c'est quoi ce cirque ? [PV Alphard]

Lun 7 Juil 2014 - 22:21

Rosie marchait petits pas par petits pas serrant sa peluche lapin tout contre elle en regardant les alentours d'un air perdu. Tout était de sa faute, elle le savait, Rosie ne pouvait pas s'empêcher de partir sans prévenir les éducatrices auparavant. La fillette avait peur, elle allait certainement se faire disputer en rentrant et peut-être même punie et elle ne le voulait pas.

Alors, la petite blonde errait dans les rue d'étiopia toute seule en espérant que les éducatrices ne viennent pas la trouver en colère. Heureusement, il faisait plutôt beau dehors, le soleil tapait fort, mais Rosie avait pensé à prendre son petit chapeau de paille pour s'en protéger.

La petite fille traîna au dehors durant quelques heures et finalement elle arriva sur une place remplie d'une grande foule. Rosie observa la place et elle resta un instant à l'écart avant de finalement s'approcher pour voir ce qu'il se passait. Elle n'était pas assez grande pour regarder par dessus l'épaule des gens et elle n'arrivait pas non plus à passer dans la foule.

Elle se demandait pourquoi il y avait autant de monde rassemblé ici et ce qu'ils regardaient avec autant d'insistance. Rosie eut beau se mettre sur la pointe de ses petits pieds ou demander poliment aux personne de la laisser voir, personne ne bougeait, elle était comme invisible. Rosie grimpa sur un banc et se mit sur la pointe des pieds, elle ne voyait pas très bien exactement, mais elle entendait à présent une musique assez drôle et elle voyait des quilles de couleurs s'élever dans les airs. La première pensée qui lui fin fut qu'il y avait un cirque, elle avait été une fois avec ses parents voir une représentation de cirque il n'y avait pas tellement longtemps.

Rosie se rappelait d'avoir vu des gros lion féroce que de dompteur avait dressé et il arrivait même à mettre sa tête dans la bouche de l'animal, ça avait beaucoup impressionné Rosie. Elle se souvenait que sa mère avait caché ses yeux avec ses mains pour ne pas voir la jeune fille qui se baladait sur une corde et que son père l'avait rassuré en lui disant qu'il y avait un filet.

Rosie se faisait aussi grande que possible pour tenter de voir quelque-chose elle finit par sauter sur le banc pour apercevoir brièvement par petits sauts ce qui se produisait exactement. Finalement, elle abandonna reprenant une moue triste et s'asseyant sur le banc en bois tout en entourant ses jambes avec ses bras et en enfouissant sa tête dans sa peluche lapin qu'elle tenait fermement. Elle aurait tellement voulu voir, mais elle était beaucoup trop petite et de toute façon tout les autres s'en fichait. Si son père était là il l'aurait prise sur ses épaules pour qu'elle puisse regarder, mais il était plus là et sa maman non plus.

Elle ne rentrerait plus jamais chez elle et elle ne reverrait pas ses amis, ni ses grands-parents et les gens qui la connaissaient. Elle se sentait seule triste et en même temps en colère de ne pas avoir pu dire dire au revoir à son papa. Est-ce que ses parents la regardaient là haut dans le ciel ? On lui avait dit d'être sage, mais c'était déjà la deuxième fois qu'elle partait sans l'accord des éducatrices.

Le spectacle continuait, mais Rosie semblait être la seule personne triste sur cette petite place. Les rires des unes, les applaudissements des autres cachaient ses petits sanglots qu'elle tentait d'étouffer dans sa peluche, elle ne devait plus pleurer, elle le savait bien. Elle essuya ses larmes luttant de toutes ses forces pour ne pas craquer à nouveau et elle regarda devant elle en reniflant quelque-fois.

Sam 12 Juil 2014 - 2:28

C’était une journée calme et tranquille. Une de ses journées ensoleillées qui donnait envie de flâner tout en regardant d’un œil hagard les différents étalages des magasins et des marchandes ambulantes. Les rues étaient bondées. Chaque étiopienne ne travaillant pas profitait allégrement de ce doux climat. On entendait des rires, quelques instruments ou radios jouaient des airs en vogue, des discussions parfois anodines ou, à l’inverse, complétement philosophiques. Une légère brise rendait supportable le dieu Hélios alors qu’il essayait de frapper de tous ses rayons chaque demoiselle, les mettant en ébullition. Les vêtements portés étaient tous différent selon chaque style et chaque femme. C’était un vrai défilé de modes diverses et variées. Le genre de chose quo faisaient que toutes les femmes se regardaient entre elles, flirtant suavement ou timidement ensemble.

Mais pas notre détective de choc. Encore choquée de l’épisode de la forêt même si les blessures s’estompaient, elle ne semblait rien voir aux filles lui souriant ou lui faisant des clins d’oeil. Elle n’avait envie d’y penser en ce moment. Ni à ce qu’il s’était passé, ni à l’amour. Même si le soleil était radieux, l’esprit d’Al était terne. Elle avait rêvé de Vanessa cette nuit et cela avait remonté sa tristesse ainsi que triplé l’impression de solitude constante qu’elle avait depuis sa mort. Elle avait toujours passé beaucoup de temps avec son ancienne petite amie. Etant partenaire, cela arrivait peut qu’elles aient des quarts de travail différents. Al s’occupait l’esprit comme elle pouvait. Il n’y avait toutefois pas eu grand-chose de passionnant aujourd’hui pour cela. Elle ne comptait pas la récupération de deux chats perdus comme une journée productive. Elle qui avait l’habitude de vivre parfois à 300 à l’heure se retrouvait au rythme d’une tortue dans ce village où rien ne se passait. Et avant que les agents ne demandent un coup de main, un océan allait couler sous les ponts.

Elle vagabondait alors dans la rue, cherchant quelque chose pour distraire son état mental qui allait tourné dépressif à force. Enfin… Si ce n’était pas déjà fait ! Elle se mordait la lèvre de temps à autre alors qu’elle soupirait fortement. La chaleur douce avait fait couler un peu de sueur sur elle. Elle était habillée de manière décontractée et adéquate à la situation. Un short en toile noir un peu moulant s’arrêtant un peu plus bas que mi-cuisse, un débardeur bleu foncé avec des ailes d’anges dans le dos, pas de ras de cou, mais sa chaine autour du cou où pendait mollement la bague qui lui semblait pourtant si lourde à l’heure actuelle. Une paire de lunette de soleil protéger ses yeux alors que ses cheveux étaient relevés dans sa queue de cheval haute.

Elle arriva enfin sur la place du marché. Au loin, des badauds se rassemblaient pour regarder ce qui semblait être à première vue un spectacle de rue assez amusant, mélange de jonglerie et de pitreries. Un lent sourire étira les lèvres de la demoiselle. Elle allait s’avancer pour regarder avec le reste de la populace quand quelque chose attira son attention dans son champ de vision sphérique.

Une petite fille. Seule. Essayant de sauter sur un banc pour apercevoir désespérément le spectacle. Elle avait surement du essayer de se rapprocher mais les femmes, trop occupées à s’extasier de l’attraction divertissante, n’avait pas vu cette petite fille qui voulait, elle aussi, sa part d’amusement et de joie. Cela sera d’autant plus le cœur de notre ex-flic. Elle s’approcha avec douceur tout en se posant des questions. Où était sa mère ? Elle aurait dû s’en occuper pour ainsi donner de l’espoir à cette enfant. La suite fit craindre le pire à Al. Le petit ange se recroquevilla et commença à sangloter à chaudes larmes tout en se rêvant sûrement de voir, d’attraper cet instant fugace de bonheur en regardant les clowns faire leurs numéros. Elle se mordit la lèvre plus fort et se rapprocha, décidée.

Quel malheur avait pu priver un enfant de ses parents ? Quel horreur avait fait que ce petit bout de chou se retrouver ainsi, toute seule, à Etiopia ? La métisse repensa à certaines affaires de sa carrière et le goût de la bile arriva à sa gorge alors que l’envie de vomir la prenait presque d’y recasser. Foi d’Alphard Setsuna Sakurazaki, elle ne laisserait pas cette petite fille ainsi.

Elle ravala la boule dans sa gorge et s’approcha du banc avec douceur avant de venir à la hauteur de la demoiselle, s’agenouillant devant. Elle releva les lunettes de soleil pour que l’enfant puisse voir le doux regard qu’elle lui lançait. Elle prit sa voix la plus apaisante possible du à sa tonalité rauque.

-Eh petite puce… Tu es toute seule ici ? Cela ne semble pas aller comme tu le veux… Je m’appelle Alphard. Et toi ?

Elle tourna doucement le regard vers la foule avant de revenir faire un doux sourire à la gamine.

-Tu voudrais voir le spectacle mais tu ne peux hein ? Ces dindes ne font pas attention à toi parce que tu es petite… Tu sais quoi ? Je vais t’aider.

L’espagno-japonaise se tourna donc, dos à la petite, se baissant un peu plus avant de souffler.

-Grimpe sur mes épaules, je vais te porter pour que tu puisses voir quelque chose. Si tu n’es pas à l’aise avec les épaules tu embarques sur le dos ok ? On va regarder ce spectacle toute les deux et faire honte à ses idiotes qui ne font pas attention aux petites filles en difficulté.

Al avait de la chaleur dans la voix. Oublié les tristes songes, sa mission cet après-midi, redonnez le sourire à cette petite fille. Elle lui payerai même une glace s’il le fallait. Elle attendit sa réponse.

Ven 18 Juil 2014 - 15:25

La petite fille continuait d'humidifier ses petits vêtements de ses larmes soudain, elle sentit un corps remplit de chaleur venir rayonner près du sien et une voix qui se voulait douce. Rosie renifla et leva doucement son visage dévoilant ses joues roses dévastées par des sillons de larmes et ses grands yeux verts émeraude rougit et débordant d'eaux salées pour regarder la femme qui se trouvait devant elle en continuant de sangloter jusqu'à ce que la jeune femme ouvre la bouche à nouveau.

"Oui...je m'appelle Rosie" Dit-elle d'une toute petite voix encore tremblante de ses sanglot alors qu'elle était prise de hoquet à cause de sa crise de pleurs de tout à l'heure. La jeune femme avait su ce qui s'était produit sans même que Rosie ne lui explique et elle demanda "elles ne m'ont même pas remarquées...c'est vrai ?" Demanda-t-elle en regardant toute surprise avant d'essuyer ses larmes d'un revers de la manche.

Al disait la vérité, elle se baissa pour que Rosie lui grimpe dessus ce qui n'était pas très pratique. La fillette réussit à escalader pour venir se mettre sur les épaules fermes de la jeune femme alors que sa robe venait de se mettre devant le visage d'Alphard. Rosie rougit et elle dégagea sa robe venant s'excusez "pardonnez-moi...madame".

Rosie se cramponna sous le menton d'Alphard lorsqu'elle se releva et ensuite posa ses mains sur le dessus de la tête de la jeune femme, elle avait l'impression d'être gigantesque comme-ça et elle pouvait voir les artistes de rue donner leur spectacle. Rosie regardait concentrée ce qu'il se passait et un petit sourire commença à naître sur ses lèvres puis à grandir.

Le spectacle se termina malheureusement que quelques minutes à peine après que Rosie ait commencé à regarder. La bande de femmes se dispersèrent et ce fut comme-ci rien ne s'était produit. Rosie était toujours plantée sur les épaules de la jeune femme et lui dit "merci beaucoup de m'avoir prêté votre taille!" La fillette embrassa Al sur son front pour al remercier.

Dim 10 Aoû 2014 - 10:55

Quand elle lui proposa de la prendre sur ses épaules, Alphard enleva ses lunettes de soleil qu’elle rangea dans sa sacoche en bandoulière. Elle sourit et l’aida comme elle put à grimper sur ses épaules. Avant de se retrouver avec une robe en plein dans son champ de vision. La petite Rosie s’excusa avant de lui enlever de sur la tête, ce qui avait fait rire Al. Elle tenait la fillette par les jambes et se redressa avec le maximum de précaution avant de s’avancer vers le spectacle. Elle voyait les artistes de rue jongler et faire des pirouettes assez magnifiques. Le spectacle continua quelques minutes, divertissant tout le monde avant qu’elles finissent en saluant tout le monde. La foule se dispersa vite avant qu’elle ne se retrouve seule avec la demoiselle. Elle la remercia en lui posant un baiser sur le front. L’humeur d’Alphard se retrouva allégée grâce à cela et elle sourit doucement.

-De rien. Quand je peux aider, je le fais. Je vais revenir vers le banc et je vais t’aider à descendre ok ?

Elle effectua donc l’action, faisant attention, beaucoup de demoiselles la regardant en soupirant et en lui jetant des regards langoureux. La brune n’y fit attention. Elle fit glisser la blonde de ses épaules avec précaution. Elle remarqua qu’il restait encore des traces de larmes sur son visage et elle sortit un mouchoir, se mettant à genoux avant de lui effacer avec une grande douceur. Elle plongea son regard obsidienne dans le sien.

-Et si pour compléter tout cela je t’offrais une glace ? Ou une boisson. Il fait chaud et tu as besoin de t’hydrater un peu. Qu’est-ce que tu en penses ? Il y a une boutique un peu plus loin dans la rue. Ensuite, on pourra discuter si tu le veux… Je me demande bien pourquoi tu es toute seule ici… Et puis... Une petite fille ne devrait pas être si triste par une belle journée. Tu ne crois pas ?

Elle prit doucement la main de Rosie et commença à aller avec elle vers la dite boutique.

-Tu pourras choisir ce que tu veux. On peut même regarder pour quelques sucreries ou gâteaux si tu as faim plus tard. Quel âge as-tu petite puce ? Je dirais aux alentours de dix ans mais je peux me tromper... Et comment s'appelle ton lapin ? Il est mignon.

Dim 14 Sep 2014 - 22:37

Rosie regarda Alphard toujours assise sur les épaule de la jeune femme, elle se sentait grande la haut et c'était amusant pour elle qui était toujours aussi petite . Aussi, elle sentit une pointe de regret lorsqu'Alphard lui proposa de revenir vers le banc et de l'aider à descendre, mais peut-être qu'elle était trop lourde et qu'elle lui faisait mal ? Rosie fit un signe de tête pour marquer son consentement.

Une fois revenue au banc Alphard l'y déposa sans trop de difficulté et elle sauta jusqu'au sol pour se retrouver devant Alphard et elle leva la tête pour lui sourire. Elle était une enfant et comme toute les enfants elle aimait les sucreries peut-être même plus que les fruits et les légumes. Elle ne se fit pas prier pour accepter la proposition et lui répondre "Oh! Oui j'adore les glaces et j'ai même emmené mon porte monnaie!" Lui-dit-elle avec enthousiasme en sortant un petit porte monnaie avec des fleurs où résonnait deux ou trois pièces.

Alphard avait l'air de se demander pourquoi Rosie était seule sur cette place et elle répondit "j'étais allée voir ma maman mais je ne l'ai pas trouvée" ce n'était pas faux, Alphard n'était pas censée savoir que cette dame était enterrée depuis quelques mois dans le cimetière de la ville.

Rosie lui fit son plus beau sourire en venait lui prendre la main et en marchant à côté d'elle. Alors qu'elles marchaient ensemble, Alphard lui demanda son âge et posa des questions sur le prénom de son lapin en peluche qui n'avait pas quitté ses bras.
"J'ai 7 ans cinq mois 24 jours et 17 heures" Dit-elle en prenant un air de fière et ensuite elle s'arrêta et regarda son lapin en fronçant les sourcils avant d'agiter son doigts devant son visage et de lui dire "tu es mal poli! Tu ne t'es pas présenté! Tu seras puni en rentrant et je mangerais toute ta crème glacée!" Ensuite elle regarda Alphard "il est infernal depuis quelques jours! Il s'appelle mister Bunny! C'est mon papa et ma maman qui me l'ont présenté quand je suis sortie de la rose"

A présent c'était au tour de Rosie de poser des questions et elle demanda "tu es policière ? Parce que tu es forte et que les policiers sont toujours fort pour se battre contre les méchants!"