Drôles de moeurs ... (continuation portail) [TERMINE]

La petite Tane semblait pleurer, mais Misato ne comprenait vraiment pas pourquoi. Elle se mit à penser que c'était à cause d'elle, à cause du fait qu'elle l'avait arracher à sa famille et qu'elle l'avait fait attérir dans ce village qui lui était inconnu. La maire eu un regard triste. En effet, pas tout le monde ne peut aimer cet endroit. Pour l'instant elle n'avait pas encore eu affaire à une fille super triste d'être là, ou qui l'avait critiquée ou agressée, mais ça devait sans doute arrivé un jour. Lorsque Misato allait s'excuser, la jeune Shita repris son sourire et en effectuant une pirouette dans la neige, proposa a Misato d'entrer. Le dessin qu'elle fit dans la neige était très pure.

* Avec un dessin comme celui-ci, elle ne peut pas être triste d'être là. Je dois m'être trompée. *

Et elle pénétra dans la bâtisse. Elle monta petit à petit les marches et se réchauffa en même temps que ses jambes. Arrivée en haut de l'escalier de marbre, son bureau se trouvant au premier, elle se tourna vers la nouvelle et lui dit :

- Excuse moi, si ce n'est pas indiscret tu...pourquoi tu pleurais tout à l'heure?

Misato s'était sentie coupable dans un premier temps, mais maintenant qu'elle s'était considérée innocente, elle voulait savoir ce qui mettait cette si jolie fille dans un si piteux étât. Le village d'Etiopia était la pour faire effacer toutes les souffrances, du moin il essayait, Misato la première.

Elle poussa la porte avec écrit 198 dessus, et son bureau se dévoilà a ses yeux. Des papiers partout, par terre, sur le bureau contre les murs. Mais que s'était-il donc passé ici? C'est alors qu'elle vut les fenêtres grandes ouvertes.

- Oh non. Tout mes dossiers!! Malheureux hiver! Je te déteste ! Crève!

Elle se jeta en avant pour fermé les fenêtres qui résistèrent à cause du vent. Elle mis un certains temps pour réussir à les fermer, puis elle se retourna face au désastre qui baignait son bureau...

Face au désastre qu'elle avait sous le nez, la jeune Maire semblait paralisé. C'est Shitaneko, la petite nouvelle, qui lui emboita le pas en se jetant à terre avec rapidité, bougeant dans tous les sens, et faisant des petits tas de feuilles tous les deux mètres. On aurait dit qu'elle avait fait ça toute sa vie. Misato n'en croyait pas ses yeux et mis, pour cause, un petit moment à venir la rejoindre. Elle s'agenouilla à son tour, fixa la nouvelle pour essayer d'emmagasiner toutes les informations concernant sa dure labeure et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, elle commençai elle aussi à bouger partout, ramasser tout ce qui lui passait sous la main, et aggrandit les tas de feuilles de Tane avec les siens. En moin de temps qu'il le fut pour le dire, les deux jeunes filles, enfin...surtout Tane, avaient finit de ramasser toutes les feuilles. Misa passa son bras sur le front puis le reposa à terre et elle avança jusque vers Shitaneko, à quatre pate. Lorsqu'elle arriva à son niveau, elle se balança sur ses bras pour que sa tête arrive plus près de la sienne.

- Dis, pour ce que tu m'a confié avant...Je suis vraiment désolé.

Enfaite, Misato ne savait pas trop comment s'y prendre. Alors elle ne dit que la parole qui d'habitude, se dit pour consoler, sans faire trop de grandes théories. Après avoir baissé la tête, elle la releva et lui dit a nouveau :

- Tu verras, on va bien s'occuper de toi ici. Tu pourras te construire de nouveau souvenirs, et les gens que tu aimeras ne disparaitront pas. Je te le promet.

Misato avait envie de prendre la petite dans ses bras, mais elle ne le fit pas, peur de sembler trop directe ou affectueuse. Elle se contenta de sourire pour la rassurer...

Misato senti les petites lèvres mouillées de Tane venir se coller à sa joue. Cette petite était très affectueuse, et ce malgré le dur passé qu'elle avait du endurer. C'était rare de voir des gens avec une si grande force d'esprit. Lorsqu'elle décolla sa bouche du visage de Misato, cette dernière lui fit un sourire de remerciement et d'amitié puis ramassa le gros tas de feuille qui se trouva devant elle. Celui-ci était si grand qu'il dépassait presque de la tête de Misato. Il était très dur pour elle d'avancer et d'y voir quelque chose, ainsi elle était presque sûr qu'elle allait denouveau les faire tomber et qu'elle aurait du de nouveau tous les ramasser. Elle s'arrêta net. On voyait que les quelques petits cheveux du haut de sa tête, puis elle se retourna habilement et avança droit vers le bureau. Elle avait en mémoire toute la position exacte des meubles de cet endroit, et elle s'était promis qu'elle aurait reussis à poser les feuilles sur le bureau. C'est ainsi qu'avec grâce malgré le poid du papier qu'elle portait, elle réussis à déposer toutes les feuilles saines et sauvent sur le bureau...Euh...Saines et sauves peut être pas. Les feuilles avaient été posée sur l'angle d'une tasse de thé chaud qui se trouvait là, et avec un mouvement brusque, tous le liquide aurait pu se renverser sur les feuilles importante de Madame la maire.

- Tu veux boire quelque chose? Kira n'est pas là mais je peux faire chauffer de l'eau, je dois pouvoir m'en sortir. Ah et prend seulement place sur la chaise, je vais un peu t'expliquer le fonctionnement de cet établissement.

Misato invita la jeune Shitaneko a s'asseoir et se dirigea en direction de la cuisinière, pour y faire chauffer un peu d'eau...

Après avoir déposé une première pile, la jeune Shitaneko, en reprit une deuxième pour finalement s'asseoir et faire savoir à Misato son aversion pour le thé. Dans son élan vers la cuisinière, elle fut donc arretée net, puis quand la jeune fille lui demanda un verre de lait, elle resta sur place pour se demander où est-ce qu'elle aurait bien pu trouver du lait. Pendant ce temps, Tane, sûrement une fille très curieuse, s'interrogea sur l'identité de Mademoiselle Kira.

- Du lait...Je ne sais pas si j'en ai...Je vais quand mêm ouvrir le frigo, on sait jamais.

Et Misato se dirigea lentement vers le petit frigo, qui était à l'angle de la pièce, du côté des fenêtres. Elle se dit qu'avec ce froid, un frigo ne servait à rien et que les aliments, au lieu de les enfermer de la sorte, auraient du être poser sur le rebord des fenêtres. Mais enfin bref. Quand elle ouvrit le frigo elle vu une brique de lait avec dessus un petit mot. Elle sortit le lait, arracha le scotch qui tenait la feuille à la boisson, et alla poser ce dernier sur la table devant Tane. Elle retourna en arrière chercher un ciseau et deux verre. Elle lu en même temps le petit billet et rigola un petit peu. Lorsqu'elle revint vers la nouvelle, elle lui dit :

- Et bien, tu vois, Kira, c'est celle qui a laissé cette brique de lait pour toi.

Elle continuait de sourire, comme si ce qu'elle venait de dire était tout à fait normal, et servit du lait dans les deux verres qui était à sa portée.

- Enfait, il s'agit de mon infirmière, mais...elle fait toujours tout dans ce village. Elle s'occupe beaucoup de moi et prévoit tout mes faits et gestes. Voilà pourquoi j'aurais pu immaginer que du lait se serait trouver dans le frigo. A vrai dire, on en a jamais eu. Elle a du sentir ta venue et aller en acheter. Elle est comme ça Kira. Elle sait toujours tout avant tout le monde...

Et en parlant de son amie, elle en oublia les deux verres et continua à verser le lait dans le sien, jusqu'à ce que celui-ci commence à déborder...

La jeune Shitaneko interrompit Misato pour la sauver d'une prochaine inondation laitière. Ainsi elle posa la brique de lait sur la table et courut chercher un chiffon qu'elle passa sous le robinet pour le mouiller et revint en grande vitesse. Elle s'excusa une dizaine de fois et lava la table avec précaution pour ne pas renverser le reste du bol. Quand elle eu finit, elle s'assit sur sa chaise avec lourdeur, se passa une main sur le front et soupira pour ensuite retourner la parole à la nouvelle.

- Est-ce que ça va?

Shitaneko semblait fatiguée. Elle avait la tête de quelqu'un qui venait de faire un maranthon. Ainsi Misato lui tendit la tasse de lait qu'elle avait préparé pour elle et qu'elle avait précédemment nettoyée avec attention.

- Bois, cela te fera du bien.

Elle attendit que la jeune fille lève sa tasse à sa bouche pour commencer à parler du fonctionnement tu village. Enfaite elle redoutait ce moment. Misa détestait devoir expliquer au jeune arrivante le fait que ce village était enfait un village fantôme, que seule des filles y logeaient et qu'il n'y avait aucune possibilité encore connue pour y sortir ou y échapper. La maire avait déjà eu affaire à toutes types de réaction. Certaines se mettaient à pleurer, d'autrer essayaient de courir en arrière, d'autre encore l'agressaient et lui en voulaient pendant un long moment. A vrai dire elle avait eu que très peu de réaction positive. Seule une fille lui avait fait ressentir qu'elle était heureuse d'être ici, la petite dernière qui venait d'arrive, Arya.

- Bon...qu'est-ce que tu veux vraiment savoir sur ce village?

Dit Misato sur un ton désolé, triste et même tremblant...

La jeune fille ne semblait pas du tout inquiète. Elle posa des questions tout à fait compréhensives sans la moindre faiblesse ou déception. Si ce n'est qu'elle semblait vraiment vouloir rester ici. Misato était contente d'entendre ça. Alors elle lui repondit calmement.

- Et bien. Je pense que ce village est assez grand.

Misato chercha du regard un plan du village. Elle en avait fait un avec son infirmière il y a quand même pas mal de temps. Mais depuis, à part le Zoo et la petite fôret, rien n'avait changé. Elle attrapa donc le grand papier qui se trouvait dans un de ses tiroirs. Elle le plaça sur son bureau, tourné face à Shitaneko.

- Maintenant tu es ici, à la mairie.

Misato montra du doigt un très grand bâtiment dans lequel se trouvait son bureau. Tous les autres bureau étaient en quelques sortes délaissés et ne servaient encore à rien.

- Là il y a la grande église Verte. A côté le restaurant et une vieille ferme, inhabitée cependant. Ici il y a le Zoo, là l'hopital que j'ai appellé la clinique, ensuite le grand magasin, le Russian Kiss un bar de jour et une discothèque de streapteaseuse la nuit. Et...

Misato montra encore le sallon de coiffure, le salon de massage, le portail par lequel la jeune fille était arrivé, la grande piscine et la petite fôret accompagnée du grand chène. Puis elle s'arrêta et posa son petit doigt fin sur un grand bâtiment rose.

- Mais là, c'est l'endroit ou tu logeras. Il y a des chambres, une quantine, des bains chauds... C'est là que vivent les habitantes.

Elle lui sourit puis prit une gorgée de son lait qu'elle n'avait pas encore touché.

- En ce qui concerne le nombre d'habitante. Euh...on est une trentaine. On se connait toutes plus ou moins. Mais il y a pas mal de filles qui viennent d'arriver cette semaine, elle sont dans le même cas que toi.

Elle posa sa tasse sur la table puis se pencha sur sa chaise.

- Tu logeras donc dans une chambre, une chambre pour deux personnes. Ah oui...j'ai oublié de te dire.

Elle posa ses coudes sur la table et avança sa tête de Shitaneko.

- Ici il n'y a que des filles...

[EDIT: Désolée mademoiselle, je dois fermer le RP donc j'invente une suite qui fait que nos personnages se séparent. Dès que je rentre de vacances on fera un autre RP. Bec ]

Alors qu'elle était perdue dans ses pensée, elle remarqua que dehors la nuit était entrain de tomber, et que ce soir elle avait rendez vous avec une amie au restaurant pour parler affaire. Affaire de quelque chose vraiment d'important. Mais ça ne pressait pas elle n'avait rendez vous qu'à 20h. Alors, décontractivement elle regarda la montre et :

- Quoi ? Déja 19h30. Oh mon Dieu.

Elle se leva hyper vite de sa chaise, la poussant en arrière et la faisant tomber. Elle avait ses mains à plats sur la table puis elle regarda avec tristesse la jeune Shitaneko. Elle se deavit de la mettre dehors. Ah quelle mauvaise Maire elle faisait.

- Excuse moi, il va falloir que nous nous quittions là.

Elle fit une petite courbette et se deplaça du côté du bureau de Tane pour l'inviter à sortir. Elle n'allait quand même pas lui expliquer pourquoi elle devait se dépecher. En tout cas, ce qui était sûr c'est qu'elle était en retard. Elle devait encore se préparer et se rendre au rendez vous. Aaah elle ne la ferait jamais.

Ainsi Shitaneko se leva instantanément, comme si elle avait compris, et fit une petite courbette à son tour. Misato lui ouvrit la porte et lui dit avant qu'elle ne s'en aille :

- Vas dans le grand Hôtel, il est très facile à reconnaitre. Quand tu sors de la mairie va à droite. Lorsque tu arrives dedans, si tu ne trouves pas ta chambre, va à l'accueil. Là une receptionniste t'aidera. Je suis vraiment désolée de te chasser comme ça. Bonne route.

[ Misato ferme la porte et le RP est finit. ]