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Rencontre entre deux titans [PV Kiralee, libre] :: Hors Role Play :: Concerne Le Forum :: Archives :: Archives RP :: Abandonnés | | Ven 30 Déc 2011 - 10:37 En seulement quelques jours de vie à Etiopia, j'en connaissais plus sur cette ville, ses habitantes et ses recoins intéressants que n'importe qui d'autre. Je m'étais enfin décidé de retrouver ma fille et d'après ce qu'on avait pu m'en dire c'était une enfant pétillante. Elle étudiait au lycée d'Etiopia et c'est là que mes pas me menèrent en cette froide journée d'hiver. Je l'attendais fermement adossée contre la grille glacée et entrouverte de l'école. Toujours vêtue du peu de vêtements que j'avais je regardais chacune des élèves de cette école en attendant que la petite Kiralee ne sorte enfin. Je commençais à me les geler et pourtant je gardais espoir, cette petite peste avait décidé de me faire attendre.Attendez un peu que je lui mette la main dessus à cette sale petite morveuse !Je lui apprendrais la vie moi.
Plus le temps passait et plus je me demandais si finalement cette rencontre était une bonne chose. Cette petite allait très certainement m'en vouloir dans le cas où elle m'aurait cru, mais il fallait que je la rencontre, que j'entende sa voix et que j'apprenne à la connaître. Je tapais le bout de mon pied avec nervosité sur le sol gelé. J'eu le droit à de nombreux regards inassouvis de la part de certaines filles probablement encore aux prises avec leurs hormones et j'essayais de les nier. En d'autres temps j'aurais été la première à leur apprendre les charmes de l'amour charnelle, mais maintenant je n'avais plus qu'une chose en tête, Kiralee. Je sortais la seule photo que j'avais d'elle de mon soutien gorge n'ayant pas de poche et regardais cet adorable frimousse. De nombreuses questions tournèrent dans mon esprit et cela me torturait presque.
Je me passais la main dans mes cheveux rose et continuait de regarder la cours de l'école qui fourmillait d'étudiantes de toutes sortes sauf de celle dont j'avais besoin en ce moment. Je commençais à perdre patience et à me demander si cette gosse n'était tous simplement pas en cours comme elle aurait dù l'être mais occupée à glander quelque part en ville. Je soupirais de désespoir et j'étais prête à finalement partir et à revenir le lendemain. Mes yeux se posèrent sur elle, il n'y avait pas de doute, son regard de deux couleurs différentes sa manière d'agir si franche. Ma fille se trouvait devant moi et elle se rapprochait de plus en plus. J'eu un moment de faiblesse et je me demandais si c'était une bonne idée cette rencontre faussement involontaire. Je me demandais comment l'aborder, devais-je lui révéler mon identité directement ou apprendre à la connaître et lui dire ensuite ? Je ne savais plus et je me sentais perdue au fur et à mesure qu'elle s'approchait de moi.
Nos regards se croisèrent l'espace d'un instant et elle me passa sous le nez s'éloignant de plus en plus avec vivacité. Je serais mes poings, je n'étais pas venue ici pour rien. Je courais à sa suite pour la rattraper et finalement je la vis, mes pas me faisaient me rapprocher d'elle avec rapidité et bientôt je n'étais qu'à quelques centimètres. Je tendis mon bras et posa ma main sur son épaule pour l'arrêter.
"Kiralee Elwist c'est toi ?" Demandais-je pour titiller sa curiosité à mon égard. Maintenant je ne pouvais plus reculer.
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| | | Ven 30 Déc 2011 - 12:24 La jeune fille, accoudée d'une manière peu féminine à la table attendait impatiemment qu'enfin sonne la cloche qui lui rendrait sa liberté. Elle bailla d'une façon peu discrète et jeta un coup d'oeil rapide à l'horloge pendue au dessus du bureau. Dans la salle ou elle était seule avec une surveillante il faisait si calme que l'on entendait que l'aiguille des secondes dans la pièce qui résonnait contre les murs. Kiralee avait été collée pour une broutille en plus ce n'était pas de sa faute si elle avait malencontreusement renversé une prof dans un de ses mauvais jours.
Lorsque la sonnerie retentit, la jeune fille sauta directement sur ses pieds et couru pour sortir de cet enfer le plus rapidement possible. Lorsqu'elle se retrouva enfin dans le couloir, elle soupira. Ce soir elle allait passer la soirée à réviser ses leçons sous le chaperonnage de Cara et elle n'en avait pas terriblement envie. La seule chose qu'elle voulait mis à part se goinfrer de pudding c'était de s'amuser et une soirée le nez dans les cahier n'avait rien d'amusant même si c'était en compagnie de Cara et certainement pas lorsqu'elle lui montrerait son carnet de notes fraîchement reçu. La plupart était bien en dessous de la moyenne et son comportement était absolument dans le négatif avec un magnifique - 14 en rouge.
L'adolescente traversa la cours d'un pas décisif prète à prendre son courage à deux mains et aller tout avouer à Cara. Surtout que sa prof l'avait probablement mis au courant de vive-voix alors elle était certaine que ça allait chauffer pour elle. Ce qui ne la réjouissait pas du tout à vrai dire. Surtout que depuis le début de la semaine, elle avait tous fait pour l'éviter exprès pour ne pas avoir à répondre à ses questions. Elle passait furtivement le soir pour lui glisser ses devoirs en-dessous de la porte et retournait ensuite dans sa chambre. C'était devenu gênant de vivre comme-ça, comme une voleuse alors qu'ele n'avait rien fait de mal. Mais ce soir c'était décider, Kirale prendrait ses responsabilités et en parlerait avec Cara.
La jeune fille remarqua une femme qui attendait à l'entrée de son école et croisa brèvement son regard. Kiralee se demanda bien ce qu'une femme comme-elle faisait à attendre comme-ça devant l'école, peut-être était-elle une obsédée qui aguichait les plus jeunes...une pédophile? Kiralee grimaça avec horreur si c'était-le cas, elle ne l'approcherait pas. Aussi lorsqu'elle se sentit suivie elle accéléra le pas avant de courir. Puis, soudain une main sur son épaule l'arrêta. C'était la pédophile qui lui parlait, Kiralee se sentit très mal à l'aise lorsqu'elle lui demanda si elle était bien Kiralee Elwist? Comment cette tarée connaissait son prénom et son nom de famille? Si ça tombait c'était peut-être une femme qui la surveillait pour en faire sa prochaine cible.
D'un geste vif, l'adolescente balaya la main de son épaule d'un claquement violent de la sienne avant de lui faire face.Si elle voulait se battre, elle aurait ce qu'elle méritait.Déjà l'adolescente était prète à frapper et elle s'élança ne laissant pas d'autre choix à son adversaire que de riposter ou de prendre un coup dans le ventre. | |
| Kiralee ElwistÂme, Corps et Esprit d'Etiopienne ♞ Genre IRL : Age : 35 Messages : 366 Identité Age: 17 Origine: Américaine Métier: étudiante
| | Ven 6 Jan 2012 - 17:49 Le moins que je puisse avouer concernant cette petite tornade c'est qu'elle n'avait pas froid aux yeux. J'eu à peine le temps de m'écarter avant que son coup de poing ne s'abatte dans mon ventre, je soupirais intérieurement de l'avoir fort heureusement évité. Je voyais bien qu'elle avait peur de moi sans doute avait-elle mal interpréter mon geste. En ce moment je voulais la trucider, mais je me retenais en prenant une bonne respiration avant d'essayer de lui faire un sourire rassurant avant de lui dire. "Eh ! Petite tu n'as rien à craindre je ne te veux aucun mal ! Je veux seulement parler avec toi et je pense que tu seras soulagée quand je te dirais qui je suis ! "
Dis-je avant de plonger mon regard saphir dans ses yeux de Husky. Peut-être devrais-je trouver un endroit plus calme pour le lui annoncer ? Mais, s'il lui prenais l'envie légitime et soudaine de me tuer lorsque je lui révélerais ma nature ? En même temps je ne me voyais pas lui dire comme-ça après seulement quelques petites minutes de bavardage.
C'était décidé, j'apprendrais à la connaître et je lui dirais ma vraie nature lorsque le moment viendra. Ce subterfuge me permettra de gagner du temps et de trouver la meilleure façon de lui dire la vérité à mon sujet. "Bon, écoutes, tu es bien celle qui vient voir une de mes colocataires Cara je pense ? Non ? Alors, viens avec moi ! Je m'appelle Mary"[color=indigo]Expliquais-je. Comment je savais qu'elles se connaissaient ? Facile j'avais réussi à écouter discrètement une conversation entre Juri et Cara. Qu'il était drôle de faire semblant de dormir pour connaître leur secret les plus inavouables. Il faut dire que la curiosité m'a toujours rongée jusqu'aux os, ce n'est pas de ma faute si j'aime connaitre avec qui je vis et pour l'heure j'en savais assez pour pouvoir me servir de ces connaissances à mes propres fins.[/color]
J'allais ouvrir ma bouche pour dire une futilité, mais le gargouillement de mon ventre ne m'en laissa pas l'occasion. J'étais si anxieuse par cette rencontre que j'en avais sauté plusieurs repas. " Est-ce que ça te dirais de te taper une orgie de pudding ou de toutes autres choses qui te feront envies ? T'inquiète j'ai assez pour t'inviter !" Proposais-je, une chance que j'avais tout de même pensé à me faire payer mes talents de chanteuse.
Franchement, je me demandais si cette gosse serait heureuse de savoir que sa mère était chanteuse ? Il y a des filles qui tueraient pour que leur mère soit chanteuse au lieu de secrétaire ou femme de ménage ! Alors, peut-être qu'elle me mettrait sur un piédestal et m'adorerait. D'un geste rêvé pendant des semaines je posais ma main à plat dans le haut de son dos et la poussait un petit peu pour la faire avancer. La seule petite ombre au tableau c'était ma réputation de cuisses légères, mais que voulez-vous on ne se refait pas à mon âge et même si ça gênait Kiralee je ne changerais pas pour elle. Une pensée me vint en tête je me demandais si cette gamine était déjà passée à la casserole? Cela ne me regardait pas mais moi à son âge j'étais déjà une débauchée depuis longtemps, j'espérais qu'elle n'ai jamais eu à faire à ces ignobles pédophiles.
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| | | Jeu 12 Jan 2012 - 10:55 Kiralee se retrouva sans vraiment comprendre comment par terre, fermement écrasée contre le sol par le pied de la femme. Elle essaya de se dégager mais c'était peine perdue et lorsque enfin elle daigna écouter ce que cette inconnue avait à lui dire, elle ricana.
" Soulagée...tu te prends pour qui espèce de vieille peau ? " S'exclama-t-elle avec un air hautain avant de se remettre sur ses jambes et de lui faire face. Les sourcils de Kiralee se haussèrent dans une moue perplexe, cette femme, Mary, connaissait bien Cara. Kiralee se dit qu'elle devait donc écouter et être sympathique si elle ne voulait pas se faire tirer les oreilles. D'ailleurs jusqu'ici Kiralee avait plutôt bien réussit à l'éviter, c'est qu'elle n'avait aucune envie de devoir lui montrer son si pathétique relevé de notes. Cette idée d'aller squatter la chambre de Cara avec une presque totale inconnue ne lui inspirait pas confiance et c'était même selon elle, une très mauvaise idée. Imaginez un peu si Cara rentrait plus tôt et lui demandais de voir ses notes, c'était hors de question.
Evidemment la jeune femme la prit par les sentiments en lui parlant de pudding. Kiralee et le pudding c'est une histoire d'amour éternelle. Rien que pour ça elle ferait n'importe quoi aussi n'écoutant que son ventre affamé elle accepta l'invitation d'un geste vif de la tête.
"Très bien, allons-y ! Mais je devrais être partie avant que Cara ne soit rentrée !" Déclara-t-elle en se laissant guider par la main apaisante dans son dos de Mary. Cela lui faisait bizarre cette sensation, c'était doux et chaud presque comme une mère qui guidait son enfant sur le chemin de la vie. Kiralee secoua sa tête de tous côtés pour chasser ces pensées stupides, elle n'avait jamais eu besoin de mère et même si elle en avait eu besoin de toute manière elle n'en avait pas. Kiralee s'était toujours imaginée que ses parents l'aimaient mais qu'ils n'avaient pas eu assez d'argent pour subvenir à ses besoins et que c'était pour ça qu'ils l'avaient abandonnée. Petite fille, elle croyait dure comme fer qu'un jour ses parents allaient franchir la grille de l'orphelinat et venir la chercher, mais hélas cela n'est jamais venu et la fillette commença à perdre espoir.
Pourtant, il y avait une sensation de déjà-vu qui lui traversait l'esprit. Kiralee avait cette impression qu'une fois dans sa vie elle avait déjà été confrontée à Mary, néanmoins elle était certaine de ne pas la connaître. Elle haussa les épaules c'était probablement dû à une rêverie de sa part, peut-être l'avait-elle déjà croisée sans y faire attention. Kiralee et Mary pénétrèrent dans la chambre de Cara, Juri et Mary.
Kiralee avait déjà ses habitudes, car elle venait souvent ici avant et elle était occupée à échafauder un plan pour montrer son bulletin à Cara sans être en face d'elle. Elle glissa le bout de papier chiffonné en dessous de l'oreiller de Cara avec un sourire satisfait. Elle s'auto-félicita pour sa brillante idée et s'installa à la table pour manger ce pudding. Rien de mieux que le pudding pour terminer en beauté une journée difficile. "J'adore le pudding depuis que je suis petite et j'adorerais-ça jusqu'à la fin de ma vie !" S'exclama-t-elle avec enthousiasme avant d'engouffrer son pot de pudding et de nettoyer le pot avec l'aide de ses doigts pour ramasser la moindre goutte de ce dessert.
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| Kiralee ElwistÂme, Corps et Esprit d'Etiopienne ♞ Genre IRL : Age : 35 Messages : 366 Identité Age: 17 Origine: Américaine Métier: étudiante
| | Ven 13 Jan 2012 - 20:10 Je regardais son manège avec un sourcil levé alors qu'elle farfouillait près de l'oreiller de Cara et je me demandais bien ce qu'elle fabriquait. Cette petite était plutôt astucieuse, elle avait caché son bulletin sans aucun doute horrible en dessous de cet oreiller pour que Cara le découvre après qu'elle soit partie et ainsi éviter l'engueulade. Je préparais la table en y mettant deux puddings et deux petites cuillères.
J'avais tellement envie de lui dire qui j'étais, je ne pouvais plus attendre. Lorsque je la regardais je voyais clairement que cette jeune fille était la chaire de ma chaire. Elle avait le même nez, les mêmes oreilles, je voyais en elle une chance de retrouver ce que j'avais toujours cherché, une famille. Je la regardais en ce moment, occupée à engloutir sur le pouce son pudding, je n'avais jamais vu un tel manque d'éducation de la part d'une jeune fille un véritable goret et je ne me fis pas prier pour le faire remarquer.
"Mais tu manges comme un ogre ma parole ! On t'as élevé dans une porcherie ce n'est pas croyable !" J'avais fait cette remarque avec une grimace de réprobation. Après tout c'était mon devoir de reprendre son éducation mais apparemment j'avais du boulot, car cette jeune fille n'avait aucune once de savoir-vivre.
J'en avais de drôles d'idées, comment éduquer une jeune fille alors que je n'avais pas moi-même passer la trentaine et que je ne m'étais même jamais renseignée à ce sujet. Je me levais et prenais un essuie tout avant de m'accroupir près de Kiralee et de frotter le coin de sa bouche salit par la nourriture. Je me sentais bien avec cette petite et j'eu l'envie soudaine de la prendre dans mes bras ce que je fis sans hésiter la surprenant au passage. Cette jeune fille paraissait si forte alors qu'elle était frêle, je la serrais contre-moi. Je pouvais sentir deux sentiments se livrer bataille à l'intérieur de mon coeur, l'amour et la haine je l'aimais et je la détestait plus que tout au monde. J'avais envie de la blesser, de lui faire mal tout comme elle m'a brisé le jour de sa naissance.
"Kiralee, il y a quelque chose que tu dois savoir à propos de nous !" Commençais-je en la tenant toujours dans mes bras serrée contre-moi comme-ci elle faisait partie de mon corps.
" Tu es du même sang que moi ! Tu es mon enfant et je suis ta mère, mais je te déteste je te hais de m'avoir pourris ma jeunesse tu ressembles trop à ta pourriture de père !"
Continuais-je avec une voix aux tonalités glaciales. " J'avais envie qu'on forme une famille, mais je ne pense pas que ça pourrait coller entre nous je ne t'aime pas, j'ai envie de te frapper quand je te regarde et je ne veux pas te faire du mal ! Alors, je te demande de quitter cette chambre et de ne plus jamais recroiser ma route c'est mieux pour toi ainsi ! J'ai été honnête et maintenant tu sais que tu n'étais ni désirée ni aimée par qui que ce soit ! Tu n'es qu'une sale gamine, tu n'as aucune éducation, tu es stupide et bornée et tu ne trouveras jamais personne pour t'aimer tu es une enfant maudite et tu le resteras tout le reste de ta vie ! Seule et haïe par les gens qui t'entourent, si j'étais-toi je me donnerais la mort au moins tu ferais l'unique meilleur acte de ta vie ! " Terminais-je avant de la repousser si fort qu'elle en tomba de sa chaise en heurtant brutalement le sol de la chambre. J'avais été rude mais c'était pour son bien, quand on est aussi faible qu'elle ne l'était on ne s'en sortait pas, il fallait qu'elle devienne sans pitié comme-moi.
Je m'avançais la ramassant en jouissant de ma puissance et de ma vengeance sur elle. Je me fichais bien de ce qu'elle pouvait bien devenir, mais je ne pouvais m'empêcher de m'interroger sur ce qu'elle allait faire, se relèverait-elle pour devenir forte ou bien sombrerait-elle dans la folie ? " Tu sais que j'ai raison n'est-ce pas ? Les gens autour de toi te considèrent comme un monstre parce que tu en es un ! Va t'en maintenant ta vue me donne envie de gerber ! Regarde-toi ! Tu es pathétique en plus d'être aussi moche que ton pédophile de père...c'est de ta faute si tu n'étais pas née tout le monde serait tranquille tu ne sers à rien ! "
Après cette phrase je regrettais aussitôt mes paroles, pourquoi avais-je été aussi cruelle envers cet enfant qui n'avait pas mérité cela ? Je ne savais pas, sans doute ma maladie c'était-elle tellement propagé qu'elle me faisait dire des choses qui ne faisaient qu'effleurer ma conscience. C'était trop tard pour rattraper maintenant je l'avais blessée et d'une certaine manière cela m'avait apaisée de la faire souffrir. Moi qui avait toujours été la seule à être mise plus basse que terre et qui s'était promise de ne jamais abuser de son pouvoir sur personne. Je venais de la briser en miette, elle me détestait et c'était mieux ainsi au moins comme-cela personne ne viendrait pleurnicher sur ma tombe.
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| | | Mar 17 Jan 2012 - 16:23 La lueur dans ses yeux s'amenuisa, elle pouvait clairement sentir la blessure de la trahison lui entailler le coeur et le venin des mots de Mary qui coulait en elle. L'adolescente ne comprenait pas, elle commençait à peine à reprendre confiance en elle et dans la société. Elle ne réagit même pas lorsque Mary la poussa et se retrouva à terre. C'était comme-ci elle était devenue une vulgaire poupée de chiffon. Sa colère montait en elle comme du vomit, elle en tremblait.
Finalement, elle écouta Mary et préféra sortir. Que cela pouvait lui faire mal d'entendre ça ! C'était donc pour cette immonde femme qu'elle avait toujours gardé espoir ? Sa précipitation l'avait conduite en dehors de l'hôtel. Elle avait oublié son sac d'école et toutes ses autres affaires dans la chambre de cette cruelle femme. Le vent lui piquait la peau et elle continuait à marcher dans les rues obscure d'Etiopia.
Les mots employés par Mary pour la décrire revenait sans cesse la narguer. Elle n'avait pas tort, elle n'était qu'un boulet et ralentissait tous les autres. Peut-être qu'Etiopia se porterait mieux sans elle. Plus le temps passait et plus ses pensées cheminaient vers un but tout tracé. Comme-ci cela ne suffisait pas, le temps changea et des gouttes de pluies glacées et abondantes se mirent à tomber. L'eau de pluies se mêla à celle de ses larmes qui coulaient sur son visage.
Le bruit de ces gouttes mitraillant les rues et les habitations d'Etiopia couvrirent ses sanglots devenue bruyant comme-ceux d'un enfant. Elle en était encore une et malgré ce qu'elle laissait paraitre, elle avait encore besoin de personnes qui veillaient sur elle. Mais cette fois-ci personne n'était-là. Elle avait beau pleurer, crier, mais la douleur était encore-là et devenait de plus en plus forte et puis... une révélation se fit dans son esprit. C'est avec une démarche résolue qu'elle se lança vers le gymnase de l'école où elle pourrait trouver de quoi faire son dernier acte plus facilement. Heureusement, Kiralee savait parfaitement ouvrir une porte verrouillée grâce aux techniques qu'elle avait appris dans la rue.
Elle s'avança vers le plongeoir de la piscine de l'école et regarda la surface de l'eau imperturbable et renvoyant son reflet. Kiralee n'avait jamais appris à nager ou plutôt, elle n'avait jamais voulu apprendre à nager. Elle sauta, l'eau était tiède et fortement chlorée, cela lui piquait les yeux. Son coeur s'accéléra, son corps réagissait pour essayer de lui sauver la vie. Elle refit surface quelques dixièmes de secondes avant de se faire à nouveau entraîner dans la profondeur de la piscine. Les bulles d'air remontaient à la surface, seule trace qu'elle se trouvait-être dans l'eau.
Kiralee sentait que sa conscience s'envolait doucement, elle regardait la surface de l'eau à quelques centimètres d'elle. Puis elle vit une lumière, sans doute celle du paradis suivie par une ombre féminine qui semblait flotter près d'elle et ce fut le noir total. Soudain, c'était comme-ci elle reprenait vie, elle cracha de l'eau et respira de l'air. Elle venait de rater son coup, elle ne regarda pas qui l'avait sauvée, elle s'en fichait. Elle se recroquevilla en position foetale couchée sur le côté. La seule chose qu'elle voulait c'était qu'on la laisse tranquille.
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| Kiralee ElwistÂme, Corps et Esprit d'Etiopienne ♞ Genre IRL : Age : 35 Messages : 366 Identité Age: 17 Origine: Américaine Métier: étudiante
| | Mer 18 Jan 2012 - 16:35 "Qu'est-ce que j'ai fait ?" Cette interrogation criait dans mon esprit alors que je gardais mes yeux fixés sur la porte par laquelle Kiralee avait décidé de partir. Tout mon venin était sorti d'un coup et cette pauvre adolescente en avait fait les frais. Mon corps bougeait tout seul et bientôt je fus devant l'hôtel à chercher du regard si ma fille n'y était pas. J'avais peur pour elle, s'il lui arrivait quelque chose je ne pourrais plus me regarder en face. L'air était si froid que j'avais l'impression que mes cuisses nues brûlaient.
"Où avait-elle bien pu passer ?"Me demandais-je inquiétée parce qu'il pouvait arriver. Je n'avais pas d'autres choix que de demander aux gens présents dans les rues. Bientôt j'arrivais devant la grille du lycée. J'avais un très mauvais pressentiments sur ce qui se passait. La porte du gymnase était ouverte sans doute la petite avait un don pour l'effraction. Je m'engouffrais à l'intérieur le regard paniqué et je criais de toutes mes forces "Kiralee...je t'en prie montre-toi !" Aucune réponse ne me vint et c'est à ce moment-là que je passais devant la piscine.
Un petit détail qui ne m'échapperait pas, la tête de ma fille qui flottait comme un bouchon avant de re-couler. Ne prenant pas le temps de me déshabiller je plongeais pour aller la chercher. Depuis toutes ses années sans avoir nagé j'étais un peu rouillée il fallait l'admettre, mais au moins je progressais vers le corps coulant de Kiralee. Un tout petit effort, je tendais mes bras vers elle et enfin je réussis à l'attraper. Je la ramenais un peu maladroitement sur le sol sec.
Elle n'avait plus de respiration, non ! Elle ne pouvait pas m'abandonner, pas maintenant. Je n'avais pas le choix, il fallait que je pratique le bouche à bouche. Soufflant dans ses poumons l'air que je venais d'inspirer en grandes quantités. Je répétais l'action plusieurs fois ne voyant pas Kiralee revenir et alors que j'étais prête à laisser tomber. L'adolescente reprenait vie devant-moi. Les larmes de joies parcouraient mes joues trempées, Kiralee était choquée et elle avait prit la position d'un bébé. C'était mon bébé et une tendresse que je ne croyais plus avoir fit surface alors que je me rapprochais pour la prendre contre-moi.
"Idiote ! Qu'est-ce que j'aurais fait sans toi ?" Demandais-je d'une voix remplie de sanglot tandis que je la berçais contre-moi. e]]" Kiralee ! Il ne faut pas que tu m'écoutes, je ne le pensais pas, tu es une merveilleuse jeune fille!" [/b]Déclarais-je avant de l'embrasser sur la joue. "Je t'aime !" M'exclamais-je. Je la portais avec une facilité presque déconcertante, cette enfant était un véritable poids plume. Trempée jusqu'aux os, l'air était encore plus froid. Je la serrais contre-moi un peu plus avant de pénétrer dans l'hôtel. Les filles nous regardaient étonnées en marmonnant des rumeurs stupides.
Je la ramenais dans ma chambre en prenant bien garde de fermer la porte. Il ne fallait pas que je la laisse s'enrhumer. Avec un calme olympien je la débarrassais de ses vêtements sérieusement si l'on m'avait qu'un jour je changerais ma fille à l'âge de 16 ans je ne l'aurais pas cru. Je n'avais pas le choix c'était soit lui mettre des vêtements secs soit la laissé trembloter comme elle le faisait à présent. La seule chose qui m'embêtait un tantinet c'était que mes vêtements étaient assez cours et donc ne la réchaufferais pas assez. C'est dans ces moment-là qu'on remercie Etiopia de m'avoir mise dans une chambre avec colocataire. Juri devait environ avoir la même taille que Kiralee et de plus, elle n'allait pas mourir parce que je lui avais emprunté un pyjama. C'était fou ce qu'on pouvait apprendre sur les gens rien qu'en fouillant leur armoire. C'était inimaginable la quantité de jouets intimes qui y étaient rangés.
J'éclaircissais ma gorge pour virer mes pensées devenues risquées. Je prenais au hasard ce qui semblait être selon moi un vêtement de nuit. Kiralee était mi-consciente, j'avais la sensation qu'elle n'était qu'un pantin articulé. Il fallait aussi avouer que j'étais bien plus douée pour déshabiller les filles que l'action inverse. J'étais fière de mon travail, certes les vêtements étaient un peu à l'envers ,mais au moins Kiralee n'aurait plus froid. Il ne restait donc plus que moi à changer et je n'avais pas de quoi dormir au chaud étant donné que je dormais nue comme un vers et pas souvent dans mon lit en plus. Je n'avais pas le choix, j'ôtais mes habits imbibé d'eau, tous mes habits et je me glissais dans mon lit avec Kiralee à côté. S'en était presque pitoyable comme scène, d'habitude lorsque j'invitais quelqu'un dans mon lit c'était plus remuant et plus comment dire assourdissant ! C'est exactement le mot. Moi j'étais comme une abeille, libre comme l'air et je butinais toutes les fleurs qui s'offraient à moi alors la perspective de dormir dans un lit avec qui vous prends pour un oreiller n'est pas vraiment pour me satisfaire. Mais ce coup-ci je n'avais pas le choix, la nuit serait longue.
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