Arrivée difficile [Misato + qui veut ;)][Fini]

Sam 27 Fév 2010 - 21:06

Nyoko ouvrit les yeux. Tout autour d'elle était recouvert d'un manteau blanc. Elle se releva avec difficulté et parvint à s'asseoir. Elle essaya de se souvenir de ce qui s'était passé. Son père, réapparition. Des coups. Des décharges électriques au tazer. Grandes douleurs. Du sang sur son corps. Nyoko regarda au sol et vit des taches rouges éparpillées sur la neige. Au fur et à mesure qu'elle retrouvait ses esprits, elle sentit certaines parties de son corps lui faire mal, un liquide tiède coulant sur son bras, une de ses jambes et son front, et surtout des énormes tremblements parcourir son corps. Le froid, la peur... Elle se releva péniblement. Sa vue se brouilla un centième de seconde puis redevint normal. Un portail se dressait devant elle. Etait-il là avant qu'elle ne perdre connaissance? Il semblait à la jeune fille que non. Elle regarda rapidement l'état de son corps. Ses vêtements étaient un peu déchirés, sa peau était plus ou moins recouverte de sang ou noirci par les décharges. Tout d'un coup, elle entendit un bruit. Un animal sauvage? Une personne se baladant dans les environs? Son père peut-être? Une vague de peur la parcourut à cette pensée et décida de se remettre en route immédiatement. Ses membres endoloris lui faisaient très mal mais prit le peu de force qu'il pouvait lui rester pour se dépêcher de franchir le portail, unique chemin qui s'offrait à elle.

A peine avait-elle dépassé le portail qu'elle vit un clocher entouré d'une petite ville se dresser autour de celui-ci. L'allée sous ses pieds semblait y conduire. Elle marcha le plus rapidement qu'elle le put, des sueurs froides se manifestant de plus en plus au fur et à mesure. Elle comprit qu'elle commençait à être en hypothermie, étant donné qu'elle avait déjà été forcée d'en avoir plusieurs, son père l'ayant enfermée dans une chambre froide à plusieurs reprises dans le cadres de ses études. Il fallait que Nyoko continue.

L'allée était beaucoup plus longue qu'elle n'y paraissait ou alors était-ce la difficulté de Nyoko à bouger qui lui donnait cette impression. Pour la première fois depuis qu'elle avait franchi le portail, elle regarda derrière elle et eut la surprise de voir que celui-ci s'était refermé. En réalité, il s'était refermé dès qu'elle l'eut franchi mais la jeune fille ne s'en été pas aperçue. Nyoko continua de marcher. Ses forces la quittait de plus en plus. Un croisement. Un gros rocher. La jeune fille ne pouvait aller plus loin, mais elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle perde connaissance. Elle s'effondra dos au rocher qui la soutenait assise. La fièvre se faisait plus forte. Sa vue se brouillait de plus en plus souvent. Ne pas fermer les yeux. Ne pas dormir sinon c'était le sommeil éternel, Nyoko le savait. L'envie était forte.

Nyoko resta assise, dos au rocher, les bras autour de ses genous, recroquevillée. Des images apparurent devant ses yeux. Les délires de la fièvre. Elle réagit à ses images les yeux dans le vague, ses lèvres bougeaient, mais aucun son ne sortait de sa bouche... Jusqu'au moment où elle elle sentit un contact sur son bras.

Sam 27 Fév 2010 - 23:11

Misato s'était reveillée en sursaut. Elle avait fait un rêve horrible. Un cauchemard plutôt. Elle était les yeux d'une forêt et voyait une jeune fille se faire suivre par quelqu'un de brutal. Elle s'était faite frappée plusieurs fois par cet homme et elle semblait avoir extrèmement peur. Misato ressentait la peur de la jeune fille, le long de sa course. Elle ressentait également la douleur que la demoiselle avait ressenti durant toute sa vie, et la douleur qu'elle ressentait notamment sur le moment même. Et puis elle s'était écrasée, après avoir traversé un portail, le dos à une pierre qui lui était vaguement familière. Le portail aussi d'ailleur.

La maire était sur son lit, le front en sueur, ses petites mains agrippées à son drap blanc. C'est là qu'elle se rendit compte que le portail que la jeune inconnue de son rêve avait traversé n'était autre que le portail d'Etiopia. Alors elle reconnu la pierre également et elle sortit en trombe de sa chambre. Encore en chemise de nuit, elle s'en fichait totalement. Elle avait un mauvais préssentiment et elle voulut vérifier.

Elle descendit alors rapidement les marches des escaliers de l'hôtel et faillit tomber trois fois en glissant de ses pieds nus. Puis elle courra sur le gravier froid un peu taché de flocons de neige, et arriva enfin au fameux rocher. Elle crut d'abord à une erreur, ne voyant personne, puis elle entendit un petit bruit et contourna la pierre. C'est la qu'elle vu une jeune fille au corps frêle immaculé de sang. Inquiète, comprenant toute suite qu'il s'agissait bien de la demoiselle qu'elle avait aperçu en rêve, elle posa une main sur son bras gelé. Elle la secoua un peu pour essayer de lui faire reprendre conscience, mais ses paupières restaient durement ouverte.

- Mademoiselle? Tenez bon mademoiselle.

A vrai dire, elle ne savait pas vraiment quoi faire. Elle avait un corps frêle, et ne pouvait pas porter la jeune fille. Elle aurait éàté bien trop lourde pour elle. Alors elle regarda un peu aux allentours pour chercher quelqu'un qui pouvait l'aider, mais il n'y avait personne. Elle appella :

- S'il vous plait...Quelqu'un?

Un peu paniquée. Mais personne ne vint à son secour. Alors elle décida d'agir, ayant peur cependant de blesser d'autant plus la jeune fille. Alors elle s'accroupit et pris un des bras de la demoiselle, prête à l'a porter sur son dos.

Sam 27 Fév 2010 - 23:57

[Pleine d'inspiration notre chère modo ce soir dirait-on lol]

C'était comme un rêve éveillé. Nyoko sentait qu'on la secouait un peu, elle voulait faire quelque chose mais son corps ne répondait pas. Elle entendait résonner une voix déformée mais ne pouvait les mots.

*Réagis, bon sang, réagis!lui hurla une petite voix dans sa tête à répétition*

Ce n'est qu'au moment où l'étreinte devint plus forte et que l'on essaya de la soulever que Nyoko arriva retrouver un minimum le contrôle. Elle retira violemment le bras qu'on lui étreignait, geste d'une force incontrôlé qui lui fit perdre l'équilibre. Elle atterrit sur son bras blessé. Une douleur fulgurante parcourut Nyoko, la faisant sortir totalement de sa torpeur. La jeune fille hésita à lever la tête pour voir qui pouvait être avec elle. Son père? Doucement, elle leva les yeux.

En l'espace d'un instant, le regard de Nyoko changea, passant de la frayeur au soulagement à la vue de l'inconnue qui se tenait devant elle. Ce n'était pas son père mais une fille d'à peu près son âge visiblement inquiète. Nyoko regarda par terre et entreprit de se relever.

En quelques secondes, et avec beaucoup de difficultés, la douleur se lisant clairement sur son visage, Nyoko se parvint à se mettre debout, situation étonnante étant donné l'état où elle pouvait bien se trouver. Lentement, elle mit un pied devant elle, puis l'autre. Avec force d'esprit et résignation, elle réussit à marcher. Nyoko avait le regard vide et ne semblait même pas prêter attention à l'inconnue qui était face à elle. Ce n'est que lorsqu'elle passa juste à côté d'elle, leurs épaules se frôlant presque qu'elle manifesta un intérêt devant cette dernière en prenant la parole, d'une voix faible.

- Partir... Je dois... Partir... Loin... Très loin...

Lun 1 Mar 2010 - 13:17

[ Oh...je ne sais pas si c'est vraiment de l'inspiration. xD ]

La jeune fille repoussa avec violence le bras faible et se voulant sauveur de Misato. Cette-dernière se sentit visiblement assez mal par rapport à cette réaction car elle recula de quelques centimètres. La maire était quelqu'un de gentille, serviable et très empathique. Mais c'était aussi une jeune fille qui avait très peur de la violence des êtres humains. C'est pourquoi, presque instinctivement elle s'était éloignée de l'inconnue, malgré son pitoyable et triste étât. Celle-ci essaya de marcher et y parvint, cependant très difficilement. Les deux demoiselles effleurèrent leur épaules et Misato entendit dans un souffle de sa voix, que la nouvelle voulait s'enfuir très loin.

C'était évident. Elle avait toujours peur de l'homme qui la suivait, un air vicieux et mauvais sur le visage. Elle ne savait pas qu'elle était à Etiopia, et qu'ici, cet animal n'aurait jamais pu la rejoindre. Elle était en sécurité à présent. Du moin, elle n'avait plus à craindre cet homme. Misato ne retentat pas une approche, de peur de se faire jeter une deuxième fois mais dit d'un ton sincère et protecteur :

- Cet homme ne vous trouveras pas ici. Vous êtes en sécurité.

Elle resta où elle était, sans bougé pour ne pas effrayé la demoiselle, et attendit que celle-ci réagisse. Misato ne s'attendait pas à ce que l'inconnue soit de suite rassurée. En effet, elle n'aurait sûrement pas compris comment la maire pouvait en être autant sûre. Elle allait sûrement poser des questions, ou au pire des cas elle n'allait même pas lui répondre et continuer d'essayer de courir, pour fuir le mal...

Lun 1 Mar 2010 - 21:47

- Cet homme ne vous trouvera pas ici. Vous êtes en sécurité.

Premier moment de complète lucidité. Comment savait cette fille qu'un homme la poursuivait? Nyoko savait qu'elle donnait clairement l'impression de fuir mais même si la fièvre lui embrume l'esprit, elle n'avait rien dit au sujet d'un homme. Deux solutions logiques: l'inconnue a été témoin des coups reçus quelques heures auparavant ou elle était complice de son père. Naturellement, étant donné la peur qu'elle ressentait, ce fut la deuxième solution qui lui paraissait la plus plausible. Nyoko s'arrêta net de bouger, la lucidité l'aidait à reprendre une voix pratiquement normale.

- Qui êtes vous? Complice de mon... père?

Dire ce dernier mot lui donner l'impression que cela lui arrachait la gorge mais cette fois, l'entendre sortir de sa bouche lui brouilla carrément la vue. Nouveau délire. Nyoko n'était plus en état d'avoir des pensées rationnelles. Ses jambes flanchèrent. A genoux dans la neige, le regard vide, tremblante de peur mais également de douleur. Au bout d'un certain temps, elle reprit la parole, sa voix redevint plus faible par rapport à quand elle était lucide.

- Fatiguée... Ne veut plus me battre... Plus le revoir... Plus jamais... Mourir... Tue... Moi...

Nyoko était persuadée que cette jeune fille était vraiment complice de son père pourtant d'un autre côté elle restait sans fuir et se permit même de s'agripper à son bras lors de ces dernières paroles, l'inconnue étant en chemise de nuit (tenue improbable pour enlever quelqu'un).

Sam 6 Mar 2010 - 16:30

La jeune inconnue s'écrasa les genoux au sol, qui s'enfoncèrent dans le tapis de neige glacé. Elle semblait sans force et n'avait plus aucune envie de se soulever. Elle avait compris que Misato était une complice et semblait vouloir en finir ici. Elle s'accrocha à son petit bras nu, comme pour la supplier, et lui demanda de la tuer. La tuer? Elle ?? Misato??

Misato fit une petite grimace et posa sa main froide sur la main qui s'aggripait à son petit bras. Elle avait bien entendu, peur que la jeune fille s'enlève brusquement, comme elle avait fait la dernière fois. Mais elle continua quand même son acte de tendresse. Elle essaya, non seulement par la parole, de prouver à cette pauvre demoiselle en détresse, qu'elle allait l'aider, et non lui faire du mal.

- Je ne complice de personne et de rien du tout. Je vous ai vu tomber contre ce rocher, et suis venu à votre secour. Ayez confiance.

Elle essaya de plonger son regard rouge dans les yeux tout petits de la jeune inconnue. Misato voulait vraiment que la jeune femme la croye, mais ses yeux rouges sang, faisaient souvent peur. Cela semblait être perdu d'avance. Mais elle ne voulait pas abbandonner. Alors elle posa ses genous sur la neige, pour arriver à la même hauteur que la jeune fille, et pour être un peu, dans la même situation. Elle n'avait qu'une petite chemise de nuit en satin rose, et avec son corps si faible, elle n'aurait pas pu tenir longtemps comme ça.

- Il faut qu'on aille à l'infirmerie.

Sam 6 Mar 2010 - 23:49

Dans sa vue troublée, Nyoko perçut un éclair rouge. Du sang? Elle détourna les yeux. Des jambes nues dans la neige. Cela fit comme un effet de douche froide si l'on peut dire. La petite brune avait repris à présent tous ses esprits. Elle vit son interlocutrice en nuisette à genou dans la neige. Celle-ci la fixait des yeux. Il n'y avait rien de menaçant dans son regard, une certaine tendresse s'en émanait même.

- Il faut qu'on aille à l'infirmerie.

Il fallait être totalement cinglé pour se mettre à genoux nus dans la neige pour quelqu'un auquel on voudrait faire du mal. C'est de là où Nyoko remit son jugement préliminaire en question. En plus, pourquoi cette fille serait en chemise de nuit si elle me poursuivait au même titre que son père? De toute façon, la musicienne n'avait plus rien à perdre à présent à la suivre. La lucidité lui avait redonné un peu de forces, en grande partie morale, elle arriva donc à se relever en tirant avec elle la jeune fille en petite tenue.

- Eh bien, donc, allons-y.

La musicienne avait retrouvé à présent tous ses esprits, même si sa fièvre n'était pas tombée pour autant. Les jambes tremblantes, elle se remit doucement en route vers le village suivie par la jeune inconnue.

- Au fait... Comment est-ce que vous saviez que j'étais poursuivie? Et qu'est-ce que vous faites dehors dans cette tenue?

Il n'y avait aucun signe de méfiance dans sa voix, juste un peu de distance. Il était vrai qu'elle avait encore un léger doute mais elle était résignée à tout accepter dans ce qu'il pouvait arriver par la suite, bon ou mauvais. Après tout, elle était prête à mourir quelque temps auparavant. A l'évocation de la tenue, elle souriait même, preuve que son esprit fonctionnait parfaitement et que la fièvre n'avait pas repris le dessus.

Dim 7 Mar 2010 - 12:55

Miracle, la jeune inconnue se leva alors, tirant dans l'élan, la petite Misato. Elle était d'accord pour se rendre à l'infirmerie, ainsi toutes les deux avancèrent doucement sur le chemin menant à l'intérieur du village. Misato veillait constamment sur la demoiselle, pour qu'elle ne tombe pas, ou ne se fasse pas encore plus mal. Ainsi, ses mains étaient toujours à l'affut, au cas où celle-ci viendrait à s'écrouler.

Puis, la question qu'elle lui posa sur le chemin, la fit sursauter un peu. Il fallait s'y attendre, l'inconnue n'allait pas laisser Misato s'en tirer comme ça. C'était évident qu'elle voulait des explications. Pour sa sécurité, mais aussi parce que c'était tout à fait normal de s'intérroger sur la façon dont elle était arrivée ici. Et oui, elle était en effet nouvelle, et Misato se devait de lui expliquer un certain nombre de choses. La jeune maire n'aimait pas vraiment faire ça, ne sachant jamais quoi répondre pour ne pas frustrer, blesser ou intimider les nouvelles Etiopiennes. De toute façon, là il lui fallait commencer par le debut et répondre à la question de la blessée.

- Et bien voyez-vous...C'est assez compliqué à expliquer mais...disons que j'ai eu une vision.

Misato regarda la demoiselle avec un sourire crispé se transformant presque en grimace. Comment aurait-elle pu croire a une telle abhération. Et attention, ce n'était que le debut. Comment donc allait-elle réagir lorsqu'elle aurait compris qu'elle était arrivée à Etiopia, le village légendaire? Misato secoua la tête pour essayer de changer de sujet et de détendre l'atmosphère.

- Je m'appelle Misato. Et vous?

Dim 7 Mar 2010 - 18:47

La jeune fille aux cheveux roses avaient l'air bien embêtée à la question de Nyoko. On sentait une forte hésitation dans sa voix et vu sa réponse, on pouvait comprendre pourquoi.

- Et bien voyez-vous...C'est assez compliqué à expliquer mais...disons que j'ai eu une vision.

Nyoko se mit à rire. Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer la frêle jeune fille toute innocente ingurgiter des champignons hallucinogènes. En effet, il ne fallait être totalement défoncée pour sortir une chose pareille. Mais elle paraissait tellement sincère et gênée de cette réponse que Nyoko ne remit pas sa réponse en question. Le résultat restait que l'inconnue était venue en sachant pertinemment qu'elle était là, d'autant plus que l'inquiétude qu'elle témoignait mise à part, elle avait l'air dans un état parfaitement sobre. L'inconnue paraissait tellement gênée qu'elle s'empressa de changer de sujet d'ailleurs.

- Je m'appelle Misato. Et vous?

La musicienne qui était restée toujours bloquée sur la réponse précédente souria et plus elle réfléchissait, moins elle doutait de cette réponse pour le moins inhabituelle. De plus, il était vrai que Nyoko n'avait jamais rejeté le fait que des événements surnaturels pouvaient exister.

- Une vision? Intéressant... Sinon moi, c'est Nyoko.

La musicienne regarda autour d'elle avec plus d'attention. Jusqu'à maintenant, elle n'avait pas eu l'occasion d'observer l'endroit où elle avait atterri.

- Mais j'y pense, on est où là?

Dim 7 Mar 2010 - 19:34 [ J'ai posté à la clinique : *Ici* ]

Dim 7 Mar 2010 - 19:34

[ J'ai posté à la clinique : Ici ]