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« Une infinie douceur oubliée depuis longtemps » Pv : Sachiko

 :: Le Quartier des Loisirs :: Le Chashitsu
Mer 12 Mar 2014 - 0:35

« Une infinie douceur oubliée depuis longtemps »



Une sensation retrouvée. Ta vie à Etiopia ne faisait que débuter et pourtant tu avais l'impression d'avoir déjà vécu tant de choses. Tu avais réalisé des choses que tu n'aurais jamais fait en temps normal, jamais tu n'aurais affronté la foule comme tu l'avais fait au centre commercial, tu avais l'impression qu'ici tout était plus simple, que tu pouvais mener une vie sans soucis. Après tant d'années, avais-tu enfin trouvé la paix ? Est-ce que c'était ça le paradis ? Oui.. Peut-être bien qu'Etiopia était le paradis, le paradis pour les vivants, ton paradis. Tu avais amplement mérité ce repos, cette vie calme et paisible, loin des cris, loin de l'injustice et de la cruauté du monde terrien. Tu n'étais plus une terrienne, tu étais fière d'être une Etiopienne, de te dire que tu l'étais enfin. C'était le monde que tu avais toujours imaginé dans tes rêves, le monde merveilleux que tu avais toujours rêvé lorsque tu étais enfant et que ton père te lisait des comtes de fées. Pour la première fois de ta vie, tu n'avais pas l'impression de survivre, tu avais l'impression de vivre pour la première fois et tu aimais cette sensation.

Ce matin en te réveillant pour la deuxième fois dans ta nouvelle ville, tu étais heureuse, surement la plus heureuse des habitante parce que pour la seconde fois, tu as senti ton orteil bouger, parce que tu étais sûre et certaine que ce n'était pas un rêve. Les espoirs que tu avaient toujours eu concernant un retour à la normalité avaient peut-être porté leur fruit depuis, peut-être qu'un jour, tu pourrais une fois pour toute abandonner ton fauteuil. Peut-être bientôt, peut-être pas, mais tu savais, tu sentais au fond de toi qu'un jour, tu pourrais à nouveau danser, chanter, courir, marcher. Alors tu étais heureuse, encore plus que d'habitude. Tu te demandais ce que tu allais pouvoir faire pour entamer cette magnifique journée, il faisait beau dehors et chaud. Tu as enfilé l'une des robes que tu avais acheté, une magnifique robe s'arrêtant un peu au dessus de tes genoux, aussi blanche que les plumes d'une colombe. La couleur blanche ne faisait que ressortir d'avantage la couleur azure de tes yeux et ton teint de porcelaine. Finalement tu es sortie de l'hôtel sans vraiment savoir où tu allais mettre les pieds, cela n'importait que très peu en fin de compte, tout ce que tu voulais, c'était profiter de cette journée et faire de nouvelles rencontres. Parce que depuis que tu es arrivée à Etiopia quelque chose a changé radicalement, tu n'es plus seule.

[...]

En chemin, tu as croisé une petite boutique aux allures chaleureuses et qui a attiré ton attention. Une enseigne en haut des portes affichait l'adorable nom de l'établissement " Les Copains De Niji " acheter un animal t'aurais plus, un petit chat ou un petit chien pour te tenir compagnie n'aurait pas été de refus, mais tu voulais avoir l'avis et l'accord d'Elleynah avant d'en acheter un. Tu es donc simplement entrée dans la boutique pour une simple visite, te promenant dans tous les rayons, t'arrêtant à la quasi totalité des vitrines. Ils étaient tellement adorables, tu aurais tous aimé les adopter, les câliner et jouer avec.. Les chatons étaient à croquer. Tu as passé une bonne partie du début d'après midi dans cette charmante animalerie avant que la faim ne te tire de tes occupations. Il était bientôt quatre heures et tu cherchais quelque chose à te mettre sous la dent pour combler le vide qu'il y avait dans ton estomac.

Tu es donc ressortie de la boutique, à la recherche d'un restaurant ou d'une boulangerie où tu pourrais acheter un quatre heure. Tu as observé autour de toi et un établissement a tout particulièrement attiré ton attention. Il portait le nom de "Chashitsu" et c'était un endroit d'une élégance rare. Un salon de thé.. Les magnifiques pâtisseries en exposition dans les vitrines n'ont pas mis longtemps à te décider de rentrer, tu t'es donc avancée vers la porte d'entrée, salivant déjà à la vue des cupcake de toutes les couleurs. Seul hic, il y avait deux marches à monter pour entrer dans le salon. Tu es restée plantée là, absente pendant un moment, tu as réfléchit quelques secondes à un moyen d'y parvenir seule. En aucune façon tu ne pouvais pénétrer toute seule dans le salon de thé, il fallait que quelqu'un vienne t'aider. Tu as observé autour de toi d'un air timide avant d'apercevoir une jeune femme qui elle aussi voulait visiblement entrer dans le salon et a qui tu bouchais la route. Sa chevelure de blé était presque similaire à la tienne, tu lui as sourit, un peu gênée avant de t'excuser et de lui demander.

-"Oh, pardonnez-moi, je ne m'étais pas rendue compte que je bloquais le passage..." Tu as fait une légère pause, hésitant à dire le reste de ta phrase puis tu as soupiré doucement avant de continuer "Vous..Vous voulez bien m'aider à monter les marches ? Je ne pourrais pas y parvenir seule..S'il vous plait."

Ton regard s'est planté dans le sien tendis que ton sourire devenait de plus en plus sincère. Tes joues prirent une légère teinture rouge tendis que tu entourais nerveusement ton doigt avec une mèche de tes longs cheveux blonds. La jeune femme avait plutôt l'air chaleureuse, tu espérais simplement qu'elle allait accepter de t'aider, pour la remercier tu l'inviterais surement à boire le thé en ta compagnie.



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Mer 12 Mar 2014 - 16:44
Ce sont les chants d’oiseaux qui me font reprendre pied dans la réalité. Alors que la journée est bien entamée, et que le réveil affiche déjà midi je suis encore plongée dans mon cauchemar. Qui tourne en boucle dans ma tête. La voix de Sarah. J’ai rêvé d’elle. Ca ne m’était pas encore arrivé depuis que j’étais arrivée à Etiopia. Et la voilà qui revient me hanter… J’entends sa voix, si réelle…

« Sachiko ? Sachiko, c’est bien ca ? »
Je me retourne et voit Sarah rire.
« Décidément, tu es dans la lune aujourd’hui… Ben alors ?
- Je suis un peu fatiguée, je l’avoue. »
Une infirmière vient dans la chambre avec un fauteuil roulant.
« Sarah, c’est le moment des examens ! »
D’un mouvement, l’infirmière attrape le corps frêle de Sarah, le soulève et le dépose dans le fauteuil. Avant de franchir la porte et de me laisser seule, Sarah se tourne vers moi et me glisse quelques mots. Toujours les même quand on se quitte pour quelques heures.
« A tout à l’heure Sachiko ! N’oublies pas de sourire ! »
Me retournant vers le lit qu’elle vient de quitter, je vois un cœur baignant dans le sang qui git sur le lit.


Je respire, et une larme roule sur ma joue.
« Sarah… Tu serais si heureuse ici. Les oiseaux chantent. Et tout à l’air d’un rêve. »
Je quitte la position fœtale que j’avais, emmitouflée dans mes couvertures et me redresse. Gonfle ma poitrine et regarde la lumière du jour qui passe à travers les rideaux. Je décide alors de ne pas me laisser attrister et apeurer une seconde plus par cette vision, et l’écarte. Voilà quelques temps maintenant que je suis à Etiopia, que j’ai rencontré Maryvette, cette jeune fille qui a commencé à m’aider à mettre de la couleur dans ma vie. Pour l’occasion, aujourd’hui, je vais porter des habits de couleurs ! Je n’en ai pas porté depuis… Oh, depuis que je suis enfant.
Je vais me débarbouiller et me dirige vers mon armoire pour y prendre les seuls habits de couleur que j’ai jamais eu. Les seuls que j’aie achetés, et je ne sais toujours pas pourquoi en fait ! Un petit tee-shirt vert à manches trois-quarts sur lequel vient se poser une robe couleur orange pêche.

Je sors ensuite, déterminée à profiter un peu de ma journée, et passe un long moment à arpenter les rues, à regarder Etiopia, chaque, boutique, chaque lieu comme si je les redécouvrais. Sans m’en apercevoir, la faim me rappelant que je n’avais toujours rien mangé, mes pas m’avaient guidés tous seuls jusqu’au premier endroit que j’avais découvert ici après avoir franchi le portail. Le Chashitsu, ce petit salon de thé où Maryvette m’avait emmenée ! Je souris en voyant le petit café, me rapprochant de lui à pas lents… Jusqu’au moment où je me fige, interdite devant l’entrée. Mon regard se fige un instant, et je ne peux m’empêcher de fixer cette jeune fille au fauteuil roulant. Baissant alors la tête et le regard, je repense au cauchemar de cette nuit, et revoit Sarah disparaître. Puis je me rappelle ses mots et automatiquement presque, je relève la tête et la regarde, souriant comme au bon vieux temps. Bêtement. Comme la gamine que j’étais.

Voilà que son regard d’un bleu puissant empreint d’une force mystérieuse se pose sur moi. J’ai l’impression d’être un serpent qu’on charme ! Je revois presque Sarah sous mes yeux. Ce petit chose dans son regard… C’est définitivement le même, et j’en reste sans voix. C’est ce moment que choisit la jeune fille pour m’adresser la parole.

-Oh, pardonnez-moi, je ne m'étais pas rendue compte que je bloquais le passage...

Je penche la tête, la regardant, interdite, et un peu sous le choc… Puis la voilà qui reprend, d’une voix, je le note à présent, absolument adorable.

« Vous..Vous voulez bien m'aider à monter les marches ? Je ne pourrais pas y parvenir seule..S'il vous plait. »

C’est à cet instant que je reprends pleinement pouvoir sur ma conscience et mon corps qui étaient en fait en état de pause. Je cligne des yeux quelque peu vivement, la voit jouer avec une mêche de ses cheveux et ne peut m’empêcher d’avoir un demi-sourire attendrit. Je m’approche alors déposant un regard doux sur elle.

« Je vais vous aider, bien sur ! Ne vous en faites pas, j’ai l’habitude… »

J’ouvre alors la porte et l’aide à gravir les petites marches avec son fauteuil sans soucis. Une fois cela fait, je lui offre un sourire tout ce qu’il y a de plus enfantin.

« Vous ne serez pas décue, ici, les mets sont absolument divins ! Oh, et je m’appelle Sachiko… Enchantée ! »

Le plus simplement du monde je tends ma main, vieille habitude de quand j’étais petite. Je ne peux m’empêcher de la dévisager quelque peu… Je ne peux m’empêcher d’avoir l’impression qu’une force se dégage d’elle. Un peu comme si elle était une étoile. Je rougis alors un peu, remettant une de mes mèches de cheveu en place.
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Sachiko Kamiya
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Sachiko Kamiya
Sachiko Kamiya
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Origine: Franco-Japonaise
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Sachiko Kamiya
Jeu 13 Mar 2014 - 1:21

« Une infinie douceur oubliée depuis longtemps »



Une sensation retrouvée. La jeune femme avait finalement accepté de t'aider, après t'avoir accordé un sourire ampli de douceur, elle affirmait également qu'elle avait l'habitude, tu t'interrogeais alors sur le sens de cette phrase. Elle devait peut-être connaître ou avoir connu quelqu'un comme toi, ou bien était-elle simplement infirmière ici ? Tu préférais garder la question de côté et la lui poser plus tard afin de ne pas paraître trop indiscrète. Elle t'as donc aidé à grimper les deux marches du salon de thé en soulevant sans grand mal ton fauteuil roulant. Tu n'étais pas bien lourde, avec tous les repas que tu avais l'habitude de sauter, maintenant il faudrait manger plus sainement. Avant tu n'avais rien à perdre, maintenant tu avais peur de tout perdre et de disparaitre de cet endroit pour toujours.

Une fois à l'intérieur, la demoiselle te souriait, d'un sourire à la fois sincère et enfantin, elle était adorable avec ses longs cheveux blonds. Apparemment tu ne devrais pas être déçue de ce salon de thé, tu savais que dans tous les cas, tu ne serais pas déçue d'y être venue, tu avais pu rencontrer..Sachiko. C'était ainsi qu'elle venait de se présenter. Sachiko, c'était mélodieux, un doux prénom qui lui allait à merveille. Ses joues prirent une légère teinture rouge rendant son visage encore plus irrésistible alors qu'elle tendait sa main vers toi. Tu ne te fis pas prier pour la glisser dans la tienne et la serrer doucement. Sa peau était douce et tellement pure, on aurait dit que Sachiko était un ange tout droit tombé du ciel pour illuminer ta journée.

-"Merci beaucoup de m'avoir aidé Sachiko! sans vous je n'y serais jamais arrivé. Je suis heureuse de faire votre connaissance, moi c'est Vitany."

Tu as sourit tendrement, gardant encore un peu sa main dans la tienne, appréciant la chaleur que son corps dégageait. Vraiment adorable et surement timide, du moins c'est ce que tu pensais. Tu l'as observé encore un peu, tu ne voulais pas qu'elle reparte, pas maintenant, tu voulais la connaître, en savoir plus sur elle, elle avait l'air si gentille, si aimable. Tu as planté ton regard dans le sien, tes yeux ont dévorés ses prunelles argentées. Elle avait un regard profond, presque hypnotisant de par sa beauté hors du commun, ton sourire s'est élargit et sans la lâcher du regard tu as dit.

-"Je serais enchantée de prendre le thé en votre compagnie, si vous le voulez bien."

Le voulait-elle ? Tu l’espérais en tout cas. Pour une raison qui t'était inconnue, tu avais vraiment envie de faire sa connaissance, elle t'avait aidé, c'était ton héroïne aujourd'hui. Si son visage n'avait pas été si angélique, si rassurant, tu n'aurais surement demandé à personne d'autre et serait repartie bredouille dans ta chambre d'hôtel, sans thé et sans cupcake. Grâce à elle tu allais pouvoir remplir ton petit creux à l'estomac et profiter d'un délicieux thé à la menthe.



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Jeu 13 Mar 2014 - 22:55
Un peu comme si j’avais tendu le petit doigt pour faire une promesse, je me sens rajeunir d’un bon nombre d’années. La voilà, à me serrer la main avec douceur et fermeté. Une étreinte qui me transporte et fait rater quelques battements à mon cœur. Le contact, je ne l’établissais qu’avec mes patients, mais ici, je tiens la main d’une personne avec qui je n’ai pas à faire semblant. Une personne avec qui je pourrai très bien tisser des liens… J’en avais déjà pris conscience lorsque j’avais rencontré Maryvette, mais là c’est encore différent car c’est moi qui ai fait un pas en avant… Et avec tant de simplicité que je n’y crois pas moi-même ! Je lui tiens la main comme j’ai tenu la main de Sarah au tout premier jour. Le sourire aux lèvres. J’aimerais bien tenir sa main comme ca tout le temps, ce contact me rappelle à quel point je suis vivante dans cette nouvelle vie… Et il me rappelle aussi plein de souvenirs joyeux, me fait ressentir le bien-être qui me faisait pousser des ailes à l’époque. Ma boite de pandore s’ouvre tout doucement à chaque pas que je fais et le bonheur me semble à présent plus près qu’il ne l’a jamais été.

La petite étoile me remercie et se présente… Vitany, donc. Voilà un prénom frais, presque floral à mes yeux à vrai dire. Je ne peux m’empêcher de sourire de plus belle, et je me sens toute chose en la voyant sourire elle aussi… Je reste figée un instant, à la regarder dans les yeux et ne voulant pas qu’on se lâche la main. Puis la gêne me prend et je cligne des yeux plusieurs fois, ne sachant plus quoi dire ou quoi faire, juste avant de la regarder à nouveau dans les yeux. A mon grand soulagement, c’est elle qui reprend la parole et me sauve de ma petite panique, tout sourire qu’elle est… Et quel sourire, oui, quel sourire. La voilà qui m’invite à prendre le thé avec elle ! Si je le veux bien… Pour sur, j’ai plus qu’envie de prendre le thé avec cette petite étoile mystérieuse, d’en savoir plus sur elle. J’ai envie de la connaître, elle qui me fait presque croire être dans un rêve. Aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours coupée des autres à partir du moment où on m’a rejetée, et je n’avais eu envie de prendre soin de personne jusqu’aujourd’hui… Je ne voulais me soucier que de l’état de santé de mes patients quand j’étais à l’hôpital et une fois chez moi je n’avais personne avec qui passer mon temps, juste des dossiers médicaux. C’était la seule chose qui m’importait. Sauver des vies, faire mon travail. Je ne veux plus être seule, je veux apprendre à la connaître, la découvrir. Mon cœur d’enfant ne demande que ca…

« Ca serait vraiment un plaisir que de prendre un thé en ta compagnie, Vitany ! »

Je rougis un peu, et me résout à lâcher sa main à regret. Nous ne pouvons pas rester à nous tenir la main pendant cent ans, ca serait bizarre et je suis sure qu’elle a faim et soif ! Sinon, elle n’aurait pas souhaité rentrer ici. Je me tourne vers la salle et l’invite à m’accompagner, avec ce vieux sourire d’enfant qui ne me quitte plus depuis que j’ai croisé son regard. Je déplace une chaise pour qu’elle s’installe en face de la table à la place, et vais m’asseoir en face d’elle, sur la partie banquette collée au mur. Les odeurs de pâtisserie, de chocolat, de café et de thé viennent me chatouiller les narines et mon ventre gronde alors ostensiblement. Je lève les yeux pour croiser furtivement son regard juste avant de baisser le regard bien bas en rougissant… Mon ventre a bien choisi son moment, comme d’habitude !

« Désolée… C’est qu’à vrai dire je n’ai pas encore mangé aujourd’hui. »

Je relève la tête pour lui refaire face, me grattant nerveusement la joue gauche de mon index. C’est ce moment que choisis la serveuse pour arriver et nous donner les cartes. Je laisse Vitany prendre la sienne, et refuse de prendre celle que me tend la serveuse qui sourit, même pas étonnée. J’annonce alors toute souriante.

« Je sais déjà ce que je veut… Je prendrais la même chose que la dernière fois !
- Pas de soucis, je reviens pour prendre la commande de la demoiselle un peu plus tard. »

La serveuse repart donc, nous laissant seules, enfin posées. Je profite de ce que Vitany regarde la carte pour la regarder discrètement. Elle a de jolies mains gracieuses… Je suis certaine que si les fleurs avaient des mains, elles seraient exactement comme ca ! Je souris, et la regarde faire son choix, le plus simplement du monde. Je ne peux cependant pas m’empêcher de partager ma pensée de tout à l’heure.

« Vitany, c’est un très joli prénom je trouve… On dirait le nom d’une jolie fleur ! »

J’espère qu’elle aime les fleurs. Je m’en aperçois maintenant, mais si elle n’aime pas les fleurs elle risque de ne pas apprécier ! Mais y a t’il des gens sur terre qui n’aiment pas le fleurs ou y être comparé ? Et pourquoi je me pose toutes ces questions ? En un fragment de secondes, mes convictions s’effondrent et je suis pétrifiée à l’idée d’avoir eu une parole maladroite.
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Sachiko Kamiya
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