Quel est ce monde ? ( PV Ouz Mama)

J'avais atterri dans cet endroit dont je n'avais pas de souvenir de l'avoir vu au moins une fois dans ma vie. J'avais passé un grand portail.L'endroit était magnifique, une verdure composée de fleurs de toutes les couleurs, des arbres gigantesques. Cela changeait de Osaka. Une brise fit voler mes cheveux en arrière ce qui ne me déplus pas vu la chaleur qu'il faisait. Ma brûlure me faisait toujours autant souffrir, je titubais tellement la douleur était insupportable.Le lieu était beau, je me demandais dans quel continent j'avait bien put atterrir.

Je m'assis sur un tronc d'arbre et soulevais ma chemise pour regarder la brûlure. Elle était grande et elle recouvrait le ventre.Il fallait que je trouve un hôpital.Mais je ne savais pas s'il y'avait ceci dans les parages.Je dis à haute voix.

"Ou suis je ? Suis je au paradis ?"

Cette question resta en suspend dans ma tête. Je voudrais tellement qu'une personne soit-là pour me guider. Je restais sur ce tronc, mon ventre continua de me faire souffrir, je fermais les yeux en réfléchissant sur ce que je devais faire maintenant. Si je rentrais pas, la veille me punira, je tremblais à cette idée . Je rouvris les yeux quelques minutes plus tard et je regardais le portail.

"Est ce toi qui m'a sauvé ?"

Je ne savais pas si je devais être inquiète d'être dans cette endroit ou être rassurée. Surement que cet endroit m'acceptera avec ma réelle identité ?

Ouz Mama mélangeait vigoureusement la purée collante au fond de la vieille casserole qui avait fait un sacré bout de chemin avec elle, avec une tranche de jambon ça lui ferait un repas pour le soir et pas trop dure pour ses vieilles dents. La vieille dame passa sa langue sur ses gencives, rien que ce matin en voulant croquer dans une pomme, l'une de ses dents y était restée accrochée, à ce rythme-là elle se retrouvera avec une bouche vide comme celle d'un bébé la laideur en plus.

Le tintement de l'alarme la fit sursauter, décidément elle frôlait la crise cardiaque à chaque fois que ce machin technologique retentissait sauf les fois ou elle ne l'entendait pas. Ouz Mama sortit donc rejoignant le portail quelques mètres à peine plus loin que son doux foyer. Il s'y trouvait une adolescente dont le visage était encore enfantin dont le regard s'égarait dans de très loin souvenirs sans doute.

La vieille dame s'approcha et s'assit au moment ou la jeune fille soulevait son haut, elle y remarqua une brûlure qui ne devait pas dater de beaucoup de temps. La mère et la grand-mère en elle s'insurgea, avec ses 12 enfants et ses innombrables petits enfant, elle en avait vu de toute les couleurs, mais jamais elle n'aurait levé la main sur l'un de ses enfants infernaux, elle se serait juste arrêté à leur hurler dessus ou à la limite de les menacer d'un coup de bâton qui n'allait jamais les toucher.

"Ce n'est pas très beau à voir comme blessure petit ange!" Dit-elle de sa voix de grand-mère rauque et douce à la fois. Elle tenta de lui sourire, mais avec de nombreuses dents en moins ça devait paraître plus impressionnant que rassurant.

"Tu n'as rien à craindre ici mon enfant, personne ne te fera du mal ici bas...par contre, il faut qu'on s'occupe de cette vilaine brûlure! Viens donc avec Ouz Mama, elle va bien s'occuper de toi ma petite gazelle!" Elle se leva doucement et son dos craqua si soudainement que cela lui arracha une grimace "Ouillle, le pauvre dos d'Ouz Mama n'est plus aussi solide qu'avant!"

Une veille femme se mit a coté , je ne l'avais pas remarquée mais quand ce fut le cas, j'eus un geste de recule qui me fit tomber par terre. La veille femme me faisait peur, je ne pouvais pas savoir qu'elle âge elle avait mais elle était terriblement inquiète par ma blessure. Je laissais mon t-shirt redescendre puis j’écoutais la femme au visage assez terrifiant me dire que cette endroit était un lieu sans danger. J'eus soudain envie d'en savoir plus mais avant que je puisse dire un mot , elle me proposa de me soigner ma blessure, j'hocha la tête et dis.

"Il y'a un hôpital pas loin ? Et puis où sommes nous madame ?"

Je me grattais la joue en signe que j'étais gêner puis je dis de plus belle

"Je ...m'appelle Hibiki....Hibiki Kurosawa..."

*Je lui dis ceci d'une petite voix puis je m'inclinais comme on le faisait au Japon, elle commença à partir en me demandant de la suivre tandis qu'elle se plaignait de son dos. Je lui pris la main pour l'aider à marcher.

Cette jeune fille tomba littéralement à la renverse se retrouvant dans une position des plus inconfortable et faisant sursauter Ouz Mama qui eut un geste pour venir la sauver, mais elle arriva trop tard, la petite était déjà sur le sol. Heureusement, elle était jeune et pleine de vie et se releva sans aucun soucis avec plein d'énergie. Ouz Mama aurait bien voulut avoir 60 ans de moins pour pouvoir faire pareille, mais si elle avait le malheur de perdre comme-ça l'équilibre, elle ne pourrait plus se lever et devrai attendre qu'une bonne âme vienne l'aider.

La jeune fille parlait très vite et Ouz Mama ne comprit pas grand-chose à ce qu'elle disait "doucement petit ange...tu parles aussi vite qu'un cheval au galop alors que moi je suis une vieille mule traînante!" La petite était gênée ou alors elle avait de la fièvre.

" Bien sûr que non je n'ai pas de bikini, tu en as de bonne petite fleurs, comment t'appelles-tu ?" Demanda t'elle en approchant son oreille de la jeune fille.

" Je suis guérisseuse, je vais te soigner bien comme il faut ne t'inquiète pas, j'ai vu pire blessure que ça! Ma petite chérie! Puis tu m'as l'air de n'avoir que la peau sur les os, je vais te donner un bon repas dont tu me diras des nouvelles et nous aborderons toutes tes questions! " Expliqua la vieille dame en prenant son bras qu'elle lui offrait gentiment pour l'aider à marcher.

Je voyais que la veille femme faisait tout pour m'aider. Quand elle se trompa en pensant que je lui demandais un bikini, et je répétais près de son oreille de façon calme et pas trop fort.

-Je ne vous demandais pas un bikini mais je m'appelle Hibiki Kurosawa...je suis japonaise madame.

Je soupirais doucement en entendant qu'elle était guérisseuse, enfin quelqu'un de compétent aller me soigner. Je me demandais où elle vivait , dans une maison ? Un appartement ? Enfin je verrais ça par moi-même. Elle me dit qu'elle allait me donner à manger. Je secouais la tête et lui fortement et lentement.

-Ce n'est pas la peine de me donner à manger madame.
Je me mis à la suivre quand même un peu méfiante mais moins que d'habitude.