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Une arrivée plus que sanglante suite [ Leah von Milhem]

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Mer 29 Juin 2011 - 12:19


Je me sentait transportée. J'étais à demi consciente mais je me rendais compte de ce qui se passait autours de moi. Le paysage défilait lentement, beaucoup trop lentement à mou goût et je sentais mon corps se balancer au rythme des pas de celle qui me portais. Je priais intérieurement le ciel pour m'avoir envoyer cet ange qui me sauvait la vie. Ma tête retomba lourdement contre elle et je me sentis soudain en sécurité. Sentir la chaleur de son corps me rassurait et je me sentais bien dans ses bras protecteur. Malgré la douleur qui m'assaillait toujours je ne pu m'empêcher de laisser mon esprit divaguer dans des pensées perverties, connues de moi seule. Plus on avançait et plus mes pensées devinrent sombres. Comment pouvais-je avoir ce genre de pensées alors que j'étais au bord de la mort. Alors toutes les insultes que m'avait lancées mon bourreau étaient vraies ? Je n'étais donc qu'une sal*** ?!! Perverse jusqu'à mon dernier souffle !? La haine que j'avais envers moi-même ne cessait d'augmenter, il m'avait bourré le crâne pendant des jours et des jours de telle sorte que je n'en sorte pas indemne. J'avais finit par m'intégrer totalement dans le personnage qu'il m'avait forcé à être et l'image que j'avais de moi même était devenu aussi sale que les mains avec lesquelles il avait achevé mes dernières volontés. J'étais partagé entre deux réaction et je ne savais laquelle était " la meilleure", ou la moins pire: L'enfermement sur moi même afin de me protéger ou la provocation. Finalement les deux se mêlèrent à ma tristesse pour dévoiler ce à quoi je ressemblerai en me réveillant. J'étais en pleine guerre contre moi-même et je traversait un moment décisif de ma descente en enfer.

Finalement le mouvement s'arrêta et ma torture avec, la fille s'était arrêté. Je sentais que sa respiration était plus forte qu'avant, certainement l'effort. Il Faudra que je pense à la remercier. Pensai-je.
Ma sauveuse monta quelques escaliers puis entra dans un bâtiment et finit par me déposer sur un brancard. Je me sentis devenir froide et vide, je ne voulais pas qu'elle me laisse, elle était la seule chose qui me rapprochait de la vie à présent. Désespérée, j'entrouvris les yeux et réussis à murmurer:
- Nan s'il te plait... Je ne veux pas être seule, c'est bien trop douloureux. Je voulu la remercier mais mon corps m'en empêcha et je sombrai définitivement dans les ténèbres si douces qui n'avaient cessées de m'appeler.
Entre temps une infirmière était arrivée et avait demandé 2,3 détailles afin de remplir de la paperasse.

On me pris en urgence pour stopper l'hémorragie et réparer les dégâts physiques causés par mon agresseur.
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Sam 9 Juil 2011 - 19:06
[ Je vois PV Leah Von Milhem, mais comme j'étais là depuis le début, je vais écrire juste un petit post disant que je m'en vais =) ]
La personne qui était venue sauvée la blessée m'avait demandé ou se trouvait l’hôpital. Je ne savais pas, je n'y avais jamais été. Mais Ubu lui semblait le savoir, parce qu'il entraîna ma main dans une direction qui m'étais inconnue. Sans poser de question, la plus grande fille attrapa l'inconnue sur laquelle j'étais assise quelques secondes auparavant et commença à marcher vers l'endroit que j'avais indiquer. Je ne dis rien et suivait en courant mes deux aînées. La fille aux cheveux court marchait assez vite, mais pour moi et mes petites jambes c'était très dur de suivre. Je vis qu'elle s'arrêtait à un moment, sûrement pour être sûr que je suivais. Elle était gentille, de s’inquiéter pour moi.

A un moment, nous arrivâmes donc dans ce grand bâtiment blanc aux odeurs spéciales qui me firent tourner la tête une seconde. Je m'appuya contre la porte d'entrée qui était froide et qui me fit reprendre un peu les esprits. Je continuais de courir en suivant à présent deux femmes vêtues en blanc qui observaient le corps inerte de ma première interlocutrice. Mon regard passait de l'une à l'autre, de l'une à l'autre, de l'une à l'autre...Puis je finit par me secouer la tête et à entrer dans la chambre derrière l'une d'elle.

Cependant, lorsqu'on me vit mettre mon petit pied à l'intérieur de cette salle spéciale, quelqu'un me tira par l'épaule et m'empêcha d'entrer. Je ne comprenais pas et je me débattais, en disant que je voulais rester près de la dame. Mais la femme en chemise bleu me sourit, me donna un bonbon et demanda à une de ses associées de me ramener chez moi. Au début je refusais catégoriquement, puis quand je vu les yeux de la femme en question je réfléchis. Elle me dit que ce n'était pas un endroit pour moi et me sourit. Elle avait sans doute raison. Je la suivit donc en regardant derrière mon épaule, la fille blessée couchée sur le lit, et l'autre à ses côtés en espérant que tout se passe bien...
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Louise De Strelitz-Reuss
Habituée De La Région ✤
Louise De Strelitz-Reuss
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Genre IRL :
  • Féminin

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Identité
Age: 8 Jahre
Origine: Deutsch
Métier: Student
Louise De Strelitz-Reuss
Jeu 25 Aoû 2011 - 14:14
Avec des années de retard, je suis vraiment désolée >///////<

Enfin, elle put poser son corps sur un brancard. Ca la soulageait, d'abord parce qu'elle commençait à devenir étrangement lourde, comme si la mort était entrain de refermer ses bras sur elle ; ensuite parce qu'elle pourrait partir d'ici plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. Elle n'aimait pas les hôpitaux, elle n'aimait pas l'odeur, les couleurs, cette lumière blanche artificielle qui lui détruisait les yeux. Pire, elle trouvait que c’était inesthétique au possible. Moche, en d’autres mots. Elle avait donc hâte de partir, et se disait qu’elle avait fait sa bonne action du jour, en apportant la blessée dans cette clinique. Après tout, en entendant les voix, elle aurait très bien pu partir dans le sens opposé, et suivant son attitude soi-disant asociale, éviter tout contact avec qui que ce soit. Mais non, elle avait fait un effort, elle avait même parlé – Miracle ! – et avait transporté cette personne bien amochée. Leah se pencha au dessus du brancard pour la regarder, vaguement curieuse. Après tout, elle n’avait pu la voir véritablement, vu l’obscurité qui régnait dehors. Oui, elle était vraiment dans un état désastreux. Elle était pleine de sang, de plaies diverses, de contusions. Elle avait dû en voir de toutes les couleurs avant d’arriver ici. La suédoise se demanda quelques secondes qui lui avait fait ça, et surtout, comment il avait pu en arriver là, mais elle finit par se dire que cela ne la regardait pas, ce qui n’était pas totalement faux.

Alors, elle se tourna, prête à partir. Elle n’avait pas imaginé que la mourante – il ne fallait pas se leurrer, elle risquait de crever – saisirait son bras pour l’empêcher de partir. Ca la contrariait un peu, à vrai dire, elle n’aimait vraiment pas les hôpitaux. Mais elle finit par soupirer. Elle était la seule chose qu’elle ‘connaissait’, normal de se raccrocher à quelque chose de ‘familier’. Haussant les épaules, elle se tourna vers elle, et hocha la tête lentement, posant ses doigts sur une des barres qui bordait le lit roulant. Elle savait ce qu’il lui avait fallu pour dire ces mots, et à vrai dire, c’était en grande partie pour cela qu’elle restait. Elle était courageuse, la petite, et elle méritait le respect. Il lui manquait plus qu’à serrer les dents. Enfin, difficile, vu qu’elle venait de s’évanouir. Penchant un peu la tête sur le côté, elle regarda le brancard se faire amener, et le suivit, sans faire attention que la gamine qui les avait gentiment amenées ici la suivait également. Elle ne s’en rendit compte que lorsque l’aide la repoussa pour la faire sortir, lui donnant un bonbon. Leah regarda alors la gamine par-dessus son épaule, la détaillant à son tour. Elle fixa ensuite son nounours, et se surprit presque à sourire. Presque. Elle la trouvait attachante, c’te gamine. Lui faisant un petit signe de main, elle se tourna à nouveau vers la mourante, qui commençait à se faire soigner. L’aide lui proposa à elle aussi de sortir, mais le regard froid que lui rendit la suédoise la dissuada de faire quoi que ce soit.

Alors, elle resta à ses côtés le temps qu’ils la remettent un peu sur pied. Ils n’avaient rien à dire sur l’hygiène, de toute façon, ce n’était pas une opération, et la jeune fille avait certainement roulé dans la terre, vu son état global. S’adossant contre un mur, la brune les regarda faire, replaçant une mèche derrière ses cheveux. Elle aurait bien fumé, mais c’était strictement interdit, comme elle s’en doutait. L’odeur de ce lieu commençait cependant à lui remplir la tête et s’en fut trop pour elle. De toute façon, ils avaient bientôt fini. Sortant, elle attrapa une cigarette et la plaça entre ses lèvres, attendant d’être dehors pour l’allumer. Elle frissonna, une brise soulevant quelques feuilles égarées, et tira sur sa cigarette, à nouveau négligemment appuyée contre le mur. Elle repensa à l’endroit où elle avait atterri – il ne faisait aucun doute qu’elle était dans une ville à présent – et se demanda pourquoi elle. Elle aurait presque préféré rester dans ce coin délabré de Stockholm, à prendre en photo ce panneau de publicité à moitié décroché. Enfin, maintenant elle était là, et d’après ce qu’elle avait compris, elle n’avait pas la chance de pouvoir faire demi-tour. A nouveau, elle s’interrogea sur le maléfice – elle ne pouvait se résoudre à l’appeler autrement – qui faisait que tout le monde se comprenait, alors qu’ils ne venaient certainement pas du même endroit. Enfin, sa cigarette terminée, elle rentra à nouveau dans le bâtiment. Elle avait dit qu’elle restait, et même si elle n’en avait pas envie, elle allait le faire. Lâchant un soupir, elle pénétra dans la chambre à présent déserte, hormis le corps inanimé, et s’installa dans un siège à côté du lui. Elle n’avait plus qu’à attendre qu’elle se réveille pour s’en aller. Au fond d’elle, elle espérait que ça arrive vite.
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