Les portes du paradis....? [Terminé!]

Ven 3 Mai 2013 - 18:04

Fermer les yeux, se plonger dans le noir le plus opaque et prier pour un miracle, pour que les problèmes s'évanouissent... Non, cela ne pouvait pas fonctionner, les miracles, ça n'existait pas. S'il suffisait de se cacher les yeux pour faire disparaître la réalité, pour changer les choses, pour être sauvée, alors toutes les personnes malheureuses et tristes dans le monde pouvaient trouver leur salut facilement. Oui, si les choses étaient aussi simples... N'importe qui pouvait alors se sentir mieux, quelque soit la situation, le problème...

Est-ce que ce qui lui arrivait signifiait qu'elle devait croire aux miracles? Comment expliquer alors qu'elle se trouvait dans ce qu'elle ressentait être comme un endroit nouveau, inconnu, et parfaitement différent du lieu où elle était quelques secondes plus tôt? L'air frais qui régnait, la brise délicate, l'atmosphère dénuée de toute pollution et surtout.. Le froid! Un froid consistant et présent qui était loin de ressembler à celui de la ville japonaise dont elle était originaire! Certes elle était habillée correctement pour faire face à une dizaine de degrés, mais pas à des températures négatives! D'accord il ne faisait pas moins vingt mais quand même! Dans quel monde parallèle était-elle tombée??

* Et si.. si c'était un refuge mental? Une fuite vis-à-vis de la réalité? Je me serais enfermée dans une bulle protectrice, un cocon inconscient? Dans ce cas comment puis-je rester aussi lucide? Cela n'a pas de sens... *

Aucune explication logique ne parvenait à elle, et Shizune était aussi perdue que jamais. Un timide mouvement de sa canne et un bruit métallique se fit entendre... Suivit de l'ouverture de ce qui semblait être un immense portail! Ce n'était quand même pas ce petit choc qui l'avait ouvert, non? Quelqu'un en était sûrement à l'origine, à moins que c'était un portail électrique? Oui, mais aucun bruit de moteur n'était audible alors... Haa! C'était n'importe quoi! Il y avait de quoi devenir folle! Entre le froid qui commençait à la faire grelotter et le manque d'orientation complet posé par son nouvel environnement, elle commençait à croire qu'elle était morte...! A se boucher les oreilles pour ne plus rien entendre, pour 's'effacer', peut être qu'un camion avait perdu le contrôle et l'avait emportée?

C'était un peu déprimant.. Mais si c'était le cas, au moins n'avait-elle pas souffert. Ainsi... Sans doute était-elle face aux portes du paradis? Ou du moins, aux portes d'un endroit réservé aux morts? Mais dans ce cas, pourquoi était-ce si froid? Et... et... et...

Incapable de faire un pas supplémentaire, la pauvre Shizune se posait bien des questions sur le comment du pourquoi des choses... Si elle était vraiment morte, si c'était l'enfer ou le paradis en face d'elle, si elle devait franchir les portes ou si c'était un test, une épreuve, si c'était pas plutôt un rêve, et beaucoup d'autres choses encore. Tellement de questions qu'elle avait l'impression de saturer, elle et son esprit rationnel mis à mal. Elle ne savait pas où elle était, transportée d'un coup d'une ville nocturne japonaise à Etiopia, village qui l'avait choisie. A ses côtés, une valise contenant ses vêtements et effets personnels, qu'elle n'avait pas du tout préparée et qui de toute façon, était trop lourde pour elle. Magie? Paradis et magie, cela rimait, non? Même si c'était improbable...

Sam 4 Mai 2013 - 16:39

Les portes du paradis....?

Shizune Kobayashi & Edwina Lavinia

Aujourd'hui était un jour comme les autres? Non pas vraiment, on m'avait donné une mission. Pendant mon seul jour de repos, je me dis génial, j'ai fait quoi pour mériter ça... Enfin j'espère que la fille que je vais accueillir est jolie parce que sinon je serais vraiment énervée. Une journée de merde qui s'annonce je le sens.

Je me prépare pendant un long moment avant de descendre de ma chambre avant de quitter le bâtiment. Faudrait que je pense à avoir mon chez moi au-dessus de ma boutique, parce que c'est bien l’hôtel mais ça reviens chez je trouve... Et puis je pourrais très bien accueillir quelqu'un pour que ça reviens moins cher pour elle et moi. Si tout le monde fait ça il y aurait beaucoup d’économie et comme ça on connaîtrait tout le monde. Bon au lieu de parler je devrais marcher vers le portail car ce n'est pas la porte à côté hein, c'est loin quand même.

Ce n'est qu'au bout de quelques minutes de marche intensive que j’arrivai en avance à destination, cherchant dû regarde si la fille était arrivée... Je ne vis rien, ouf je vais pouvoir me reposer un peu avant de faire le chemin du retour. Bon ce n'est pas que j'en ai marre mais elle arrive quand cette fille. Une ombre apparut au loin, ah je crois que c'est elle. Je m'avance vers elle et aperçus qu'elle avait un bâton... Ne me dit pas qu'elle est aveugle, rho la cata... Enfin bref peut-être qu'elle n'est pas comme je le pense et que ça ne va pas être un boulet.

Je m'avance vers elle, doucement pour ne pas lui faire peur, s'en faire trop de bruit avant de me retrouver devant elle et je pose tranquillement ma main sur son épaules et parla avec une de mes voix les plus douce.

" Bonjour tu dois être la fille que je viens chercher, je m'appelle Edwina Lavinia et toi . Jai remarqué que tu ne voyais pas, ça va aller ou tu veux de l'aide?"

Mer 15 Mai 2013 - 2:54

Le rationnel n'était qu'un souvenir du passé, quelque chose qui n'avait plus sa place à présent en ces lieux. Une personne qui pouvait voir n'aurait sans doute pas été mieux lotie, chose plutôt rassurante si on y pensait bien... Comment le pouvait-on de toute façon? Comment garder son calme devant une telle situation, son self-contrôle? L'être humain cherchait toujours à savoir où il était, ce qu'il faisait, pourquoi il était là, ce qu'il devait faire... Et à toutes ces questions, Shizune n'avait aucune réponse. Alors oui, il y avait de quoi paniquer. Ou au moins avoir des craintes ou des doutes vis-à-vis de l'instant présent.

Depuis son 'arrivée' et l'ouverture du portail, la jeune fille n'avait pas bougé. Elle se sentait presque coupable, se demandant si c'était elle qui avait provoqué l'ouverture de ce qu'elle devinait à juste titre un grand portique métallique. Peut être qu'il ne fallait pas le faire? Peut être qu'elle aurait dû attendre? Oui, mais attendre quoi? Attendre qui?

Le silence laissa place à des bruits de pas. Lointains, mais qui se rapprochaient de plus en plus. Ces derniers venaient du portail, dans sa direction. Coïncidence? Alors qu'elle se demandait inconsciemment si quelqu'un allait venir pour lui expliquer le pourquoi de sa présence ici -ou la réprimander pour ce qu'elle venait de faire-? Ne sachant comment réagir, ni à qui elle avait affaire, aucun mot ne parvint à s'extraire de ses lèvres et elle restait là, figée, jusqu'à la disparition des bruits de pas et l'arrivée d'une main sur son épaule.

" Bonjour tu dois être la fille que je viens chercher, je m'appelle Edwina Lavinia et toi . J'ai remarqué que tu ne voyais pas, ça va aller ou tu veux de l'aide?"

Craintes et doutes se firent moins nombreux d'un coup, mais Shizune n'était pas entièrement rassurée... Il restait encore beaucoup de zones d'ombres, et ce premier contact en lui-même était troublant.. Qui était donc cette personne avenante? Où était-elle à la fin?

« ... Je... »

Non, c'était une mauvaise réponse. D'ailleurs, elle le savait, d'où son interruption rapide. Elle devait se ressaisir, ne pas laisser autant transparaître son trouble, être comme d'habitude... Et surtout, afficher un sourire. Car le sourire était sans doute la meilleure forme de communication, sans arrière pensée évidemment. Ce dernier devait être à la fois simple, chaleureux sans pour autant être mal placé. Ici, un sourire de circonstance un brin embarrassé était de mise.

« Merci à vous de venir me chercher mais... puis-je vous demander où suis-je? J'étais en ville quelques secondes avant et maintenant... »

Son visage s'était dirigé vers l'origine de la voix -féminine précisons-le-, espérant que son interlocutrice répondent à ses quelques questions.. Expression correcte, sourire qui se voulait amical, et ce malgré ses pupilles peu communicatives, Shizune souhaitait avant tout nouer un contact convenable avec une certaine politesse, voir formalité, faisant fi de ses trop nombreuses interrogations mentales. Après tout, les réponses n'étaient sans doute pas très lointaines...

Jeu 16 Mai 2013 - 10:34

Les portes du paradis....?

Shizune Kobayashi & Edwina Lavinia

La jeune fille suis tout à fait à mon gout, je trouver qu'elle avait de beaux cheveux de couleur comme la paille, comparais au mien... Elle en a de la chance par contre le fait de ne pas voir de couleur dans ses yeux, ne gêne un pas, ce n'est pas de sa faute, mais chez une fille la première chose que je regarde c'est son regard. Dommage pour moi mais bon après tout ce n'est pas ça le plus important.

Je m'approchai d'elle, mon visage à quelques centimètres du sien et lui sourit avant de prendre ses mains et de les poser sur mon visage. J'avais vu dans une émission quand j'étais encore chez moi, que les aveugles avaient un toucher et une ouïe développer par rapport aux voyants comme nous. Je ne voulais pas qu'elle prenne peur, qu'elle est confiance en moi, je me souviens quand moi je suis arrivé ici, c'était le bordel et je ne veux pas que ça le soit pour elle. Et c'est normal si elle se pose énormément de question, j'étais pareil mais en moins calme par contre.

« Ici... C'est Yuri Etiopia un village spécialement pour les femmes, si tu es ici ce n'est pas pour rien, ta destiner était de finir ici. Mais sait une chose une fois ici, tu ne pourras plus en sortir enfin du moins personne n'a réussi ou même essayer je crois...»

C'est vrai que je me suis toujours demandé pourquoi? Bah oui si tu ne veux pas être ici, tu fais comment ? Tu te forces à vivre ici jusqu'à ce que tu te suicides? Enfin bref moi je n'ai pas à me plaindre, ça m'a changé d'être ici, au moins ici je suis tranquille même si elle me manque énormément. Or cela fait tellement longtemps que je suis ici qu'elle a dû surement refaire sa vie....

« Au fait m'appelle Edwina Lavinia et je serais ton guide pour la journée, si tu as des questions tu peux me les poser. Et puis je savoir le nom de la jolie demoiselle qui se trouve en face de moi?»

J'étais tenté de l'embrasser, de goûter ses lèvres... Rah mon côté dragueuse reprend le dessus....

Jeu 16 Mai 2013 - 14:56

Quand bien même ses yeux n'avaient pas perdu de leurs couleurs, chose assez rare pour être signalée, ces derniers n'avaient plus vraiment d'expression, et ne dégageaient plus ce côté communicatif qui jouait tant dans une rencontre. Mais Shizune avait d'autres atouts en contrepartie, comme un toucher, une ouïe, et un odorat d'avantage aiguisés. Ainsi, il était dommage de ne pas pouvoir dévisager son interlocutrice, mais ce n'était pas pour autant qu'une discussion était impossible. Il y avait évidemment un risque que les personnes rencontrées restent des fantômes sans visages, des créatures grises qui parlaient parfois d'une voix douce mais demeuraient dans les ténèbres malgré tout. Ce n'était pas systématique mais cela arrivait, surtout lors de rencontres d'un jour. Et Shizune n'aimait pas vraiment les fantômes...

Heureusement, le destin était bienveillant. Ou plutôt celle qui lui faisait face!

Sans prévenir, ses mains furent capturées et apposées sur le visage de son interlocutrice, qui, elle s'en rendait compte rapidement, était bien proche du sien. Déstabilisée, la jeune fille manqua de faire un pas en arrière, mais préféra accueillir ce geste sans trop se poser de questions, se contentant de son jugement initial... Pendant un bref instant, elle laissait de côté les questions logiques et rhétoriques, pour se concentrer sur le 'cadeau' que cette nouvelle rencontre lui offrait, à savoir: son visage. Ses traits.

« ... Merci. »

Son sourire en disait plus qu'elle ne le voulait. C'était rare que quelqu'un fasse un pas aussi rapide vers elle, c'était peut être même la première fois. Tous les guides étaient ainsi dans cet endroit? Du moins, toutes celles qui étaient chargées de l'accueil? Ou alors elle était tombée sur une personne qui n'aimait pas perdre de temps, et qui avait la tête sur les épaules, sûre de ce qu'elle faisait. Quoi qu'il en était, elle découvrait le visage de cette personne avec douceur, ses doigts parcourant ses traits avec méticulosité, ne perdant pas le moindre détails, du nez aux cheveux, des joues aux oreilles..

Après quelques secondes, Shizune retira ses mains, tout sourire, visiblement apaisée et satisfaite.

* C'est un plaisir de vous rencontrer une aussi jolie femme que vous. *

Shizune aurait voulu répondre cela, mais... Un bref moment d'hésitation l'en avait empêchée, moment qui fut suivit d'explications quant à l'endroit où elle se trouvait à présent. Etiopia, village pour femmes, œuvrant de concert avec le destin pour... pour quoi? Était-ce une sorte de prison? Une prison pour vivants ou une prison pour âmes défuntes? Les principales questions demeuraient toujours sans réponses, et c'était plutôt problématique. Mais au moins, elle avançait. Et en savait un peu plus que tout à l'heure, le tout avec un esprit bien plus serein. Un brin de rouge lui monta aux joues devant le compliment fait, mais c'était une réaction normale... non?

Shizune exécuta une courbette de politesse typiquement japonaise, non sans avoir fait un pas en arrière pour éviter un accident.

« Je suis ravie de vous rencontrer. Je m'appelle Shizune Kobayashi, je suis originaire de Tokyo.. Désolée d'avoir parue surprise, c'est rare que quelqu'un fasse le premier pas, les gens ont toujours peur de faire une bêtise en général.. Cela m'a fait très plaisir en tout cas. La seule question qui me vient à l'esprit vous concerne, j'aimerai juste savoir... de quelle couleur sont vos cheveux. Si cela ne vous dérange pas... »

Il lui semblait toujours embarrassant de demander des détails aux autres sur leur physique, mais elle n'avait guère le choix. Edwina lui avait laissé découvrir son visage, et bien que ce dernier s'enregistrait de façon durable dans la mémoire de l'aveugle, elle se demandait bien de quelle couleur était sa chevelure. Un détail certes, mais cela ne changeait pas le fait qu'elle se trouvait face à une belle jeune femme qu'elle n'avait pas encore complimenté. Plus tard peut être? Et les nombreuses questions aussi? Mieux valait d'abord nouer un lien, un dialogue, avant de chercher à en savoir plus, toujours plus. En attendant, son sourire et sa bonne humeur retrouvée restaient ses meilleurs moyens d'expressions.

Jeu 16 Mai 2013 - 17:16

Les portes du paradis....?

Shizune Kobayashi & Edwina Lavinia

Cela ne m'étonna pas quand elle me dit qu'elle est était que j'ai fait le premier pas... Un peu normal vu que je suis du genre dragueuse, je dois toujours faire le premier pas, mais la c'est différents, ça ne me fait rien qu'elle soit aveugle car après tout elle est comme tout être humain, il lui manque juste la vision. Si il le faut je veux bien être son guide pendant plusieurs jours jusqu'à ce qu'elle s'habitue au village. Après tout j'ai pas eu cette chance la et j'ai mis énormément de temps à m'y faire. Je voulais qu'elle imagine comment je suis, qu'elle se rend compte de ce que je suis aussi bien au fond de moi qu'à l'extérieur. C'est important et ayant l'habitude avec mon travail.

Elle retira finalement ses mains, elle sont si douce j'arrête pas de me dire de ne pas craquer, ne pas craquer! Elle me tenter à un telle point, que je me pouvais pas la lâcher, à peine elle avait une de ses mains de libre que je l'a pris dans la mienne l'attirant contre moi... Ca y est je vais craquer. Mon visage ne se trouver maintenant plus qu'à quelque centimètre du sien, je pouvais sentir son parfum, sa respiration et même la chaleur qu'elle dégage. Il était trop tard pour revenir en arrière tout ce que j'espère qu'elle ne fera rien de brusque, je ne pas lui faire de mal loin de la, je ne suis pas une brute. Ce n'est que quelques secondes plus tard que mes lèvres était sur celle de Shizune l'embrassant tendrement avant de le rompre.

« Désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher»

A près tout je ne vais pas lui mentir en lui disant que je ne l'avais pas fait exprès, qu'elle ne m'attirer pas du tout. Je ne suis pas du genre à mentir, je préfère dire la vérité même si cela doit blesser la personne.

« Enchantée Shizune. Ah toi aussi tu es originaire de Tokyo c'est bien ça on as un point commun. Je te préviens je peux être très direct par les gestes et les paroles aussi donc ne... Enfin bref, pour ce qui est de mes cheveux ils sont noir, j'ai les yeux bleu. Je possède un grain de beauté en dessous de l'oeil gauche. Je possède quatre tatouages et trois cicatrices dont une sur mon front. Voili Voilou j'espère faire connaissance avec le jeune et jolie femme que j'ai en face de moi. Et si jamais tu veux venir me voir un jour viens au salon de tatouage, je t'accueil les bras ouvert.»

Jeu 16 Mai 2013 - 21:59

Les contacts physiques étaient toujours précieux pour une aveugle, car la plupart du temps c'étaient les seules choses qui la reliait au monde matériel, au monde environnant. Et aux gens alentours, aussi. La seule manière de connaître un visage était de le toucher, d'en enregistrer les traits et de les graver dans sa mémoire. Un véritable travail de construction et d'interprétation, un peu comme peindre une œuvre d'art. Au début c'est un croquis, et au fil du temps, à force de travail et d'observation, on finit par créer une œuvre entière et complète, resplendissante de beauté. Les visages, cela se travaillait pour n'importe quelle aveugle et Shizune ne faisait pas exception.

Quelle étrange personne, cette Edwina. Déjà, était-elle japonaise? Elles n'avaient aucune difficulté à communiquer, donc c'était probablement le cas. Mais son nom et son prénom n'étaient pas très asiatiques... Ce qui ne voulait rien dire en soi. Et puis Etiopia, village, prison... Tout cela était un peu confus. Mais au moins, sa bonne humeur était de retour, ainsi que son optimisme. Il n'y avait pas à dire, les rencontres et les relations avec les autres apportaient toujours un plus non négligeable, aidant à surmonter certaines situations délicates voir problématiques.

Aidant à surmonter... les situations... calmer... et...

Douceur, chaleur, tendresse, et zeste de fougue. Shizune ne s'y attendait absolument pas, alors qu'une autre aurait sans doute vu venir la chose plus aisément. La confusion de l'instant présent n'aidait pas, et elle restait là, figée, comme une statue de porcelaine qui risquait de se casser au moindre geste. La surprise était totale, alors qu'elle s'était à peine redressée de sa courbette. Sa main était d'abord partie, capturée, puis c'étaient ses lèvres qui avaient étés volées.. Imprévu, imprévisibilité, instant soudain.

« ... Heu... »

Il n'y avait pas plus grand mot pour qualifier l'instant présent. Ni pour qualifier l'état d'esprit de Shizune. Son visage était devenu écarlate, et la gêne qui l'envahissait la faisait même vaciller. Mais hors de question de défaillir, elle ne pouvait pas se permettre une telle chose. Un léger pas en arrière fut fait, non pas par dégoût, mais plus suite à la surprise. C'était.. comment dire? Rare qu'une personne l'embrasse ainsi dès la première rencontre.. Qu'est-ce que cela signifiait? Qu'est-ce que cela voulait dire? Qu'avait-elle fait pour mériter un tel cadeau? Réfléchir, agir, comprendre, et répondre de façon convenable à cet évènement inattendu.

Sauf qu'elle n'y arrivait pas. Prise au dépourvu, elle n'arrivait pas à joindre deux pensées, à sortir la moindre phrase construite voir à réagir naturellement. Elle mélangeait tout, dans une confusion qui était loin de l'aider. La suite fut tout aussi embrouillée, alors qu'Edwina parlait d'elle, de la couleur de ses cheveux, et de son physique en détail. La pauvre Shizune ne retenait rien, n'assimilait rien, trop troublée par ce qui venait de se passer.

« ... J... »

Rien à faire, aucun mot n'arrivait à sortir.

Elle devait se calmer. Être embrassée, cela lui était déjà arrivé, mais c'était un geste fort, un signe d'amour ou de très grande affection. Un geste intime. Pourquoi Edwina avait-elle fait cela? Il devait sûrement y avoir une explication logique. C'était évident, il devait y avoir quelque chose de rationnel derrière tout cela. C'était peut être comme ça que l'on accueillait les nouvelles dans cet endroit, 'Etiopia'? Et puis Etiopia, c'était quoi exactement? L’Éthiopie? C'était complètement stupide et bien loin des climats chauds de l'Afrique mais dans son état elle était capable d'imaginer tout et n'importe quoi.

En attendant, elle restait sans voix, incapable de parler. Sa raison qui s’affolait ne pouvait pas dissimuler le rouge de ses joues, réaction de gêne logique et compréhensible. Même son côté 'analyse' n'arrivait pas à se mettre en marche, l'empêchant de comprendre et de contrôler la situation.

Au secours?

Ven 17 Mai 2013 - 12:14

Les portes du paradis....?

Shizune Kobayashi & Edwina Lavinia

J'ai peut-être été trop brusque la pauvre Shizu ne bouge plus... Arf j'aurais dû y aller en douceur pour une fois... Je ferais mieux de la rassurer un peu quand même je lui ai fait un peu peur... Mais bon si c'est pour lui faire encore plus peur, à vrai dire vu la situation ça ne sera pas aussi pire que la....

Il avait un visage qui disait " Edwina ce n'est pas très Japonais" C'est vrai que mon prénom et mon nom font pas trop japonais, un peu la faute de mon père qui lui est italien. D'où mon nom Lavinia, pour le prénom bah c'est eut qu'ils l'on choisit, mais bon je ne vais pas me plaindre, il n'est pas si moche que ça.

Bon je pris une grande inspiration avant de venir la prendre dans mes bras on avait une tête de différent mais bonne elle est mignonne, comment ne pas lui résister hein? Mes bras était à présent autour de sa taille, j'y étais doucement pour pas lui faire et je la regarde. Je lui avais permis de poser ses mains sur mon visage, j'aimer bien le contact de sa peau douce et chaude.

« N'est pas peur Shizune, je ne te ferais pas de mal. Je ne peux résister aux jolie filles comme toi, dis je en lui murmurant à l'oreille »

Mon visage se rapproche pour venir l'embrasser encore mais ce baiser fut plus doux et en douceur. Et voilà, je vais encore avoir des problèmes et ma réputation va se répandre comme quoi je suis une coureuse de jupons. Mais c'est totalement faux cette fille ne me laisse pas indifférent, c'est comme si je voulais en savoir plus sur elle pourquoi? Je ne sais pas faudrait que je lui demande ce qu'elle ferait en métier ici pour passer la voir souvent.

« Désolé, mais je voulais savoir vue que tu es ici, tu vas devoir trouver un travail et je me demandais ce que tu serais . Moi comme tu l'as entendue je suis la tatoueuse du village. »

Bon ce n'est pas que je m'ennuie mais je pense que l'on ne va pas rester planter ici toute la journée surtout si je dois lui faire une visite du village, bon ça sera sur plusieurs jours vu la taille... On peut peut pas tout faire en une journée. À être dans mais penser, je ne me suis même pas rendu compte que je n'avais toujours pas lâcher Shizu.

« Bon on ne va pas rester ici tu veux aller quelque part . J'ai pris ma journée pour toi, si tu veux on peut aller boire un coup dans un coin tranquille pour me poser toutes les questions qui te passent par la tête»

Ven 17 Mai 2013 - 22:06

Figée... Choquée? Non, tout de même pas. Elle avait déjà embrassé, et même si c'était un geste fort, ce n'était pas non plus quelque chose de tabou, voir lié à un traumatisme quelconque. mais tout était dans la signification, le symbolique. Et puis, même si elle n'aimait pas se l'avouer, l'avouer aux autres, Shizune était une personne émotive, qui pouvait prendre les choses à cœur, voir trop parfois. Pas vraiment timide, il lui en fallait peu cependant pour la mettre dans l'embarras, surtout dans une situation du genre! Qui n'aurait pas été gênée, sérieusement?

Capturée à nouveau, enlacée par des bras délicats qu'elle ne connaissait pas vraiment, elle écarta ses mains, ne sachant toujours pas comment voir cette situation, comment la gérer. On aurait dit qu'elle craignait toucher son interlocutrice, de peur de se bruler, voir de la bruler. Le rouge qui lui brulait les joues et mélangeait ses pensées n'aidait en rien, et le simple fait d'aligner un mot derrière un autre était d'une difficulté sans bornes, sans limites. Heureusement, Edwina allait la tirer de cet état de poupée par sa voix douce, non sans faire frissonner la pauvre aveugle avec ses murmures près de son oreille...

Ainsi elle n'avait pas pu résister parce qu'elle était une jolie fille. Shizune savait qu'elle était mignonne mais elle était bien loin d'être une 'idole'. Et puis, du peu qu'elle en savait, elle trouvait Edwina bien plus belle, avec un visage peut être plus mature, plus attirant. Les paroles se suivaient, se succédaient, mais cette fois Shizune chercha à les comprendre et à les retenir autant que possible.. Sa nouvelle connaissance lui expliquait qu'elle allait devoir chercher un travail au village, et qu'elle-même était tatoueuse. De plus, elle avait pris sa journée rien pour son accueil, et trouvait convenable de ne pas rester là. C'était quelque peu judicieux, d'autant plus qu'il ne faisait pas extrêmement chaud...

Mettant un peu de temps avant de réagir, l'aveugle se décida enfin, bougeant ses mains non pas pour l'enlacer mais pour la repousser, délicatement. Sur son visage, de la gêne, mais aussi une petite moue contrariée qui avait tout d'adorable, effet contraire peu logique. Son sourire avait également disparu, laissant place à une neutralité certaine. Elle inspira doucement avant de se lancer, le tout ponctué d'un très léger air autoritaire -qui lui allait plutôt bien vu sa taille-.

« Je ne sais pas si c'est quelque chose de propre à ce 'village', ou si c'est juste parce que je suis 'jolie', voir les deux, mais c'est.. c'est un peu déplacé. Ce genre de chose est réservé, à mon sens, à des relations plus intimes.. Je.. je suis quelqu'un qui attache beaucoup d'importance aux symboles amoureux et à l'émotionnel, et je ne suis pas la seule alors... Je pense que ce n'était pas correct de votre part. »

Était-elle vraiment fâchée? Énervée? Pas totalement. Oui et non en réalité. Oui, parce que ses paroles étaient véridiques: on n'embrassait pas quelqu'un comme ça, juste parce que la personne était à notre goût. Et ce même si c'était agréable, pour l'une comme pour l'autre. Non, parce qu'il y avait aussi une part de doute quant à ce que voulait vraiment son interlocutrice, quant aux raisons de son acte soudain. Et non parce que... parce qu'inconsciemment cela ne lui avait pas déplu... Et ...

Stop. Ne pas penser d'avantage à cela. Sinon l'embarras, la gêne, allaient revenir au galop, et il allait lui être difficile de faire autre chose, de garder l'esprit clair. Shizune était loin d'être hédoniste, tout comme elle était loin d'être une fille facile. Mais ce dernier point n'était pas exprimé à sa connaissance, juste sa répartie vis-à-vis de son geste. Son air courroucé ne dura cependant pas longtemps, car une légère brise ramena notre apprentie Etiopienne à la dure réalité, celle du printemps qui débutait mais.. restait froid. De toute façon elle ne comptait pas faire la moue longtemps, c'était juste pour se donner un léger air mécontent, et marquer ses mots. Elle reprit alors rapidement, avec un sourire retrouvé qui en disait long sur son état d'esprit actuel:

« Mais si vous voulez vous faire pardonner, j'accepte bien de boire quelque chose avec vous, de préférence au chaud. Après tout, vous avez pris votre journée pour moi, chose que je considère comme un certain privilège. D'autant plus que j'ai une cascade de questions à vous poser! »

Un petit air espiègle, facile à deviner malgré son handicap se dessinait. Malgré le moment passé, embarrassant et pas très correct à 'ses yeux', Shizune ne semblait pas lui en vouloir. Elle n'était pas du genre à se prendre la tête ou à être rancunière, sa gentillesse, son côté chaleureux et sa générosité primaient avant tout. Même si parfois, elle était un peu trop gentille, voir facile à manipuler. Heureusement, les personnes malintentionnées étaient rares, du moins dans son entourage. Le rouge sur ses joues n'avait toujours pas disparu, et... il ne semblait pas près de l'être.

Quel accueil...!

[HRP: Suite ici!=> En tête à tête, Salon de tatouage]