LULLY DEL CONSUEL

Dim 8 Avr 2012 - 20:42

♬ Petites Informations ♬ ❃ Nom : Del Consuel ❃ Prénom : Lully ❃ Surnom : A vous de décider. ❃ Age : 16 ans ❃ Signe Astrologique : Scorpion. ❃ Origine : Colombie. ❃ Chambre : Avec colocataire(s), si possible. ❃ Travail : Agent de sécurité. ❃ Ce qu'elle aime : J’aime mener à bien les missions que l’on me donne. J’aime les responsabilités. J’aime le sport, le combat. J’aime que les gens me prennent pour ce que je ne suis pas, et qu’ils succombent à mon charme. J’aime les adultes qui me parlent comme ils parleraient à leurs semblables. J’aime qu’on me considère comme une femme, et non plus comme une fillette. J’aime la danse, et le métier d’Agent de sécurité. ❃ Ce qu'elle n'aime pas : Je n’aime pas la folie des hommes. Je n’aime pas qu’on se serve de moi. Et pourtant, dieu sait à quel point je me suis faite exploiter par le passé. Je n’aime pas voir ceux que j’aime mourir sous mes yeux. Je hais la guerre, mais je me suis battue. Et je me battrais encore. Je n’aime pas les adultes, cupides et prétentieux, qui se moquent de moi et qui refusent de me confier certaines tâches, sous prétexte que je semble trop jeune, ou trop belle pour faire ceci ou cela. ❃ Autres : Je n’aurais qu’une seule chose à dire : Méfiez-vous des apparences. Elles peuvent être trompeuses, et… Dangereuses. ❃ Avatar : - ♬ Parlez Moi De Vous ♬ ღ HISTOIRE : Mon histoire vous semblera sans doute complexe et chaotique. J’ai survécu à des choses qui semblent à peine croyables. Mais pour en arriver là, il faut commencer par le commencement. Je suis née dans un petit village à l’est de la Colombie, dans une famille de bourgeois. J’étais l’enfant dont rêvaient mes parents. Petite fille tant attendue. Mon grand frère a toujours été fier de moi, lui aussi. Dés mon plus jeune âge, j’ai été chérie, couverte de cadeaux. Deux bébés naquirent deux ans à peine après moi. Deux petits garçons. On formait une famille parfaite. Mais apparemment, même lorsque l’on croit détenir le bonheur, il n’est jamais acquis. A l’âge de six ans, ma famille se retrouva ruinée à cause d’une sale affaire dans lequel mon père avait été inquiété. On perdit nos richesses, notre demeure, absolument tout. Quelques jours seulement après, mes parents furent assassinés. Mon grand frère se promis alors de veiller sur nous, comme il se devait. Même si j’étais petite, j’avais conscience qu'il prenait des risques énormes pour nous protéger, et pour gagner un peu d’argent afin de nous nourrir. Il avait trouvé un logement insalubre, que nous partagions avec une seconde famille qui comptait huit membres. Je ne les aimais pas beaucoup. Le père buvait, la mère se droguait, et les enfants se battaient sans cesse. Alors moi, du haut de mes six ans, je les imitais. Plus d’une fois, je me suis retrouvée avec des blessures plus ou moins graves. Et j’ai grandi ainsi. A l’âge de huit ans, j’étais plus forte que n’importe quel autre gosse de mon âge. Même si mon frère s’y était opposé, j’avais commencé à l’aider dans son travail, afin de gagner moi aussi de l’argent. C’était dangereux. On recevait les missions d’un chef masqué, qui faisait parti de la mafia. Il nous donnait des listes, avec les noms des personnes à exécuter. Comme il y avait de belles sommes à la prime, et que nous avions besoin d’argent, nous le faisions. Ils m’avaient prise dans leur équipe, car je savais me battre, et que personne ne se doutait jamais qu’une petite fille aussi adorable que moi, puisse en réalité être une meurtrière. Meurtrière. Je ne regrette pas le sang que j’ai fait couler, même si à l’époque, je ne me rendais pas bien compte. Un an seulement après mes débuts, mon frère se fit tuer au cours d’une mission. Je devins ainsi responsable de ma famille. J’avais été entraînée dans un milieu sans pitié, dangereux. Tuer, ou se faire tuer. Telle était la phrase que le chef masqué me répétait sans cesse. Il était visiblement satisfait de ce que je faisais. A dix ans, j’étais si bien payée, que je pus emmener ma famille dans un quartier plus sûre. La maison n’était guère grande, mais au moins, nous étions seuls. Je n’ai jamais dit à mes frères ce que je faisais. Et je faisais tout pour qu’ils ne soient en aucun cas impliqués. Mais malheureusement, ça ne fut pas suffisant. Un matin, alors que je rentrais, de nombreuses liasses de billets en poche, je découvris notre maison. Enfin, ce qu’il en restait. Quelqu’un était venu, et l’avait faite exploser, sans doute en croyant que j’étais à l’intérieur. Je décidais donc de partir. Je n’avais plus rien à faire ici, dans cette ville ou je risquais ma vie à chaque instant, et où inconsciemment, j’avais tué mes trois frères. Je partie donc sur les routes, seule, à onze ans. Pendant des jours et des jours, je ne mangeai pas, ni ne dormis. Marcher, seulement marcher, le plus loin possible. Au bout de deux semaines à ce rythme, je tombai, usée, incapable de faire ne serait-ce qu’un pas de plus. Et la chance sembla enfin me sourire. Lorsque je me réveillai, j’étais dans une pièce sombre. Une femme était assise à mon chevet. Elle me murmura des paroles douces, rassurantes. En temps normal, je me serais enfuie, mais j’étais trop faible pour réagir. Cette femme me fit comprendre qu’elle ne me voulait aucun mal. Juste m’aider. J’aurais voulu lui répondre que je n’avais pas besoin d’aide. Mais c’était faux. Dés lors, la jeune femme m’éleva comme sa propre fille. Elle faisait un métier peu commun dont je n’avais jamais entendu parler : Agent de sécurité. Elle était également professeur de danse. Je tombais très vite en admiration devant elle. Elle entreprit de m'enseigner la danse, puis son métier, et pour la première fois, j’allais à l’école. J’y appris quelques bases, et les professeurs, très fiers, disaient de moi que j’étais particulièrement douée. Les adultes comme les enfants étaient à mes pieds. Et j’aimais ça. La vie était devenue, pour moi, un long fleuve tranquille. Cependant un soir, tout bascula. Le jour de mes seize ans, je rentrais chez moi, comme d’habitude. En passant la porte, je remarquais que quelque chose clochait. Mais quoi ? Je ne tardais pas à comprendre. En pénétrant dans le salon, je trouvais celle que je considérais comme ma mère allongée par terre. Elle me regarda, horrifiée, et tenta de me parler. Je m'agenouillais à ses côtés, pour comprendre ce qu'elle me disait. Elle me suppliait de fuir, loin et vite. Mais il était déjà trop tard. Un homme masqué se tenait assit dans un des fauteuils du salon. Il avait un gros pistolet dans sa main gauche, et me tenait en joug. Je reconnu mon ancien chef. En un éclair, je bondis, et la balle ne me rata que de peu, s'enfonçant avec un bruit mat dans la poitrine de ma mère. S’en suivi une lutte acharnée. A la fin, je tombais à genoux, épuisée, les mains couverte du sang de l’homme masqué, et de celui de ma mère. Encore une fois, j’avais failli à protéger les miens. Encore une fois, un proche était mort par ma faute. Je n’arrivais même pas à éprouver de la tristesse. Après tout, je n’étais qu’une meurtrière. Une meurtrière déguisée en petite fille. Je promis à ma mère de ne plus jamais tuer, et de mettre mes talents à contribution pour devenir comme elle, un agent de sécurité. Et ce n’était sûrement pas mon jeune âge qui m’en empêcherait. Depuis ce moment, je erre de village en village, sans trop savoir où je vais. Je m'arrête de temps à autre, afin de suivre les formations adéquates pour devenir Agent de sécurité. J'apprends vite selon mon dernier maître. Je m'en réjouie. Car cela signifie que je serais bientôt apte à travailler, même si il me reste encore une bonne marge de progrès à faire. Aujourd'hui, je suis dans un petit village de pécheur en bord de mer. Tout semble calme quand soudain, j'aperçois quelque chose. Une forme se dresse à l'horizon, éblouissante. Mais qu’est-ce donc ? Je crois distinguer… Un portail ! Est-ce donc ça de mourir ? Je ne suis pourtant pas malade, ni blessée. Cependant, je suis intimement persuadée qu'il est là pour moi. Intriguée, je me relève lentement, et je marche vers la lumière d'un pas décidé, emportant avec moi, souvenirs et promesses. ღ CARACTÈRE : Derrière mon visage angélique, et mon apparence de poupée, se cache tout autre chose. Je suis toujours très calme, et avisée. En période de crises, je réussie à trouver rapidement des solutions efficaces. J’ai beaucoup de mal à éprouver des sentiments. J’ai grandi trop vite, et on m’a arraché le cœur. Certains prétendent que moralement, j’ai l’air d’être aussi âgée qu’une octogénaire. Il faut dire que j’en ai trop vu. Trop pour être une jeune fille normale. Je suis capricieuse. J’aime qu’on s’occupe de moi, j’aime savoir que j’existe, j’aime obtenir ce que je désire, et je n’hésite pas à jouer de mon charme pour arriver à mes fins. Tout le monde me trouve adorable. Mais si j’ai l’air d’une gamine en surface, ce n’est sûrement pas le cas en profondeur. Je ne veux de mal à personne, et je n’en ai jamais voulu. Cependant, quand je me sens menacée, je n’hésite pas à me défendre. Les gens qui me connaissent mal disent que je suis gentille, adorable même. Les rares qui me connaissent bien savent que j’ai déjà trop souffert. Alors que je semble sociale et souriante, je préfère la solitude. Mais ça, vous ne le saurez jamais. J’ai pris l’habitude de tout garder enfouit au fond de moi, de ne jamais laisser transparaître mes émotions. Peut être qu’à force de me côtoyer, vous aurez l’impression que je ne suis qu'une simple poupée articulée. Et dans le fond, ce n’est peut être pas faux. ღ PHYSIQUE : Mon physique est en tout point contradictoire avec mon caractère. Je ne suis pas très grande, à cause du sport que je pratique sans cesse. Je suis mince, peut être même trop. Je possède des muscles fins qui répondent à mes nombreuses sollicitations, résultat d’un travail acharné pendant plusieurs années. J’ai la peau très pâle, ce qui renforce mon côté fragile. Il n’est pas rare que les personnes avec lesquelles je discute me demandent si je suis malade. De loin, on me prend soit pour une enfant de huit ans, soit pour une poupée si je reste immobile. Je ne sais pas si ça me plait, ou non. J’affiche souvent un air innocent, enfantin, pour maintenir l’illusion. Mais ce qui apparaît souvent comme un avantage, me met parfois des bâtons dans les roues. On me prend très peu au sérieux, ce qui a pour don de faire rougir mes pommettes, habituellement livide. Mes grands yeux marron sont, selon ma mère adoptive, très expressifs. Mais je n’ai jamais su s’ils expriment ce que je ressens réellement, où ce que je veux faire croire que je ressens. Mes cheveux brun clair, souvent désordonnés, abritent un nœud bleu, que je n’enlève jamais. Il est le dernier souvenir que j’ai de ma mère biologique. Je porte souvent des robes, même lorsque je fais du sport, bien que parfois, je préfère enfiler un pantalon de toile et un tee-shirt trop large pour moi. Je garde également dans une de mes poches, un hochet bleu, qui m’appartenait lorsque j’étais bébé. Au cours de ma vie, j’ai fait craquer bien des gens, de par mon visage d’ange. J’ai l’air d’une petite fille apeurée et fragile, mais qui suis-je réellement ? ✪ CODE : Que des beaux nouveaux membres !