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Un phœnix de larmes. [Terminé]

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Mar 9 Sep 2014 - 19:37

La secousse me réveilla instantanément. Mon repos était soudainement troublé par des vomissement incessant, semi consciente, mon regard cherchant à s'accrocher mais ne croisant que de vulgaires blouses blanches. Lorsque mon corps arrêta de rejeter ma mort, je fini par retomber lamentablement dans une surface moelleuse, avide de repos.

- Premier Jour -


« Laissez-moi mourir s'il-vous-plait, j'ai vu tant d'horreurs, je ne veux pas retourner travailler ! Arrêtez de m'aider, je ne veux pas ! Et qui êtes-vous ? Expliquez-moi où je suis, arrêtez de me regarder sans parler ! ARRÊTEZ ! »

Durant de longues années, je m'étais terrée dans mon mutisme. Et même après celui-ci, mes phases d'énervement se résumaient en un silence pesant et dénonciateur. Pourtant, je n'arrivais pas à contenir dans mon corps mon désespoir et ma frustration, je devais élever la voix et me faire entendre. À cela, je ne recevait pour unique réponse qu'un grand silence pesant et des regards curieux.

Depuis mon réveil, beaucoup d'infirmières et de médecins étaient passées me voir et pourtant, le silence régnait dans leur bouche. Je rêvais à présent que la douleur psychologique suffise à tuer quelqu'un. Cela devenait ma seule échappatoire à ma vie, à ce qui m'entourait. Car même mes pensées ne suffisaient plus à me cacher, désormais elle était hantée par tout ce sang, et chaque minute où mes paupières restaient closes devenait une longue torture.

Je ne pouvais plus rien faire, alors que je m'efforçais de me faire entendre, je rencontrais mon ancien mutisme. Pourquoi me garder dans un simple hôpital alors que j'aurais déjà pu me trouver dans un centre de repos ? Puis s'ajoutait à ma solitude le programme télévisé. Des chaines uniquement inconnues et des informations toutes plus inutiles que les autres. Comme pour me porter une dernière blessure au cœur, je n'avais vu aucun homme.

J'en venais alors à me demander si ce n'était pas... Mon enfer, mieux mourir pour souffrir à nouveau, rattrapée par mes envies, mes peurs et mon impuissance. Le temps semblait s'allonger, les visages commençaient à se confondre, puis progressivement, je me rendormais.


- Deuxième Jour -


J'avais l'impression de sortir d'un repos serein et apaisant. Je ne savais plus si je devais penser à un enfer. Il ne fallut que dix minutes pour qu'une nouvelle femme rentre dans la pièce, je m'attendais à ce silence glaciale, mais sa voix me fit un électrochoc. Celle qui avait répondu dans mes divagations. Je voulais ouvrir la bouche, commencer je ne sais trop, à crier, pleurer ou remercier... Mais elle ne me laissa pas le temps.

Sa voix était si douce alors qu'elle appelait une infirmière. Puis elle repartait déjà, loin de ma vue et de mes questions. Mais enfin, je me retrouvais face à un interlocuteur. Ce n'était que des questions de bases, tel que comment vous sentez vous ? Mais cela me faisait tellement de bien que j'en venais presque à reperdre la voix.

Elle m'expliqua ensuite que j'étais arrivée durant la nuit au bord de la mort, mais qu'elles avaient pu me sauver. C'est lorsqu'elle me dit cela que je commençais à me demander si mon esprit imaginait ces scènes de toutes pièces. Car oui, elle avait bien utilisé le mots "elles" pour décrire l'équipe. Alors que j'allais lui poser des questions diverses, elle se contenta de sourire.

Je me voyais gratifier d'un repas délicieux pour un hôpital et d'une présence rassurante. Ainsi que de mes réponses. Où sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Pourquoi suis-je là ?

« Je peux t'appeler Kat ? Tu es à Etiopia. Oui je sais, nous avons déjà rencontré d'autres femmes qui ne comprenaient pas. On va seulement dire que c'est compliqué. Nous sommes les personnes qui s'occupent de l'hôpital et pourquoi tu es là ? Tu devrais le savoir, au fond, on le sait toutes. »

Ma journée se continua entre des questionnement et de la joie. Je faisais désormais face à des visages qui me semblaient plus chaleureux, mais cela devait venir de moi. Ma journée se continua avec l'arrivée d'une lettre signée par la maire du village, Misato Okazaki. Je me rendais compte qu'un compte de fée se profilait devant moi, une grande aventure qui m'apportait du bonheur.

Avec cette lettre venait un petit carton, avec un mot "Voici quelques affaires que vous retrouverez dans votre chambre demain." Lorsque je découvris le contenu, mon visage s'illumina et mon petit chat venait me câliner. Maintenant, je m'en voulais de l'avoir laissé seul. Malheureusement l'infirmière vint reprendre le carton et m'annonçant que je sortirai demain matin et que je le retrouverai bien vite.


-Troisième et Dernier Jour -


Lorsque le matin arriva, l'on m'indiqua une simple direction, celle de l'hôtel, en me disant que ma chambre se trouvait là-bas avec deux jeunes femmes et que si je le souhaitais, je pouvais venir travailler à l'hôpital dès que je serais remise.

C'était comme une rêve, une renaissance qui se finit par des larmes de joies.

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Katarina De Jong
En Cours de Familiarisation
Katarina De Jong
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