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Une chasse étonnante. [ Pv. Meryl ]

 :: La Campagne :: La Forêt
Lun 14 Avr 2014 - 12:18
L'odeur du sous bois emplissait le museau de la louve noir, la mousse sous ses coussinets absorbait le bruit de sa folle course. L'humus encoure humide se mélangeait aux senteurs de terre, de feuilles et de lichens. La rosée du matin mouillait son poils sombre, ses frères et sœurs loups, quatre aux total courrait avec elle. L'origine de cet agitation ? Une chasse, Tala avait débusquer un daim, un grand mâle. Cela faisait plusieurs minutes qu'elle était à sa poursuite avec sa meute. La gardienne n'avait besoin de chasser pour vivre, elle trouvait tout ce dont elle avait besoin en viande en ville. Mais son instinct de loup la poussait à l'ivresse du gibier qu'on traque. Au souffle panique de l'animal qui ce sait poursuivit. Sentir les membres de sa meute éprouver le même sentiment puissant, et que pour le temps d'une chasse, ils ne faisaient qu'un.

Le daim bondissait et zigzaguait dans l'espoir de déboussoler ses poursuivants, sautant des troncs couché au sol, courant aussi vite que lui permettait ses pattes. Kosumi se détacha de la meute et prit un autre chemin pour venir barrer ensuite le passage au gibier qui effrayer sauta sur le coté et changea de trajectoire. Tala se projeta alors en avant, fonçant sur le daim à présent à porter et planta ses crocs dans sa gorge. La puissance de la propulsion emporta le cervidé et tala dans une chute qui les fit dévaler une pente. La louve noire ne lâcha pas pour autant sa prise, fermement décider à ne rien lâcher.

Ils atterrirent alors dans à l'orée du clairière, le daim essaya de se relever, de jouer des bois, et d'échapper à l'emprise de la mâchoire. Traînant son agresseur au sol, il mis toute ses forces mais peine perdu. Tala le plaqua au sol et l'abrégea d'un coup de crocs qui sectionna la trachée. Le liquide vermeille et chaud coula dans sa gorge lui laissant un gout de fer dans la gueule rougit. Le daim fut pris de convulsion avant de rendre un dernier soupir et cesser de bouger.

La meute de tarda pas à rejoindre leur chef, Tala grogna pour bien faire comprendre qu'elle aurait les meilleurs morceaux. Dans une meute, l'alpha avait toujours la priorité pour manger. Déchiquetant le ventre de la proie elle entreprit de manger. Cela ne faisait que quelques minutes que le festin avait commencer qu'elle entendit un bruit qui lui fit dresser la tête. La gardienne ressentie alors une présence humaine dans sa forêt. Elle délaissa alors la carcasse et courra vers l'origine de la présence. Il ne lui fallu que quelques secondes pour débusquer l'intruse, elle monta sur un rocher un peu plus élever pour avoir une bonne vue de la jeune fille qui se découvrir à son regard. Elle émit un grondement sourd, son poils noir, son poitrail dégoulinant de sang et les crocs encore teinté de rouge avait tout d'une vision d'horreur sortit d'un film d'épouvante. De même que sa taille plus grande et imposante qu'un loup normal n'aidait pas. De ses yeux bleu sombre, elle scruta la jeune fille aux cheveux d'ébène.

[ Que fais tu la ? ]

Sa voix retendit dans le silence paisible de la forêt, même sous sa forme de loup, elle pouvait communiquer grâce à son statue de gardienne de la forêt Etiopia.
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Tala Valerius
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Tala Valerius
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Tala Valerius
Mar 29 Avr 2014 - 21:11
Ce jour-là, Meryl avait décidé de faire du zèle. Enfin, c’est ce qu’elle essayait de se dire, alors qu’elle s’aventurait plus loin dans la forêt. Elle essayait de se persuader que toute cette aventure lui serait bénéfique dans le futur.

Elle avait prévenu ses collègues qu’elle serait partie la majeure partie de la journée, s’était équipée du sac standard disponible dans leur salle d’équipement –qui contenait à savoir de l’eau, une corde, une boussole et du matériel de survie- dans lequel elle avait fourré un pique-nique, son pistolet et quelques munitions, ainsi qu’une carte de l’endroit où elle souhaitait se rendre.

Depuis son arrivée à Etiopia, Meryl se sentait inutile. L’image de la jeune chinoise baignant dans son sang qui l’avait accueillie à Etiopia hantait encore son esprit, ainsi que la guérisseuse qui avait su quoi faire tandis que Meryl n’avait fait que bégayer avec son année de médecine. Elle avait beau s’être engagée dans comme agent de sécurité, cela n’avait fait que renforcer le sentiment profond de son incompétence. Autour d’elle évoluaient des femmes fortes, plus âgées qu’elle, qui semblaient entraînées méthodiquement et militairement. Meryl avait sans cesse l’impression de se noyer dans un monde à la fois trop impressionnant et trop rapide pour elle ; de plus les agents de sécurité n’avaient pas eu l’air très attentives à leur nouvelle recrue. Elle soupçonnait fortement qu’elles avaient peu de personnes de l’âge de son âge qui souhaitaient rejoindre leurs rangs, et surtout peu d’amateurs.

Dans une poussée idiote de courage, la jeune femme décida alors que si personne ne l’entraînait, elle s’entraînerait toute seule, et se mit en tête d’apprendre à connaître les alentours de la ville. Le meilleur endroit pour ça lui semblait être la forêt, qui était un univers assez familier à Meryl pour qu’elle ne panique pas et évite de se perdre –car franchement, elle ne se voyait pas s’aventurer dans la forêt tropicale. C’est pour cette raison que Meryl décida de partir en expédition, seule, pour aller prendre connaissance de l’endroit qu’elle devait défendre et qui serait éventuellement un lieu où elle aurait à intervenir dans le futur.

Une fois entrée dans la forêt, elle s’avoua qu’elle avait le trac. C’était un peu comme un test, sauf qu’elle était la seule examinatrice, et cela ne lui plaisait pas beaucoup. Elle n’avait rien préparé, et elle le regretta amèrement. Peut-être se serait-elle sentie plus sûre d’elle si elle avait d’abord établi un itinéraire avant de se lancer aveuglément sur le terrain.

En secouant la tête, elle continua sur le sentier dans lequel elle s’était engagée. La forêt était encore humide de la rosée du matin, et le sol était jonché des feuilles mortes restantes de l’automne. Meryl prit une grande respiration de l’odeur de la forêt, qui lui semblait comme un second souffle. Depuis qu’elle était arrivée à Etiopia, elle ne cessait de s’étonner de l’air pur et vide de toute pollution qui régnait en ville comment en campagne. L’odeur forestière était rassurante, lui rappelait les week-ends passés dans les forêts de l’Illinois à ramasser des champignons. Le regard de la jeune fille courut au sol, mais elle ne distingua aucun champignon –ce n’était pas la saison, après tout on était au printemps.

Soudain, un bruit à sa gauche la fit se retourner, comme une course effrénée qui s’éloignait. Prise par l’anxiété, Meryl accéléra le pas. Ses collègues lui avaient raconté de drôles de choses qu’elle avait eu du mal à comprendre, sur des femmes surnaturelles liées aux endroits d’Etiopia. En quelque sorte, cela paraissait presque logique qu’il s’y passe des trucs étranges, si on considérait le fait que le monde d’Etiopia était un monde magique, mais cela effrayait Meryl plus qu’autre chose.

C’est pour cela que quand elle arriva devant le grand rocher qui faisait dévier le sentier et qu’elle posa les yeux sur la louve géante y trônant, elle s’immobilisa et cligna des yeux, retenant sa respiration. Le grognement la fit sursauter et elle commença à suer, ses mains tremblant légèrement devant l’imposante créature menaçante qui la dominait.

C’est qu’elle avait au moins l’assurance d’être terrifiante : sur ses longs poils noirs gouttait quelque chose que Meryl identifia avec horreur comme du sang, sa taille presque irréelle lui donnait presque les allures d’un ours, et ses babines retroussées ne semblaient qu’être prêtes à se refermer sur Meryl toute entière.

[ Que fais-tu là ? ]

C’était la louve qui avait parlé –car c’était une louve, à n’en point douter-, et Meryl sursauta à nouveau. Dans son esprit défilèrent les diverses informations que lui avaient donné les agents avant son départ sur les gardiennes.

Fais attention à toi,’ lui avait murmuré une d’elles à l’oreille. ‘Si tu en croise une, elle te mangera TOUTE CRUE’ Puis elle avait ri et s’était détournée.

Meryl se demanda si l’agente n’avait pas raison, et commença à regretter de s’être aventurée dans la forêt toute seule. Elle avait son pistolet, mais un instinct terrifiant lui criait de surtout de ne pas le sortir ici et maintenant. Après tout, si on regardait Princesse Mononoké, il fallait se persuader que les loups avec du sang sur leur pelage n’étaient pas si méchants de ça, non ? Elle décida donc de répondre à la question de la louve, et puis d’être courtoise. Après tout un peu de courtoisie ne faisait jamais de mal à personne.

« Je… suis une Agent de Sécurité, et je suis venue vérifier que tout allait bien par ici, » entama Meryl. « A vrai dire je ne suis pas familière du terrain et je voulais en prendre connaissance. »

La phrase lui parut juste, d’autant plus qu’elle était vraie ; la louve semblait trop puissante pour qu’on puisse lui mentir ou essayer de lui échapper –Meryl se voyait mal battre un loup géant à la course.

Toujours mue par la peur, ses poils se hérissant sur sa nuque, elle continua :

« Je- je suis désolée si je vous ai dérangée. Si vous le souhaitez, je ne reviendrais plus sur ces terres. Après tout vous êtes sûrement plus capable pour défendre cette forêt que moi. »

Elle attendit la réponse de son interlocutrice avec anxiété – sa vie se jouait en ce moment même, à cet endroit précis, et Meryl n’était pas sûre du résultat. Au moins elle serait morte en essayant de faire quelque chose de sa vie ; cela parut ironique à Meryl. Toujours essayant, n’arrivant jamais à son but.

Enfin, peut-être prêterait-on un peu plus attention à elle morte que vivante.
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Meryl Bell
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Meryl Bell
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Meryl Bell
Jeu 1 Mai 2014 - 23:37
L'accueil était loin d'être amical, voir même glacial, à croire que la louve n'aimait plus trop qu'on visite sa forêt. C'était qu'une apparence, sinon elle chasserait toute les humaines de son territoire. Simplement elle avait gagné en rudesse depuis que la disparition de Galatéa, voilà plus d'un an qu'elle était partie sans laisser aucune trace. Tala avait eu du mal à s'en remettre, ce qui l'avait sauver était sa forêt. Qui avait besoin d'elle, et cela était immuable. Son cœur lui gardait une profonde blessure, que le temps lui même avait du mal à cicatriser. Même si sa force de caractère lui avait interdit de mourir, elle n'en attendait pas moins de rejoindre un jour Galatéa.

Pour le moment elle devait vivre, au moins pour ceux qui comptait sur elle. Ses yeux d'un bleu sombre fixait la jeune agent. Une première observation suffit à se dire qu'elle était en expédition, mais bien mal préparé. Son visage lui semblait pourtant familier, cherchant dans sa mémoire ou elle avait bien pu l'avoir vu. Son jolie minois lui donna la réponse, c'était un agent de sécurité. Son corps qu'elle avait juger frêle et apparemment bien jeune pour effectuer ce métier, l'avait frappé. Cependant, n'avait pas retenu son nom, la louve allait souvent roder près du quartier général des agents de sécurité. La nostalgie la poussait à y aller, à ce remémorer des moments à présent perdu et révolu.

La résonance de sa voix qui fit vibrer l'air provoqua à un sursaut chez son interlocutrice. Elle remarqua alors le pistolet accrocher à la ceinture de la jeune femme. Ses oreilles, se couchèrent sur sa tête, n'aimant pas qu'il y es des armes. L'agent eu l'intelligence de ne pas l'utiliser, ou du moins essayer et répondit à sa question. Ainsi elle était nouvelle pour avoir que peu connaissance de la forêt. Ses ainées étaient elles des inconscientes à laisser une jeune recrue ainsi partir en forêt ? Ou tout simplement l'ignorait superbement. Dans les deux cas, elle n'aimait pas l'état d'esprit des agents de sécurité. Avait elles tellement changés depuis la mort de Galatéa ? Consternant. La jeune femme confirma son observation.

[ Tu viens effectuer une patrouille sans savoir ou tu met les pieds ? Tes ainées sont des idiotes ou on peu de considération pour ta personne. Te laisser faire un repérage seule est une imprudence. ]

Preste et agile, elle sauta du rocher et atterrit devant la jeune fille, se dressant de toute sa hauteur pour la dissuader de dégainer son arme. L'inconsciente semblait anxieuse, qui ne le serait pas ? Toujours est il qu'elle décida de ne plus remettre les pieds ici, si tel était le bon vouloir de Tala. Mais la gardienne n'était pas ainsi, de plus voir des agents patrouiller ici l'exaspérait certes, mais savais qu'elle devait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Cette pensée fit naitre une idée, si elle devait tolérer patrouilles des agents, autant choisir qui en avait le droit.

[...Suis moi ]

Détourna son attention de la jeune militaire, elle s'en éloigna regardant si elle la suivait bien. Pour continuer la discussion, il était préférable qu'elle reprenne apparence humaine. Ses vêtements n'était pas très loin, Tala avait prit soin de les déposer près d'une rivière. Après une chasse, un brin de toilette s'imposait toujours, histoire de ne pas laisser un odeur macabre sur sa peau. Pour ce qui concernait sa meute, aucun soucis ne voilait son esprit, ils avaient l'habitude qu'elle s'en aille. Cela faisait plus de viande pour les gourmands.

La petite promenade improvisé dura une bonne vingtaine de minutes, la louve avait prit soin d'emprunter des chemins faciles d'accès, pour son camarade de route. La rivière fut bientôt à vue, et s'arrêta puis tourna son énorme tête noire vers son interlocutrice.

[ Je vais me laver du sang de la chasse. ]

Exécutant le geste à la parole, elle plongea dans l'eau et disparu dans le liquide cristallin. La rivière renvoyait qu'une masse noir d'où s'échappait des filets de sang teintant l'eau un furtif instant avant d'être emportés. La masse noir devenu moins grosse, moins ténébreuse, devenant fine et gracile, Tala remonta à la surface. Son corps se dévoila alors à l'air libre, brillant de l'eau qui courrait sur son corps humain, ses cheveux noir comme le plumage d'un corbeau était lourd d'eau. Elle secoua la tête pour en chasser le surplus, des perles voltigèrent dans les airs, brillant un fugace instant. Tel des milliers de petits diamants qui entourait la silhouette de Tala.

'' Au faite, je me suis pas présentée. Je m'appelle Tala Valerius, gardienne de la forêt. Et toi ? Tu ne m'a pas dit ton prénom ''

Sa nudité ne semblait pas la gêner outre mesure, peu être le faite de passé beaucoup de temps sous sa forme de loup. Elle entreprit de se nettoyer tout en attendant la réponse à sa question.
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Tala Valerius
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