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Un numéro étonnant et ... chaud! (Libre... Venez nombreuses! :) )

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Sam 24 Sep 2011 - 2:40
Adrianna, depuis les coulisses de la scène du Bar And Holky Skryté, observait avec attention le numéro de Tessa. Elle avait du chien, c'est le moins qu'on puisse dire! Porte-cigarette, boa, capable de créer en un instant une atmosphère intimiste. Elle avait de la classe et cela tranchait agréablement avec les autres strip-teaseuses plus classiques. Jusqu'à présent, elle n'avait guère eu l'occasion de la croiser vraiment et ne savait rien d'elle. Elles n'avaient jamais les mêmes horaires, sauf, peut-être, ce soir, où Adrianna avait souhaitée passer plus tôt qu'à son habitude. La gérante avait hésité avant de lui accorder cette faveur. Elle aimait la garder pour la fin du spectacle et son numéro était à l'opposé de celui de Tess. Alors passer derrière elle était comme un challenge risqué. Cela n'effrayait pas la brésilienne. Elle se savait que, dés qu'elle aurait mis un pied sur scène, les clientes auraient du mal à se focaliser sur autre chose.

Son numéro était spectaculaire et d'une sensualité à rendre nymphomane n'importe quelle fille. Elle termina de se huiler la peau et enfila sa tenue de capoeira, un peu spéciale. Puis elle s'empara de son bâton, accessoire idéal pour une danse chaude et qui remplaçait souvent, en partie, la barre centrale de la scène. Tess avait terminée sous les applaudissement des clientes, très justement échauffées par la blonde pin-up un peu rétro. C'était parfait! Il n'y avait aucun risque que l'excitation retombe. la scène était idéalement faite. Longue et large, elle lui permettait une entrée toujours fracassante.

Elle se savait plus qu'attirante dans son habit spécialement conçu pour elle. D'un blanc rehaussant son hâle léger, il était composé de deux pièces. Un haut de cuir fin, qui dégageait ses épaules et ses bras aux muscles affinés, et dévoilait son ventre plat orné d'un bijou en or sur le nombril. Une jupe du même cuir blanc qui tombait un peu plus haut que mi-cuisse et lui laissait une grande liberté de mouvement. Elle était pieds nus mais avait habillé ses chevilles d'un bracelet en torsade doré. Entre autre ornement, elle avait aussi un bracelet de force en or sur les biceps et autour des poignets. Ses cheveux étaient attachés en chignon un peu fou qui finirait par se défaire seul après quelques mouvements. De surcroit, elle avait une cape blanche, légère et presque transparente, qui la couvrait assez, tout en la dévoilant quand elle dansait et donnait envie d'en voir plus. Elle s'était maquillée les yeux, faisant ressortir le bleu profond de son regard, ni sombre, ni clair mais intense.

Le bruit des percussions, pas trop assourdissant, plutôt léger même, mais prenant, résonna, lui donnant le signal attendu. Elle s'élança, faisant tournoyer son bâton, blanc et or, entre ses mains avec dextérité et effectuant, sans appui au sol que l'élan qu'elle avait pris, un salto qui l'amena sur le devant de la scène, un genou plié, presque au sol, l'autre jambe allongée vers l'arrière et le bâton tenu droit devant elle. La musique s'était tue et elle resta là, quelque secondes , son regard prédateur passant sur chacune des clientes présentes comme pour les clouer sur leurs siège. Un sourire éclaira sa dentition parfaite. Elles étaient toutes fixées sur elle. Les tambours résonnèrent à nouveau et elle prit appui sur le bâton en se redressant avec vivacité, enchainant quelques mouvements lascifs, mélange entre la capoeira et la danse latine. Comme toujours, le rythme s'insinua dans son corps et elle se sentit entrer en transe. Féline, sensuelle, chacun de ses muscles et de son être maitrisait parfaitement les mouvements de sa chorégraphie. Sa longue chevelure noire et brillante se détacha pour tomber sur ses reins alors que la cape volait vers les coulisses. Son corps huilé, encore couvert par le cuir blanc luisait sous les projecteurs; Elle était magnifique au point de laisser quelques clientes tétanisées.

Elle ondula autour de la barre, s'y enroulant, s'en éloignant, effectuant quelques mouvements de capoeira et alternant encore des pas de danses brésiliennes, au rythme lancinant des percussions . Son haut s'envola à son tour, allant rejoindre la cape et dévoilant une lingerie fine, de dentelle abricot qui ressortait à merveille sur sa peau légèrement teintée. La jupe suivit peu après, dévoilant l'ensemble de ses formes sensuelles et musclées sous un tanga assortit à son haut.

Très bientôt, la musique deviendrait plus lascive et plus lente et elle terminerait son numéro uniquement vêtue de ses bijoux.

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Dim 25 Sep 2011 - 12:29
Rafaela continuait sa découverte d'Etiopia toujours emmitouflée dans son long manteau, chaleur ou pas chaleur. Ce n'était qu'à peine par précaution mais plutôt par habitude. Elle aimait être dissimuler sous cette cape bleu nuit, elle aimant sentir le poids des épaulettes métallique sur ses épaules.

Elle passa alors près d'un bâtiment qui semblait fort animé et vit que c'était un bar et pensa alors qu'une vodka lui ferais le plus grand bien après tout ce chamboulement. La jeune cyborg entra dans un pas relativement lourd, comme à son habitude et vit qu'un numéro... Fort intéressant se déroulait sur la piste. Du temps où elle était militaire elle aimait bien aller dans les bars et admirer quelque strip teaseuses bien qu'elles, ne venait jamais la voir étant une femme... Cependant l'ex-militaire pensa que cela devait être différent ici et s'assit à un table relativement proche de la scène. Lorsque sa vodka arriva elle prit carrément la bouteille pour boire en regardant la danseuse de son unique oeil d'argent. Son regard était dur et froid et ses manières guère douces. Il n'était pas compliqué de remarquer qu'elle était une ancienne militaire et fraîchement arrivée.

Cependant, derrière ce visage froid est dur, elle apprécia plutôt bien le spectacle, cela se prouvant vu qu'elle garder l'oeil sur la jeune danseuse.
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Rafaela Maverick
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Dim 25 Sep 2011 - 19:15
Iris se frotta les bras pour lutter contre le froid. L'automne n'était officiellement déclaré que depuis quelques jours mais elle pouvait déjà sentir le froid mordant lui traverser la peau, surtout quand la nuit était tombé. La vie des frileux était bien difficile. La jeune fille sauta un peu sur place pour se réchauffer, essayant tant bien que mal de ne pas donner l'impression qu'elle mourrait de froid. De temps en temps, elle regrettait d'avoir crut qu'une simple tunique d'hiver bleue marine sur un débardeur noir en plus d'un jean claire et de son bonnet en laine allait suffire à la réchauffer.

Son regard s'attarda sur les vitrines, maintenant qu'elle avait bien sautillé, elle ressentait moins le froid. Il y avait quelque chose de magique dans la manière dont cette ville regroupait tous les magasins dans le même quartiers sans pour autant que celui ci soit bondé. C'était comme si un petit village s'était équipé comme une grande ville. Il y avait notamment un bar, d'expérience, aucun endroit n'était plus animé qu'un bar ou une discothèque. Aussi elle y entra avec bon coeur.

Qu'elle ne fut pas sa surprise en entrant de voir qu'il s'y déroulait un numéro de strip tease. Qui plus est avec un serpent ! Il en fallait plus pour choquer Iris qui s'assit à une table libre et sortit de son sac un carnet et un crayon à papier. Dans sa vie elle n'avait jamais assisté à un tel numéro, il faut dire qu'une fille dans une boîte de strip tease était mal vue. C'est pourquoi elle prenait un plaisir fou à noter brièvement ses premières impressions, les sentiments qui la traversait. D'un geste de la main elle demanda un bloody mary à une serveuse.

Iris s'arrêta, attiré par le changement de rythme soudain. Des percussions. Une autre fille venait d'entrer sur scène. Dire qu'elle dégageait une charme fou était un euphémisme. En fait, les mots lui manquaient complètement, son cerveau avait cessé de fonctionner. Quelque chose d'animal émanait d'elle, sans pour autant être effrayant, juste...troublant. Sa manière de bouger avait quelque chose de familier mais d'étrangement hypnotique. Iris ne s'expliquait pas pourquoi elle n'arrivait pas à la quitter des yeux, son cocktail dans la main, la bouche entr'ouverte.
Quand elle enleva ses derniers vêtements, elle sentit comme une explosion nucléaire lui brûler le ventre, on était bien loin des modestes papillons.
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Lun 26 Sep 2011 - 22:59
Adrianna observait la salle tout en dansant, il y avait foule comme chaque soir. La plupart des filles aimaient venir se rincer l'œil ou simplement boire un verre pour se détendre et faire quelques rencontres. Elles venaient entre amies, en couple parfois mais la majorité des présentes venaient en célibataires. Elle en connaissait certaines et d'autres pas. Surement des nouvelles ou de celles qui jusque là avaient hésité à venir ou étaient prisent par leur vie. Elle s'accrocha à la barre pour effectuer un tour complet sans toucher le sol avant d'enlacer ses jambes autour et d'enchainer quelques mouvements, terminant la tête en bas. Puis elle en sauta, plus qu'elle en glissa, retombant sur ses pieds comme une lionne se réceptionnant avec une grâce féline. Il était temps, avant d'ôter ses sous-vêtements affriolants, d'aller affoler quelques demoiselles.

Les tambours, bien rodés, montèrent d'un cran quand elle s'élança dans un salto, à la manière des danseurs de capoeira, sans les mains, pour atterrir là où les tables étaient espacées. Elle passa de table en table commençant par les plus proches, ne s'attardant pas et frôlant les clientes tout en dansant ou passant devant elles en chaloupant juste ce qu'il faut des hanches. Les lumières des spots se reflétaient sur sa peau huilées et légèrement en sueur, elle avait chaud et promenait avec elle un parfum aux effluves vanillées et légèrement florales, pas trop capiteuses.

Un visage étrange attira son attention, et notamment un œil d'argent. La fille semblait vouloir se dissimuler aux yeux des autres, sous sa cape, et cela l'intrigua. Elle était a priori plutôt raide, pas guindée mais d'une rigidité toute militaire. Elle lui décocha un sourire en s'approchant et s'amusa à lui tourner autour quelques instants, la frôlant de près, à hauteur de visage, en affichant devant elle ses hanches et son ventre orné de son bijou d'or sur le nombril. Sa main traina un instant vers elle, comme pour effleurer sa joue d'une légère caresse. Elle aurait presqu'eu envie de la prendre par la main pour l'obliger à se laisser un peu aller.

Puis, elle poursuivit son chemin à travers les tables, et un sourire amusé habilla son visage lorsqu'elle croisa le regard d'une jeune femme qui la regardait bouche bée. Elle décida de s'amuser un peu. Après tout, elle était là pour donner chaud à la clientèle et elle aimait ça. L'inconnue avait un carnet et un crayon devant elle. Mais apparemment, elle avait cessé de prendre des notes depuis un moment. Elle s'avança vers elle tout en poursuivant sa danse et d'une main leste, lui retira son verre qu'elle posa et poussa la table, manquant de renverser le dit verre qui y laissa quelques gouttes au passage. Fixant toujours les prunelles de la jeune femme, elle lui décocha un sourire presque carnassier et sensuel. Sans hésiter, elle posa ses mains sur celles de la demoiselle qui s'accrochait à ses accoudoirs et ondula devant elle, de haut en bas, puis la lâchant et lui tournant le dos pour mieux revenir. La jolie cliente semblait tétanisée encore.. Elle en rajouta un peu en se glissant sur elle, une cuisse entre ses jambes, la frôlant de tout son corps. Au passage, elle murmura à son oreille, agrémentant ses paroles d'un léger souffle diriger vers sa nuque, avec son accent chaud et chantant de brésilienne.

"Je ne mords pas tu sais... sauf si tu en as envie...!"

Puis elle recula, lui décochant encore un sourire aguicheur et levant une main légère à ses lèvres, y déposa un baiser. Puis, elle frôla, du bout des doigts, celles de la cliente avant de reprendre son numéro à travers les tables. Elle se doutait que la jeune femme allait surement mettre un moment à s'en remettre mais c'était le but du jeu, n'est-ce pas? Si elle était toujours là quand elle reviendrait des coulisses, elle était déjà intéressée par son avis sur l'effet qu'elle avait pu lui faire. Ses yeux parcoururent de nouveau la salle, comme Artémis, l'arc à la main, au cœur de sa forêt, à la recherche d'un autre gibier intéressant.
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Mar 27 Sep 2011 - 10:59
Pour une fois Galatéa s'était permise une sortie, sans Tala qui avait souhaité rester à patrouiller dans sa chère forêt, rôle de gardienne oblige. Elle ne lui en voulait pas le moins du monde, même si elle avait longtemps hésité à prendre l'air pour le coup. Et c'est uniquement parce que son amour lui avait promis de "peut-être" la rejoindre avant la fin de la soirée déjà tardive. Ses pas l'avaient menée un peu partout en ville et finalement, le bruit assourdit des percussions avait attiré son attention. Le Bar, elle le savait, donnait un spectacle de Strip-tease à cette heure. Elle s'était brièvement demandée comment Tala apprécierait le fait de la savoir dans un tel lieu, en solitaire, puis elle avait finalement haussé les épaules avant de franchir la porte. La louve lui faisait confiance et la russe était assez sure de ses sentiments envers la femme qui occupait sa vie pour ne voir, dans le spectacle, rien de plus qu'un divertissement agréable.

Elle ne trouva pas de place immédiate dans les premières tables et se dirigea donc vers le bar, prenant un siège haut et commendant une Zubrowska glacée tout en portant son attention sur la magnifique brune qui dansait sur scène et finit par atterrir dans la salle. Il se dégageait d'elle un charisme et une sensualité étonnante voire détonnante. De quoi donner des frissons à plus d'une rien qu'en la voyant. Elle même ne put s'empêcher de sentir grimper la température du lieu de quelques degrés. La danseuse était vraiment très agréable à regarder, de part la souplesse et la maitrise de ses mouvements comme de part sa plastique quasi parfaite pour qui aimait les femmes grandes, sportives et avec des formes. Non pas qu'elle ait un pouce de graisse, loin de là, mais ses mensurations attiraient l'oeil sans conteste.

La russe sortit son carnet d'esquisses. Elle était un modèle parfait pour ses travaux de nus... Peut-être même pourrait-elle, à l'occasion, lui demander de poser. Bon, à ses yeux, personne n'égalait Tala en beauté ou en sensualité animale, mais celle-ci s'approchait néanmoins de la perfection telle qu'elle la concevait. De quoi lui donner quelques idées de tableaux. Si elle ne se lassait pas de peindre et repeindre sa gardienne, il était peut-être temps de changer un peu de modèle... Après, déjà, une douzaine de portrait en pied... Elle sirota sa vodka, tout en traçant quelques lignes quand la lumière se prêtait à refléter la finesse des muscles longs de la danseuse. Elle sourit en constatant que la demoiselle dont la strip-teaseuse s'occupait à présent, allait surement avoir quelques jolis fantasmes très réalistes, pendant quelques temps. A coup sur, tout comme la femme au serpent dont on vantait le spectacle, en ville, celle-ci tranchait avec ce qu'on attendait d'un simple numéro du genre et devait largement contenter son employeur.
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Mer 28 Sep 2011 - 21:52
La jeune cyborg n'avait guère fait attention à l'entrée de son amie, il était vrai qu'elle était plutôt occupée à regarder autre chose... Elle fit un petit sourire satisfait à la danseuse vint vers elle et commença à danser. Elle retint ses mains car, il est vrai, Rafaela aimait les femmes et pas qu'un peu, et lors de son service "libre" elle avait souvent tendance à venir fricoter avec les jeunes femmes consentantes et désirables. Mais cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de contact féminin et félin dans ce style et cela lui plaisait bien...

Elle resta un moment à regarder la jeune femme se dandiner d'une grâce féline devant elle avait un sourire assez en coin. A la fois satisfait, montrant une certaine assurance et un certain désire....

L'ex-militaire fut ensuite un peu déçue que la brésilienne parte mais ne dit rien. Elle n'était pas encore assez sur d'elle et de ce qui l'entourait pour se sentir complètement en sécurité... Il est vrai que l'esprit un tantinet paranoïaque de la cyborg lui jouait souvent des tours.
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Rafaela Maverick
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Jeu 29 Sep 2011 - 20:44
La forêt était calme, tranquille, l'été c'était en allé pour laisser place à l'automne, la chaleur étouffante était retombée, une autre plus douce prenait place mais les nuits commençaient à ce faire plus fraîche et les arbres commençaient à prendre des couleurs or, vermeille et brun d'ici peu de temps sa forêt prendrait la robe de l'automne. La nature s'endormirait alors sous la couverture de l'hiver jusqu'au printemps. Pourtant, la sérénité de l'endroit n'envahissait pas la gardienne qui terminait sa ronde, Galatéa avait eu envie de se dégourdir les jambes et était partie au village. Tala n'y avait omis aucune objection, consciente qu'elle monopolisait que trop sa belle, elle même avait besoin d'être seule en ce moment. Cette soudaine envie de solitude avait une origine, un jour alors qu'elle finissait de faire sa ronde, elle sentie l'odeur de Galatéa et la suivit certaine qu'elle n'était pas loin. Bien vite, une odeur de sang et de d'ozone emplit son museau, les sens soudain en alerte elle avait couru jusqu'à la ferme inhabité et découvrit sa belle en train de soignée une bien curieuse personne...une cyborg. Elle préféra se cacher et suivre la conversation, ce qu'elle entendu la chagrina beaucoup et préféra partir plutôt que de se montrer. Elle n'avait rien afficher de ce qui la tourmentait depuis, se refusant à en parler à Galatéa pour ne pas la gêner.

C'était pour cela qu'elle avait refuser de sortir cette nuit, mais son domaine était désespérément tranquille et avec cette heure tardive aucune jeune fille ne s'aventurait ici. L'ennuie la gagna vite, n'avait elle pas dit à la belle russe qu'elle la rejoindrait ? S'évader un peu pourrait peu être faire du bien à ses sombres pensées après tout. Regagnant sa maison, elle repris forme humaine et s'habilla d'une veste blanche courte qui laissait voir une grande partie de son ventre et de son dos, un pantalon tout aussi blanc qui épousait subtilement ses jambes, mis ses chaussures, des gants noir et des bracelets de cuirs aux poignets. La louve ne fut pas longue à atteindre le village, à première vue les rues étaient assez calme malgré les restaurants ouvert et les boutiques de nuit. Mais ce fut des bruits de percussions et des exclamations des femmes qui éveilla son attention et son regard ce posa sur le Bar and Holky skryté. Un streape tease devait s'y dérouler, en d'autre temps Tala y serait allée sans soucis mais depuis qu'elle était en couple elle avait banni ce genre d'endroit. Alors qu'elle allait tourner talon l'odeur si spécifique de Galatéa lui venu aux narines, cela provenait du bar et plongea la louve dans la perplexité, des idées folles trotta dans sa tête. C'était absurde, elle avait confiance en sa moitié elle devait juste boire un coup et le spectacle avait commencé à ce moment là. La gardienne entra alors dans le bar, après tout elle devait la rejoindre non ? Prétexte et excuse facile pour sa conscience...mais rentra tout de même.

De suite, elle fut envahit par l'ambiance chaude qui y régnait, la salle semblait en ébullition. Ses yeux virent de suite quel était l'origine de l'air électrique qui régnait ici. Une belle jeune femme se déhanchait, montant la pression à chacun de ses mouvements, à n'en pas douter elle savait faire monter les degrés ici. Elle exécutait sa danse avec brio et tout le monde en avait pour son argent, Tala s'en détourna un instant pourtant pour chercher du regard celle pour qui elle était venu au départ. Galatéa était au bar, les yeux rivé sur la danseuse érotique, son carnet d'esquisse à la main, rien d'alarmant sachant son goût pour la peinture et l'art. Au lieu de la rejoindre, elle préféra rester en retrait hors de sa vue pour l'observer, ce n'était pas dans son tempérament mais elle n'était pas vraiment elle même en ce moment. Reportant son regard sur le spectacle, elle voyait que la streape teaseuse aguichait certaines clientes et plongeait son regard brûlant dans la salle à la recherche d'une autre victime qui succomberait à ses charmes, comme dit le dicton des artistes '' que le spectacle continue ! '' non ?
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Tala Valerius
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Jeu 29 Sep 2011 - 22:39
Adrianna poursuivait son numéro avec son brio habituel, aimant sentir sur elle les regards des femmes présentes. Ses yeux à elle, brillant d'un bleu vif et joueur, se promenait toujours dans la salle, à la recherche de quelqu'une à séduire, pour le jeu. Elle aimait son métier pour ça. Cette sensation particulière d'être désirée ou enviée par toutes. Elle avait remarqué, au comptoir, une femme blonde d'une beauté à couper le souffle. Une beauté froide en apparence mais qu'elle devinait brûlant comme un volcan sous la glace. Elle la vit sortir un carnet, levant vers elle ses yeux dignes d'un hiver sidéral et se mettre à crayonner. Elle sourit. La très jolie cliente devait être peintre, même si son physique lui faisait plutôt penser à une sportive ou une militaire, sans la raideur exagérée de l'autre cliente blonde à l'œil d'argent. Bien au contraire, ses gestes gracieux et la démarche souple qu'elle avait eu, en se rendant au comptoir, démontrait l'inverse. Elle allait se diriger vers elle quand une nouvelle cliente passa la porte.

Décidément, ces temps-ci Etiopia regorgeait de beautés. A l'inverse de la blonde, celle-ci était brune, avec une peau plus sombre et un regard dont l'intensité aurait égalé celle des yeux de la brésilienne si ils avaient été aussi clairs. Mais la splendide inconnue aux cheveux sombres ne s'attarda pas à la regarder. Elle cherchait quelqu'un a priori et elle s'arrêta sur la fameuse blonde qu'Adrianna avait remarqué. La danseuse, tout en continuant son numéro, l'observa entrain d'observer la dessinatrice. Deux hypothèses prirent forment dans son esprit. Soit, elle l'intéressait énormément, soit elles étaient déjà ensemble vu la manière possessive qu'elle avait de la regarder. La blonde n'avait rien vu encore. Parfois, Adrianna avait un petit quelque chose de machiavélique et elle hésita un moment entre tenter de séduire la brune ou aller sortir la blonde de son crayonnage. Mais, ce qui était une évidence pour elle, comme le fait que la blonde n'avait pour la strip-teaseuse qu'un intérêt artistique, pouvait ne pas être aussi évident pour l'autre délicieuse inconnue. Avait-elle envie de rendre l'une ou l'autre jalouse? Car après réflexion, elle était sûre qu'elles se connaissaient. L'avantage de maitriser l'art de la séduction était qu'on apprenait aussi à voir des signes que d'autres ne voyaient jamais. Et les intentions que les clientes souhaitaient cacher. Elle décida donc que, tant qu'à aller s'amuser un peu, elle ferait en sorte d'éviter à l'une ou à l'autre de devoir s'en repentir. Après tout, si elle le cachait bien, Adrianna avait un côté romantique qui l'amenait à vouloir le bonheur des autres autour d'elle.

Elle se dirigea donc vers la brune, aguicheuse et joueuse , se déhanchant toujours avec ce don qu'elle avait pour la sensualité et s'arrêta devant elle, plongeant son regard clair dans le sien. Elle la frôla, jouant de ses charmes avec un savoir faire consommé puis tourna sur elle même, se frottant juste ce qu'il fallait contre elle et jetant un oeil sur la blonde qui l'avait bien sur, suivit des yeux. Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser paraître sont air plus que satisfait. Bingo! La belle inconnue du comptoir avait mordu à l'hameçon et à voir sa tête, la brésilienne avait misé juste. Elles se connaissaient et surement très intimement. Même en tentant de garder son calme, la belle blonde était passée par différentes phases émotives. La surprise heureuse, la stupeur, la jalousie et ce, en moins d'une seconde. Quant à la brune, il y avait fort à parier qu'elle avait à peine eu chaud devant le numéro de la danseuse, surement trop absorbée par ses pensées pour la blonde. Celle-ci d'ailleurs, avait posé son carnet d'esquisse pour se diriger vers elles, le regard plus que possessif mais pour autant sans colère.

Lorsqu'elle arriva à leur hauteur, Adrianna leur sourit à toutes deux, tournant cette fois autour de la nouvelle venue, puis se pencha entre elles, passant un doigt de velours sur leur joue, dans une caresse légère.

"Heureuse d'avoir pu vous réunir, mes demoiselles... Passez une bonne soirée!" Murmura-t-elle dans un souffle avant de s'éloigner, quelque peu hilare sans le montrer. Juste avant de s'éloigner, elle ajouta à l'attention de la blonde :"J'espère un jour voir vos dessins, belle inconnue! Et n'ayez crainte, elle n'avait d'yeux que pour vous!"

Elle reprit sa danse, passant de nouveau parmi les clientes et agrémentant ses passages de quelques acrobaties quand les percussions montaient crescendo.
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Jeu 29 Sep 2011 - 23:09
Galatéa appréciait le spectacle, admirant les courbes audacieuses et idéales de la danseuse. Un régal pour qui aimait les belles choses et son crayon ne cessait de croquer la strip-teaseuse, cherchant à capter chacun de ses mouvements. Quand elle bougea pour se diriger vers une autre cliente, elle la suivit du regard. Et elle ne put que s'arrêter sur celle qui, un peu à l'écart avait attiré la jolie brésilienne. Tala! Elle était venue finalement! Elle sentit la joie l'envahir de cette heureuse surprise avant de passer, dans le quart de seconde qui suivit à l'étonnement, en réalisant que sa louve semblait subir sans trop rien dire les attentions séductrices de la magnifique danseuse, puis à la jalousie, aussi soudaine que ses sentiments pour Tala étaient violents. Elle ne remarqua, à aucun moment, que la strip-teaseuse l'observait, elle. Son sang n'avait fait qu'un tour et délaissant son carnet, devenu sans importance, se dirigea vers la femme qu'elle aimait.

A son grand étonnement, la brésilienne, encore plus belle à cette distance, se mit à danser autour d'elles deux avant de lâcher quelques mots qui prouvaient bien qu'elle avait compris, sans qu'on lui explique, que les deux femmes étaient fortement liées. Sa jalousie s'était évanouie comme neige au soleil et la caresse sur sa joue ne lui laissa qu'un léger rouge de confusion quand elle se tourna vers son amour. Heureusement, la magie était telle quand elle regardait sa gardienne qu'elle ne pu s'empêcher d'afficher un sourire instinctif en se rapprochant d'elle. A ses yeux, elle éclipsait toutes les femmes présentes, superbe dans sa tenue blanche. Elle lui saisit la main et se pencha vers elle, laissant son autre main caresser doucement son ventre apparent.

"Je suis heureuse de te voir ici, ma tendre louve. J'espérais bien ta venue mais j'en ai douté un peu... " Dit-elle en l'embrassant, encore possessive dans la manière.

Puis elle se glissa à son côté, posant son bras sur sa taille comme pour montrer que la première qui se risquait à l'approcher aurait à faire à elle. Ses prunelles de glace s'arrêtèrent alors sur un visage familier. Elle l'avait aperçue, plus tôt, durant la danse, mais préoccupée par ses esquisses et l'envie que Tala la rejoigne, elle n'était pas allée la voir. Elle murmura à l'oreille de sa douce.

"Il faut que je te présente quelqu'un, mon amour. Quelqu'un de mon passé. Elle est comme ma sœur et elle s'appelle Rafaela. Elle est arrivé il y a peu de temps sur etiopia. J'ai eu la chance de tomber sur elle à son arrivée. Elle était blessée et je l'ai soignée avant de lui expliquer où nous sommes." Puis hésitante, elle ajouta. "Elle risque de te sembler étrange, en apparence, mais ce qu'elle a subit... enfin.. Tu verras et je t'expliquerai son histoire."

La tenant toujours par la taille, elle l'entraina vers la table ou la cyborg se trouvait. Elle lui tapota sur l'épaule, doucement, pour ne pas la surprendre.

"Bonsoir Rafi! Alors, le spectacle te plait? " Puis elle lui présenta Tala. "Je t'avais parler de la femme de ma vie, il me semble. La voici. Tala, je te présente Rafi! Rafi, voici Tala."

Elle tira une chaise, invitant la louve à s'asseoir.

"Voulez-vous boire quelque chose, toutes les deux? C'est ma tournée!"

Elle était heureuse que ces deux là puissent se connaitre et elle espérait que le courant passerait entre elles.
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Jeu 29 Sep 2011 - 23:50
Rafaela ne prêtait guère attention à la danse de la strip teaseuese vu qu'elle était partie au fond de salle et ferma l'oeil en soupirant. Buvant "à la russe" sa vodka, c'est à dire cul-sec. Elle écoutait à présent la musique, un style correspondant bien à la danse précédemment à la danse sensuelle de la jeune femme.

La jeune cyborg se rappelait que cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas entendu de la musique. Tellement qu'elle se concentrait sur celle-ci avec un léger sourire aux lèvres. C'était bon de "redécouvrir la vie". Pendant ce temps, à son insu, la brésilienne usait d'un tour particulier pour rapprocher deux âmes aimantes. Dont l'une d'entre elles vint la rejoindre et lui posa doucement la main sur l'épaule pour ne pas la surprendre... Cela avait marché à moité. Il est vrai qu'habituellement surement elle se serait relevée d'un coup donc: envoyé valser la table en même temps, et se retourner vivement vers son interlocutrice. Mais elle avait finit par comprendre qu'elle était plus ou moins en sécurité ici, cependant elle était tellement concentrée sur la musique qu'elle fut un peu surprise, ne s'attendant pas à avoir de la compagnie, mais ne réagit d'abord pas avant de se retourner lentement en entendant la voix de sa jeune amie.


"Bonsoir Galatéa, je ne m'attendais pas à te voir ici." Elle lui sourit alors avant de continuer. "Il est vrai que cela me manquait un peu... voir beaucoup la présence féminine et féline des strip-teaseuses!"

L'ex-militaire rit alors un peu avant de se relever lorsque Galatéa lui présenta l'élue de son coeur, et la regarda alors un moment, pas méchamment, mais par habitude de scruter chaque nouvelle personne qu'elle rencontrait et en particulier si elles avaient un lien avec Galatéa ou une autre de ses amies.

Après cette courte inspection elle lui tendit la main et commença à se présenter mais....


"Rafaela Maverick, Lieutenant-Colonnel de la division blindé de..."


Elle s'arrêta alors en regardant de son oeil d'argent le visage de son interlocutrice puis celui de Galatéa avant de soupirer un peu, de se rassoir et de répondre à l'autre russe.

"Tu te souviens de ce que je prends?"
Fit-elle dans un sourire un peu complice.

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Jeu 29 Sep 2011 - 23:56
[Je voulais attendre d'autres personnes mais je vais me perdre à force ^^]

Iris était tout bonnement incapable de quitter cette fille des yeux, si une autre danseuse était arrivé, elle ne l'aurait probablement même pas remarqué. Pourtant, quand son corps suave traversa les tables, son esprit se décrocha quelques secondes d'elle, attiré par le mystère de la fille attablé. Il se dégageait d'elle quelque chose de mystérieux, digne de l'imaginaire bien plus que du réel, elle semblait se dégager du décor comme un dessin en relief dans un décor au crayon. Ou plutôt comme quelqu'un en noir et blanc dans un monde coloré.
Iris était toujours fasciné par ce qui choquait au regard, comme la plupart des gens en fait. C'est aussi pourquoi son attention revint sur la danseuse quand celle ci s'écarta et s'approcha...de la jeune fille. Elle avait repris son air béas, complètement arriéré mental, son cerveau à l'arrêt.

La danseuse semblait l'avoir remarqué, puisqu'elle s'arrêta devant sa table et lui accorda un numéro privé. Iris se laissa faire, dans un état second. Elle lui ôta son verre qui disparut entre réalité et fantasmes. Le bruit sonore d'une table qui racle au sol retentit, trop fasciné par le regard de la danseuse, Iris ne se doutait pas que le raclement était la cause de la proximité soudaine du corps de la danseuse contre elle. Elle s'était enfoncé contre sa chaise comme si elle pouvait disparaître à l'intérieur. Toute la sauvagerie animal qui émanait d'elle quelques minutes plus tôt s'était muté en une sensualité tout ce qu'il y a de plus féminine. Pourtant, elle n'avait rien perdu de son pouvoir hypnotisant, il se cachait peut être dans cette assurance digne des plus grands prédateurs, ou bien dans ce corps si parfait que le lâcher des yeux serait un blasphème à Apollon. Venus devait la maudire cent fois par jour tout comme elle même se maudissait de penser des choses si obscènes en sentant la chaleur émaner de cette femme et son odeur lui remplir les narines jusqu'au cerveau.
L’apogée arriva quand elle se glissa sur elle, Iris dû s'accrocher à ses accoudoirs pour ne pas lui sauter dessus et succomber à cette passion qui, malgré tout, lui semblait déplacé. Depuis quand avait elle les jambes écartés comme ça ? Depuis quand avait elle si chaud et si soif ? Depuis quand avait elle la nuque si sensible à souffle d'une personne ?

"Je ne mords pas tu sais... sauf si tu en as envie...!"

Oui Iris le désirait, elle en était surprise sans vraiment l'être, cette femme lui avait transmis toute son animalité, brisant ses derniers vertiges de civilités pour ne laisser que des passions, vestiges de vieux instincts longtemps oublié. Ses doigts chauds contre ses lèvres la sortit de sa torpeur, son éloignement lui causa une intense sensation de froid. Douloureux retour à la réalité.
Iris resta un moment le regard perdu dans le lointain, ayant survécu au charme de cette fille une fois, le sortilège était rompu et elle avait repris un semblant d'esprit. Qu'il était bon de pouvoir juger de cette scène avec une pensée intellectuel, elle n'en perdait rien de son intérêt.

Iris cligna des yeux et secoua la tête. Il y avait un monde autour d'elle. Elle tourna la tête et ne trouva plus la danseuse, voyant un peu trouble. Elle ne voyait que des femmes différentes assissent aux tables, discutant ou savourant l'ambiance. Au fond, au bar, trois femmes dont la mystérieuse semblait paisiblement discuter. Le monde aurait pu s'écrouler, elle n'avait rien suivit de ce qui s'était joué dans cette pièce durant les 5 dernières minutes.
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Ven 30 Sep 2011 - 0:44
La chaleur régnait vraiment dans la salle. Adrianna sentait que le moment de remonter sur scène pour ôter ses sous vêtements et terminer son numéro approchait. Si d'autres clientes arrivaient, elle aviserait mais à présent, elle avait surtout envie d'aller se rafraichir et de revenir se mêler à la foule comme une presqu'anonyme. En repartant vers la scène, son regard se posa de nouveau sur la jeune femme qui avait semblé subjuguée par ses charmes. Un sourire lui vint naturellement en même temps qu'une légère envie de poursuivre avec elle venait la titiller. Elle était plutôt jolie et en dehors de ce que son esprit imaginatif lui soufflait à son sujet, son regard intelligent la rendait intéressante. De même que sa réaction peu habituelle, comme si Adrianna avait eu sur elle tout pouvoir. La brésilienne aimait dominer même si elle appréciait aussi l'inverse et la jeune femme l'avait quelque peu émoustillée avec son air fragile et son émotion violente, à fleur de peau. Elle avait aimé son regard sur elle et ce n'était pas toujours le cas, mais celui-là n'avait rien de lubrique, ni de pervers. Elle avait seulement été.. hmm.. envoutée et cela avait plu à la strip-teaseuse.

Elle revint donc, en chaloupant vers elle, constatant qu'elle n'avait pas bougé, ni repris son verre ou rapproché la table. Parfait! Plongeant de nouveau son regard bleu dans le sien avec délice, elle passa une langue gourmande sur sa lèvre inférieure, aguicheuse et sensuelle. Elle ne se coula pas contre elle comme la première fois, mais lui saisit la main pour l'obliger à se lever et passa un bras autour de sa taille pour l'enlacer. Elle était plus petite qu'elle et vraiment adorable avec son air surpris et de nouveau captivé. Lentement, elle l'entraina dans sa danse brûlante vers le devant de la scène, près de l'escalier qui y montait. Son corps collé au sien et la quasi innocence qui se dégageait d'elle, attisèrent son désir immédiat. Douce sensation... Avant de la relâcher, elle se pencha vers elle pour effleurer ses lèvres des siennes, sans la toucher et murmura.

"Ne te sauves pas, je reviens..."


Puis, sous son regard, sans la quitter du sien, elle grimpa sur l'estrade dans une acrobatie, féline et souple, dansa quelques secondes autour de la barre puis glissa une main dans son dos. Son soutien-gorge de soie abricot, en dentelles, vola vers la jeune femme qui la fixait intensément. Puis le bas suivit et sur un sourire, envoyant un baiser de la main au public, avec un clin d'œil particulier et un autre baiser vers sa conquête, elle s'éclipsa.

Elle se précipita sous la douche, saluant rapidement ses collègues strip-teaseuses et les laissant enchainer le spectacle, puis s'habilla d'un jean serré, de bottines noires, d'un haut noir sans manche, en cuir, qui dévoilait ses hanches, et revint dans la salle. Du regard, elle se mit en quête de la demoiselle qui l'intéressait. Sans maquillage, les cheveux lâchés, même habillée, il se dégageait d'elle une sensualité animale. Elle était sexy en diable.
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Ven 30 Sep 2011 - 16:26
A peine avait elle reprit ses esprits que la danseuse revenait à la charge, aspirant ses derniers neurones dans la profondeur de son regard. Celle ci décida de mener la danse et de la sortir de la chaise qui, contre tout attente, était encore séparé de son corps. C'était à peut près aussi surprenant que le fait qu'Iris s'appuya contre l'accoudoir pour se lever sans compter uniquement sur la force de la danseuse. Son corps marchait donc toujours, il était même étrangement réactif, précédent sa pensée presque inexistante.
Maintenant qu'elle était debout, de nouveau collé à elle, Iris remarqua sa petite taille, ou plutôt la grande taille d'Adrianna. Avec sa tête de plus, elle dominait complètement la pauvre française qui ne s'appartenait plus. Une fois finit, Iris sentit avant de comprendre la chaleur des lèvres de la danseuse frôler les siennes, elle n'avait aucune envie de combler ce vide car elle sentait que toute la puissance de ce geste résidait dans l'absence de contact. Le désir est quelque chose qui se savoure, une fois réalisé il glisse entre les doigts et le plaisir qu'il procure disparait petit à petit, inévitablement.

Iris était maintenant au première loge, juste devant la scène. Elle cachait peut être le spectacle à quelque dame mais personne ne s'en plaint. A cause de son esprit diminué, Iris mis quelque temps à réalisé que oui, le spectacle touchait à sa fin. Et oui, un soutien gorge lui arrivait droit devant, le temps de lever le bras pour penser à l'attraper il était déjà trop tard. Dieu seul sait par quel miracle celui ci sembla lui tomber dans les mains.
La petite chanceuse eut droit à un second baiser, rien que pour elle. Et aussi à un final qui restera longtemps gravé dans sa mémoire comme sur de la pierre. Maintenant qu'elle était partit, le charme était de nouveau rompu et Iris avait l'esprit clair, ou presque. Elle caressa du bout des doigts le vêtement, admirant la délicatesse de sa couture et la fine dentelle.

Le spectacle reprit avec une autre danseuse, elle avait elle aussi un charme et une beauté folle mais Iris en avait assez vu pour la soirée, elle ne pourrait pas supporter un spectacle de plus sans y laisser ses neurones pour de bon. Et puis, quelques personnes commençaient à se plaindre alors elle retourna à sa table, la replaçant à sa place initiale en se demandant quand celle ci avait-elle bougé. Elle bu son cocktail à la vitesse d'un alcoolique, la tête pleine d'image et le coeur plein de sensation. Pour une fois, elle n'avait aucune envie de coucher ça sur papier, pas tout de suite.
Son regard se porta à l'assemblé, les filles n'avaient pas changé ni vraiment bougé. Son regard se porta finalement sur une chose troublante. Même si elle était méconnaissable, c'était bien la danseuse qu'elle voyait. Habillé et les cheveux lâché elle semblait être une tout autre personne, mais des yeux bleus quand on a les cheveux noirs ne passe pas inaperçu. Comme ça, elle avait une emprise bien plus mince sur Iris, elle paraissait moins fantastique mais beaucoup plus humaine. Elle se leva et alla vers elle, ayant rangé son carnet dans son sac.

- Comme promis je ne me suis pas sauvé.


Maintenant qu'elle la revoyait de près, le doute n'était plus permis. Son charme animal était toujours là, il faisait en effet partit d'elle même comme la peau sur le corps. Son parfum avait changé, tout portait à croire qu'elle s'était douché, il était maintenant beaucoup plus doux et l'aider à garder l'esprit clair. Ce n'était pas avec une tête d'attardé qu'elle allait dompter cette animal sauvage.

- Votre numéro était impressionnant, vous voulez prendre un verre ?
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Ven 30 Sep 2011 - 19:59
[HJ: Adrianna va sortir après ce post mais le topic reste ouvert pour celles qui ont entamé quelque chose comme Tala, Raf et Galatéa et celles qui voudraient les y rejoindre aussi histoire de boire un verre et de regarder le spectacle qui se poursuit... Avis aux filles du Bar, quelque soit leur métier, elles sont invitées aussi, bien sur, à venir bosser ou à rejoindre les clientes si le cœur leur en dit! ]

Adrianna vit enfin arriver celle qu'elle cherchait et un large sourire vint se greffer sur son visage en constatant qu'elle avait, semblait-il, repris de l'assurance et était encore là :

"Je l'espérais sans en être sûre, mais tu m'en vois ravie, charmante inconnue!"

Elle accepta le verre offert et commanda un cocktail sans alcool.

"Je m'appelle Adrianna, et je suis brésilienne." Dit-elle en s'asseyant face à elle pour démarrer les présentations.

A mesure qu'elles faisaient connaissances, elle ne pouvait s'empêcher de la dévisager. Iris, puisqu'elle s'appelait ainsi, nom d'ailleurs très agréable à son oreille, aurait pu sembler, a priori, assez banal, mais néanmoins jolie, lorsqu'on ne prenait pas la peine de faire attention au personnage. Quand elle parlait, son visage s'animait et son regard d'un brun clair reflétait son âme à coup sur. Le regard bleu de la brésilienne sur la jeune femme s'était fait moins animal, plus doux et elle prenait plaisir à l'écouter. Elle était sensible, et de plus en plus, au charme qui se dégageait de la jeune femme en train de lui raconter une partie de son histoire. Elle était française et disait aimer vivre "d'amour et d'eau fraîche". Elle ne travaillait pas et passait son temps à cultiver son esprit, se plongent dans les livres, écrivant aussi. Il semblait presque naturel que le portail se soit arrêter pour la subtiliser à un monde qui ne semblait pas fait pour elle.

C'était au tour d'Adrianna, cette fois, d'en oublier le monde autour d'elle. Iris l'ignorait encore, mais la danseuse était sensible aux esprits poètes. Elle aimait d'ailleurs également lire des heures, et écrire quand elle en avait le temps. La poésie était pour elle un art qui n'avait rien de désuet. C'était un peu comme ce qu'on dit du regard. Elle était le miroir de l'âme. La brésilienne était une passionnée et elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il en était fatalement de même pour Iris parce qu'elle ne concevait pas qu'on puisse, à ce point, aimer les mots sans passion. N'étaient-il pas toujours le reflet des sentiments profonds de celui qui les écrit? Et n'animent-il pas les émotions de celui qui les découvre?

Plus le temps passait et plus elle avait envie de la connaitre mieux. Sans compter que son tempérament chaud, lorsqu'elle était sensible aux charmes d'une femme, l'amenait forcément à avoir du désir pour elle. Elle lui raconta à son tour une part de son passé et son arrivée à Etiopia, un an auparavant, sans omettre la mort de son frère, Andres, et de la blessure qui demeurait en elle. Au bout d'un moment, elle prit conscience qu'elle avait envie de se retrouver seule, avec elle, dans le silence, dans une ambiance plus propice à leur découverte mutuelle. Elle lui proposa donc de sortir, ayant déjà une idée de la manière dont elle voulait poursuivre leur conversation et du lieu adéquat.

Elle fit signe à la serveuse la plus proche et demanda à ce que les consommations soient mises sur sa note, puis se leva en lui prenant la main, l'invitant à la suivre. Lorsque la porte se referma derrière elle, elle respira l'air du soir qui se rafraichissait en ce début d'automne, lui reprit la main qu'elle avait lâché un instant et prit la direction de la serre.

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Sam 1 Oct 2011 - 2:17
Toute à son observation, elle ne vit pas dans un premier temps qu'elle était le centre d'attention de l'exotique brésilienne, ce fut son parfum entêtant qui lui fit enfin tourner son regard de nuit vers la danseuse mais trop tard pour se garder de ses charmes. Garder son self control était difficile, surtout devant cette danse aguicheuse, car la jeune femme était experte en son art et savait très bien faire monter la pression. Si bien que Tala en fut confus, ne sachant si elle devait la repousser ou la laisser faire ? Certainement pas entrer dans son jeu. Mais ce qui paniquait la louve plus que d'être le centre d'attention de la belle danseuse c'était Galatéa, qui ne devait pas avoir manquer le manège qui ce produisait sous ses yeux. Tournant son regard sombre à la recherche de sa compagne, elle la vit marcher vers elles, l'œil brûlant d'un éclat qu'elle ne connaissait que trop bien. La situation prêtait à l'ironie, elle était entrer au départ pour savoir ce que faisait sa belle et voir si personne ne lui tournait autour et c'était elle qui se retrouvait bientôt à devoir répondre de la jalousie évidente de Galatéa. Comme pour ce défendre de la danse ensorceleuse elle leva haut les mains pour signifier qu'elle n'avait rien fait sinon se contenter de regarder. C'est alors la streape teaseuse alla vers son âme sœur et lui fit profiter de son numéro, ce fut à son tour d'être surprise avant de comprendre le tour malicieux qu'on venait de leurs jouer à elles deux. Rougissant à la caresse, encore sous la surprise, elle vit la danseuse partir en rajoutant que la louve n'avait d'attention que pour Galatéa. Cela lui fit pousser un soupir de soulagement et s'éventa de la main pour soulager son coup de chaud. Bigre, décidément cette danseuse avait eu le mérite de lui avoir donner chaud mais pas pour les bonnes raisons ! Tala se tourna alors vers sa Néréide qui lui avait prit la main. Douté...Oui, elle failli ne pas venir, pour lui laisser un peu de tranquillité mais l'envie de la rejoindre fut la plus forte.

'' J'aime te surprendre tu le sais ''

Répondant au baiser qu'elle sentait possessif, elle s'en amusa quelque peu car sa propre réaction aurait été, à peu de chose près identique pour faire comprendre à toute que c'était chasse gardée. Se laissant prendre à la taille, Tala écouta attentivement ce que lui disait sa belle qui avait repérer une vieille connaissance de son passé. Elle en haussa un sourcil, blessée ? Serait elle la fameuse cyborg ? Très probable et ce confirma en voyant de qui il s'agissait.

'' Elle reste une amie sur qui tu as pu compter, cela ira ''

Phrase un peu évasive, mais comment faire autrement ? Elle ne voulait pas se trahir en lui disant qu'elle cernait déjà un peu la personne pour avoir entendu leur conversation à la ferme et feignit l'innocence de ne pas la connaître. Cette dernière semblait plus décontractée que la fois précédente, le village avait souvent cette effet sur les gens, pour l'avoir eu ce sentiment sur elle même. Après les présentations, elle allait parler quand la jeune femme au troublant œil d'argent l'examina de la tête aux pieds lui faisait hausser un sourcil. La gardienne n'aimait pas en général qu'on la regarde ainsi, le faite que cela ne ce voulait méchant tempéra son irritation. La suite fut plus surprenante car la dite Rafaela se présenta comme si elle était à l'armée, faisant écarquiller les yeux de la louve, clignant des yeux par intermittence. Au moins...elle n'était pas totalement prise au dépourvu mais repris contenance que trop tard car l'ex militaire c'était rassis dans un soupir, Tala en fit de même à l'invitation de Galatéa.

'' Je prendrais un Porticio bay pour ma part ''

C'était un cocktail à la Vodka, curaçao bleu et une variété proche du martini arrosé de sirop de canne et de jus de citron, elle avait grand besoin de ce genre de remontant.

'' Quand à moi, je suis juste Tala valerius, humble indienne qui veille sur la forêt ''

Accompagnant sa phrase par un sourire amusé mais pas moqueur, elle voulait surtout détendre l'atmosphère entre elles. Tala ne voulait pas indisposer l'amie de sa compagne, puisqu'elle avait émis le souhait de rencontrer les amis de Galatéa le jour de l'emménagement chez elle, ce n'était certainement pas pour être de mauvaise compagnie par la suite.

'' Alors ainsi vous avez été aux cotés de Galatéa en Russie ? Ma compagne fut des plus discrète à votre sujet, je suis curieuse de mieux vous connaître ''

Elle jouait les faux semblant, ne voulant pas indisposer la jeune femme avec ses problèmes, elle n'y était pour rien dans l'histoire et voulait sincèrement lui paraître agréable, du moins l'espérait elle.
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Tala Valerius
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Sam 1 Oct 2011 - 3:33
Quand Tala avait dit à Galatéa aimer la surprendre, cela lui avait arraché un sourire. Bien sur, elle n'ignorait rien de sa manière de vouloir lui faire plaisir, mais en général, le contexte était très différent. Rien qu'à l'évocation des dernières surprises en date, elle faillit en rougir et sentit son envie d'elle, qui ne disparaissait de toute façon jamais, revenir au grand galop. Mais elles auraient toute la nuit pour approfondir la question, après que la gardienne ait fait connaissance avec Rafi. A ce sujet, Tala avait raison de dire que la cyborg était quelqu'un sur qui elle avait pu compter. Elle était même bien plus que cela pour elle. Peut-être la seule vraie famille qu'elle ait eu avant sa louve. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle espérait vraiment qu'elles deviendraient amies, toutes les deux. Elle n'avait pas envie de faire un choix qui irait sans aucune hésitation vers l'indienne.

Quand Raf se présenta, la russe pouffa malgré elle, mais rattrapa son hilarité en se contenant et en faisant un clin d'œil taquin à la blonde. Elle comprenait qu'on puisse avoir, à peine arrivée depuis quelques jours, des réflexes difficiles à réprimer. Mais Rafaela s'était rendue compte de ce qu'elle faisait et s'en excusait par son attitude. Elle nota néanmoins le regard surpris de la louve qui ne fit aucun commentaire, semblant saisir la situation. Elle ne l'en aima que plus encore.

Elle prit note des boissons voulues par les deux femmes et comme une serveuse passait non loin, elle en profita pour lui passer commande. Ainsi, elle pouvait continuer à suivre la conversation. L'humilité de Tala, quand on connaissait sa position de gardienne, et ce n'était pas rien, la fit sourire de nouveau. Mais elle n'en fut pas étonnée, connaissant bien sa manière d'être et qu'elle ne plaçait pas sa fierté dans l'apparence ou le titre. Elle ajouta cependant, en se rasseyant et en posant une main possessive sur la cuisse de son amour.

"Humble... Hmm.. Gardienne serait plus juste... Ce n'est pas un rôle si commun que le tien, mon ange."


Galatéa se rendait compte que, quelque soit le lieu ou le moment, elle était presqu'incapable de détacher son regard de Tala. C'était assez nouveau pour elle, de se retrouver, avec elle, dans un lieu public. La seule et unique fois avait été lors de leur rencontre, mais elles s'étaient senties comme seules au monde très vite. Aujourd'hui, elle commençait à croire que faire entrer une tierce personne dans leur "bulle" était pour elle un exercice difficile, celle-ci fut elle sa plus grande amie. C'était comme sa réaction jalouse, un peu plus tôt. Elle ne se serait pas cru capable de réagir ainsi avec autant de violence en elle. Elle avait du retrouver ses réflexes d'agent russe, mettre sa colère de côté afin de ne pas s'emporter vraiment. Elle se demandait d'ailleurs si la louve, en dehors de sa jalousie malgré tout palpable, avait deviné la rage qu'elle avait calmé mais qu'elle n'avait pu s'empêcher de ressentir. C'était plus fort qu'elle. Tala était son addiction.

La serveuse arriva avec les boissons et les distribua. Pour sa part, elle avait pris une Zubrowska sans hésitation, comme chaque fois qu'elle devait boire, ou presque. Elle écouta sa compagne poser sa question et fronça les sourcils. Depuis quelques minutes, elle trouvait la louve un peu différente de l'image dont elle avait l'habitude. Alors certes, elle paraissait égale à elle même, aimable et souriante, mais il y avait aussi quelque chose de froid et sec, inhabituel, qui la dérangeait. Ses réponses, ses remarques et même sa question restaient distantes, loin de la chaleur et la joie enthousiaste dont elle avait l'habitude. Du moins c'était son impression, à moins qu'elle se trompa. Elle se demanda où pouvait être le problème et chercha sa main comme pour se rassurer. Elle espérait que Rafi n'était pas à l'origine de son malaise.

Elle laissa son amie répondre à la question, ajoutant en commentaire.

"Rafi est comme une sœur pour moi, Tala. Sans elle, je ne suis pas sûre que tu m'aurais connue. Il est une ou deux missions que nous avons fait ensemble, pendant nos classes, durant lesquelles elle m'a sauvé la vie... et inversement si je me souviens bien. Quant au reste, je te passe les frasques qui viennent à l'esprit d'adolescentes, même dans le contexte militaire."

Elle décocha à Rafaela et à Tala un large sourire. Puis demanda :

"Dis-moi Raf, depuis notre rencontre, as-tu eu le temps de te faire des amies et de commencer à prendre tes marques?"
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Sam 1 Oct 2011 - 13:30
Rafaela resta a observer les deux jeunes femmes devant elle et sourit un peu en voyant le regard de Galatéa sur sa compagne. Presque jamais elle ne l'avait vu comme ça.
La jeune cyborg écouta la gardienne se présenter et d'ailleurs haussa un sourcil lorsque la russe employa ce terme.

"Une gardienne?"

La jeune femme imaginait diverses choses sur ce qu'était le rôle d'une gardienne.. Dans quel sens cela pouvait il être? Evidemment, l'esprit de la militaire conclut à une sorte de poste de surveillance et de patrouille dans un lieu particulier..; Bon ce n'était certes pas bien loin mais pas vraiment comme elle l'imaginait tout de même.
Elle sourit ensuite à la réponse de Galatéa à la question de la louve.


"C'est vrai, lors de nos classes nous étions dans la même chambre et très vite on s'est liée d'amitié. J'ai toujours voulus la protéger et inversement. Je ne compte plus combien de fois elle m'a engueulé quand je revenais de l'entrainement avec des petites blessures de partout. Et aussi quand il y avait une bagarre, forcément j'y étais mêlée! ça aussi j'en ai pris pour mon grade plus d'une fois..."

Fit elle avec un sourire en direction de sa jeune amie avant de continuer.


"Pour ce qui est des missions, Galatéa et moi faisions un bon duo, en gros elle était le cerveau et moi les muscles. Bien qu'elle se défende très bien au corps à corps! Elle a dut me sauver la vie au moins autant de fois que moi la sienne."


L'ex-militaire aimait bien parler de ces moments, cela la faisait se sentir bien et libre de vivre à nouveau. Elle se décida alors à répondre au fait que Galatéa ai été discrète envers son existence. Dans un soupir, ainsi qu'une gorgée de vodka, elle s'expliqua.

"Certainement car on n'aime guère parler des fantômes du passé. Au sens littéral du terme j'entends."


Puis elle répondit à Galatéa elle même avec un petit haussement d'épaule.

"Pas vraiment, on va dire que j'ai de la chance d'être bien protégé sinon j'aurais pus finir embrochée mais à part ça, il s'est pas passé grand chose, je ne suis même pas encore allée à l'hôtel."


Rafaela continue d'observer les deux amoureuses. Galatéa semblait quelque peu possessive mais cela était normal. Cependant sa compagne lui semblait un peu étrange, elle avait l'air de cacher quelque chose. L'ex-militaire se demanda alors si c'était bien cela ou si une fois de plus elle se faisait des idées.
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Rafaela Maverick
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Rafaela Maverick
Dim 2 Oct 2011 - 2:34
Elle fut quelque peu soulagée que Galatéa se calme aussi rapidement et retrouvant son sourire quelle aimait tant. Un instant cette lueur rageuse dans le regard l'avait désappointée, la sachant capable de tout. Heureusement, la danseuse avait très bien manœuvré pour dissiper le malentendu, cela n'avait été qu'une taquinerie pour les rapprocher. Mais cette main possessive sur sa cuisse lui faisait bien sentir qu'elle la gardait des autres femmes jalousement, la louve aurait tout aussi montrer les crocs si les rôles avaient été échangés. Pour le moment, sa compagne la reprit sur son humilité, ce qui interpella de suite la jeune femme en face d'elle. Elle n'aimait pas se vanter ou étaler son rôle de gardienne auprès des autres, étant de nature secrète. Cependant vu l'interrogation évidente de son interlocutrice, elle se décida à éclairer les zones d'ombres que cela pouvait poser.

'' Oui, disons que je protège la forêt contre toute menace. C'est une partie de mon être. Comme je suis une partie d'elle ''

Les consommations commandées arrivaient, elle prit le sien pour ensuite le porter à ses lèvres et en boire quelques gorgées qui lui fit du bien. L'oreille à l'écoute elle ne perdit pas une miette des dires des deux russes, il y avait de toute évidence une franche camaraderie qui régnait entre elles. Le faite de combattre ensemble forgeait une amitié à toute épreuve, même contre l'adversité et les souffrances qu'avait occasionné par la suite leur '' métier ''. De leurs comportements, Tala croyait sans mal que Rafaela et Galatéa étaient devenu sœur de cœur. Sa compagne plus dans le rôle de l'ainée qui fait la leçon à sa cadette et prends soin d'elle quand elle revenait couverte de bleus, à cette pensée la louve eu un rire amusée.

'' Rassurez vous, elle n'a pas changée car moi aussi je me fais rappeler à l'ordre quand je reviens couverte d'égratignures d'une de mes rondes. ''

Elle tira malicieusement la langue, elle ne faisait pas beaucoup attention quand elle faisait ses rondes. Ne regardant pas ou elle allait, passant dans des ronces, se blessant les coussinets sur des pierres coupantes, se faufilant entre des branches qui lui égratignait la fourrure et autre. Si bien que des fois quand elle rentrait sous sa forme humaine, elle était couverte de griffures et de coupures diverses mais légère et sans gravité pour la plus parts. Cependant cela avait le don d'inquiéter sa compagne qui la sermonnait d'être beaucoup plus prudente et moins casse cou.

'' Pour ce qui est du corps à corps je suis toute à fait d'accord, Galatéa sait cogner dur quand elle s'y met ''

Elle passa alors une main sur sa mâchoire pour illustrer ses dires, pour avoir reçu des coups de sa compagne lors de leur jeux guerriers. Toutes deux prenaient cela pour un amusement, se jauger, se provoquer, lancer des piques verbales et accompagner la parole à des jougs physiques tout en maitrisant leurs forces. Leurs combats avait des airs d'entraînements, c'était une façon comme une autre de se maintenir en forme et souvent cela se terminait dans un contexte beaucoup plus intime.

Elle allait reprendre une gorgée de son cocktail mais suspendit son geste à la réponse de l'ex militaire, donnant la possible raison de cette discrétion de Galatéa sur l'existence de son amie.

'' Je vous crois sans mal...sur ce point ''

Un instant, la louve se fit lointaine quelques secondes et fit faire à son verre quelque ronds pour faire tourner le contenu de récipient. Ainsi, elle ne suivit que distraitement la conversation qui suivit mais en capta l'essentiel, il était toujours un peu dur de ce faire à un nouvelle vie. Surtout ce qu'avait vécu Rafaela, il faudrait beaucoup de temps pour trouver son équilibre et était sûr que Galatéa pourrait l'y aider.

'' Prenez votre temps, mieux vaux ne pas se presser. Après tout il me fallut bien trois bon mois pour me faire à Etiopia véritablement. Chacun à son rythme d'adaptation, en tout cas vous êtes la bienvenu chez nous, si le cœur vous en dit, notre porte est ouverte, pour boire un coup ou...pour tout autre chose.... ''

Levant son verre en direction de Rafaella avec un sourire, elle finit son cocktail d'un trait et reposa son verre vide sur la table. La dernière partie de sa phrase laissait sous entendre tout et rien, seule Tala savait de quoi cela retournait véritablement, mais le ton de sa voix était assez chaleureuse pour que cela puis paraître anodin.
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Tala Valerius
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Tala Valerius
Dim 2 Oct 2011 - 4:44
Galatéa ne rajouta rien à ce qu'avait pu dire Tala sur son métier. Elle se doutait que Rafaela, si elle ignorait bien des choses d'Etiopia, finirait par savoir que ce monde était plein de magie et que les Gardiennes en faisait partie intégrante. Quand la louve rétorqua qu'elle était, elle-même, en but aux remarques de la russe, lorsqu'elle rentrait blessée et lorsqu'elle appuya ses mots en tirant sa si jolie langue, le sang de la slave ne fit qu'un tour. Si elle avait pu, immédiatement, écourter la soirée, elle l'aurait fait, tant son désir permanent pour sa compagne venait, juste à la vue de cette mimique qu'elle connaissait bien, de grimper d'un nombre incalculable de niveaux. Elle n'ajouta rien, son regard fixé sur sa gardienne comme une tigresse sur sa proie. N'importe qui, en voyant ce regard à la fois intense et passionné comprenait immédiatement que son attachement à Tala n'avait pas d'égal. Les seules fois où Rafi avait pu croiser ce regard, c'était en plein cœur d'un combat, dans lequel elles avaient été prises, lors de l'une de leur mission. Dans le feu de l'action, poussée par l'excitation et l'adrénaline, sous les tirs, couverte par son amie, elle avait traversé une rue comme un fauve bondit vers sa proie, s'exposant comme une exaltée pour anéantir l'ennemi impossible à débusquer. Elle avait été blessée ce jour là, prenant une balle dans l'épaule mais ne s'arrêtant qu'une fois le tireur à terre. Elle n'avait ressentit aucune douleur sur le moment, mais plutôt le sentiment d'être dans un état second, fixée vers un seul but qui ne pouvait lui échapper.

Avec Tala, elle se sentait ainsi, toujours au bord d'un précipice et prête à y plonger. Enfin prête... Plus que ça en fait. Elle avait déjà plongée et la tête la première en plus. Elle n'imaginait pas un instant que la force d'une telle passion, quasi forcenée, pouvait être synonyme de danger. Car, ce faisant, elle lui abandonnait entièrement son âme et son être, au risque de s'y perdre totalement. Si par malheur, un grain de sable se glissait dans le si beau rouage de leur amour fusionnel, cela pouvait la briser plus surement que tout ce qu'elle avait connu jusque là. Et malgré tout, cet amour, qu'elle lui vouait, lui donnait un sentiment de puissance et de force, une ardeur à la vie qu'elle n'avait jamais connue. Comme un bonheur, si fabuleux, qu'il vous fait voir le monde avec une intensité décuplée. Mais perdez-le et plus rien n'aura jamais plus de saveur, de couleur ou d'odeur. Votre monde deviendra aussi vide que le néant et la vie ne vaudra plus le coup d'être vécue. En cet instant, c'est tout cela qui passait dans le regard qu'elle posait sur l'indienne.

L'évocation de leurs joutes la ramenèrent à la réalité de la conversation, de même que la parenthèse sur le poids du passé. Elle se demanda si elle finirait par, un jour, tout dire du sien à Tala, comme, elle, lui parlerait de ce qu'elle avait vécu, dans sa totalité. Ce n'était pas qu'elles voulaient se mentir ou éluder ce qu'avait été leurs moments difficiles, mais il est des choses sombres que parfois, on ne veut pas ramener à la lumière d'une vie qui ne saurait être entachée de noir. Pourtant, leur confiance réciproque et leur envie de tout savoir de l'autre, les y amèneraient fatalement. Les secrets de la russe, si lourds soient-ils, ne méritaient pas de devenir une barrière entre elles, de toute manière. Elle compléta ce que disait Rafaela en s'adressant à Tala et en la fixant droit dans les yeux.

"Oui... Je n'aime guère évoquer ces moments. Mais s'il y a bien quelqu'un à qui je peux me livrer, et je le ferai, c'est toi, mon amour."

Elle remarqua alors l'absence soudaine de la louve et son air songeur. Elle fronça de nouveau les sourcils. Décidément, Tala lui cachait quelque chose. Elle n'aimait pas du tout ça. De même qu'elle trouva très étrange sa sortie énigmatique suivante, lorsqu'elle invita Raf à venir les voir. " ... notre porte est ouverte, pour boire un coup ou...pour tout autre chose.... " Qu'entendait-elle par là? La russe se sentit perturbée par cette phrase qui ajoutait à son questionnement sur le comportement étrange de la louve. Une sorte de malaise l'avait envahie. De malaise... et de mécontentement, face à ce mystère singulier concernant la femme qu'elle aimait, et qu'elle était incapable de saisir. Cela ne ressemblait pas à la gardienne d'être si secrète avec elle. Or, maintenant qu'elle y songeait, d'autres signes qu'elle avait inconsciemment noté au quotidien, depuis quelques jours, dans sa manière d'être, venaient se superposer à cette certitude que l'indienne ruminait quelque chose. Ne pas savoir ce qui lui trottait dans la tête la laissait beaucoup trop perplexe pour en rester là. Et elle n'était pas du genre patient dans ces cas là.

Elle tripota nerveusement son verre. La présence de Rafaela et le fait qu'elles soient dans un endroit public posait un autre problème. Mais elle voulait crever l'abcès. Après une brève hésitation, elle se pencha vers la cyborg et lui murmura à l'oreille, regardant Tala, que cela devait surprendre, du coin de l'œil :

"Excuse-moi, mais j'ai besoin de parler à ma compagne en privé, je te l'enlève... Attends-nous, si tu veux bien... "

Puis elle se leva brusquement, se pencha vers sa louve, dont elle prit la main et lui dit à voix basse, le son du Bar couvrant assez sa voix pour n'être entendue que par elle.

"Viens avec moi, ma douce. J'ai besoin de te parler, seule à seule."

Son ton était sans équivoque et obligeait la magnifique indienne, qui la connaissait assez bien pour ne pas s'y opposer, à la suivre. La tenant toujours et fermement par la main, elle l'emmena vers une petite salle qu'elle avait repérée, qui servait a priori de bureau, puisque c'était noté sur la porte, et qui, à cette heure tardive était forcément vide. L'invitant à y entrer, elle la suivit et referma la porte derrière elles. Elle alluma la lumière et tourna le verrou, afin qu'elles ne soient pas dérangées. Elle fit ensuite face à sa compagne, l'air presque sévère, son regard plus froid qu'à son habitude et demanda, d'une voix tendue, tentant de tempérer son énervement.

"Bon, tu m'expliques ce qui ne va pas?"
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Dim 2 Oct 2011 - 14:51
Un rôle de gardienne hein? C'était à peu près comme ça que se l'était imaginé Rafaela, bien qu'elle était loin de comprendre la dimension magique des choses. La jeune femme avait quelque peu de mal avec les choses "magiques" pour elle, tout étant très physique ou technologique, comme elle même. Rafaela observa la passion qui émanait de sa jeune amie envers sa compagne, passion qu'elle n'avait vu qu'une fois jusqu'à lors, en plein milieu d'un combat où elle avait été blessée et avait agit tel un prédateur avec sa proie.

La jeune cyborg fit un petit sourire à la louve lorsqu'elle lui assura que Galatéa n'avait pas changé sur le point de s'inquiéter pour des petites blessures. Elle continua en l'encourageant à s'adapter même si c'est long, cependant elle ne comprit pas vraiment la signification de la fin de cette phrase...

Rafaela les observa toute deux, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression que quelque chose n'allait pas. Certes elle ne connaissait pas la compagne de celle qu'elle considérait comme ça petite soeur, mais elle connaissait parfaitement bien celle-ci. Et quelque chose dans son regard laissait à penser qu'elle semblait préoccupée... L'ex-militaire ne dit rien pour autant, les observant et les écoutant tout en achevant son verre cul-sec, comme à son habitude.

La jeune femme se demanda même si ce n'est pas elle qui semblait poser problème. La gênait elle? Rafaela y réfléchit un moment puis s'interpella d'un chose. La gardienne ne fut par surprise lorsqu'elle lui parlait de "fantôme" au sens littéral du terme. Pourtant cela aurait dû en interpeller plus d'une...

Galatéa se leva alors et vint lui murmurer quelque mots à l'oreille, ce à quoi la jeune cyborg répondit.


"Je crois bien oui... Je vous attends, de toute façon j'ai pas grand chose d'autre à faire bien qu'il va falloir que j'aille retourner faire soigner mon bras après."
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Rafaela Maverick
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Rafaela Maverick
Lun 3 Oct 2011 - 1:19
Le désir évident de sa compagne mettait le sien en appétit, irrémédiablement car si l'amour de Galatéa était à ce point passionnel, le sien l'était tout autant. À ce point qu'elle voulait tout connaître d'elle ses joies, ce qui la faisait rire ou ses peines et ce qui pouvait la faire souffrir. Tala voulait pouvoir être apte à être auprès d'elle et soigner ses blessures, fut elle du passé ou non mais si elle ne lui disait rien, comment savoir ? Comment deviner ? Elle se sentait parfois impuissante à l'apaiser. Elle avait cru pouvoir le faire, parer à toutes situations mais l'épisode de la ferme lui avait remettre en question toute ses résolutions. Ne pas aimer évoquer le passé était une chose, mais si cela rongeait sa compagne cela la regardait et tiqua légèrement quand son amour lui dit qu'elle se livrerait qu'en vers la louve, celle ci en douta. Distraite, elle ne vit pas le changement d'attitude de sa Néréide mais capta ce qui suivit, un air étonner se dessina sur son visage. Pourquoi Galatéa chuchotait ainsi à son amie ? La réponse à son interrogation se trouva très vite satisfait car ce fut à son tour d'avoir la voix de sa belle à l'oreille.

Seule à seule ? Elle n'aimait cela, la louve voulait répliquer qu'on pouvait pas ainsi s'éclipser comme cela en laissant en plan les gens, surtout une amie. Le ton de sa voix l'en dissuada, l'affaire était assez grave pour que Galatéa juge ce tête à tête prioritaire. Regardant Rafaela, elle semblait comprendre la situation qui la décida enfin enfin à se lever à la suite de sa compagne qui lui tenait fermement la main. Un bureau fut choisit pour leur conversation, elle entra sans résister, le lieu était simple, un bureau, une lampe, une chaise et des cassiers qui devait contenir des dossiers divers. Tala se tourna alors vers sa belle qui avait verrouillée la porte et son regard lui arracha un frisson, son regard de glace faisait tout son effet, de même que attitude sévère qu'elle ne lui connaissait rarement envers elle. La question tomba comme une sentence à ses yeux, elle n'aimait pas se sentir acculer comme toute animal d'ailleurs, le loup en elle n'y échappait pas. Que faire ? L'endroit lui apparaissait peu propice à des explications ou une dispute qu'elle espérait éviter. Feindre l'innocence ? Non, Galatéa n'était pas dupe et cela aggraverai sûrement son cas, sachant que sa belle détestait qu'on la prenne pour une idiote. Et de toute façon ne voulait pas être fausse, elle avait peu être assez cacher ce qui la tourmentait depuis quelques jours.

Lentement, elle prit appuie sur le bords du bureau et s'assit à moitié dessus comme pour gagner un peu de temps, savoir comment amener la chose. C'était lui avouer son espionnage, avoir écouter de A à Z ce qui c'était passé dans cette ferme, rien qui d'y penser cela la mettait mal à l'aise.

'' Galatéa, ne peux t-on pas reporter cette conversation ? Nous sommes là pour nous détendre et laisser ton amie toute seule n'est pas très sympa ''

Piètre excuse pour éluder pour un moment le problème qu'elle devrait de toute les manières expliquée à son amour. Le contexte de son aveu lui déplaisait, elle se sentait comme un suspect qui devait s'expliquer. Surtout qu'elle n'était pas sûr de la réaction de sa belle, et c'était la tout l'étendu du problème et de son silence, comment lui expliquer ? Elle l'aimait tant, plus que sa propre vie et ne voulait pas la blesser, elle ne le supporterait pas. Comprendrait elle pourquoi cela l'avait tant affecter ? Galatéa comprenait tout d'elle alors pourquoi douter ? Par peur, cette peur viscéral qui c'était déclencher tel un traumatisme venant de son passé.
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Tala Valerius
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Lun 3 Oct 2011 - 1:48
La gêne soudaine de Tala était visible lorsque la question avait déchiré le silence. Galatéa l'observa, les bras croisés, alors qu'elle cherchait un appui comme pour se sécuriser, sur le bureau. Peut-être avait-elle été un peu rude? Elle s'en voulait déjà. Mais la phrase qui suivie ranima sa frustration. Voilà qu'elle éludait à présent! Elle respira un grand coup, tentant de se contenir mais son regard la foudroya plus encore... avant de se radoucir. Elle l'aimait et la désirait comme elle n'avait jamais aimé ou désiré personne. Elle la comprenait aussi, la devinait la plupart du temps et la louve ne lui cachait de toute manière jamais rien. Sauf aujourd'hui. C'était surtout cela qui la mettait en colère. Non pas parce que la russe n'avait pas confiance en Tala, mais parce qu'elle prenait son silence comme un manque de confiance en elle, à l'inverse. Et cela lui faisait incroyablement peur... Et mal, comme de la voir reculer, pour la fuir. Lorsque la confiance n'existe plus, le reste aussi fini par s'évanouir.

Elle ferma les yeux pour se recentrer, éliminer sa colère, son sentiment d'être blessée, et se radoucir. Une confrontation sous le coup de la rage n'amènerait à rien qu'à buter Tala de toute façon. Autant essayer d'être franche avec elle en espérant un retour. Se mordillant les lèvres, elle se rapprocha d'elle jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres. Le regard de la louve était fuyant. Elle saisi son visage entre ses mains, l'obligeant à la regarder bien en face.

"Je sais que tu me caches quelque chose... J'ignore ce que c'est et pourquoi, mais je veux que tu saches, quoi que tu ais à me dire, je suis apte à l'entendre. Je t'aime. Ne le sais tu pas? Crois-tu vraiment que c'est en me cachant une chose qui te met mal à l'aise vis à vis de moi qu'elle va disparaitre? Elle ne peut que nous miner, mon amour. "

Inconsciemment, elle s'était mise à caresser son visage de ses pouces. C'était plus fort que tout, dés qu'elle la touchait son besoin d'elle prenait une dimension indescriptible. Elle libéra une main pour descendre caresser ses lèvres un instant. Son envie de l'embrasser était flagrante, comme la passion qui animait de nouveau ses yeux. Tala avait peur, elle le sentait. Tout ce qu'elle désirait c'était que tout soit clarifié pour pouvoir la rassurer. Elle se rapprocha encore, se collant à elle et se pencha pour ajouter à son oreille d'une voix tendre et pleine d'amour.

"Dis-moi de quoi tu as peur... Je serai toujours là, aussi longtemps que je vivrai. Moi, ma peur, c'est de te voir douter de moi et ça me terrifie!"

La fin de sa phrase était comme une plainte, hantée par terreur de la perdre un jour. Elle revint à son visage et ne put s'empêcher de l'embrasser, savourant sa bouche aimée avec délicatesse. Puis elle la relâcha en réitérant sa question.

"Raconte-moi, mon amour... S'il te plait..."
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Jeu 6 Oct 2011 - 0:21
Mauvaise idée....très mauvaise idée d'avoir voulu échapper à la conversation, le regard glacée de sa compagne la tétanisa sur place. Pour un peu, si elle avait eu ses oreilles de loup elle les auraient baissées, au lieu de cela elle rentra la tête dans les épaules. Mal...voilà comment elle se sentait, incroyablement mal, de voir Galatéa se contrôler, cette blessure dans son regard, Tala avait fait souffrir celle qu'elle aimait, il n'y avait rien de pire à ses yeux. Elle baissa ses derniers honteuse et fuyant, son cœur battait douloureusement, comment lui dire ? Comment lui faire comprendre son enfer silencieux depuis quelques jours ? Elle sentait à présent son souffle contre son visage. La louve n'osait pas relever la tête et affronter son regard, ce fut sa compagne qui le fit pour elle. Un frisson lui parcourra l'échine.

La peur étreignait son cœur comme un serpent, plantant ses crochets et lui distillant son poison, mais l'animal n'eus pas le loisir de jouir plus longtemps de son pouvoir. Les yeux de sa Néréide étaient redevenu doux, la peur relâcha son étreinte à cette vision et écouta les propos. Oui, elle savait bien que lui cacher les choses étaient tout sauf intelligent, songeant plus d'une fois à lui dire ce qui n'allait pas, cependant le doute c'était immiscé comme une mauvaise herbe qui prenait racine. Fermant les yeux, elle gouta à la douceur de la caresse, s'en regorgeant pour mieux remplir son être de courage, le courage de tout avouer. La chaleur amoureuse de sa voix lui faisait vibrer le cœur, dieu comme elle l'aimait ! À s'en damné sans éprouver le moindre remord. Ses paupières s'ouvrirent, posant ses yeux de nuit sur le visage tant aimé, profitant des lèvres fruitées de sa compagne dans un baiser tendre, se rassurant dans ses bras.

Douter d'elle ? Non ! C'était bien d'elle même qu'elle doutait et c'était bien là tout le sel de sa blessure. Tala ne pouvait plus rester dans le silence, sa belle venait de lui réitérer sa demande, comme une supplique que la louve avait du mal à entendre. Prenant un souffle profond, elle chercha dans son esprit comment commencer mais c'était idiot...il fallait juste commencer par le commencement.

'' D'accord, je vais te le dire. Il y a peu je suis revenu d'une de mes rondes et par hasard je suis tombée sur ton odeur, la suivant j'ai reconnu une odeur de sang avec la tienne. J'ai eu peur et me suis précipitée à la ferme, mais ce n'était pas toi qui était blessée mais ton amie, Rafaella. Je ne me suis pas montrée et j'ai écoutée son histoire et tes paroles. Comme tu semblais souffrir ! De se passé qui ne t'a apporter que la désillusion et mis ton âme en morceaux. Et je n'es rien vu ! Rien ! Ni tes cauchemars quand tu dormais contre moi, ni ta tristesse quand tu repensais à ce que tu avais perdu la bas. Ni même tes blessures que je croyais guéris. Si je ne vois pas se qui te fait mal...comment te protéger ? Comment te soutenir et t'apaiser ? Je me suis si sentie si impuissante Galatéa. Impuissante à t'écouter, à t'aider, à soulager tes peines. J'ai peur ! Si peur de te perdre par ma faute, j'ai perdu mon grand père parce que je n'est pas vu ce qu'il le tourmentait, j'ai perdu des amis parce que je n'est pas su les écouter, les conseiller et j'ai perdu ma sœur ''

Des larmes...des larmes perlaient de ses yeux, elle s'en voulait de n'avoir pu percevoir que son passé la hantait encore de ses fantômes. Et si cela finissait par ronger une partie d'elle ? Et si elle ne parvenait pas à l'en guérir ? C'était terrifiant.

'' Je t'aime Galatéa, je te veux toute entière ! Avec tes joies mais aussi tes peines ! Je veux tout prendre. Si tu va mal crie ce qui ne va pas, si tu as envie de pleurer, pleure devant moi. Mais je t'en prie ne me cache jamais tes émotions, jamais ce qui te ronge. Ne fais pas mon erreur, tu sais à présent à quel point cela fait mal. ''

Ses bras enlaçaient à présent la taille, la serrant contre elle son front contre son épaule à la fin de sa phrase. Sa voix était douloureuse du tourment qu'elle mettait au grand jour. Quel réaction aurait à présent sa belle ? Tala avait ses faiblesses derrière la force de caractère qu'elle affichait souvent, comme tout le monde car humaine avant tout.

'' N'hésite plus en m'en parler, je peux tout entendre car je me sent invinsible si c'est pour toi ''

Son regard bleu nuit plongea dans celui océan de sa Néréide, déterminée à tout porter mais surtout à avoir les armes pour défendre ou soutenir sa belle dans toutes les épreuves de la vie, si simple et futile fut elle.
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Jeu 6 Oct 2011 - 1:06
Lorsque Tala fini par épancher ce que son cœur retenait depuis un moment, la russe l'écouta avec attention. Fronçant les sourcils, parfois, car cela remuait bien des choses en elle. Elle n'avait pas un instant songé que son silence sur son passé et ses souffrances pouvait à ce point perturber sa louve. Si elle ne lui en avait pas parlé jusque là, c'était uniquement parce, depuis ELLE, ses tourments 'éloignaient peu à peu. Et elle avait pris le parti de ne plus songer au passé afin de vivre pleinement son amour. Apparemment elle avait fait fausse route. D'autant plus que le passé, finalement, avait ressurgit avec Rafi. Elle la serra contre elle avec force. sa voix trembla un peu en parlant mais elle se sentait depuis bien longtemps incapable de pleurer. Ca aussi, il faudrait que ça change un jour. Tala était là. Et elle serait toujours là. Mais Galatéa s'était à ce point blindée contre les émotions négatives, pour ne plus souffrir, qu'elle avait encore la hantise de se laisser vraiment aller. Elle pouvait parler de ce qui l'avait meurtri, mais elle se sentait incapable de laisser vraiment parler ce chagrin qui l'avait miné si longtemps avant Etiopia. Avant Tala. Avant d'être vivante, enfin!

Elle ne releva même pas le fait que la louve l'ait espionnée. Elle s'en contrefichait. Elle l'aimait assez pour savoir que cela ne partait que d'une intention louable. Elle saisit de nouveau son visage entre ses mains pour la fixer droit dans les yeux. Ses yeux si noirs, si profonds, si beaux, ourlés de leurs longs cils sombres. Elle était tout ce qu'elle chérissait.

"Tu as raison. J'aurai du te dire tout de mon passé. C'est juste que j'avais tellement envie de profiter pleinement de toi et du bonheur que tu m'apportes, à chaque seconde, que je n'ai pas voulu évoquer un sujet aussi sombre. Et tu n'es pas responsable de n'avoir rien vu... Je n'ai rien montré. C'est une partie de ma vie que je ne regrette surement pas. J'ai fait des choses dont j'ai honte, j'en ai vécue qui m'ont détruites. Et si Rafi n'était pas apparue sur Etiopia, je pense que tout ceci ne serait jamais revenu me hanter...ou pas si vite... J'ai essayé d'oublier, tu comprends? Mais peut-être est-ce une chose salutaire finalement que celle que je considère comme une sœur me permette, sans le vouloir, d'ouvrir les yeux."

Elle soupira. Devait-elle lui avouer qu'elle mettrait longtemps avant de guérir vraiment de tout ça? Oui, surement.

"Ma guérison sera lente, ma douce... Es-tu prête aux conséquences que cela va avoir sur notre bonheur? Cela risque d'être difficile pour moi de tout dévoiler... Tu ne m'as encore jamais vu pleurer... Je n'ai plus versé une larme depuis... je ne sais plus en fait... Mais pour réussir à briser ce carcan, je vais devoir accepter de briser, avec, cette partie de moi même qui m'a rendue dure et capable de survivre jusque là. Et me reconstruire ensuite. Es-tu vraiment sure de le vouloir? Car tu vas me voir souffrir et il se peut même que, toi, tu doives me pousser dans mes retranchements pour que je parvienne à tout dire, à tout revivre. Je n'y arriverai pas seule."

Elle l'embrassa avec douceur, le contact de ses lèvres sur les siennes avait quelque chose de rassurant. Et elle la désirait comme une damnée! Elle fronça de nouveau les sourcils. Il y avait autre chose qu'elle devait lui dire :

"Mais je ne suis pas la seule à être hantée par mon passé. Tes peurs te rattrapent aussi. Si tu le veux bien, j'aimerai vraiment que nous fassions ce travail à deux, dans les deux sens. Une fois libérées, plus rien ne viendra se mettre entre nous. Je t'aime. Je t'aime à un point que je n'aurai jamais cru possible. Et je veux te consacrer ma vie entière, ma louve."

Elle laissa passer un silence et la contempla, le regard de nouveau pétillant.

"Peut-être devrions nous, à présent, aller rejoindre Rafi. Elle doit s'ennuyer toute seule ... et j'ai peur qu'elle ne fasse une crise cardiaque si une strip-teaseuse vient la frôler de trop près!.... Et ensuite, j'ai envie de me perdre dans tes bras mon amour. Que nous rentrions chez nous et profitions l'une de l'autre. Nous parlerons demain. "

Elle lui sourit et se pencha vers son oreille, mordillant au passage le lobe de son oreille puis descendant sur son cou pour l'effleurer de son souffle chaud.

"J'ai envie de toi. De te faire l'amour jusqu'à t'en rendre folle. Je t'aime."

Elle s'empara de la main de la Gardienne et elle mêla ses doigts aux siens. Elle l'entraina vers la porte et juste avant de sortir, l'étreignit encore, goutant à sa bouche avec ardeur. Son regard était empli d'un désir violent qu'elle avait du mal à contenir. Elle soupira et ouvrit la porte. Le son de la musique les assaillit presque trop brutalement. Elles revinrent vers la cyborg qui avait du trouver le temps long.

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Jeu 6 Oct 2011 - 22:18
Rafaela les regarda se lever et s'enfermer dans un local un peu plus loin, elle espérait réellement que son amie allait pouvoir arranger le malaise qu'il semblait y avoir...

Pendant ce temps là, la jeune cyborg resta à observer le spectacle le regard toujours un peu froid et relativement dans le vague. Malgré la musique, en elle même il y avait un certain silence, comme si son esprit était déconnecté du monde réel et de son corps. Ce qui le terme "déconnecté" était plus qu'approprié vu sa nature cybernétique. Elle était perdue dans ses pensées et ne bougeait pas tel une sculpture d'acier, ce qu'elle était en partie... La jeune femme repensait à ce sentiment qui était l'amour... L'avait elle déjà ressenti? Aussi longtemps qu'elle se remémorait, le seule souvenir d'un tel sentiment était de la pure affection envers sa "petite soeur" Galatéa. Mais rien de plus qu'une grande affection. Jamais l'amour n'avait réussit à atteindre son coeur et jamais se disait elle, ne réussirait-il à percer ce rempart d'acier.

Après ces pensées, ce fut au tour de se remémorer à sa vie de captive. Pas qu'elle le désirait réellement , mais elle se souvenait, les réminiscences assaillaient son esprit, des fois seul un éclat de lumière trop puissant lui rappelait les lumières du laboratoires fixé 24h sur 24 sur elle. A chaque fois qu'elle y pensait, son corps se crispait, cependant elle était tellement préoccupée dans ses pensées qu'elle n'avait pas réfléchit au verre qu'elle tenait dans sa main et qui explosa alors littéralement sous sa poigne de fer dans un bruit qui retentit dans l'écho de la salle.

Les autres clientes regardèrent subitement et curieusement l'ex-militaire tandis qu'elle restait à observer de son oeil argenté les petites coupures sur sa main, de simples égratignures sans gravité vu que Rafaela portait toujours ses gants protecteurs. Malgré ce grand fracas et le fait qu'elle regardait les restes du verres, son esprit était toujours comme absent, regardant les fragments, mais ne se rendant pas vraiment compte de ce qu'elle avait fait. Ni que son amie et sa compagne revenait vers elle d'ailleurs.
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Rafaela Maverick
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