La douce mélodie de l'espoir [PV Edwina Lavinia]

Ven 13 Juil 2012 - 10:26

Au fil des minutes, la brume perdait en épaisseur et la visibilité aux alentours s'améliorait, ce qui pouvait s'avérer utile. Car Tsubaki ne savait absolument pas où elle se trouvait. Elle se mit à imaginer le pire, sans en être vraiment convaincue : était-elle morte ? En rapprochant ses fines mains colorées de son champ de vision, elle se rassura. Elle était certainement encore de ce monde. Au-delà des apparences, elle pouvait le ressentir. La jeune fille avait toujours au fond d'elle cette chaleur pleine de vie. Mais même si elle n'était pas morte, elle avait peur que cette situation ne change : entourée par ce brouillard, n'importe qui pourrait s'approcher d'elle et l'assassiner en deux temps trois mouvements. Elle eut un faible rire, pensant qu'elle exagérait sûrement un peu.

Mais pendant qu'elle se perdait dans ses pensées, la brume avait disparu. Un air soulagé puis une expression de surprise se succédèrent sur le visage de la jeune musicienne. En effet, l'opaque brouillard avait laissé place à un gigantesque portail, semblable à celui qui était apparut dans sa chambre quelques heures auparavant. Orné de décorations éclectiques et d'une précision du détail dépassant l'entendement, cette porte vers un nouveau monde pouvait aisément séduire quiconque le voyait. Malheureusement, la grille aux imposants barreaux semblait verrouillée.

*Faites que la grille soit ouverte, j'ai tellement besoin d'aide ...*

Cela aurait été trop simple. Une pensée ne pouvait pas ouvrir une porte. Il fallait être réaliste. Dans un ultime espoir, elle poussa l'imposante grille, mais rien ne se produisit. Enfin pas totalement du moins. En effet, Tsubaki entendit du bruit venant de derrière elle. Alertée, elle fit volte-face. Assurément, elle ne s'attendait pas à apercevoir une belle jeune fille, qui s'avançait d'un pas assuré vers la musicienne. Cette dernière remercia le destin et esquissa un sourire. Elle espérait, au fond, que cette personne allait l'aider.

Ven 13 Juil 2012 - 16:11

La douce mélodie de l'espoir [PV Edwina Lavinia] Sans_t19

Le matin avait fait son apparition, bizarrement mon réveil n’avait pas sonné, pourquoi ? Je le cherche à tâtons sur le guéridon mais, très vite je me souviens qu’il y a quelque jours je l’avais jeté contre le mur ce qui fait qu’il est cassé et que je vais devoir en racheter un autre encore ! Je devrais éviter la prochaine fois que le lancer. A cause de ça, je ne sais même pas l’heure qu’il est, j’ai une fille à aller chercher au portail et si jamais j’arrivée en retard… Qu’est ce que je raconte, pas grave si j’arrive à la bourre, on m’a forcée à le faire après tout. Une fois lever de mon lit et d’avoir pris ma douche, je me dirige vers mon armoire une serviette autour de moi.

Une bonne heure plus tard, j’étais enfin prête pour aller chercher la pauvre fille qui va se retrouver coincer ici comme moi. Certes je n’ai pas à me plaindre, la vie ici est géniale, mais la vie auprès de ma famille me manque encore plus. Le fait de ne plus les voir, ca me fait bizarre et ça me rend triste et mélancolique. Enfin bref, un jour je serai pourquoi je suis ici et je trouverai un moyen de partir de cette ville.

Je mets mes chaussure, ferma la porte derrière moi et commença à descendre les escaliers très lentement ne voulant pas y aller. Ce n’est que quelque minutes plus tars que je passe devant mon salon de tatouage.

« Faut aussi que je pense après à ouvrir mon salon et travailler et pas de retourner dans ma chambre d’hôtel et me rendormir sur mon lit. »

Arrivé devant le portail, une jeune fille qui aurait un peu près mon âge, essayé d’ouvrir la porte… Elle peut toujours essayer elle n’y arrivera jamais, déjà le portail est très grand mais surtout il est très lourd même avec je ne sais combien de fille, on arrivera jamais. Je devrais plutôt lui dire car elle se tape un peu la honte, heureusement qu’on est seul et que je n’ai rien pour la filmer ou la prendre en photo.

« Tu peux toujours essayer tu n’y arriveras pas, il est impossible de sortir d’ici enfin pour l’instant. Bon je dois te dire… Bienvenue à Etiopia, un village entièrement pour femme. Je m’appelle Edwina Lavinia, celle qui doit t’accompagnée dans le village mais je n’ai pas envie de le faire, je ne vais pas te le cacher et surtout j’ai mon salon à ouvrir donc tu es assez grande pour trouver la route toute seule je suppose. »

Ven 13 Juil 2012 - 18:07

Ca y est, Tsubaki pouvait souffler. Elle qui pensait être seule et abandonnée devant cet immense portail ... Maintenant, elle allait pouvoir découvrir ce qui se trouvait au-delà de cette ouverture. Elle était un peu craintive à cette idée ... Si elle devait revivre la même chose que dans sa vie d'avant, elle ne le supporterait sûrement pas. La musicienne se posait beaucoup trop de questions, mais cela était légitime étant donné son traumatisme.

*Pourvu qu'elle soit là pour m'aider ...*

Alors qu'elle tentait une dernière fois de pousser la grille, la voix de sa 'sauveuse retentit :

« Tu peux toujours essayer tu n’y arriveras pas, il est impossible de sortir d’ici enfin pour l’instant. Bon je dois te dire… Bienvenue à Etiopia, un village entièrement pour femme. Je m’appelle Edwina Lavinia, celle qui doit t’accompagnée dans le village mais je n’ai pas envie de le faire, je ne vais pas te le cacher et surtout j’ai mon salon à ouvrir donc tu es assez grande pour trouver la route toute seule je suppose. »

Se sentant mal à l'aise, Tsubaki lâcha le barreau qu'elle avait empoigné dans son 'combat' contre le portail. C'était donc cela ... Etiopia, un village dont elle avait entendu le nom une seule fois, mais qu'elle avait enfoui au plus profond de sa mémoire, oubliant ce qu'il signifiait. De plus, il était réservé aux femmes ... La jeune fille ne voyait que par la gent féminine. Le seul homme pour qui elle avait eu des sentiments affectifs était son père, qu'elle n'oublierait jamais. Elle savait pertinemment que les hommes n'étaient pas faits pour elle. Revenant à la réalité de sa situation, elle tenta de répondre quelque chose à son interlocutrice, mais sa timidité l'empêcha de bien s'en tirer :

« B ... Bonjour Mademoiselle Lavinia ... Je ... Merci pour vos informations. »

Cela commençait bien ... Déjà qu'elle avait du mal à s'exprimer quand elle était gênée, en plus de ça Edwina avait été forcée de l'accueillir, et cela mettait Tsubaki encore plus mal à l'aise ; elle se sentait vraiment de trop. Oppressée, elle observa le ciel. Quelques nuages cachaient le flamboyant soleil, dont les rayons agressaient la peau de la jeune fille. Ne voulant pas déranger plus longtemps la fille qui l'avait 'sauvée', Tsubaki avança sous le portail, avec méfiance, puis passa à côté d'Edwina. Elle s'arrêta un mètre après et tourna la tête et regarda la jeune femme :

« Je ne vous retiens pas, allez donc faire ce que vous devez faire ... Merci encore d'être venue m'accueillir. »

Tsubaki était fière d'elle : deux phrases complètes sans timidité ! Elle commença à s'éloigner de la première personne de ce monde à lui avoir adresser la parole. Même si cela l'embêtait et qu'elle devait faire autre chose ... Tsubaki ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, c'est bien elle qui venait d'arriver à Etiopia et qui chamboulait l'occupation d'une Etiopienne juste pour lui ouvrir le portail et lui dire quelques informations. Elle lui devait une fière chandelle après tout ...

Mar 17 Juil 2012 - 10:07

A en voir l’attitude de la jeune femme, je pouvais très bien deviner qu’elle est du genre timide. Tant mieux, elle me posera moins de problèmes. J’ai quand même de la chance, je ne suis pas tombée sur une fille qui ne se gênerait pas pour répondre. Mais la laisser seule dans un endroit qu’elle ne connait pas me dérange un peu, car j’ai vécu la même chose et je suis responsable d’elle. Surtout si je ne fais pas ce qu’on m’a dit, je me ferai sermonner et j’aurai droit au long « blabla » habituelle sur le fait de ne pas agir pour le bien du village par notre très chère maire.

Je me dépêche de la rejoindre et sort une cigarette de mon paquet et l’allume. Je tourne ma tête vers la jeune femme et le lui tend. Je pense qu’elle va refuser car je n’ai jamais vue une fille timide fumer ou sinon c’est parce qu’elle cache bien son jeu ou qu’elle à un côté cacher, comme moi, je ne suis pas du genre à montrer mes sentiments, à montrer vraiment ce que je suis.

« Tu en veux une ? Ah ! Juste une chose, comme mon salon de tatouage n’est pas très loin, je vais t’accompagner. Au faite tu t’appelle comment ? Ce n’est pas trop dans mes habitudes de rassurer quelqu’un, à part pour le boulot. Mais surtout ne t’inquiètes pas, tu vas très vite t’y faire et tu trouveras tout ce qu’il te faut ici. De toute façon, tu n’as pas trop le choix, vu que tu ne peux pas partir d’ici. Si tu as besoin de quoique ce sois je suis là, passes n’importe quand. Et une dernière chose, je ne fais pas ça par sympathie, juste que pour ma part, je n’ai eu personne pour m’aider… Il faut dire que c’est aussi un peu ma faute je n’ai pas voulu que l’on m’aide enfin bref. »

Je vais arrêter de parler, déjà que je ne suis pas du genre à taper la causette et puis ma clope se consume sans que j’y touche. Mais très vite je règle ce problème en prenant une bouffée et m’amuse à faire des cercles avec la fumée qui sort de ma bouche. Tient en pensant à ça, je vais faire un peu de pub ça ne ferait pas de mal à mon salon de tatouage, ça manque un peu d’activité ces temps-ci.

« Si jamais tu as envie d’un tatouage ou d’un piercing, je suis là, après tout c’est mon métier. »

Un métier que j’ai toujours voulu faire, mais mon père était contre, il voulait que je reprenne son entreprise et il n’arrêtait pas de me dire que ce que je voulais faire n’était pas un métier pour lui. Ca me fait rire quand j’y repense puisque quelque années plus tard je suis devenue quand même tatoueuse et pour l’énerver j’ai d’abord créé mon style en me faisant tatouer. Je n’avais même pas fait attention que j’étais entrain de sourire voir même de rire alors que d’habitude je suis froide et que je ne souris jamais.

Mar 17 Juil 2012 - 14:31

Des bruits de pas se rapprochaient, puis une voix familière retentit :

« Tu en veux une ? Ah ! Juste une chose, comme mon salon de tatouage n’est pas très loin, je vais t’accompagner. Au faite tu t’appelle comment ? Ce n’est pas trop dans mes habitudes de rassurer quelqu’un, à part pour le boulot. Mais surtout ne t’inquiètes pas, tu vas très vite t’y faire et tu trouveras tout ce qu’il te faut ici. De toute façon, tu n’as pas trop le choix, vu que tu ne peux pas partir d’ici. Si tu as besoin de quoique ce sois je suis là, passes n’importe quand. Et une dernière chose, je ne fais pas ça par sympathie, juste que pour ma part, je n’ai eu personne pour m’aider… Il faut dire que c’est aussi un peu ma faute je n’ai pas voulu que l’on m’aide enfin bref. »

Cette voix venait d'à côté de Tsubaki. Cette dernière fut surprise de voir que la jeune fille qui l'avait accueillie se tenait à présent à sa droite, marchant en rythme et sortant une cigarette de son paquet. La musicienne répondit négativement à la tatoueuse : elle ne fumait pas et ne comptait sûrement pas commencer. Elle s'exprima ensuite sur son identité :

« Je me nomme Tsubaki Kurosawa. Excusez-moi, j'aurais dû vous le dire tout à l'heure ... »

La jeune fille s'exprimait toujours de façon polie et distinguée ; elle avait été élevée comme ça, et puis cela lui plaisait d'avoir un beau langage qui n’abîmait pas les oreilles avec de vulgaires paroles. Edwina essayait de rassurer Tsubaki sur son arrivée à Etiopia, et cela fonctionnait. C'était aussi touchant, car elle n'était pas obligée de le faire. Cela venait d'elle, elle lui disait de ne pas s’inquiéter, et c'est ce qui rendait ses paroles belles et fortes.
D'ailleurs, la musicienne profita de sa promenade initiatique avec Edwina pour mieux l'observer : c'était une fille tout à fait magnifique, avec un regard à faire frissonner n'importe qui, profond et à la fois délicat. Son décolleté laissait entrevoir une poitrine généreuse et bien faite, et son corps était recouvert de nombreux tatouages, tous aussi impressionnants les uns que les autres. En plus de cela, sa chevelure était tout à fait ravissante. Tsubaki en aurait été presque jalouse. Ses cheveux à elle n'avaient rien d'extraordinaire. Seuls ses yeux n'avaient pas une couleur ordinaire, mais elles les craignait comme la peste ; ils étaient symbole de mauvaise augure, de bain de sang.

Arrivées à l'orée du village, Edwina prit de nouveau la parole, brisant le silence qui s'était installé entre les deux jeunes filles :

« Si jamais tu as envie d’un tatouage ou d’un piercing, je suis là, après tout c’est mon métier. »

Tsubaki prit alors une décision : voyant la beauté d'Edwina avec ses tatouages, elle n'hésita pas. Elle aussi voulait avoir de beaux dessins sur la peau. Même si elle devait souffrir pour cela ... Après tout, la souffrance était le mot d'ordre de son existence. Pourquoi essayer de s'en débarasser ? De toute façon, et elle le savait, ce n'était pas possible. Soudainement, la tatoueuse s'était mise à sourire, et cela toucha énormément Tsubaki, qui n'avait pas encore eu l'occasion de le voir. Elle se mit alors à sourire également, tout en confirmant son envie de se faire tatouer :

« C'est avec grand plaisir que je vous accompagnerai dans votre salon ! »

Elle eut tort de regarder son interlocutrice car son teint se mit à rosir. Elle rougissait assez facilement, et plonger son regard dans celui de la tatoueuse ne faisait que confirmer ce fait. En particulier son regard, qui était de loin le plus envoûtant qu'elle avait jamais connu. Elle tourna vélocement la tête dans le sens inverse, manifestant un intérêt soudain pour les arbustes - ce qui en réalité n'était absolument pas le cas. Persuadée qu'elle avait été repérée, elle continua de regarder autre part que dans la direction de sa sauveuse.
Après quelques mètres de marche en plus, les deux jeunes filles arrivèrent devant le salon d'Edwina.

« Edwina, je ne sais pas si il est raisonnable de me faire tatouer maintenant : le tatouage est un art indélébile ; ne serait-ce pas plus judicieux de réfléchir plus longuement à ce que j'aimerais comme dessin ? Et puis ... Je ne sais pas non plus où je voudrais le faire ... Peut-être pourriez-vous m'aider ? »

Tsubaki joua nerveusement avec le fil de son casque, attendant une réponse de la jeune femme.

Mer 18 Juil 2012 - 14:23

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