Straight to number one [PV Iris]

Iris laissa ses doigts s'enlacer dans ceux de Keyah, comme dans le besoin de la toucher de n'importe qu'elle manière. Son désir pour elle était grandissant à mesure que le froid s’immiscer jusqu'à ses os. Comme si toute la chaleur de son corps se concentrait dans son ventre. Le voyage était ponctué de nombreux arrêts où la française se retrouvait plaquer contre un mur avec plaisir. Vu son taux d’alcoolémie, elle aurait parfaitement était capable de lui faire l'amour contre ce même mur, c'était uniquement le froid qui éloignait cette idée.

Comme elle n'était qu'au premier étage, la monté ne fut pas longue mais Iris regretta un peu l'ascenseur, non pas qu'elle soit contre toute forme d'effort physique, juste qu'après 3 ou 4 verres (elle avait perdu le compte) il devenait trop facile de rater une marche voir de s'étaler de tout son long. Toute personne qui a déjà prit un escalier avec de l'alcool dans le sang peut témoigner. Heureusement, la chambre était vide. Elle n'aurait donc ni à les virer de la chambre ni à se justifier. Comme aucun code n'avait été prévu entre elles dans le cas où elle ramène une fille dans la chambre, ni même si cette éventualité n'ai été discuter, Iris ne fit rien de particulier. De toute façon la porte était fermé, la clés dans la serrure empêchait la moindre intrusion, Keyah et elle resteraient donc seul.

L'italienne la fit frissonner avec ses doigts froid dans son cou. Maintenant qu'elle était face à face dans la lumière, Iris pouvait savourer sa beauté sans avoir à la deviner. Et en effet, elle n'était pas déçu de son choix, c'était de loin la plus belle de la discothèque.

- Tu veux bien répéter ton nom s'il te plait ? J'ai envie de l'entendre correctement.

Iris s’accrocha à son cou avec les deux bras, arrêtant son visage juste devant ses lèvres. Elle savait très bien comment elle s’appelait, ce n'était pas une technique fourbe pour le connaître, seulement une envie du même ordre que celle de la voir à la lumière. Une envie d'embrasser une vraie fille et non pas une ombre avec un visage flou et sans voix.

Les phonèmes entrèrent dans ses oreilles comme des notes de musique. Iris adorait les accents, ils avaient quelque chose de mélodieux, de doux et de terriblement sensuel. Ce n'était pourtant pas la même voix que celle qui avait dit "chez toi", ou plutôt pas le même ton. C'est à ça qu'elle comprit que les mots n'avaient pas été dit dans le langage universel d'Etiopia mais bien dans un français réfléchit et forcé. L'intensité du désir de la française ne fit qu'augmenter.

Iris se blottit contre Keyah, n'osant même pas rompre le baiser. En fait elle était tout à fait capable de s'arrêter sur cette porte. C'est d'ailleurs sur cette même porte qu'elle lui déboutonna son jean et glissa ça main le long de la hanche jusqu'à ses fesses, toujours aussi surprise de la douceur de la peau des filles. Jugeant qu'il était temps de combler l'appétit dévorant qu'elle avait, Iris commença à reculer à petit pas, sans lâcher les lèvres de Keyah. Elle tomberait sur un lit, et tant pis si ce n'était pas le sien, de toute façon elle ne faisait pas partit des gens qui s'offusque qu'on emprunte des draps pour des jeux amoureux. Un lit n'est qu'un lit, soit un objet de confort fait à la base pour dormir.

Sa jambe cogna finalement contre le bord d'un lit, Iris inversa les positions et poussa délicatement Keyah, la forçant à s'assoir sur le lit. Ensuite elle grimpa aussi, se trouvant à califourchon sur elle, légèrement plus grande. Du bout de l'index elle parcourut les traits du visage de Keyah, c'est fou ce qu'elle avait un beau visage. Son doigts pâle tachait sur sa peau bronzé en passant le long de son menton. Ses cheveux violets foncés apportait une touche de désinvolture à l'ensemble. Tout ça lui donnait envie de la découvrir lentement. Elle lui retira son tshirt, le jetant quelque part dans la pièce d'un air nonchalant et passa son doigt le long de son épaule, dégageant une des bretelles qui tomba lâchement le long de son bras avant de s'arrêter tout simplement. Elle déposa un baiser sur cette épaule dénudée avant de relancer sa conquête vers sa poitrine, traçant une ligne le long du tissu du soutien gorge, devinant ses formes à l'aveugle car le regard plongé dans le regard de Keyah.

(Pareil)

Iris joua un moment avec le désir de Keyah, approchant ses lèvres de sa bouche sans pour autant la toucher. Elle pouvait sentir le souffle de l’italienne contre son visage, seul quelques millimètres les séparaient, gardé à cette exacte distance par sa simple volonté. A cette distance, Iris pouvait ressentir son désir de créer le contact grandir en elle. Elle avait une envie folle de s’emparer de ces lèvres si douce, pour ne jamais les laisser libre, les dévorer entièrement. A ce moment, elle désirait la dévorer toute entière. Et elle était bien décidée à le lui montrer.

D’un geste réfléchit et sûr d’elle, Iris passa ses mains dans le dos de Keyah, dégrafant rapidement son soutien gorge. Elle s’écarta une seconde pour voir les bretelles glisser lentement le long de ses épaules pour finalement tomber lentement, accompagnant la chute du bout des doigts, libérant finalement la poitrine plus qu’attirante de Keyah. Iris se plaisait à prendre son temps, elle avait particulièrement envie que cette fille la prenne sauvagement, comme une bête, la laissant sans énergie. Mais elle avait aussi envie de savourer pleinement la découverte de son corps. A tenté qu’elle la revoit dans cette situation, elle n’aurait plus jamais l’occasion de la voir « pour la première fois ». Alors elle se contrôlait un peu. Malgré son envie de lui dire « mais bordel tu vas la passer ta main sous ma robe ? »

Iris enroula ses bras autour de son cou et la fit doucement mais sûrement basculer en arrière. Le lit était particulièrement moelleux, bien plus que son lit à elle. La française garda dans un coin de sa tête l’idée de toujours emmener ses conquêtes dans celui-ci. Entreprenante, elle laissa ses mains partir le long de la hanche de Keyah, entrainant le jean par la même occasion. Ses lèvres embrassaient doucement son cou, avec suffisamment d’insistance pour signifier : prend moi toute entière, là, maintenant, tout de suite.

La soudaine monté d'initiative de Keyah n'était pas pour déplaire à Iris, au contraire, sa patience s’approchait doucement du seuil critique, elle n'allait bientôt plus pouvoir contrôler le profond désir qu'elle avait pour cette femme, il était brûlant, animal mais en même temps très doux. Étrange paradoxe mais nécessaire quand on veut passer une bonne soirée.
Sa robe vola rapidement, miraculeusement suivit pas son soutien gorge. Preuve qu'elle aussi savait s'y prendre. Iris n'était pas jalouse du passé, surtout si celui ci pouvait lui servir dans le présent d'une manière ou d'une autre.

Malgré tout, elle sentit une vague de timidité la parcourir quand elle se retrouva presque nue, soumis au regard jaune doré de sa partenaire. Elle n'avait pas un corps désagréable à regarder, elle le savait. Pourtant elle ressentait toujours cette gêne à l'idée d'être à la merci du jugement d'un autre. Même si Keyah était plus en train de la dévorer du regards que je cherchais des défauts physique. Du bout des doigts elle parcourut son corps, lui coupant par la même toute pensée, paralyser par son désir de la sentir bien plus contre elle.

Quand elle revint à elle pour l'embrasser d'un baiser fougueux, le plaisir qu'y prenait Iris en était dédoublé. Elle entoura ses épaules de ses bras pour la tenir le plus possible contre elle. Et se vit basculer sur le côté sans même avoir compris pourquoi. Mais il y a des moments où il ne faut pas chercher à comprendre mais juste à savourer ce qu'il se passe. C'est exactement ce qu'Iris faisait, elle avait débranché son petit cerveau et laissait planer toutes les douces sensations qui lui parcouraient le corps. Son cou très sensible accueillait à bras ouvert les baisés de Keyah, de même que tout son corps savourait le contact avec cette peau chaude et sombre, au gout si appétissant. Tellement appétissante qu'elle ne résista pas au désir de faire glisser sa main le long de son dos et d’atterrir bien plus bas, dans la partie de son corps intimes et humide qu'on trouve entre les cuisses, saint Graal de son désir.

(oulala, je suis impardonnable là >.<)

Iris se plaisait parfaitement dans sa position et dans ce qu’elle faisait. Après une si longue attente, atteindre enfin son but avait quelque chose de jouissif en soi. Avoir une si belle créature à porter de main encore plus. Tout ce moment à attiser le feu du désir était à la fois un supplice et la clé même du plaisir. Si elle n’avait pas attendu jusqu’au moment où son désir pour Keyah allait exploser, elle ne ressentirait sûrement pas autant de plaisir à avoir ce qu’elle avait souhaité dès le premier regard. Tout ce jeu de séduction et de patience n’était pas là pour décorer, c’était une réelle nécessité sans laquelle on ne peut que vivre des expériences fades.

La française s’activa pour transmettre cette passion dans ses gestes, sachant être à l’écoute des désirs de son amante. Elle en avait l’habitude mais aussi la volonté, ce qui était peut être bien plus important après tout. On avait beau avoir eu des tas de conquêtes avant, chaque personne réagit différemment et il faut savoir se détacher de ses habitudes. Iris n’avait pas ce genre de problème, elle ressentait chaque fois comme une première, savourant avec la même innocence pure que si elle avait 16 ans, la timidité maladive en moins et, elle l’espérait, la maladresse. Iris s’accorda à la douce mélodie que les gémissements de Keyah provoquaient, la couvrant du même coup de plusieurs baisers sur les lèvres et au cou.

Iris accueillit avec un petit gémissement la main de Keyah, elle n'avait pas douté une seule seconde de sa capacité à lui faire du bien en retour. Mais elle ne considérait pas les choses comme acquise pour autant, en fait elle était bien contente de se retrouver surprise par cette initiative, les jeunes pucelles n'étaient pas son fort pour une soirée bien réussie. Avec Keyah, il n'y avait aucun risque, ses doigts témoignant de sa douceur mais aussi de son expérience, l'expression "être dans de bonne main" lui sembla extrêmement bien formulé.

Elle ne perdit pas sa concentration pour autant, il aurait vraiment fallu qu'un éléphant enfonce la porte pour qu'elle oublie tout le plaisir qu'elle comptait lui donner. Leurs deux corps fonctionnaient avec une harmonie peu commune, ce qui contre toute attente était plutôt rare, amour ou non. Le premier soir était celui où on apprend à se connaître, on apprend à s'aimer. Car oui, Iris n'avait pas peur de le dire ; durant le temps que durerait la nuit, Iris aimerait Keyah, peut importe de quoi sera fait le lendemain. Après il y a aimer et Aimer, la française n'était pas non plus du genre à s'accrocher à tous ceux qu'elle avait dans son lit, que la vie serait compliqué sinon ! Il n'y a pas de désir sans un peu d'amour, ou alors le désir est une forme d'amour. Quelque chose comme ça, de toute façon elle n'était pas en état mental de philosopher. Ne serait-ce qu'à cause de tout l'alcool qu'elle avait dans le sang mais aussi et surtout par l'habilité de Keyah.