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« Et si tout n'était pas réellement terminé ? » Pv Elleynah ♥ [terminé]

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Mar 11 Mar 2014 - 17:42

« Et si tout n'était pas réellement terminé ? »



Le noir complet. Tu as fermé les yeux de toutes tes forces et tourné ton visage vers le bruit du vent qui s'engouffrait dans l'endroit où tu étais.. Mais où étais-tu ? Tu ne savais pas, tu avais presque un peu de mal à te souvenir de qui tu étais. Le soleil, ou la lumière qui entrait coulait comme de l'or liquide sur tes joues, ta poitrine, tes jambes. Tes orteils nus caressaient un sol dur et froid, surement de la pierre. Tu étais là, couchée face contre terre, ton corps était lourd, il refusait de répondre. Lentement tes yeux se sont ouverts, ta vision était trouble mais tu as pu deviner que tu étais dans une grotte. Au loin, une lumière vive, surement le sortie de ce long tunnel et non loin, à quelques mètres de toi, ton fauteuil qui t'attendait. Nul ne savait où tu étais, tu avais l'impression d'être sur le point de choir de la terre pour t'envoler vers l'azur et tu allais t'y noyer comme dans la mer. Oui, cela ne te déplairait pas d'être tomber dans le ciel.. Peu être étais-tu simplement en train de rêver, oui, tu étais en train de rêver.. Il fallait te détendre. Tu as tenté de te lâcher, de cesser de croire à la pesanteur, mais la terre te tenait fermement, comme si elle avait voulu t'attirer en elle, elle serrait ton corps fébrile, tes jambes paralysées contre elle, comme si elle vouait te garder jalousement pour elle. Ici, l'espace et le temps semblaient un fleuve aux eaux mouvantes.

Vita...Ny...

Tout d'un coup, c'est comme si tu étais enfin revenue à toi. Comme si tu étais sortie d'un coma qui avait duré des années. Tu as regardé autour de toi avant de te redresser tant bien que mal à l'aide de tes bras, tu es parvenue a te mettre en position assise, adossée contre l'une des parois du tunnel. Une légère brise vint s'écraser sur ton visage tel une douce caresse tendis que tu te posais encore un tas de question. Tu étais déjà moins angoissée, plus reposée et tu prenais le temps de réfléchir mais finalement, seule, tu ne pourras jamais savoir où tu es réellement tombée. Comme dans les livres de comtes, tu avais l'impression d'avoir quitté la planète terre pour te plonger dans un monde merveilleux et en une éternelle petite fille, tu voulais réellement croire à cette magie. Ce monde était sans doute magnifique, il devait regorger de surprises et tu n'avais qu'une hâte, l'explorer et le découvrir. Tu as quitté la paroi du tunnel pour ramper doucement vers ton fauteuil roulant et c'est à cet instant que tout a basculé.

Tu l'as senti.. Oui tu as senti un de tes orteils bouger! un médecin ou une personne avec un temps soit peu de relativité aurait dit que c'était impossible, ils t'auraient surement pris pour une folle mais cette sensation.. Tu ne pouvais pas avoir rêver, cela faisait tellement longtemps que tu n'avais plus senti le bas de ton corps! les larmes te sont montées aux yeux, des larmes de joie, tu étais la plus heureuse des femmes à ce moment là mais tu étais tout aussi troublée par ce miracle. Tu ne savais pas vraiment ce que signifiait ton arrivée ici, mais tu avais envie d'en savoir plus, de tout recommencer à zéro. Tu étais plus motivée que jamais Vitany et ça, ça n'avait pas de prix.

Sans plus attendre, tu as continué de ramper jusqu'à approcher ton fauteuil d'assez près pour te glisser dedans, cette action qui pourrait paraitre si simple pour une personne normale était un réel effort que tu venais de fournir, tu étais essoufflée. Cela faisait maintenant des années que tu n'avais pas pratiqué de sport ou limité tes efforts, de ce fait, ton cœur n'était plus vraiment adapté à faire de l'exercice. Tu as repris ton souffle et alors que tu t’apprêtais à avancer, tu as aperçu une silhouette féminine non loin de toi. Tu t'es penchée et as légèrement plissé les yeux comme pour essayer de voir la silhouette plus en détail, dessiner un visage..En vain. Alors tu as demandé d'une voix peu rassurée.

-"Qui est là ?"

Tu ne connaissais rien de ce monde et tu n'y connaissais surtout personne, rien ne pouvait donc t'assurer que tu étais en sécurité ici. Sans réponse immédiate, tu t'es reculée légèrement, tu n'avais rien pour te défendre et même si tu avais eu quelque chose, tu n'aurais pas su t'en servir. Tu espérais simplement que la silhouette face à toi ne te voulait aucun mal.



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Mar 11 Mar 2014 - 20:29

Il y a cet air. Cet air mélancolique qui s'élève à la lueur d'un jour nouveau. Les premiers rayons solaire viennent noyer mon visage. La violence du choc me fait fermer les yeux. Pourtant je suis bien. Étrangement bien. Mes doigts commencent leur lente agonie sur le clavier jauni par le temps et ses humeurs. La danse du vent emporte la nature morte. Les flots ardents se répandent d'un mouvement lent. Je m'emporte, ne contrôle plus mes mains. Mes doigts courent à une vitesse folle sur le clavier. Et je l'attends. Je l'attends cette fausse note, cette fausse note qui ne vient pas, que je suis même incapable de faire. Cette fausse note que je voudrais pourtant entendre, et voir venir briser la monotonie de toutes les autres, noires et blanches.

La lumière s'étire, veut toucher la peau pâle de ses épaules minces, mais elle ne lui en laisse pas le temps. Tornade virulente, tempête déchaînée, le vent siffle au loin. Tu es déjà parti. Le piano laissé à l'abandon, pauvre orphelin oublié aux lueurs de la lanterne du monde. La porte se ferme violemment, tes pieds nus claquent sur le sol gelé. La robe blanche dénude cuisses, genoux, jambes. Bras ballants. Tentative d'envol. Échec. Tu ne peux pas voler. Il n'y a que les anges qui savent comment faire. Tu n'es pas un ange. Tu n'es plus un ange. Depuis le jour où l'étincelle a disparu de ton regard océan. Depuis le jour où tu as perdu tes ailes.



Elle ne sait pas à quel instant elle perd contact avec le monde qui l'entoure. Elle ne sait pas à quel moment exactement elle se réveille. Devant le portail. Encore. Retour à la case départ. Échec et mate. Game Over. Ça hante tes nuits, ton sommeil, ta vie. Comme si tu attendais quelqu'un. Et que ce quelqu'un n'arrivait pas. Le vent ne souffle plus, pourtant il lui parcourt l'échine, entre dans sa tête, secoue chacune de ses idées, chacune de ses envies. Met en péril son équilibre pendant une seconde, l'enserre dans ses bras de velours et la berce. Le désordre règne. Elleynah a mal à la tête. Une douleur lancinante, fulgurante. Sa vision se trouble, sa respiration devient sifflante. Au loin, une silhouette l'observe.

Alors la douleur se calme, se fait plume, puis vent. Et le vent disparaît bien plus vite encore qu'il n'était apparu. Elle reste immobile et, à son tour, observe l'ombre. Les nuages qui voilent son regard se dissipe, elle reprend contact avec la réalité. Au loin, une feuille prisonnière du givre s'envole et entame une nouvelle danse.    

- Qui est là ?

Elleynah ne la voit pas entièrement. Elle semble loin, tellement loin. Tout juste sortie du portail, encore choquée par la traversée de l'enfer. La vie. La mort. Le portail. La jeune musicienne sourit. Et la première chose qu'elle voit, la première chose qu'elle pense lui met du baume au coeur. De grands yeux bleus, brillants d'intelligence, qui reflète une certaine crainte aussi. Elleynah s'avance vers la nouvelle arrivante, d'un pas rapide et léger.

- Bonjour ! Je m'appelle Elleynah, et toi tu es ? Tu viens d'arriv...

Choc. Le fauteuil qui s'affiche dans son esprit, et qui lui fait l'effet d'une main lancée à pleine vitesse sur son visage angélique. Son égarement ne dure qu'une demi seconde. Peut être une demie seconde de trop.
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Elleynah Den Adel
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Elleynah Den Adel
Mer 12 Mar 2014 - 14:21

« Et si tout n'était pas réellement terminé ? »



Le noir complet. Plus la silhouette devant toi s'avançait et plus les battements de ton cœur se faisaient réguliers, le souffle coupé, comme si tu redoutais de savoir qu'est-ce que cette inconnue te voulait réellement. Le visage crispé, comme si tu t'attendais à ce que la pire des choses puisse t'arriver, mais il n'en fut rien de tel, il n'en fut même jamais question. Tes yeux se sont posés sur le visage que tu pouvais à présent distinguer, ton regard bleuté s'est posé dans le sien, tu étais rassurée. Son visage était doux, tout autant que ses magnifiques yeux gris qui t'observaient, tu n'avais plus de raison d'avoir peur, du moins c'est ce que tu espérais au plus profond de toi. Doucement tes pulsations ont peu à peu repris un rythme plus posé, ton souffle est revenu et les traits de ton visage se sont adoucis. Tu as sourit tendrement, comme à ton habitude en écoutant ce que la jeune femme était en train de te dire. Elle s'appelait Elleynah et sans vraiment savoir pourquoi, tu savais que tu pouvais d'ores et déjà lui faire confiance, mais la jeune femme a brusquement coupé sa phrase, comme si elle venait d'être choquée par quelque chose.

Ton regard a chercher le sien alors qu'elle regardait ton fauteuil, presque gênée, presque choquée, apparemment, ça ne devait pas être courant de croiser des paraplégiques ici. Tu as sourit, comme attendrie, comme amusée par cette gêne, ce choc que la demoiselle venait d'avoir, lentement ta main est venue attraper la sienne dans une infinie douceur, la serrant doucement entre tes doigts. Ton sourire était rassurant, ton regard est venu parcourir son visage, puis son corps, sa silhouette fine et élancée, ses beaux cheveux brun, surement doux et soyeux. Finalement tu t'es décidée à parler.

-"Bonjour Elleynah, je suis enchantée de faire votre connaissance. Moi c'est Vitany, Vitany Lionheart mais vous peux m'appeler comme bon vous semble."

Ta main s'est décidée à relâcher la sienne au bout de quelques minutes tendis que tes yeux étaient perdus dans la beauté et la pureté de son visage. Tu étais heureuse d'être tombée sur quelqu'un, ou plutôt que quelqu'un soit venu à ta rencontre, tu te sentais moins perdue, moins déboussolée, simplement sereine d'avoir trouvé quelqu'un a qui parler.

-"Je suis bel et bien nouvelle ici, et je dois dire que je suis un peu perdue.. Où sommes-nous ?"

Derrière toi, le portail perdait peu à peu de sa jolie couleur bleue et mystique pour disparaître définitivement et fermer une fois pour toute la porte de ton ancienne vie. Tu ne savais pas où tu étais tombée, mais tu savais que dans tous les cas jamais tu ne regretterais ton ancienne vie. Sur la terre, personne ne t'attendrait, tu n'avais pas vraiment d'amis, pas de famille, le simple lien qui te reliait encore un peu à un semblant de vie sociale était lorsque tu vendais tes sculptures à des clients. Tu te demandais ce qu'il y aurait à la sortie de ce tunnel et tu avais hâte de le découvrir, impatiente de voir à quoi ta nouvelle vie allait ressembler.

-"Et vous Elleynah, vous êtes ici depuis longtemps ?"

Ton regard s'était reporté sur la jeune femme, son visage était tellement angélique, tellement rassurant..Tu avais tellement de questions à lui poser, tellement de choses à éclaircir, tu avais peur d'être trop curieuse, de trop la brusquer. Tu ne voulais pas qu'elle te prenne pour une folle, ou qu'elle te trouve ennuyante, mais tu étais tellement curieuse, tellement impatiente de quitter ce couloir de la mort.

-"Excusez-moi, je suis sûrement trop curieuse."

Un petit rire gêné vint accompagné la fin de ta phrase tendis que peu à peu une jolie teinture rouge s'installait sur tes joues.



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Mer 12 Mar 2014 - 15:32
Le vide. Immense, infini. Il s'étend plus loin que le regard, semble vouloir engloutir la terre entière. Engloutir jusqu'à mon âme. Je ne sais pas ce que je ressens. Mon cœur rate un battement, puis un autre. Le ciel me semble plus sombre, pourtant le soleil chauffe ma peau découverte. Et tombent les étoiles ! Je sais maintenant que les Dieux n'ont aucune pitié. Plus rien ne peut arrêter leur cruauté immense. Je tremble, mais ce n'est pas de froid. Il y a bien longtemps qu'il ne m'atteint plus. Je perds l'équilibre, me prépare à la chute.


Mais la chute ne vient pas. Une main, douce et chaude vient enserrer celle d'Elleynah, la rattrape, et la ramène à la réalité. Elle cligne plusieurs fois des yeux, et son regard est à nouveau attiré comme un aimant vers celui de la nouvelle arrivante. Elle ne voit plus rien que la beauté de la jeune femme en face d'elle.

- Bonjour Elleynah, je suis enchantée de faire votre connaissance. Moi c'est Vitany, Vitany Lionheart mais vous peux m'appeler comme bon vous semble.

La voix de la demoiselle est douce, emplie d'une chaleur que tu n'avais pas entendu depuis longtemps. L'ombre d'un sourire se peint sur son visage.

- Je suis bel et bien nouvelle ici, et je dois dire que je suis un peu perdue.. Où sommes-nous ? Et vous Elleynah, vous êtes ici depuis longtemps ?

Tu veux ouvrir la bouche, t'apprêtes à lui répondre, mais ton corps ne répond plus. Sa main a lâché la tienne, mais tu sens encore le contact chaud sur ta peau. Marquée par une brûlure. Celle du passé, des souvenirs. Celle d'une voix et d'un sourire. Ta main que tu aimes davantage que ta propre vie. Celle qui te sert à composer tes plus beaux morceaux, qui a fait rêver des dizaines et des dizaines de personnes jusqu'à aujourd'hui. Au fond de ton unique poche, tu sens le poids rassurant de ta flûte. Tu es apaisée, les doutes s'envolent, plus légers encore que des papillons.

- Excusez-moi, je suis sûrement trop curieuse.

Et c'est son rire, un rire gêné mais qui exprimait beaucoup de belles choses, qui la sortie de son mutisme. Elle remarqua que les joues de la jeune femme viraient au rouge, et ne put retenir un léger rire.

- Non, pas du tout. Tu te poses beaucoup de question, et c'est normal. Je suis enchantée Vitany. Et je te souhaite donc la bienvenue...

Elleynah fit un pas sur le côté afin de permettre à la jeune femme d'avoir une vue d'ensemble sur la place du village. D'immenses bâtiments s'élevaient tout autour. Il y avait le quartier général, l'hôtel, la mairie. On apercevait un morceau de la clinique et du grand chêne qui dépassait même le toit de la mairie, pourtant très grande. Il y avait également la tour radio non loin, et les haies géantes du labyrinthe. Le reste du village était bien trop éloigné pour qu'on ne puisse le voir de la place.

- Bienvenue à Etiopia ! Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Il me semble que c'était hier, et à la fois... A la fois, j'ai l'impression d'être ici depuis une éternité.

Un sourire illumina son visage tandis qu'elle poursuivait :

- Etiopia est une terre d'accueil, exclusivement réservée aux femmes. Le portail que tu viens de traverser apparaît à toutes les demoiselles en détresse. Tu devrais te sentir bien ici ! En tout cas, je l'espère...
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Elleynah Den Adel
Jeu 13 Mar 2014 - 0:49

« Et si tout n'était pas réellement terminé ? »



Le noir complet. Elleynah se montrait compréhensive face à toi, sa voix était chaleureuse, presque mélodieuse, elle te faisait du bien, comme une douce berceuse. Elle t'a souhaité la Bienvenue ici et tu l'as gratifier d'un charmant sourire tendis qu'elle s'écartait de ton passage pour te laisser observer le paysage. Aux premiers abords, le village avait l'air paisible et tranquille, il était beau, le ciel était dépourvu de nuages et les rayons du soleil sont venu se poser sur ton visage, illuminer ton regard, réchauffer ton cœur. Le soulagement. Tu étais soulagée de ne pas être tombée dans un monde aussi impitoyable que celui d'où tu venais, tu avais frôlé la mort, tu avais survécu et maintenant tu allais vivre pour la première fois. Depuis le jour où tu avais avalé ta première goulée d'air tu avais pour la première fois de la chance, enfin la vie te souriait et arrêtait de jouer avec tes sentiments, avec ton âme, avec ton cœur. Tu renaissais pour la deuxième fois, c'était comme si l'on venait de retirer de tes épaules tout les malheurs du monde.. Tu étais tellement bien.. Les larmes te montaient aux yeux, des larmes de joie, tu as secoué la tête comme pour vouloir les chasser, pour ne pas inquiéter Elleynah, puis tu as tourné la tête vers elle tendis qu'elle t'expliquait qu'elle ne se souvenait pas vraiment de quand elle était arrivée ici.

-"Je comprends.. Vous n'avez peut-être pas vu le temps défilé tellement vous étiez bien ici, c'est ça ?"

Elle t'expliquait ensuite le but de ce monde, celui-ci était exclusivement réservé aux femmes et il se chargeait d’accueillir les plus faible, les plus détruites, les plus démunies pour un repos surement bien mérité. Tu as frémis à cette nouvelle, c'était tellement, beau, tellement fort qu'un tel monde puisse existé.. Qu'un tel monde avait décidé de t'ouvrir ses portes, tu étais une chanceuse. Tu avais tellement souffert de ta vie, tu aurais aimé avoir une vie comme les autres, avoir deux parents et des jambes en bonne santé, avoir des amis et pleins de diplômes. Cela n'importait plus désormais, parce que tu étais à Etiopia, tu te sentais forte, comme si rien ni personne ne pouvait enlever le bonheur que tu éprouvais désormais.

-"Je n'en doute pas.."

Tu te surprenais à penser tout haut, même si tu avais dit cette phrase dans un murmure presque inaudible, comme si tu étais entre la vie et la mort et que ce qui te maintenait ici était aussi fragile qu'un goutte de pluie. Tes yeux se sont de nouveau posés sur les siens tendis que ta main attrapait pour la seconde fois la sienne, comme si tu voulais t'assurer qu'elle était bel et bien vivante, que tu n'étais pas en train de rêver, que tout n'allais pas se terminer lorsque tu rouvrirais vraiment les yeux. Sa peau était claire et douce, tellement douce, tellement lisse. Sans trop vraiment savoir pourquoi, comme si tu ne contrôlais pas ton corps à ce moment là, tu as amené sa main jusqu'à tes lèvres pour y déposer un doux bloup, humant le parfum sucré de la jeune femme. Tu as ensuite écarté ton visage, la relâchant doucement.

-"Excusez mon comportement. J'avais besoin de sentir que vous étiez bien réelle et que cet endroit n'était pas le fruit de mes rêves. Je suis sûre et certaine que je vais me plaire ici et je vais sans doute me répéter mais je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance. Sans vous je serais encore perdue à cette heure-ci."

Tu lui souriais une fois de plus d'un sourire sincère, tes yeux brillaient de milles feux comme si une immense colonie d'étoiles avait élue domicile à l'intérieur de ce bleu cristallin. Tu étais impatiente de sortir de ce tunnel, de pouvoir enfin découvrir ce nouveau foyer, ce monde qui t'avait ouvert les bras. Tu te sentais en sécurité, tellement apaisée, comme si tu avais souffert le martyr depuis trop longtemps et que subitement on avait décidé de t’achevè pour calmer ta douleur. Tu voulais qu'Elleynah t'accompagnes, elle était tellement belle, tellement gentille et douce, tu voulais découvrir avec elle Etiopia, tu voulais faire tes premiers pas en sa compagnie.

-"Je vous propose de sortir d'ici Elleynah, nous serons mieux dehors, sous la chaleur du soleil et la fraîcheur de la brise. J'aimerais découvrir ce village, avec vous si vous le voulez bien. Vous êtes ma seule connaissance, ma seule amie."

C'était peut-être un peu fou de la considérer aussi vite comme une amie, vous ne vous connaissiez à peine. Cependant c'est ce que tu ressentais à ce moment là pour elle, peut-être que c'était simplement parce que cela faisait bien une éternité que tu n'avais pas eu de contact avec une autre personne, tellement longtemps que tu n'avais pas parlé à quelqu'un, c'était tellement bon. Si la peine avait été une maladie, Elleynah en était le remède à ce moment là.



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Jeu 13 Mar 2014 - 22:39

Cette lumière dans le ciel, qu'est-ce que c'est ? Est-ce l'espoir que j'entrevois, la joie d'une rencontre nouvelle ? Je me rends compte que je n'étais pas sortie de ma chambre depuis plusieurs jours. Absorbée par ma nouvelle composition. Elle sera parfaite. Un jour, oui. Mais pas encore. Pas maintenant. Il manque quelque chose. Ce quelque chose que je ne réussis pas à trouver, qui mange mon âme et mes nuits, me rend insomniaque et agoraphobe. Je reste chez moi, artiste en mal d'inspiration, torturée comme Baudelaire et les poètes maudits en leur temps.

Tu relèves la tête vers les cieux, une brise légère caresse ton cou, secoue tes cheveux. Tu te sens plus légère. Libre. Et la présence de la jeune femme te réchauffe le cœur. Tu n'as vu personne depuis plusieurs jours, alors rencontrer quelqu'un, ça fait bondir l'organe encore jeune blottit dans ta poitrine.

- Je comprends.. Vous n'avez peut-être pas vu le temps défiler tellement vous étiez bien ici, c'est ça ?

Ses mots réveillent quelque chose en toi. Un souvenir, un espoir, un désir ? Tu ne sais pas. Quelque chose qui n'est pas désagréable, et pourtant... Et pourtant, ce sentiment te laisse un goût amer dans la bouche. Un goût que tu voudrais recracher, vomir comme tout ces sentiments d'amertumes que tu gardes enfouis profondément en toi.

La jeune fille est à nouveau tirée de ses pensées par la voix de la jeune femme, mais elle ne comprend pas ce qu'elle dit. Ses mots sont trop lointains, trop distants, trop faibles. Elleynah veut les saisir au vol, les attraper et se les approprier, mais elle n'y parvient pas. Vitany les a prononcé pour elle-même, et avant qu'Elleynah ait pu ne serait-ce que réagir, elle se retrouve plus figée encore qu'une statue de glace. La nouvelle arrivante a de nouveau pris sa main, mais cette fois la porte à ses lèvres et dépose un baiser dessus.

- Excusez mon comportement. J'avais besoin de sentir que vous étiez bien réelle et que cet endroit n'était pas le fruit de mes rêves. Je suis sûre et certaine que je vais me plaire ici et je vais sans doute me répéter mais je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance. Sans vous je serais encore perdue à cette heure-ci.

Elleynah fut parcourut d'un tremblement sec qu'elle dissimula avec la plus grande peine. Un petit sourire, bienveillant, vint éclairer son visage tandis que Vitany poursuivait :

- Je vous propose de sortir d'ici Elleynah, nous serons mieux dehors, sous la chaleur du soleil et la fraîcheur de la brise. J'aimerais découvrir ce village, avec vous si vous le voulez bien. Vous êtes ma seule connaissance, ma seule amie.

De petit, son sourire passa à éclatant. Elle était touchée que Vitany la considère déjà comme une amie, et pas n'importe laquelle : Sa première amie. Cela lui faisait chaud au coeur, et elle se sentait légère, tellement qu'elle aurait presque pu s'envoler. Elleynah s'écarta maladroitement du passage, afin de permettre à la jeune femme de faire passer son fauteuil. Elle ignorait tout du comportement à suivre avec une personne handicapée. Elle ne savait pas si elle devait pousser son fauteuil, ou laisser la jeune femme se débrouiller elle même. Elle opta finalement pour la deuxième solution. Après tout, si elle avait besoin d'aide, elle pourrait toujours le lui demander ! Et puis, elle avait vraisemblablement parcouru tout ce chemin seule !

- Commence par me tutoyer, d'accord ? Je n'ai jamais vu deux amies se vouvoyer !

Elle se mit à rire joyeusement, et fit quelque pas en direction du centre de la place. Elle fit à nouveau face à son amie, et plongea une nouvelle fois son regard dans le sien.

- Je ne vois pas le temps passé pour deux raisons. La première est que, comme toutes ici, j'ai eu une arrivée, et donc un passé, catastrophique. La seconde est que je n'ai jamais été aussi heureuse que depuis que je suis ici.

Elle fit un nouveau pas, cette fois en direction de Vitany.

- Alors dis moi, où désires-tu aller ? Dans la nature plutôt ? Ou bien prés des magasins, ou des écoles ? Ou peut être veux-tu voir ta chambre d'hôtel ? Oui, l'hôtel serait sûrement une bonne idée ! Pour voir où tu es installée avant de faire le tour du village ?
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Elleynah Den Adel
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