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Le moment est venu...[PV Maryvette]

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Dim 4 Déc 2011 - 11:03
Amethysth devenait de plus en plus ronde, normale pour une femme enceinte allez-vous me dire?
Cela faisait une semaine maintenant qu'elle était censée accoucher et à chaque fois que les contraction devenaient régulières et qu'elle arrivait à l'hôpital...c'était un faux travail et elle devait retourner bredouille à l'hôtel. Ce jour-là après s'être levé Amethysth ne se sentait pas dans son état habituel mais elle ne s'inquiéta pas. Sa fille viendrait lorsqu'elle serait prète tout simplement.Bien qu'Amethysth avait hâte de cette naissance particulièrement parce qu'elle n'en pouvait plus d'attendre...elle avait terriblement envie de voir sa fille. Elle avait le dos en compote, ne voyait plus ses pieds et je ne vous dis pas l'état de ses seins, il était grand temps que cet enfant se décide à naître.

Elle enfila une salopette en jeans, son manteau son bonnet et son écharpe pour aller faire quelques courses.
Amethysth avait maintenant prit l'habitude de demander un double sac pour ses courses afin qu'elle ne se retrouvent plus par terre. En arrivant à l'hôtel, la jeune femme s'asseya quelques minutes sur les marches qui mennaient aux étages pour reprendre son souffle.
Après quelques difficulté pour se remettre debout elle décida de monter par les escaliers peut-être cela déciderait sa fille à naître.

Et en effet lorsque la jeune femme arriva au palier du second étage, la jeune femme marchait bien trnaquillement le long du couloir pour trouver l'escalier qui la menerait jusqu'au palier trois. Ben oui...parce qu'on l'avait elle, fichue au sixième étage...logique voyons!!
Au beau milieu du couloir, Amethysth se sentit bizarre et s'arréta net. Ses yeux s'aggrandissaient avec surprise alors qu'elle venait d'entendre un bruit sourd à l'intérieur de son ventre suivit par une innondation. Elle venait de perdre les eaux...alors perdre les eaux c'est une sensation assez désagréable parce qu'on a l'impression de se pisser littéralement dessus mais qu'on ne peut rien faire pour l'en empécher.
Amethysth savait ce que cela voulait dire...elle ne devait pas tarder à appeler une ambulance. Elle ne put avancer que de quelques pas avant qu'une douloureuse contraction se fasse sentir. Douleur qui l'obligea à lâcher son sac de course par terre et à s'appuiyer à un mur. Cette contraction ne dura que quelques secondes et lorsqu'elle se termina...Amethysth était essouflée. Elle avait eu quelques contractions avant mais une aussi douloureuse jamais. Elle pouvait sentir la tête de son bébé appuyer vers le bas. Sa fille allait naître et elle martelais la parois du ventre de sa mère avec des coups de pieds.

Même pas cinq minutes plus tard une contraction encore plus forte suivie directement par une autre se fit sentir. Amethysth ne put réprimer un cris de douleur.La jeune femme savait très bien que c'était douloureux de mettre au monde un enfant...douloureux et long parfois.Elle essayait tant bien que mal de respirer mais...cela l'épuisait.
"Je vous en prie...quelqu'un à l'aide...j'accouches!" Hurla t'elle avec une voix effrayée mêlée à la souffrance qu'elle ressentait.
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Dim 4 Déc 2011 - 12:36
"J'ai l'impression que la journée va être splendide! Il ne se passe plus grand chose depuis quelques jours. Tant mieux! Et ça me laisse du temps pour peindre. Mais aujourd'hui... Je suis sûre que quelque chose d'inhabituel va se produire! Je suis toute excitée. Déjà qu'habituellement, je ne tiens pas en place... Heureusement que Nettie est partie faire un tour, elle n'aime pas beaucoup me voir courir ainsi dans l'appartement. Ca doit être la cinquantième fois que je vérifie que mes "instruments de tortures" sont à leur place. On ne sait jamais, les lutins invisibles peuvent être de sacrés farceurs! Calme toi Mary, calme toi. Tiens, et si je peignais? Non, je sens que quelque chose va arriver, je ne peux pas me permettre de faire quoi que ce soit! Pourquoi suis-je aussi stressée? Habituellement, rien ne fait peur à la grande Maryvette! Ah, si ma soeur me voyait en train de faire toutes ses pauses bizarres devant le miroir, je me demande ce qu'elle en penserait. Elle rirait avec moi, comme quand on était enfants! Ca ne fait absolument aucun doute."

Maryvette, debout sur son lit, en face d'un mur sur lequel était accroché un grand miroir, gesticulait dans tout les sens pour réussir à mettre son tee-shirt vert à pois roses et oranges. Elle l'aimait vraiment beaucoup celui là! Elle le trouvait particulièrement vivant et joyeux. Elle enfila ensuite un short violet, puis noua ses cheveux multicolores en un chignon d'où dépassait quelques mèches rebelles. Puis, elle descendit du lit, et enfila une paire de chaussure d'un magnifique rouge pétant. Satisfaite, elle ouvrit une nouvelle fois son placard, et entreprit de vérifier encore si tout ses produits étaient à leur place. Maryvette avait toujours eu un sixième sens très développé, et elle sentait les choses avec une facilité déconcertante. Pourtant, elle se répétait sans cesse "Calme toi Mary, si ça se trouve, il ne va rien se passer!". Mais il n'y avait aucune conviction dans ses paroles qu'elle se murmurait tout bas. Elle commençait à s'habituer à l'absence de ses mères, pourtant, à chacune de ses interventions, elle craignait de ne pas réussir. Puis, elle se vidait l'esprit, et laissait son corps agir pour elle. Lui seul savait exactement ce qu'il fallait faire. Parfois, elle réfléchissait pour choisir un produit ou un autre, pour faire un mélange ou pas. Et très vite, tout le village avait pris connaissance de sa présence. Il faut dire qu'Etiopia était bien pauvre en ouvriers médicaux. Maryvette avait déjà fait un tour à la clinique, et avait trouvé l'endroit cruellement triste, et vide. On lui avait proposé de prendre un bureau, mais elle avait décliné l'offre. Son numéro figuré tout de même en gras à l'accueil, en cas d'urgence, et elle pouvait accourir à la clinique en seulement quelques minutes. Sinon, ses patients venaient directement la voir à l'hôtel, dans sa chambre. C'est pourquoi Catharinetta préférait sortir le jour, pour ne rentrait qu'à la fin du service de la jeune femme, aux alentours de 22H30.


- Je vous en prie...quelqu'un à l'aide...j'accouches!

Maryvette sursauta, surprise par ce cri, qu'elle attendait malgré tout depuis l'aurore. Ni une, ni deux, elle empoigna sa mallette de secours ainsi qu'un oreiller, ouvrit sa porte à la volée, et se dirigea à grand pas vers la jeune femme étendue à terre, l'air concentrée. Arrivée à deux mètres de la jeune femme, Maryvette s'emmêla les pieds, et trébucha. Elle se rattrapa in-extremis et lâcha un petit rire. Elle se reprit bien vite, et s'agenouilla aux côtés de la jeune femme. Elle avait espéré qu'elle pourrait la ramener jusqu'à sa chambre, mais c'était visiblement trop tard. Tant pis! Lorsqu'elle était partie dans des pays pauvres avec ses mères, elle avait aidé des femmes à accoucher dans les conditions les plus atroces.

- Ca va aller, je suis là. Respire, et laisse toi faire, je m'occupe de tout.

Elle allongea la jeune femme avec douceur, posant sa tête sur l'oreiller qu'elle avait pensé à apporter. Elle retira ensuite les habits de la jeune femme en quelques gestes habiles et souples, et découvrit que le haut du crâne du bébé dépassait légèrement. Quelques curieuses avaient passés leur tête à travers la porte de leur chambre, pour voir qui criait ainsi. Maryvette retira ses lunettes et commença à trifouiller dans sa mallette en grommelant.

- Mais zut, où sont passés mes... Saleté de lutins!

Et elle finit par vider tout le contenu de sa mallette sur le sol, pour soulever un petit paquet rempli d'une poudre verte, avec un air victorieux. La jeune femme qui était en train d'accoucher hurlait de douleur. Alors, Maryvette se pencha sur elle, et vida le contenu du petit sachet sur l'endroit d'où devait sortir le bébé. Instantanément, la jeune femme arrêta de crier, comme si la poudre était magique. Maryvette lui tendit un petit flacon bleu, contenant un liquide peu ragoûtant, et lui ordonna de le boire, pendant que ses mains allaient chercher le bébé avec une douceur infinie. Ses gestes se faisaient de plus en plus précis, et elle ne semblait plus voir autre chose que la jeune femme et le bébé qui était en train de voir le jour.
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Maryvette Martini
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Maryvette Martini
Dim 4 Déc 2011 - 13:31
[HJ: lol plus de douleur...si ça pouvait être vrai! XD]

Amethysth se laissa flisser sur le sol, ses jambes ne la portaient plus. La douleur était telle que ses mains s'aggripaient avec force sur son ventre enfonçant presque ses ongles dans sa peau...une chance qu'elle fut encore habillée.
Elle s'attendait à tous sauf à ce qu'une jeune femme à l'apparence d'un clown vint l'aider. La voir trébucher et se retenir in-extrémis la fit douter de l'habiliter de cette femme.
Il y avait plein de curieuse qui la regardait. Amethysth repoussa plusieurs fois la main de cette femme ne voulant pas qu'elle la déshabille.
"Pitié...je vous en prie... je veux un vrai médecin...! " Cria t'elle espérant que quelqu'un téléphone à l'hôpital.

Distraite elle ne remarqua que plus tard qu'il ne lui restait que son pull. Elle était-là montrant son intimité à toutes les curieuses et ce en plein milieux du couloir. Le rouge lui monta aux joues. Sa gêne fut vite oubliée lorsqu'une contraction douloureuse vint la secouer.De toutes sa vie elle n'avait jamais eu aussi mal.
Elle regarda inquiète cette jeune femme aux habits ridicule trifouiller dans une valisette en cuir avant de renverser tous son contenu dans le couloir. Autant vous dire qu'Amethysth n'était guère rassurée.
Lorsqu'elle sentit quelque chose de poudreux s'abbattre à son endroit privé, ses yeux s'aggrandirent aucun son ne sortait.
Etait-ce censé la soulager? En tous cas à moitié...donner la vie ça fait toujours mal sauf en cas de péridurale et encore. Le produit n'eut pas vraiment le temps de faire effet, sa fille avait décider de naître et descendait à une vitesse monstre.
Amethysth pouvait déjà sentir le haut de son crâne passer entre ses jambes.
"Mais qu'est-ce que vous faites là?" Demanda Amethysth inquiète...comprenez-là hônnètement auriez-vous prit au sérieux une femme avec un l'accoutrement que l'on qualifierais de clownesque qui manque de se torcher le nez par terre et qui sort tout un tas de flacon devant votre nez?Et de plus qui appelle des lutins au secours...

Amethysth n'était absolument pas rassurée. Elle tremblait malgré elle de peur, de froid et à cause de la douleur. Bien qu'elle fut moin forte, il aurait fallut mettre le produit bien avant pour qu'il fasse effet.
La jeune femme lui agita un flacon remplit d'un liquide bleu sous le nez en lui disant de le boire. Amethysth n'eu que le temps d'en boire une gorgée qu'elle sentit la vive douleur entre ses jambes alors qu'une contraction survennait. Lâchant le flacon qui roula à terrerépandant le liquide sous la moquette.
Les muscles de son dos s'arquèrent tandis qu'elle sentait qu'elle devait pousser.

Rien n'allait comme prévu, Amethysth sentait sa fille s'engager à chaque fois qu'elle poussait pour ensuite reculer comme aspirée à nouveau à l'intérieur. Elle avait peur et si elle n'y arrivait pas? Si son bébé ne naissait pas?
Amethysth sentit que la femme était occupée à essayer de dégager la tête de bébé.
Et pour l'y aider Amethysth devait pousser fort...très fort. Des gôuttes de sueur perlaient à présent sur son front humide.
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Sam 17 Déc 2011 - 12:33
"Elle ne semble absolument pas rassurée.. Il faut qu'elle se détende sinon le bébé ne réussira jamais à sortir. Pauvre petit bout. Si il y avait eu mes mères, elles auraient su la détendre... Je n'ai jamais aidé une femme à accoucher seule. Il y avait à chaque fois mamans pour m'aider. Mais je ne comprends pas, je n'ai fait aucune erreur pour l'instant. Si elle ne se calme pas, je vais être obligée de l'endormir... Ce qui serait regrettable. Malgré tout, son aide n'est pas en trop. Il faut que le bébé sorte de là le plus vite possible. Je ne sais pas ce que cette jeune femme a subit autrefois, et surtout pour en arriver là, mais il se pourrait que le bébé ai des problèmes. Je pourrais m'en occuper facilement. J'adore m'occuper des enfants. Et mamans me laissaient toujours le soin de venir en aide aux nourrissons en difficultés. Et toutes ses curieuses qui regardent comme s'il s'agissait d'un spectacle... Elles n'ont jamais vu une femme accoucher de leur vie ou quoi? ... D'accord, je n'ai rien dit."

Maryvette était agenouillée entre les cuisses de la jeune femme, les mains légèrement enfoncées pour aller chercher le bébé. Elle était concentrée sur ce qu'elle faisait, même si la jeune femme ne cessait de gigoter dans tout les sens et de crier. Elle était tellement stressée et apeurée que ce qu'elle lui avait donné n'avait même pas fait effet... Tant pis, elle allait essayer quelque chose. D'un ton sec, elle ordonna à toutes les demoiselles de retourner dans leur chambre, et elles s'exécutèrent. Ensuite, se tournant vers sa mallette, elle en sortit un flacon empli d'un liquide ressemblant à du jus de fraise. Elle le tendit à la jeune femme.


- Bois ça, ça t'aidera à te détendre.

Ensuite, elle enduisit ses mains d'une poudre violacée, et attrapa à nouveau le bébé. Ses gestes étaient devenus doux, précis et rapides. On remarquait immédiatement qu'elle savait ce qu'elle faisait. Elle sentait que la jeune femme se détendait petit à petit, bien que la douleur soit toujours présente. Maryvette était rassurée. Il était primordial qu'elles travaillent ensemble, même si elle comprenait tout à fait que la jeune femme ne soit pas rassurée entre ses mains. Elle se souvenait de Cara, qui lui avait avouée qu'elle pensait se retrouver face à une vieille femme, à cause de son prénom... Et elle se disait que les préjugés menaient vraiment à penser des choses idiotes... Et qu'en plus, ils étaient presque toujours faux! Maryvette préférait apprendre à connaître les gens en profondeur avant de les juger. Et d'une certaine manière, c'était le cas pour la jeune femme dont elle s'occupait.

Maryvette parlait à la jeune femme, en même temps qu'elle agissait. Elle la rassurait, l'encourageait, et les faisait travailler ensemble. Petit à petit, le bébé gagnait du terrain, et Maryvette se retrouvait un peu plus couverte de sang. Tout ne dépendait pas que d'elle, mais aussi de la jeune maman. Cette dernière semblait être de plus en plus confiante envers la jeune guérisseuse. Alors une certitude effleura l'esprit de Maryvette : Elles allaient y arriver. Ce bébé naîtrait.
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Maryvette Martini
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Maryvette Martini
Sam 17 Déc 2011 - 14:56
Amethysth n'en avait que faire de toutes ces personnes qui regardaient la naissance ce qu'elle voulait c'était avoir son bébé dans ses bras et rien d'autre. Voyant qu'elle n'arrivait pas à se détendre, l'infirmière auto-proclamée lui demanda de boire un autre flacon.
Amethysth l'avala en faisant une grimace quel goût affreux...c'était tout simplement horrible.

La jeune femme se sentait soudain plus détendue bien qu'elle aie toujours autant de mal. Suivant les instructions de cette jeune femme en qui elle avait de plus en plus confiance elle continua de pousser aussi fort qu'elle le pouvait. Elle avait des gouttes de sueur qui glissaient sur son front à cause de l'effort intense qu'elle réalisait. Ses muscles étaient tendus et elle ne pouvait pas s'empêcher d'accompagner sa poussée d'un grognement de bête.


Amethysth sentait chacun des muscles de son corps l'aider à mettre son bébé au monde. La nature était bien faite tout de même. Elle pouvait sentir la tête de son bébé passer enfin entièrement tirée doucement par cette femme. Amethysth poussa encore plus fort pour faire passer les épaules. Elle n'en pouvait plus elle était fatiguée heureusement cette femme l'encourageai dans une énième poussée elle sentit que sa fille était née. Elle releva la tête émue pour voir une espèce de larves maculée de sang et de liquide blanchâtres et gluant.

Amethysth eu un choc, puis elle entendit un cri puissant alors que son bébé prenait pour la première fois sa respiration. Une larme de joie coula le long de sa joue suivie par ses soeurs.
Elle avait réussit, elle avait mit au monde sa fille son bébé. Elle regarda inquiète alors qu'une autre contraction arriva et qu'elle expulsa son placenta.

Elle regarda tendrement chaque gestes que cette femme prodiguait à son bébé, elle l'essuyait avant de la poser directement dans ses bras. Amethysth n'en croyait pas ses yeux, elle tenait son bébé dans ses bras, ce bébé qui lui avait donné des coups si violent n'était en réalité une petite chose fragile.Amethysth avait l'impression que la douleur qu'elle avait ressentie n'avait pas eu lieu come-ci elle l'avait rêvée. Elle examina sa fille encore toutes frippée et lui caressa la joues avant d'embrasser ses petites mains.

Elle regarda ensuite l'inirmière qui l'avait aidée à mettre au monde son bébé et la gratifia d'un sourire raidieux bien qu'elle soit fatiguée.
" Je ne saurait jamais comment vous remercier assez! Quel est votre prénom?" Demanda t'elle d'une voix rauque à cause de la fatigue qu'elle ressentait.

Sa fille cherchait à boire, sa pemière têtée qui lui donnerait les forces dont elle avait besoin pour se développer. Amethysth souleva sa blouse et le bonnet de son soutient gorge pour dégager son mamelon, sa fille n'eu besoin d'aucune aide et se mit à téter avec vigueur comme un petit cochon. La jeune maman grimaça quelque peu, cette petite chose n'y allait pas de main morte. Se gorgeant de lait riche en protéïne, Amethysth interrogea du regard la jeune femme.Où allait-elle se retrouver à présent? Dans sa chambre...à l'hôpital? Du moment qu'Amethysth n'était pas séparée de sa fille, n'importe quel endroit serait bien. Déjà les habitantes sortirent la tête de leurs chambres pour féliciter la jeune maman.
Amethysth avait de quoi être fière, elle avait donné naissance à une magnifique petite fille une pure Etiopienne.
Elle regarda encore une fois son amour de bébé occupée à se nourir, elle était juste parfaite.Elle avait réfléchi à un prénom pour son bébé et elle était certaine qu'il lui irait à merveille.Alors qu'elle cajolait son bébé, celui-ci leva ses yeux bleu pour rencontrer le regard gonflé d'amour de sa maman qui lui souria tendrement.
"Bienvenue sur Etiopia ma chérie...ma petite Sayuri !" Prononça t'elle avec une voix douce comme du miel.

Spoiler:

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Lun 16 Jan 2012 - 20:21
"J'ai réussi... Je l'ai fait... Le premier bébé qui naît entre mes mains. Une magnifique petite fille, qui sera sans doute aussi jolie que sa maman. Elle parait en bonne santé. Sans problèmes graves, en tout les cas. Il faudra peut être que je m'en occupe, mais pas tout de suite. Le bébé semble vouloir prendre sa première tétée. Il me faut une serviette. Je savais que j'avais oublié quelque chose. En attendant, un chiffon devrait faire l'affaire. Voilà. Enroulé comme ça, le bébé ne risque rien. Et ça me laisse le temps d'aller chercher mon matériel pour les ramener toutes les deux dans ma chambre, afin que je puisse m'assurer que tout va bien. Mamans m'ont toujours dit que le plus dur ce n'est pas d'aider à accoucher, mais c'est d'aider le bébé à vivre ses premiers instants. Ce travail est vraiment important pour moi. Comme il l'est pour mamans. Et je deviendrais la meilleure guérisseuse au monde, comme je le leur avais promis. Vous serez fières de moi. Je vous le promets."

Maryvette déposa le bébé dans les bras de sa maman avec une douceur extrême, juste après l'avoir essuyé un peu. De toutes façons, elle ne pouvait rien faire d'autre pour le moment.


- Je ne saurait jamais comment vous remercier assez! Quel est votre prénom?

La jeune femme sourit avec tendresse, en passant son bras tâché de sang sur son visage, s'en barbouillant au passage, sans s'en rendre compte.

- Je m'appelle Maryvette. Et ne me remercie pas, je n'ai fait que mon boulot!

Puis elle fit signe à la jeune femme qu'elle revenait, et s'engouffra dans sa chambre, à seulement deux mètres de l'endroit où elle avait accouché. Elle revint avec son brancard à roulette que l'hôpital lui avait donné, et ressorti avec. En arrivant devant la jeune mère, Maryvette régla le brancard, de manière à pouvoir la mettre dessus, et l'emmener jusqu'à sa chambre. Elle souleva donc la jeune femme, et fit rouler le brancard jusqu'à l'intérieur de sa chambre. Elle ne pouvait pas la laisser partir immédiatement, et elle avait même envie de la garder prés d'elle durant la nuit, au cas où quelque chose tournerait mal. La chambre était plutôt bien rangée, si on ne prêtait pas attention aux toiles de peinture fraîche qui traînaient çà et là. Elle dut faire plusieurs voyages pour rentrer tout son matériel, et mit presque une heure à tout ranger, nettoyer, etc. Elle remarqua alors qu'elle avait le visage plein de sang, et se mit à rire.

- Ton sang est d'une jolie nuance de rouge! Dit-elle à la jeune maman.

Puis, elle lui demanda l'autorisation de reprendre le bébé, afin de s'assurer que tout allait bien. Maryvette pris le nouveau né dans ses bras, le lava avec un peu d'eau tiède, et vérifia que tout allait bien par une série de petit test, sous le regard attentif de la jeune mère. Elle le manipulait avec précaution, lui parlant avec de petits mots doux, à voix basse. Elle sortit ensuite un petit peau de pommade, et en appliqua sur le corps du nourrisson, sans cesser de lui parler. Elle alla ensuite le coucher dans un tout petit lit prévu à cet usage, et alla s'occuper de la maman. Elle passa également de la pommade sur le trou encore béant par lequel le bébé était sorti, de manière à la soulager.


- Comment tu te sens?
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Maryvette Martini
Mar 17 Jan 2012 - 12:58
Amethysth se retrouva dans la chambre de Maryvette, c'était une pièce très colorée comme la jeune soigneuse. La jeune mère confia son précieux trésor à Maryvette pour qu'elle la nettoie un peu.

" Hum...j'avais prévu une valise avec des langes et tout ce qu'il faut pour l'habiller chaudement !" Expliqua-t-elle. Elle regarda avec attention les gestes que posait la guérisseuse, il semblait qu'elle testait les réflexes du bébé. La jeune maman eut droit à des soins également ce qui la fit rougir, car jamais personne à part son gynécologue ne l'avait touché aussi intimement. Quoi qu'il en soit lorsque Maryvette lui demanda comment elle allait, son expression changea.

" J'ai l'impression que j'accouche encore..." Répondit-elle, en effet, Amethysth sentait encore des contractions qui tendaient et détendaient son utérus. Puis, tout d'un coup, elle expulsa une espèce de masse gluante et imbibée de sang, c'était son placenta. La jeune femme un peu paniquée regarda la guérisseuse.
" Est-ce que c'est...normal ?" Demanda-t-elle aec anxiété.

Après quoi, elle se sentait un peu fatiguée, elle se retourna sur le matelas pour regarder sa fille qui dormait paisiblement et fini par sombrer à son tour dans les bras de morphée. Elle entendit clairement le hurlement de son bébé affamé, c'est ce qui la réveilla. Elle prit son bébé dans ses bras, paniquée et ne sachant que faire. Amethysth ne savait pas encore quels genres de soins elle devait lui prodiguer. Elle était complètement perdue, occupée à bercer son bébé qui ne se calmait pas. Peut-être avait-elle mal ? Comment savoir ce qu'elle avait ? Le stress montait si vite que déjà des gouttes de sueur perlaient à son front.

La jeune maman comprit après un petit moment que ce que sa fille voulait, c'était être changée. Amethysth s'arma de courage, elle partit chercher le matériel de puériculture que la guérisseuse avait mis à sa disposition. Elle étendit un essuie sur le matelas et posa son bébé dessus. Ce que c'était petit, la jeune femme avait presque peur de la briser en miette. Sa fille était rouge d'avoir pleuré. Amethysth était maladroite, mais elle réussit tout de même à retrousser le pyjama , ouvrir le body à pression et détacher le lange. Comment une si petite chose pouvait puer autant ?

La jeune maman s'appliqua à nettoyer le popotin de son nouveau né avant de lui remettre le lange. Elle eut tellement peur de le serrer que lorsqu'elle souleva son bébé pour le mettre sur le ventre sur l'essuie, le lange glissa tous seul et tomba par terre. Le deuxième essais fut le bon, Amethysth était visiblement soulagée de voir que sa fille était propre même si elle pleurait. La jeune mère s'assit dos contre le montant du lit et plia ses jambes avant de poser sa fille, face à elle. " Chuuut ! Mon coeur...tu es toutes propre maintenant ! Tu es toute jolie !" Dit-elle d'une voix douce. Le nourrisson se calma et ouvrit ses yeux bleus pour regarder sa mère avant de bailler. Amethysth reprit sa fille tout contre elle et la cajola.

Elle entendit quelqu'un frapper à la porte de la chambre avant de l'ouvrir, une masse de filles curieuses étaient venues voir le premier bébé d'Etiopia. Ce bébé n'avait pas 24 H 00 qu'elle était déjà célèbre. Amethysth commençait à être fatiguée par toutes ces émotions et ces visites de filles qu'elle ne connaissait pas ou bien juste de loin pour la plupart.


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