Loup y es-tu? [Misato] [TERMINE]

A présent, Misato et Nazumi se trouvaient dans le voisinage de la petite forêt. La maire ne s'y était jamais aventurée, à cause de la peur qu'elle avait pour les animaux. Et puis bon, les bruits qui y sortaient n'étaient guère rassurant. Un petit frisson lui parcouru le dos puis Nazumi la fit revenir à la réalité en lui expliaquant que ses crampons laissaient des cicatrices. Misato déduit que la prêtresse s'était blessée en faisant de l'escalade et elle lui demanda, amusée :

- Tu as des cicatrices? Ahahah. Où ça?

Misato aimait bien comparé ses cicatrices avec les cicatrices des autres. Par contre, expliqué comment elle se les étaient faites, était moins drôle. D'habitude, elle passait vraiment pour une débile sans cervelle, alors elle s'inventait des histoires à dormir debout qui étaient spectaculaire. Elle disait qu'elle était tombé d'un pont et qu'elle était sauve par miracle, qu'un pitbull lui avait mordu la jambes et qu'elle avait reussi, grâce à sa chaussure au talon aiguille, à blesser le chien. Bref, des trucs un peu pluls palpitant que " Je marchait en arrière et j'ai glisser sur une peau de banane ".

Magnifique. C'était une histoire splendide, à mourir de rire. Misato n'avait pas vécu la scène, et les cicatrices qu'elles pouvaient voir avaient du bien mutés depuis leur création mais elle ne pouvait s'empêcher de rire. En effet elle immaginait la pauvre tête terrorisée de la femme de ménage. Sûr qu'elle avait du en voire des belles avec Nazumi dans les parages. La vie de cette femme n'aurait pas pu être plus mouvementée. Voilà ce que pensait Misato tandis qu'elle continuait de courir.

Elle rigolait de bon coeur, sans même couvrir sa bouche avec sa main. De toute façon elle ne pouvait pas être génée face à la prêtresse qui venait de lui réveler comment elle s'était écraser la main avec sa chaussure qui lui avait laissé une immense cicatrice. A ce moment Misa se dit qu'elle n'aurait jamais pu égaler la bêtises de Nazumi, mais elle essaya quand même de lui montrer ces petites cicatrices. Elle avait une cicatrice sur le bas de l'estomac, mais comme elle était en robe, si elle voulait la montrer, cela revenait à dire de montrer sa culotte par la même occasion. Enfin bon, c'était pour une bonne cause. Elle souleva donc sa robe et montra le bas de son ventre de son index.

- Là c'est une plaque à gateaux qui m'a brulé. Je me suis avancé vers la cuisinière et PAF ça m'a arraché la peau.

Elle rabaissa sa robe pour soulever ses cheveux et montrer sa nuque, du côté droite.

- Ici c'est une casserolle qui m'est tombée sur la tête alors que j'étais entrain d'essayer de tuer une immense arraignée, sur le sol.

Elle eu un léger frisson en se rappellant la suite des évenements. Misato lâcha ses cheveux roses et continua :

- Tu t'immagine donc, que quand la casserolle m'a écrasé, mon visage a finit en plein sur le sol. J'ai embrassé l'araignée. C'était terrorisant. Je ne veux plus jamais y pensé.

Puis elle montra le bout de son pied gauche qui ressortait de ses sandalettes blanches.

- Et puis là, au bout du gros pouces, ben je me suis ramassée une canne de hockey qui m'a coupé la peau. Cela n'a jamai repousé...

Après avoir raccontée ses péripéties, Misato commença à avoir un point dans sa côte droite. Et la grimace que Nazumi esquissait sur son visage, laissait présagé qu'elle n'allait pas très bien non plus. Ainsi elle rallenti la cadence de plus en plus, pour finir par s'arrêter totalement de courir.

Après que la maire et que la prêtresse ait bien rigolé, cette dernière s'interrogea sur le temps que Misato était au pouvoir. Enfin...au pouvoir, façon de parler. Depuis quand elle était maire alors qu'elle était si jeune. Et elle rajouta quelque chose de très censé : " Le village rallentirait la vieillesse ". A vrai dire, Misato n'y avait jamais pensé. Elle n'avait que 17ans et puis, elle les faisait totalement. Enfin...Peut être qu'elle faisait plus jeune à certains instant, surtout lorsqu'elle rigolait ainsi, ou qu'elle faisait la clown en étant si maladroite. Mais bon, cette histoire aurait pu être vraie. Il fallait qu'elle arrive à 30ans pour voir si sa jeunesse était toujours présente. Ainsi elle répondit.

- Pas mal de temps.

Misato n'aimait pas du tout parler de sa vie. Par contre elle aimait entendre les histoires de tout le monde. Pourtant...avec Nazumi...cela semblait différent. Avec Kira elle avait l'habitude de montrer ses vraies émotions, mais avec personne d'autre. Avec la prêtresse c'était pourtant bien parti. Elle lui avait déjà racconté ses mésaventures. Et puis, après tout, si Nazumi était la nouvelle prêtresse choisie par le village, elle se devait d'entretenir une bonne relation, et d'être le plus proche possible d'elle. Alors elle lui dit plus clairement :

- Et bien. A vrai dire je vis ici depuis sept ans. Mais je n'ai pas toujours été la maire. Avant, ce village appartenait à une vieille dame sage, Madame Okazaki.

Misato se toucha la côte droite, qui lui faisait toujours mal, et secoua sa tête pour remettre ses mèches de cheveux blanches qui lui tombaient sur le visage. Elle continua de racconter son histoire avec un peu de nostalgie.

- Lorsque mes parents adoptifs sont morts, j'ai été recuillit par quelqu'un de proche de leur famille. Il me traitait très mal. Et un jour m'est apparu ce village.

Elle sourit inconsciemment.

- Dans le temps, il n'était pas ce qu'il est devenu aujourd'hui. C'était juste un village abbandonné, ou Mme Okazaki vivait, et qu'elle chérissait énormément. Je m'y suis affectionné. Et un jour, j'ai finit par ne plus retourné chez mon oncle. Je me suis attribué son nom de famille, et lorsqu'elle est morte...Le village m'a confié toute sa force. C'est aussi....a ce moment là que...mes yeux sont devenus rouges.

[ Je poste au Grand Magasin, pour que t'aille acheter tes vêtements et pour que Misato puisse s'éclipser, comme je pars en vacances. =] ]