et de l'espace. Un refuge pour son esprit, une paix fébrile pour son âme. Ici, elle pouvait contempler et parler à une étoile bien particulière. Celle que Galatéa avait autrefois choisit pour elles, un soir qu'elles regardaient la nuit étoilée.

{ Elle brille plus fort que les autres à mes yeux, et me rappelle les tiens }

Aujourd'hui, Galatéa n'était plus à ses cotés, mais comme si cela l'aidait à tenir, à surmonter son absence, elle avait fait de cette étoile, le symbole de son amour disparu. Et lui confiait ses doutes, ses peines et ses joies simples. Et ce soir là n’échapperait pas à la règle.

L'amérindienne prenait toujours soin d'y aller un peu tard, pour être sûr de ne pas être dérangée par une employée. Ce moment précis lui appartenait, elle posa le sac qu'elle avait prit avec elle et en sortit un petit piano électrique, un piano classique n'aurait jamais pu accéder à l'observatoire. Son regard de nuit accrocha sa belle compagne céleste. Sa voix s'éleva alors, brisant le silence d'une mélopée douce.



[ Les paroles ne sont pas exactement les même, j'ai adapté à la situation. ]

'' L'univers est un star système.
 La terre est une poussière d'étoiles.
 La lune sera ton diadème.
 Pour nos noces transidérales.

 La voie lactée sera ton voile nuptiale.
 Ta robe de mariée une aurore boréale.
 
 Toi qui sais déjà la fin de notre histoire.
 Emmène moi avec toi dans le ciel.
 Tu étais ma néréide qui à rêvé un soir.
 Etre une étoile éternelle.

 L'univers est un star système.
 La terre est une poussière d'étoiles.
 La lune sera ton diadème.
 Pour nos noces transidérales.

 La voie lactée sera ton voile nuptiale
 Ta robe de mariée, une aurore boréale.

 Devant mon miroir, je rêve de ton image immortellement belle.
 Ce soir j'irai voir à travers ce miroir, si l'amour est éternelle.

 Si l'amour est éternelle...''


Cette chanson cristallisait leur histoire, leur amour fou qui ne c'était jamais éteint, que malgré le temps qui passe, elle n'oubliait pas. Ce jour était particulier, c'était la date qu'elles avaient choisit pour se marier. Avorté et à jamais condamné à ne jamais se produire. Mais ce chant était comme une douce berceuse pour son étoile. Une ode à ce mariage qui aurait dû avoir lieu. Regardant son astre, Tala laissa couler ses larmes le long de ses joues, un sourire doux aux lèvres. La bague de fiançailles de Galatéa baignant dans des astres, se soulevant à chaque respiration.

Cela faisait très peu de temps que je m'étais faite à cette endroit, à dire vrai, il m'arrivais encore de me demander si tout cela n'était pas un rêve, tout droit sortit de l'inconscience d'une femme déchirée d'avoir échoué dans sa vie de famille. Ce qui était stupéfiant, c'est qu'ici, il n'y avait aucun homme. J'avais beau cherché, il n'y en avait pas. Je n'arrivais pas à m'y faire, pas un seul individu de sexe masculin...

Est-ce que cela s'appliquer aux animaux s'il y en avait ici ? Je ne cherche pas à me remarier, mais cela me fait tout de même bizarre... J'ai même vu des femmes s'embrasser, plus qu'amicalement. Pas que cela me répugnait non, mais il est vrai que je n'ai jamais vu ça de ma vie. J'ai envie de dire, c'est normal en Russie...

Mais alors que mes songes se torturait, je me décidais à sortir de ma chambre en cette douce nuit. J'avais entendu parlé d'un observatoire, je me demande si cela... Ne me ferais pas du bien. Après tout, on m'avait conseillé cette endroit, alors pourquoi ne pas essayer ?

J'avais une petite carte de la ville, m'y étant rendu à pied, d'un pas calme et lent. J'observais autour de moi la ville endormis, se jardin d'Eden florissant. L'observatoire était haut, il fallait que je monte les marches. Cela ne me fera peut-être pas de mal, un peu de sport n'est pas déconseillé.
Je gravis doucement marche par marche le bâtiment ouvert au public, arrivant jusqu'à le lieu dit, j'avais cru entendre un son, avais-je rêvé ? Je poussais alors la lourde porte et je vis alors une silhouette féminine dos à moi, semblant perdu dans ses pensées. Je ne voyais que ses long cheveux, très beau cheveux soyeux qui lui descendait en cascade jusqu'à ses reins. Un peu timide, je pris alors la parole d'une voix très douce pour ne pas la faire sursauter.

" Bonsoir, excusez-moi, je... Ne dérange pas j'espère ? "