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C'est impossible... [Pv Katarina] [Abandon] :: Hors Role Play :: Concerne Le Forum :: Archives :: Archives RP :: Abandonnés | | Dim 14 Sep 2014 - 6:26 Dans l’élan d’une poursuite pour protéger son corps, ce qui lui restait de force mentale, la jeune femme c’était retrouvée ici, se croyant presque morte devant ces portes beaucoup trop belles pour être vraies. Avait-elle enfin droit a un paradis? Non, c’était trop beau. De peur qu’elle soit encore poursuivie, elle poussa d’un coup ces portes a l’allure angéliques, tombant sur le coup tant elle avait mise de force dans cet élan. Il n’y avait personne derrière elle et ces portes se refermèrent. Elles seraient fermées a jamais mais elle ne s’en rendrait compte que beaucoup plus tard et d’ici là, elle allait sans doute apprécier la vie qui l’attendait. Cependant, pour le moment, c’était une jeune femme abîmée qui venait de traverser ce portail menant a un monde de femmes. Ses vêtements étaient déchirés, sales. Sa peau était crasseuse comme ses cheveux, quelques blessures par-ci par-là sur son corps, des traits de larmes sur ses joues salies. Elle avait de physique d’une femme de rue, une femme qui ne l’avait pas eue facile.
Son regard était perdu, encore trop éblouit par l’endroit pour réaliser pleinement ce qui l’entourait. Elle passa faiblement ses mains blessées par la rue sur ses pauvres yeux aveuglés, clignant des yeux a plusieurs reprises, commençant a distingué les choses autour d’elle. Se relevant, elle traînait des pieds, une posture incertaines et loin d’être droite, comme une gamine perdue dans un monde hors d’elle. Ses yeux bleus paraissait encore plus clair avec sa peau plus foncée par la crasse, mais ces yeux révélait sa déception. Oui, la déception de savoir qu’elle rêvait sûrement, c’était beaucoup trop beau pour elle. Sans doute que son esprit lui changeait les idées alors que son corps devait être martyrisé par ces hommes qui lui couraient après plus tôt. D’ailleurs, son cœur battait encore la chamade par cette course pour sa vie. Posa a peine un ou deux pas incertains et avec peu d’équilibre, elle lança un faible appel, rauque par sa voix fatiguée.
- Il y a quelqu’un? C’est un rêve c’est ça…?
C’était trop beau, elle était convaincue que si elle croyait trop a tout ce qui l’entourait, la réalité ne ferait que la frappée encore plus fortement. La dépression, voila ce que ça fait, ça rend tout ce qui est beau, ce qui est meilleur en une chose laide et plus sombre que l’ont pourrait le croire. D’un autre côté, elle espérait seulement que quelqu’un soit là. Réel ou non, elle avait besoin de se sentir rassurée, même que pour quelques instants, même si tout ce qu’elle verrait serait sans doute une simple illusion. Elle priait presque qu’ont l’entende, que quelqu’un l’aide, c’est tout ce qu’elle désirait au plus profond de son être depuis que sa mère lui avait amèrement fait goûter a la rue et a la solitude. Un monde de femme heureuses et épanouie, elle ne se serait sans doute jamais attendue a ça mais, pourtant, c’est ce qui l’attendait depuis sa traversée des portes. Ça lui prendrait sans doute un moment avant de pleinement le comprendre et le digérer... | |
| Cassandre WhiteÂme qui Rode ☂ Age : 31 Messages : 31
Identité Age: 21 Origine: Américaine Métier: Agent du ZEPHIRE
| | Dim 21 Sep 2014 - 14:09 J'avais mis tant de temps à me diriger vers ce lieu. Il était si flou lors de mon arrivé, juste un vague sol qui m'aspirait et m'empêchait de voir la beauté des lieux. Et pourtant, des fleurs jonchaient l'allée, toutes plus belles les unes que les autres malgré l'automne qui pointait son nez. Les couleurs dansaient pour réjouir mes yeux, Les oiseaux chantaient, le vent était léger et en devenait presque rassurant sous le soleil qui réchauffait les cœurs. Quand je pense que je n'avais pas osé revenir par peur de me faire happer par le portail et de me faire rejeter chez moi. C'était totalement stupide, surtout que l'on m'avait expliqué que c'était un voyage à sens unique.
J'essayais de reconnaître des choses, des bouts de souvenirs, pourtant tout restait flou. Je ne sais pas comment j'ai pu ne pas voir cette beauté, mais j'étais heureuse à présent d'observer ce paysage si lisse et enivrant. Pourtant, je ne saurais dire pourquoi, mais quelque chose me dérangeait. Je ressentais comme un malaise, quelque part autour de moi. J'avais l'impression que les oiseaux se taisaient face à un sentiment de peur et...
« Il y a quelqu'un ? C'est un rêve, c'est ça... ? »
Une voix si hésitante et fragile s'élevait dans l'air, comme un appel à l'aide, un soupir de désespoir. Je m'imaginai déjà que ce n'était que le reflet de mon arrivé, car j'avais pensé la même chose. Mais, je me disais qu'aller voir ne me coûterai rien que quelques instants. Mon regard se posa sur une jeune femme, la première chose qui m'interpela était ses yeux, si beaux, si captivant, mais pourtant triste. Je n'avais pas l'impression qu'elle m'est vue. Et je continuai à l'observer, couverte de saletés et blessée au point que son corps ne devrait plus la porter.
Dès lors, je m'approchai d'un pas léger pour lui venir en aide. D'où pouvait elle venir ? Que lui était-il arrivé. Toutes ses questions se bousculait alors que je répondais à sa faible voix.
« Mademoiselle ? Vous allez bien ? Non ce n'est pas un rêve, vous êtes en sécurité, il ne vous arrivera rien ici, je continuai à m'approcher calmement, vous allez bien ? Je m'appelle Katarina, je suis infirmière, je ne vous veux pas de mal, asseyez-vous. Vous êtes blessée laissez moi voir. »
J'arrivai à sa hauteur, mais je restai assez loin pour qu'elle ne prenne pas peur, n'essaye pas de rouvrir le portail qui resterai clos. J'attendais une réponse, un geste, sans trop savoir comment l'aider et pourquoi elle semblait si apeurée.
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| Katarina De Jong➸ En Cours de Familiarisation Genre IRL : Age : 28 Messages : 31 Identité Age: Vingt-quatre ans Origine: Pays-Bas Métier: Infirmière
| | Ven 26 Sep 2014 - 17:58 Une voix, une seule. C’était presque trop beau, mais elle ne venait pas de sa tête. Alors qu’en elle battait plusieurs idées de la chose et des explications, elle n’entendit que la moitié des paroles de cette femme, choquée de voir qu’elle n’était pas seule et surtout, que l’ont voulait bien l’aidée. Une pensée lui frappa la tête comme la foudre et a ce moment, elle prit panique, reculant d’un pas, les larmes coulant encore sur ses joues salies, laissant entrevoir la véritable couleur de sa peau sous le liquide. De ce qu’elle avait dit, elle avait retenue le nom, qu’elle était infirmière et qu’elle voulait l’aidée. Mais l’idée qui l’avait percée d’un coup l’empêchait de vouloir restée calme. Si ont l’aidait, son sort n’en serait que pire. Cassandre savait que sa mère suivait chacun de ses gestes jusqu'à sa mort qui n’en serait que pitoyable et horrible, comme elle le voulait. Elle secoua la tête a l’intention de la femme, ne voulant pas être approchée.
- N-N-N’approche pas...Si elle te voit faire...On va toute les deux le regrettée…
Cependant, sa douleur physique était presque trop intense pour son petit corps de femme. Malgré qu’elle soit assez robuste naturellement, elle atteignait ses limites tôt ou tard. Elle voulu reculé, mais ses genoux refusaient et elle tomba sur ceux-ci, poussant une faible plainte de douleur, se retenant de tomber directement au sol a l’aide de ses mains contre le sol. Ses bras tremblant ne résisterait pas longtemps. Le stress et sa faiblesse avait eut raison d’elle. Qu’on en finisse, qu’elle pensait. Elle n’avait plus rien a perdre de toute façon... Elle avait perdue tout ce qui lui était cher dans la vie et toute dignité, autant mourir maintenant et en finir. Qu’on a laisse là a son sort. Sur ces pensées, elle se laissa tout bonnement tomber contre le sol, sur le côté, se recroquevillant sur elle-même, cachant son visage avec ses mains.
- Laisse-moi ici...J-Je veux juste en finir…
Sur ce moment, elle avait tout abandonnée, prête a découvrir que ce paradis qui l’entourait n’était que cauchemar, de voir qu’en fait personne n’aura jamais été là lorsqu’elle en avait le plus besoin. Destinée a une mort dans la solitude et l’abandon d’elle-même. Elle laisserait donc sa mère gagnée, elle avait eut raison d’elle... | |
| Cassandre WhiteÂme qui Rode ☂ Age : 31 Messages : 31
Identité Age: 21 Origine: Américaine Métier: Agent du ZEPHIRE
| | Ven 26 Sep 2014 - 21:52 La jeune femme semblait confuse, elle m'observait lorsque je parlais sans pour autant répondre ou vraiment se déplacer. Je la pensai en état de choc et c'est ce qui se confirma. Elle avait peur de quelqu'un, de "Elle" visiblement. J'eus le temps de lire une peur terrible dans ses yeux avant que son pauvre corps décide qu'il ne pouvait plus la porter. Elle tomba d'abord à genoux, puis se laissa complètement giser au sol. Elle était comme j'avais été, elle ne voulait plus voir d'horreur.
Néanmoins, je ne pouvais la laisser là, car moi, je savais le monde qui l'attendait ici et le renouveau que cela lui apporterai. Malgré sa demande de me voir partir, je m'approchais doucement. Arrivée à sa hauteur, je me contentai de m'assoir à côté d'elle et de poser sa tête sur mes genoux. Je pense qu'en cet instant, c'était la chose la plus réconfortante que j'étais capable de faire. Elle se retrouvait seule, démunie de force et pourtant, sa beauté la faisait resplendir.
« Tout d'abord, tu n'en finira pas, car je refuses. Ensuite qui que ce soit, elle ne verra pas ce qui se passe ici et ne pourra jamais te retrouver. Tu es en sécurité. Et même si elle arrivait à venir ici, la sécurité du village la chasserait. »
Je venais ouvrir mon sac pour en récupérer la bouteille d'eau. En premier lieu, je déchirai un morceau de ma robe tout en disant à la demoiselle de ne pas bouger. Je plaçais un peu du liquide sur le tissu pour l'appliquer doucement sur le visage de la femme.
« Désolée, l'eau n'est pas spécialement chaude. Écoute, tu es à Etiopia, tu en as déjà entendu parlé ? Le village qui a été dévasté ? En réalité, il existe toujours grâce aux déesses, mais seules les personnes invitées, comme toi, peuvent venir. »
Je continuai à nettoyer sa bouille et je découvrais des traits très beau mais aussi maladifs et exténués. Je n'allais pas lui demander ce qui lui était arrivé, car c'était du passé. Je lui tendais alors la bouteille à moitié pleine.
« Veux-tu de l'eau ? »
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| Katarina De Jong➸ En Cours de Familiarisation Genre IRL : Age : 28 Messages : 31 Identité Age: Vingt-quatre ans Origine: Pays-Bas Métier: Infirmière
| | Sam 27 Sep 2014 - 5:03 Habituée d’être laissée a elle-même, abandonnée, la dernière chose qu’elle se serait attendue a sentir, c’était les genoux de la demoiselle en question. Cassandre avait entendue ses pas, mais pensait qu’elle la laisserait a son sort, comme demander. Non, cette femme semblait obstiné a l’aidée. C’était inexplicable comme sensation de se savoir aidée. Une autre idée, presque drôle a ce moment, lui traversa l’esprit. N’avait-elle pas peur de prendre sa tête salie par la vie de rue sur ses genoux pâles et d’une peau agréablement douce? Il semblait que non. Cette fois, elle écoutait sagement ses paroles, son petit coeur qui avait tout abandonné refusait de lâcher le seul contact physique agréable qu’elle avait eut depuis longtemps. Les paroles de sa sauveuse lui était presque mélodieuses aux oreilles, surtout le contenu de celle-ci. Elle était...en sécurité? Vraiment? C’était impensable, mais pour le moment, elle tentait d’y croire, même qu’un peu…
Cassandre l’entendit ouvrir un sac ou quelque chose dans le genre. Respirant plus calmement, elle reprennait un minimum ses esprits par ce faible repos. Le bruit du tissu déchiré la fit sursautée, étonnée de savoir que la femme sacrifiait cette si belle robe pour lui venir en aide. Intérieurement elle se dit qu’une fois sur pied, elle lui rendrait la pareille, plutôt mille fois qu’une a commencer avec cette robe. Elle n’avait peut-être jamais voulu suivre les voies de celle qui l’avait élevée, mais elle en avait retenue quelques ficelles. La couture ne lui cachait pas grand chose si elle avait bon souvenir… Bref, jamais elle n’aurait cru qu’un bout de tissus mouillé sur son visage lui ferait autant de bien. La faible sensation de se sentir propre quelque part sur son corps était miraculeuse.
Elle parlait, s’excusant de l’eau mais aussi de l’endroit, qui ne lui disait rien. Sa mère avait toujours filtrées les informations pour ne pas qu’elle entende qu’il y avait plus beau devant elle. Il était donc normal que la jeune femme n’ait jamais entendu parler de l’endroit. Heureusement qu’il existait, cet endroit avait sans doute sauvé sa vie. Alors que la jolie femme au dessus d’elle lui proposait de l’eau, Cassandre releva sa tête. Avec ses avant-bras qui tremblait encore, elle se releva, tant bien que mal. Aussi faible qu’elle semblait être, la femme refusait de paraître aussi faible. Son orgueil renaissait légèrement. Avec des efforts, elle se mit assise, son dos courbé légèrement vers l’avant a cause de sa faiblesse. Elle hocha alors faiblement la tête et afficha un faible sourire, rempli de tristesse toutefois, mais elle tentait au moins.
- Moi c’est Cassandre...C-C’est si rassurant de voir une femme comme toi...Il y a a peine quelques minutes, j’étais sur le point de…de…
Et sur l’instant, elle brisa intérieurement en se remémorant la poursuite, son coeur battait a nouveau tant elle avait sentie sa vie sur le bord d’une falaise a ce moment. Alors, elle réalisa qu’au moment ou elle se souvenait de cette scène, son visage c’était a nouveau couvert de larmes.
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| Cassandre WhiteÂme qui Rode ☂ Age : 31 Messages : 31
Identité Age: 21 Origine: Américaine Métier: Agent du ZEPHIRE
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